Langues berbères

Les langues berbères ou le berbère, en berbère « tamazight » (néo-tifinagh : ⵜⴰⵎⴰⵣⵉⵖⵜ ; tifinagh touareg : ⵜⵎⵣⵗⵜ ; ABL : Tamaziɣt) forment une branche de la famille des langues chamito-sémitiques (ou afro-asiatiques, ou afrasiennes)[6] et couvrent une vaste aire géographique : l’Afrique du Nord depuis le Maroc jusqu’à l’Égypte, en passant par l’Algérie, la Tunisie et la Libye, ainsi qu'une partie du Sahara, et la partie ouest du Sahel (Mauritanie, Mali et Niger[7]). Une variante du berbère, le guanche, fut parlé autrefois aux Îles Canaries[8].

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Berbère
ⵜⴰⵎⴰⵣⵉⵖⵜ / ⵜⵎⵣⵗⵜ / Tamaziɣt
Pays Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Mauritanie, Mali, Niger
Nombre de locuteurs 25-30 millions
Nom des locuteurs berbérophones
Typologie VSO[réf. nécessaire] flexionnelle
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielle
Régi par Institut royal de la culture amazighe (Maroc)
Haut Commissariat à l'amazighité (Algérie)
Académie berbère (France)
Direction nationale de l'alphabétisation fonctionnelle et de la linguistique appliquée (Mali)
Codes de langue
ISO 639-2 ber
ISO 639-5 ber
IETF ber
Linguasphere 10
Glottolog berb1260
Carte

Principales aires berbérophones en Afrique du Nord
Drapeau berbère.

Glottolog recense 27 langues berbères (langues mortes incluses)[9]. Le berbère possède son propre système d'écriture, le tifinagh, que les Touaregs ont conservé[10] et dont une variante est officiellement utilisée au Maroc.

Il n'existe pas de chiffres officiels concernant le nombre de berbérophones, mais il est estimé à 25 - 30 millions de locuteurs[11].

Histoire

Libyque

Le libyque consiste en un ensemble de dialectes parlés en Afrique du Nord dans l'Antiquité par les anciens Libyens, et connus par l'épigraphie. Il représente une forme ancienne de berbère[12].

Classification interne

Le groupe des langues berbères connaît une forte variation interne. On y distingue plus généralement les langues berbères du Nord, les langues berbères de l'Est (bien que parfois considérées comme faisant partie du groupe précédent), les langues touarègues, ainsi que le groupe zenaga-tetserret[13].

Langues berbères du Nord

Le groupe des langues berbères du Nord comprend[14],[15] :

Bien que décrit par Kossmann comme faisant partie des parlers zénètes du nord-ouest de l’Algérie[17], le parler des Beni Snous (en) est généralement rattaché aux parlers du Rif, particulièrement le rifain oriental[18].

Le nafusi, parlé au nord-ouest de la Libye, autrefois considéré comme faisant partie du groupe zénète, en est exclu par les études récentes qui le rattachent au groupe des langues berbères de l'Est[15].

Langues berbères de l'Est

Le groupe des langues berbères de l'Est, incluses par Kossmann au sein des langues berbères du Nord dans le cadre d'un continuum dialectal[15], comprend deux sous-groupes[19] :

  • un premier sous-groupe incluant le ghadamesi et le tawjilit, caractérisés par la préservation du *β proto-berbère en tant que β[19] (devenu h ou disparu ailleurs) ;
  • un second sous-groupe incluant le nafusi, le siwi et les parlers berbères du Fezzan, partageant un certain nombre d'innovations avec les langues berbères du Nord, tel la perte du *β proto-berbère[19] et l’évolution du *ă en ə[20].

Langues touarègues

Le groupe des langues touarègues comprend plusieurs parlers généralement proches et mutuellement intelligibles :

Langues berbères de l'Ouest

Le zenaga (parlé par les Zenagas en Mauritanie et au Sénégal) et le tetserret (parlé au Niger par les Kel Aghlal et les Aït Awari) constituent, malgré la distance qui les sépare, un groupe distinct de parlers berbères. Les deux langues, avec quelques milliers de locuteurs pour chacune, sont considérées comme menacées.

