Chleuh

Le tachelhit, ou chleuh (en berbère : ⵜⴰⵛⵍⵃⵉⵜ (tachelḥit), en arabe marocain : شلحة (chelḥa)) est une langue berbère. Il est parlé par les Chleuhs au Maroc. Avec 5 à 10 millions de locuteurs[2],[3],[4], le tachelhit est la plus importante langue berbère du monde, par le nombre de locuteurs et par l'ampleur de son extension. La région du Souss est le cœur de son aire d'expansion.

Pour les articles homonymes, voir Chleuh (homonymie).

Chleuh
ⵜⴰⵛⵍⵃⵉⵜ
Tachelḥit
Pays Maroc
Région Souss, Haut-Atlas occidental et central, Drâa
Nombre de locuteurs 5 à 10 millions
Nom des locuteurs tachelhitophones[1]
Écriture Alphabet arabe, alphabet latin et tifinagh
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielle Maroc (officielle)
Régi par Institut royal de la culture amazighe
Codes de langue
ISO 639-3 shi
IETF shi
Linguasphere 10-AAA-ca
WALS tas
Glottolog tach1250
Carte

Le tachelhit est parlé au Maroc méridional sur une zone s'étendant des pentes nord du Haut Atlas aux pentes méridionales de l'Anti-Atlas, limitées à l'ouest par l'Océan Atlantique. La limite orientale de son aire de répartition est marquée par l'axe Demnate-Ouarzazate ; au-delà de cette limite commence l'aire du tamazight du Maroc central. Les locuteurs de ce dernier dénomment le chleuh du Souss tasusit pour le distinguer de leur langue qu'ils dénomment aussi tachelhit, mais les deux ne sont pas entièrement intercompréhensibles[5].

Le tachelhit est connu pour sa riche littérature orale. La littérature écrite, en caractères arabes, apparaît à partir de la deuxième moitié du XIVe siècle ; Mohamed Awzal (1680-1749) est le poète le plus prolifique de la tradition littéraire tachelhit.

Géographie et démographie

Les communes ou le Tachelhit est majoritaire au Maroc (2014). En rouge +90%, en rose +50% de la population.

Le Souss, la région du sud-ouest du Maroc, est la zone centrale du tachelhit. Agadir, capitale de la région Souss-Massa, est la ville du Maroc qui compte le plus de locuteurs du tachelhit. Cependant le Maroc possède une grande communauté Chleuh dans la majorité des communes (1512 des 1538 communes du Maroc ont des habitants locuteurs du Tachelhit). Cela est notamment dû au réseau de petits commerçants dans toutes ces villes ainsi que l'exode rural pour chercher des emplois.[6]

On ne dispose pas de chiffres vérifiés sur le nombre de locuteurs en tachelhit, les chiffres du recensement marocain de 1994 sur cette question n'ayant pas été publiés. Néanmoins, les estimations les plus fiables, comme celles d'Harry Stroomer, directeur du département des études berbères à l'Université de Leyde, indiquent qu'ils pourraient être, au Maroc et en dehors, 8 à 10 millions[7], en comptant les communautés parlant tachelhit émigrées en France, en Belgique, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Israel. Harry Stroomer considère, par ailleurs, que le tachelhit, parmi toutes les langues berbères, est celle qui compte le plus grand nombre de locuteurs.

Au Maroc, en dehors du monde rural, les locuteurs en tachelhit sont rarement monolingues, mais plutôt bilingues, trilingues, voire quadrilingues (tachelhit, arabe marocain, en plus des langues apprises à l'école et au lycée  arabe standard, français et anglais).

Littérature

Première page du manuscrit de Al-Ḥawḍ

Le tachelhit, comme d'autres langues berbères, possède un corpus important de littérature orale dans une grande variété de genres. Les fables et les histoires d'animaux, contées par les femmes, tournent souvent autour du personnage du chacal (uccn) ; parmi les autres genres, on compte les légendes (p.ex. Ḥmad Unamir), les histoires d'imam ou de taleb, les énigmes. Il existe également une tradition littéraire distincte qu'on peut faire remonter au XVIe siècle, dont l'existence est moins bien connue.

Pendant au moins quatre siècles, le tachelhit a été écrit par les lettrés locaux dans une variante maghrébine de l'alphabet arabe. L'auteur le plus prolifique de cette tradition est Mohamed Awzal (1680-1749). Le plus long texte existant en tachelhit est néanmoins un commentaire sur Al-Ḥawḍ, la principale œuvre littéraire d'Awzal, commentaire intitulé Le pâturage (Al-Mandjaʽ) écrit par al-Ḥasan ibn Mubārak al-Tamuddiztī al-Baʽqīlī, Lḥsn u Mbark u Tmuddizt Abaʽqil en tachelhit (1844-1899).