Guanche

Le guanche, langue éteinte au XVIIe siècle et autrefois parlée aux îles Canaries par les Guanches contient un grand nombre d'éléments berbères et y est souvent apparentée. Cette langue demeure toutefois peu documentée.

Répartition géographique

Maroc

Carte linguistique du Maroc montrant les espaces berbérophones.

Le Maroc est le principal[21],[7],[22] État berbérophone. L'article 5 de la Constitution de 2011 a introduit l'« amazighe » comme « langue officielle de l'État, en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception »[23]. On estime que les berbérophones y représentent autour de 40 à 45 %[7],[22] de la population.

L'amazighe est introduite dans les programmes publics et dans les émissions de télévision en vue de faciliter son apprentissage. Certaines bibliothèques, comme celle de la Fondation du roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines à Casablanca, possèdent un fond berbère.

Les variétés du berbère font partie depuis longtemps du multilinguisme marocain. De nombreux mots berbères sont intégrés dans l'arabe marocain. Il ne serait pas imprudent d'avancer que la plupart des parlers populaires arabes au Maroc comportent 20 à 25 % de vocables berbères plus au moins altérés. Ce pourcentage peut même être plus important ; il est fonction du processus d'arabisation dans les différentes régions[réf. nécessaire].

Trois principales variétés du berbère sont parlées au Maroc :

  • le chleuh, par près de 8 millions de locuteurs, principalement dans le Haut Atlas, l'Anti-Atlas, le Souss et le Nord du Sahara[24], ainsi que dans les grandes villes comme Casablanca, Marrakech et Rabat : c'est la variante berbère qui prédomine[25] ;
  • le tamazight (ou tamazight du Maroc central ; autrefois beraber), par 4 à 5 millions de personnes, principalement dans le Haut et le Moyen Atlas[26] ;
  • le rifain, par près de 3 millions de personnes, principalement dans le Rif[27].

On trouve également d'autres dialectes, parlés par un nombre restreint de locuteurs comme le sanhadji des Srayr (environ 40 000 locuteurs), le ghomari (environ 10 000 locuteurs dans le Rif) et le berbère de Figuig (environ 30 000 locuteurs).

D'autres parlers distincts existent au Maroc mais sont généralement rattachés à des ensembles plus larges. Les parlers zénètes du Moyen Atlas oriental, sont généralement rattachés au tamazight avec lequel ils sont mutuellement intelligibles. Le parler des Béni-Snassen et celui de la province de Jerada sont quant à eux généralement rattachés au rifain, avec lequel ils sont mutuellement intelligibles.

Le judéo-berbère, rattaché au tachelhit et parlé autrefois par certaines communautés juives, est pratiquement éteint. Il est néanmoins encore parlé par près de 2 000 personnes en Israël.

Algérie

Carte des aires berbérophones d'Algérie

L'Algérie compte entre 25 %[7],[22] et 30 %[28] de berbérophones. Depuis le début du XXe siècle l'Algérie est le foyer de la revendication identitaire berbère, notamment à travers la Kabylie, principale région berbérophone du pays. Elle connait divers printemps berbères, en 1980 et 2001, notamment autour de la question linguistique[29]. La diaspora algérienne fonde l'académie berbère, une structure associative qui promeut l'alphabet tifinagh dont l'usage fut conservé dans la sphère linguistique touarègue (Sahara algérien, malien, libyen et nigérien). Cet alphabet est progressivement réhabilité au niveau des aires berbérophones du nord du pays (kabyle, chaoui...) puis au Maroc. Le Haut-commissariat à l'amazighité, premier institut officiel au Maghreb destiné à l'étude des langues berbères est créé en 1995. L'Algérie est le premier pays à donner un statut constitutionnel à la langue berbère ; le tamazight est reconnu « langue nationale » dans la constitution de 2002[30]. Du fait de la pratique du tamazight, de sa valeur culturelle dans la société algérienne et du consensus politique autour de la question, la volonté de réforme de la constitution algérienne depuis 2015 constitue une perspective pour son officialisation[31]. Le , la présidence algérienne dévoile un projet de réforme constitutionnelle faisant entre autres du tamazight une langue officielle et nationale [32].

Les langues du nord de l'Algérie réparties sur le Tell incluent :

Les langues du nord-Sahara et du Sahara incluent :

  • Le mozabite, est parlé au Mzab, dans le sud : entre 150 000 et 200 000 locuteurs[7].
  • Le touareg (c'est-à-dire les variantes tamasheq, tamahaq, tamajaq) est parlé dans le sud de l'Algérie, (parlé aussi dans le sud-ouest de la Libye, au Mali, au Niger et au nord du Burkina Faso) le pays compte des effectifs touaregs plus modestes qui ne dépassent pas quelques dizaines de milliers de personnes. L’ensemble des populations touarègues avoisine donc le million d'individus[36].
  • Le Chilha du Sud oranais et de Figuig : Il s'étale sur plusieurs oasis et ksours des deux côtés des frontières algérienne et marocaine entre Mecheria et Figuig. Il est parlé par les habitants sédentaires de ces espaces qui vivent de l'agriculture saharienne et du commerce des dattes.
  • Le tagargrent est parlé dans la région de Ouargla et de N'Goussa ainsi que Touggourt et sa région Righa..
  • Le Zénète du Gourara et de Touat est parlé par 80 000 personnes au Touat en Algérie[37]. (Teminine, Gouraya).
Ilots berbérophones de l'ouest de l'Algérie.

Plusieurs parlers à travers l'Algérie, restes d'une berbérophonie autrefois plus importante, ont été répertoriés et pour certains étudiés par des ethnologues au début du XIXe siècle, cependant ils furent notés comme étant en voie de disparition et il est aujourd'hui très difficile de savoir s'ils sont définitivement éteints ;

  • Les divers parlers de l'Ouarsenis (Matmata, Haouara, etc.), dont certains seraient[pas clair] encore vivants.
  • Le Bettioui du Vieil Arzew (parler d'origine rifaine), éteint.
  • Le chelha des Achaacha (région de Mostaganem), éteint.
  • Le parler des Ben Hlima (Frenda au sud-est de Mascara), éteint.

Tunisie

En Tunisie, pays où l'arabe tunisien est la langue maternelle de 98 % de la population, le chelha est parlé dans les villages semi-berbérophones du Sud — Chenini, Douiret, Matmata, Tamezret, Ghomrassen, etc. — ainsi que dans quelques villages de l'île de Djerba (surtout Guellala/Iqellalen, Ajim, Sedouikech/Azdyuch, Ouirsighen/Ursighen)[38] et les régions de montagnes à Gafsa ou Sbeïtla.

Les mouvements berbères en Tunisie connaissent une montée importante après le et la révolution tunisienne, plusieurs associations berbérophones se constituant, et des marches qui demandent la reconnaissance de la langue et des droits culturels ayant lieu[39].

Mali et Niger

Le touareg, plus précisément les variantes tamasheq (ou tamashaq) au Mali et tamajaq au Niger[40]. Les Touaregs représentent environ 10 % de chacune des populations malienne et nigérienne.

Libye

Les berbérophones représentent près de 10 % de la population libyenne, ils sont concentrés dans le nord-ouest du pays, dans les montagnes du Nefoussa et dans la ville côtière de Zouara[41]. Le berbère est également parlé à Awjila et Sokna. Le tamaheq est également parlé dans la région de Ghat par environ 17 000 personnes (Johnstone 1993).

Mauritanie

Le zenaga est parlé à Mederdra. Le tamasheq est également utilisé. Mais la plupart des non-arabophones de Mauritanie parlent les langues nigéro-congolaises.

Îles Canaries

Aux îles Canaries, se parlait jadis le guanche, aujourd'hui disparu. Une partie de la population actuelle de ces îles espagnoles se revendique berbère mais ne parle de nos jours aucun dialecte de cette langue[42]. Cette revendication berbère est notamment portée par le Congrès national canarien (CNC), parti indépendantiste canarien, branche politique du mouvement de libération des îles Canaries, le MPAIAC[43].

Égypte

Les Siwis parlent le seul dialecte berbère égyptien, le siwi, présent dans les oasis de Siwa et de Qara. Ces deux oasis du nord-ouest de l'Égypte représentent le plus oriental des groupes berbères[44].