Des collections importantes de manuscrits en tachelhit sont réunies à Aix-en-Provence (fonds Arsène Roux) et à Leyde. Pratiquement tous les manuscrits sont de nature religieuse, et leur but principal était d'instruire les gens du commun illettré. Plusieurs de ces textes ont été écrits en vers pour faciliter la mémorisation et la récitation.

La langue écrite diffère par quelques aspects du tachelhit parlé. Les textes manuscrits, par exemple, contiennent habituellement un mélange de variantes dialectales non présentes dans un simple dialecte. La langue des manuscrits comporte également davantage de mots arabes que la forme parlée, un phénomène nommé arabisme poétique par Paulette Galand-Pernet[8]. D'autres caractéristiques de la langue écrite incluent l'utilisation d'une forme plurielle au lieu du singulier.

Histoire

Moyen-Âge

Extrait du dictionnaire arabo-chleuh[9] d'Ibn Tunart (1085)

Au Moyen-Âge, les Masmoudas parlaient le tachelhit ancien[9],[10] nommé tamesmudit ou "berbère masmouda"[11] en français, aisément compréhensible par les locuteurs du tachelhit moderne[10]. Cette langue fut la lingua franca du Maghreb Al-Aqsa (actuel Maroc), à l'époque des Almohades[10]. Elle disposait d'un vocabulaire pointu et avancé, ayant permis la publication de livres de géographie, de botanique ou encore de dictionnaires scientifiques[12],[10] . Au Maghreb, elle était la langue la plus parlée et des savants tels que Abu al-Abbas al-Azafi la qualifiaient de "langue de l'Occident" [10] puisque les Almohades ont vraisemblablement imposé le tamesmudit à l'ensemble du Maghreb Al-Aqsa et possiblement au-delà[10].

En effet, les califes ont tenté d'unifier linguistiquement le Maghreb en uniformisant les dialectes berbères autour du tachelhit[11],[12]. Le dictionnaire arabo-berbère Kitāb Al-asmā’ de Ibn Tunart, dont l'essentiel du lexique provient du tachelhit[12] , en est la preuve.

Temps modernes

Cette langue a bénéficié d’une transcription importante, contrairement aux autres dialectes berbères, l'écriture du tachelhit ne fut pas épisodique. Elle faisait l’objet d’un véritable enseignement dispensé par les talebs, dans les zaouias et médersas. On écrit le tachelhit moderne depuis le XVIIème siècle au moins, notamment pour la rédaction de recueils de poèmes, d'ouvrages de jurisprudence islamique, et d’ouvrages scientifiques.[13]

Phonologie

Tension et intonation

La tension et l'intonation en tachelhit sont le sujet d'une monographie par Roettger (2017), où ont été utilisées des mesures instrumentales. Il a établi le fait que tachelhit ne connaît pas de tension lexicale (Roettger 2017:59), contrairement à ce qu'avait indiqué Stumme (1899:14) et Galand (1988, 2.16).

Voyelles

Le tachelhit possède trois voyelles phonémiques.

Consonnes

Le tachelhit possède trente-trois consonnes phonémiques.

Caractéristiques phonétiques :

  • Trois voyelles: ⴰ /æ/, ⵉ /i/, ⵓ /u/ (= ou) ;
  • 2 semi-voyelles ⵢ /j/, ⵡ /w/ et leurs correspondantes géminées ou tendues : ⵢⵢ /jj/ et ⵡⵡ /ww/
  • système consonantique caractérisé par trois éléments essentiels : tension ou gémination, emphase et labialisation.
  • suites de consonnes particulièrement longues (ex. ⵜⵙⴳⵍⵍⴱⵜⵙⵜⵜ [tsg(ə)ll(ə)btstt] « tu l'as retournée »)

Gémination : Chaque consonne du tachelhit s'oppose à sa correspondante géminée, notée en alphabet phonétique international avec le redoublement de lettre. Comparée à la consonne simple, la géminée est produite avec une durée plus longue (parfois jusqu'à trois fois plus longue) et une tension accrue. La gémination permet de créer des paires minimales (ex. ⵎ /m/ dans ⵉⵎⵉ imi « bouche » s'oppose à ⵎⵎ /mm/ dans ⵉⵎⵎⵉ immi « mère ou grand-mère »). Une particularité de la gémination en tachelhit est qu'elle oppose les consonnes entre elles aussi bien à l'intérieur d'un mot qu'à l'initiale et à la fin (ex. ⴽⵙ [ks] « fait paître » contre ⴽⴽⵙ [kks] « enlève », ⵉⴼⵉⵙ [ifis] « hyène » contre ⵉⴼⵉⵙⵙ [ifiss] « il s'est tu »). Encore plus rare, des mots peuvent être constitués uniquement d'une consonne géminée (ex. ⵛⵛ [ʃʃ] « mange », ⴳⴳⵯ [ggʷ] « lave » (ou « w » indique la labialisation), ⴽⴽ [kk] « prend (un chemin) ».