Écriture

Les langues et les dialectes berbères ont eu une tradition écrite, par intervalles, pendant environ 2500 ans, bien que la tradition ait été fréquemment perturbée par des changements culturels et des invasions. Ils ont d'abord été écrits dans l'abjad libyco-berbère, qui est encore utilisé aujourd'hui par les Touaregs sous la forme tifinagh. L'inscription la plus ancienne date du IIIe siècle av. J.-C.. Plus tard, entre environ 1000 et 1500 apr. J.-C., ils ont été écrits avec le script arabe, et depuis le xxe siècle, ils ont été écrits avec l'alphabet berbère latin, particulièrement parmi les communautés kabyles d'Algérie. L'alphabet berbère latin était également utilisé par la plupart des linguistes européens et berbères aux XIXe et XXe siècles[45].

Une forme modernisée de l'alphabet tifinagh, appelée néo-tifinagh, a été adoptée au Maroc en 2003 pour l'écriture berbère. Les Algériens utilisent principalement l'alphabet berbère latin dans l'éducation berbère aux écoles publiques, tandis que le tifinagh est surtout utilisé pour le symbolisme artistique. Le Mali et le Niger reconnaissent un alphabet latin berbère touareg adapté au système phonologique touareg. Cependant, le tifinagh traditionnel est toujours utilisé dans ces pays.

Entrée à Kidal, ville touareg du Mali, au centre du massif de l'Adrar des Ifoghas. Sur le côté gauche du rocher, Kidal est écrit en caractère tifinagh : « KDL ».

Tifinagh

Le berbère est noté, depuis le milieu du premier millénaire avant l'ère chrétienne, au moyen de l'alphabet tifinagh ou libyco-berbère. Il comporte des voyelles et des consonnes, dont il existe plusieurs variantes[46].

Depuis le début du XXe siècle, le berbère a surtout été écrit au moyen de l'alphabet latin ou de l'alphabet arabe, bien que les Touaregs continuent de l'utiliser couramment.

Cependant, des propositions de tifinagh standard ont vu le jour à partir de la fin du XXe siècle. L'Académie berbère, travailla sur une version, révisée ensuite par le professeur Salem Chaker de l'Inalco. L'Ircam officialisa une version de l'alphabet tifinagh en 2003.

La principale difficulté de la mise en place d'un alphabet standard réside dans la localisation progressive des langues berbères, qui a engendré une différenciation de certains phonèmes et lettres[47].

Alphabet berbère latin

L'alphabet berbère latin est basé sur l'alphabet latin. Développée par le linguiste berbère Mouloud Mammeri dans les années 1960, cet alphabet comporte 23 lettres latines standards et 10 lettres supplémentaires.

Les militants berbères privilégient massivement l'utilisation de l'alphabet latin afin d'assurer un développement et une prolifération rapides de la langue berbère dans les écoles, dans les institutions publiques et sur Internet.

Alphabet arabe

Certains peuples berbères ont utilisé l'arabe au cours de l'histoire, et dans le manuel scolaire algérien il y a en plus du Latin, une description arabe pour les débutants (en gras les lettres les moins connues et non-utilisées) :

ا = Aa

ب = Bb

ش = Cc

ݾ = Čč

د = Dd

ظ ou ض = Ḍḍ

آ = Ee

ف = Ff

ڤ ou گ ou ڭ = Gg

چ = Ğğ

غ = Ɣɣ

ه = Hh

ح = Ḥḥ

إ ou ئ = Ii

ج = Jj

ڪ = Kk

ل = Ll

م = Mm

ن = Nn

ق = Qq

ر = Rr

ڒ = Ṛṛ

س = Ss

ص = Ṣṣ

ت = Tt

ط = Ṭṭ

ؤ = Uu

و = Ww

خ = Xx

ي = Yy

ز = Zz

ژ = Ẓẓ

À cela s'ajoutent d'autres lettres comme :

پ = Pp

ۇ = Oo

ڥ = Vv

Statut

Signalisation trilingue à la faculté de Tizi-Ouzou (Algérie) transcrit en arabe, en berbère (tifinagh), et en français.
Panneau de bienvenue trilingue de la province de Tiznit (Maroc) transcrit en arabe, en berbère (tifinagh), et en français.

Le berbère est langue officielle au Maroc et en Algérie. Il est langue nationale au Mali et au Niger et langue régionale en Libye.

Enseignement du berbère

En Algérie

À l'issue de la « grève du cartable » (1994-1995) ayant paralysé le secteur éducatif en Kabylie, le gouvernement algérien s'est finalement décidé à introduire de façon très timide l'enseignement du tamazight dans 16 wilayas en 1995 pour environ 35 000 élèves[48]. Quinze ans plus tard, l'enseignement du tamazight ne concerne plus qu'une dizaine de wilayas. Ce constat pourrait faire penser que l'enseignement du tamazight est en recul. Mais ce n'est pas le cas. Pour l'année 2010-2011, le Haut Commissariat à l'Amazighité (HCA) a noté que plus 240 000 élèves apprennent le tamazight en Algérie[49].

L'enseignement de la langue s'est considérablement renforcé, surtout en Kabylie. Le tamazight a été introduit aux épreuves du baccalauréat et du brevet d'enseignement moyen (BEM). Son enseignement se généralise progressivement aux lycées, aux collèges et aux écoles primaires, en particulier dans les wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira. Des manuels scolaires de tamazight ont été rédigés.

Autre signe positif, l'amélioration de la qualité des enseignants grâce à l'introduction de cursus de langue amazighe dans les universités de Tizi Ouzou, Béjaia et Bouira[50]. Aujourd'hui, la majorité des enseignants sont des universitaires diplômés. En 2011, on recense 1114 enseignants de tamazight dont 800 licenciés universitaires. En 1995, il n'y avait que 200 enseignants.

Quelques chiffres récents:

  • 4 396 bacheliers passent l'épreuve de tamazight au Baccalauréat algérien de 2011[51]. Ce nombre passe à 6 644 en 2013[52].
  • En 2012, environ 28 400 collégiens (soit 3,66 % du nombre total) ont passé l'épreuve de tamazight au Brevet d'enseignement moyen (BEM)[53] contre 12 800 élèves en 2007[54]. À noter que nul ne peut composer en tamazight au BEM s'il ne l'a pas étudié durant chacune des quatre années du collège[55].
  • Pour l'année scolaire 2009/2010[56] : 193 226 élèves et 1 148 enseignants en langue amazighe (Wilaya de Tizi Ouzou : 93 947 élèves et 558 enseignants, Wilaya de Béjaïa : 47 162 apprenants et 313 enseignants, Wilaya de Bouira : 26 599 apprenants)
  • Wilaya de Tizi Ouzou: 11 777 élèves passent l'épreuve de tamazight au BEM 2013 sur les 15 946 candidats[57] / Wilaya de Sétif : 697 élèves passent l'épreuve de tamazight au BEM 2013 sur les 21 841 candidats[58] / Wilaya de Bouira : 3 316 élèves passent l'épreuve de Tamazight au BEM 2011 sur les 11 492 inscrits / Wilaya de Béjaia : 4 172 élèves passent l'épreuve de tamazight au BEM 2012 sur les 18 859 inscrits[59] (en 2011, ils étaient 1 588 élèves a passé l'épreuve de tamazight sur les 14 288 candidats[60]) / Wilaya de Boumerdès : 363 élèves passent l'épreuve de tamazight au BEM 2011 sur les 10 149 inscrits[61]. Ce nombre progresse à 975 élèves pour le BEM de 2012[62] / Wilaya de Batna: 2 200 candidats au BEM ont passé l'épreuve de tamazight en 2013[63].
  • Enseignement universitaire: la filière des langues et cultures amazighes de l'université de Bouira a vu l'inscription de 114 bacheliers au titre de l'année 2013/2014[64]. Au niveau de l'université de Béjaia, ce sont 302 bacheliers qui ont choisi d'étudier la langue amazighe pour l'année 2012/2013. Notons que l'ensemble des étudiants de ce département de langue amazighe était évalué à 1998 étudiants pour l'année 2011-2012[65]. Quant à l'université de Tizi Ouzou, elle a accueilli 439 nouveaux inscrits en première année de langue amazighe pour l'année 2011-2012[66].

En Algérie, chaque région enseigne sa propre version du tamazight (c'est-à-dire, la version chaouie dans les Aurès, la version kabyle en Kabylie…). L'alphabet latin est largement plébiscité pour l'enseignement du tamazight mais il existe quelques exceptions comme à Tamanrasset où le tifinagh est parfois utilisé.

Au Maroc

Introduit en 2003 dans 317 écoles du pays[67], le tamazight est en 2012, enseigné dans environ 4000 écoles par 14 000 professeurs[68]. Environ 545 000 écoliers marocains (soit 15 % des effectifs totaux) suivent des cours de tamazight[69].

L'apprentissage de la langue amazighe se limite au cycle d'enseignement primaire[70]. Il se fait à l'aide de l'alphabet tifinagh, ce qui ne fait pas consensus[71],[72].

L'enseignement du tamazight est quasiment absent des écoles privées du pays[73].

En 2012, la ville de Midelt a été la première à généraliser l'enseignement du tamazight dans ses écoles[74],[75].

En Libye

Interdit sous le régime de Mouammar Kadhafi, l'enseignement du tamazight est aujourd'hui au centre des revendications des populations berbérophones du pays[76],[77]. À Tripoli, une école propose des cours gratuits de langue amazighe [78].

Dans les autres pays

Il est possible de retrouver l'enseignement du tamazight dans certains pays ou régions comprenant une forte communauté immigrée berbérophone à l'instar de la France, des Pays-Bas, de la Belgique, de l'Espagne ou du Canada[79].

Les médias d'expression berbérophone

En Algérie

Il existe quelques médias publics et privé d'expression berbère.

La Chaîne 2

La Chaîne 2 est une radio algérienne nationale généraliste diffusant ses programmes en cinq variantes linguistiques amazighes comme le kabyle principalement mais aussi le chenoui, le chaoui, le mozabite et le targui[80].

En 2012, le Haut Commissariat à l'Amazighité a exprimé la nécessité de développer les ressources humaines et matérielles de Chaîne 2 pour sa mise à niveau avec la radio arabophone Chaîne 1[81].

Les radios publiques locales

Les radios locales de Tizi Ouzou et Béjaia sont presque entièrement berbérophones. D'autres radios locales (Bouira, Khenchela, Batna, Tipaza, Oum El Bouaghi, etc.) proposent quelques programmes en langue amazighe[82],[83].

Télévision

Le , une chaine de télévision publique en tamazight (A4, Algérie 4 ou Tamazight TV 4) a vu le jour en Algérie. La chaîne Berbère Télévision émet également vers l'Algérie.

Au Maroc

En France

  • Berbère Télévision: est une chaîne privée lancée en , qui diffuse ses programmes en langues kabyle et française.
  • Berbère Jeunesse: est une chaîne de télévision communautaire en langues berbère et française pour les enfants. Elle a été inaugurée le .
  • Berbère Music: est une chaîne de télévision consacrée à la musique berbère. Elle a été inaugurée le .
  • Beur TV: propose quelques programmes en langue berbère.

Radio

  • Beur FM, Radio Pays diffusent quelques programmes en kabyle.
  • Depuis 2012 Beur FM lance BEUR FM 100 % KABYLE sur le web.

Au Canada

  • TV amazigh monde: est une chaîne privée qui diffuse ses programmes en berbère.
  • TQ5: est une chaîne privée lancée en , soit le 01 Yennayer 2968 qui diffuse ses programmes 100% en langue kabyle.

Notes et références

  1. « Tamazight, Standard Moroccan », sur Ethnologue (consulté le )
  2. « Algeria's Berber new year aims to show state's approval for 'invented tradition' », sur Middle East Eye
  3. « La culture berbère fait son chemin en Libye », sur courrierinternational.com
  4. « Tamasheq », sur Ethnologue (consulté le )
  5. « Tamajaq, Tawallammat », sur Ethnologue (consulté le )
  6. « Berbère (langues berbères) », sur INALCO
  7. Salem Chaker, « Langue et littérature berbères », Clio, (lire en ligne)
    Salem Chaker est professeur de berbère à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et directeur du Centre de recherche berbère.
    .
  8. Josué Ramos-Martín, « L’identité amazighe aux Canaries : l’historiographie des origines », L’Année du Maghreb, no 10, , p. 143–162 (ISSN 1952-8108, DOI 10.4000/anneemaghreb.2056, lire en ligne, consulté le )
  9. « Glottolog 4.1 - Berber », sur glottolog.org (consulté le )
  10. http://www.mondeberbere.com/, L'évolution de Tifinagh.
  11. { http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/, Les Berbères en Afrique du Nord.
  12. Encyclopédie berbère, article Libyque par Salem Chaker.
  13. Ethnologue, Languages of the World, page Berber.
  14. W. Cline, « Berber Dialects and Berber Script », dans: Southwestern Journal of Anthropology, Vol. 9, No. 3 (1953), pp. 268-276
  15. M. Kossmann, « Berber subclassification (preliminary version », unpublished, pp. 1-6
  16. M. Kossmann, The Arabic Influence on Northern Berber, Brill (2013), pp.21-24
  17. M. Kossmann, The Arabic Influence on Northern Berber, Brill (2013), p.22
  18. Salem Chaker, Le dialecte berbère des Beni Snous (Algérie), Centre de Recherche Berbère, selon: Encyclopédie berbère, fascicule X, 1991 ; p. 1471-1472
  19. Maarten Kossmann, « Essai sur la phonologie du proto-berbère », Rüdiger Köppe (1999), p. 61
  20. Karl-G. Prasse, « The Reconstruction of Proto-Berber Short Vowels », dans: Hamito-Semitica - Proceedings of the Ist Colloquium on Hamito-Semitic Linguistics, London, 1970, Mouton (1975), pp. 215-231
  21. Jacques Leclerc, « Les Berbères en Afrique du Nord », sur L'aménagement linguistique dans le monde (consulté le )
  22. Salem Chaker, Berbères aujourd'hui, L'Harmattan, , 222 p. (ISBN 2-296-37813-7 et 9782296378131, lire en ligne), « Langue et culture berbères : données introductives », p. 13.
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  81. http://www.algerie1.com/actualite/la-radio-chaine-ii-doit-etre-au-meme-niveau-que-la-chaine-i/ La radio chaîne 2 doit être au même niveau que la chaine 1.
  82. http://www.radioalgerie.dz/fr/activites-de-la-radio/12381-radio-nationale Les radios locales un vecteur de promotion de Tamazight.
  83. http://fr.afrikinfos.com/2013/07/24/la-radio-doum-el-bouaghi-le-jour-ou-laudimat-aura-un-sens-le-citoyen-pourra-senorgueillir-de-sapparenter-a-sa-radio-preferee/ La radio d’Oum El-Bouaghi : le jour où l’audimat aura un sens.
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Voir aussi


Bibliographie

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  • Psycholinguistique touarègue (Interférences culturelles), Mohamed Aghali-Zakara, Inalco, Paris, 1992.
  • Dialecte de l’Ahaggar (en 4 volumes), Charles de Foucauld, éd. L’Harmattan, Paris, réédition de 2005 (ISBN 978-2-7475-8173-8).
  • Langue et pouvoir en Algérie, Mohammed Benrabah, éd. Séguier, 1999 (ISBN 978-2-84049-150-7).
  • Dictionnaire insolite du Maroc - Latéfa Faïz - Édition Cosmopole - - ISBN / 978-2-84630-064-3.
  • Stéphanie Pouessel, « La relégation des langues berbères : le complexe de la berbérité » (p. 33-41) et « L'éloge du fragment : langues et régions berbères » (p. 163-168), dans Les Identités amazighes au Maroc, Paris/Alger/Casablanca, Non Lieu/Edif 2000/La Croisée des chemins, , 205 p. (ISBN 978-2-35270-087-6 et 2352700876, OCLC 683412145, présentation en ligne).
  • Mena Lafkioui, « La question berbère : politiques linguistiques et pratiques langagières », Langues et cité, no 23, (lire en ligne)
  • Salem Chaker, « Langue (berbère) », dans Encyclopédie berbère, vol. 28-29 : Kirtēsii–Lutte, Aix-en-Provence, Édisud, (lire en ligne), p. 4348-4360
  • Alexandra Filhon, « Parler berbère en famille : une revendication identitaire », Revue européenne des migrations internationales, vol. 23, no 1, (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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