Emphase : Cette corrélation, appelée aussi dorsopharyngalisation, oppose essentiellement les consonnes dentales à leurs correspondantes dorsopharyngalisées (produites avec élévation et rétraction du corps de la langue, et constriction au niveau de la cavité pharyngale)[14]. Elle permet d'opposer des paires minimales de type [ddrn] « ils ont vécu » contre [DDrn] « ils sont tombés ». À noter que phonétiquement le mot contenant une consonne emphatique est entièrement emphatisé, de sorte que les autres consonnes et voyelles du mot deviennent elles aussi dorsopharyngalisées. L'importance de cette corrélation au sein du système phonologique du tachelhit est souvent illustrée par les locuteurs en tachelhit à l'aide de la paire minimale suivante ⵉⵊⵊⴰ [iʒʒa] 'il sent bon' contre [iʒʒʕa] 'il sent mauvais'. À noter par ailleurs que cette paire de mots est la seule qui atteste de l'opposition entre ces deux fricatives alvéopalatales.

Labialisation : Elle affecte les consonnes vélaires et uvulaires. Ces consonnes sont produites avec une articulation secondaire impliquant la protrusion et l'arrondissement des lèvres. Elle permet d'opposer des mots de type [ɣi] « ici » contre [ɣʷi] « attrape ».

Syllabe : Le tachelhit a des syllabes de type V, CV, VC, et CVC (ex. ⴰⵎⴰⵏ /a.man/ « eau », ⵉⴼⵔⵉ /if.ri/ « grotte », où le « . » indique la frontière de syllabe). En plus de ces types syllabiques très communs dans les langues du monde, la structure syllabique du tachelhit présente un phénomène assez rare et qui a fait l'objet de plusieurs recherches parmi les phonologues et les phonéticiens[15], [16], [17]. Il s'agit du fait que n'importe quelle consonne peut être noyau de syllabe, même une occlusive sourde (ex. ⵜⴽⵜⵉ /tk.ti/ « elle se rappelle », où la première syllabe contient uniquement des occlusives sourdes). La raison découle d'une autre caractéristique de tachelhit : des mots voire des phrases entières peuvent ne contenir aucune voyelle (ex. ⴽⵛⵎⵖ [kʃ(ə)mɣ] ou [k(ə)ʃm(ə)ɣ] « je suis rentré » ; ⵜⴽⴽⵙⵜ ⵜⵏⵜ, ⵜⵙⵔⵙⵜ ⵜⵏⵜ [tkk(ə)stt(ə)nt ts(ə)rstt(ə)nt] « tu les a enlevées et tu les a posées »).

Grammaire

Noms

Sur la base de leur morphologie, on distingue en tachelhit trois types de noms, deux types autochtones et un type d'origine externe :

  • les noms fléchis ;
  • les noms non fléchis ;
  • les emprunts non incorporés.

Les catégories morpho-syntaxiques pertinentes sont le genre, le nombre et l’état[18].

Prépositions

Les prépositions peuvent avoir jusqu'à trois formes différentes, en fonction du contexte dans lequel elles sont utilisées :

  • avant un nom ou un pronom démonstratif ;
  • avec un suffixe pronominal ;
  • indépendant dans la proposition relative.

La forme avant les noms et les pronoms démonstratifs et la forme indépendante sont identiques pour la plupart des prépositions, à l'exception de la préposition dative i (ⵉ) (indépendant mi, mu).

Verbes

Une forme verbale en tachelhit est fondamentalement une combinaison d'un affixe personne-nombre-genre (PNG) et d'un thème mode-aspect-négation (MAN).

Lexique

Le tachelhit retient un important lexique d'origine (non emprunté), complété par des emprunts de langues avec lesquelles ses locuteurs ont eu contact.

Le flux continu des conquérants (Phéniciens, Carthaginois et Arabes) et les contacts prolongés entre les peuples et les civilisations ont provoqué des brassages linguistiques. Cette langue présente quelques variations d'une région à l'autre, sans remettre en cause l'intercompréhension. De même pour la structure grammaticale et le vocabulaire, proche des autres dialectes berbères[19]. Comme toutes les langues berbères, le tachelhit a absorbé un grand nombre de mots arabes, particulièrement dans le domaine religieux. Pourtant le tachelhit est l'une des langues berbères du Groupe nord la moins influencée : le taux d'emprunt à l'arabe, établi à partir d'une liste diagnostic, est de l'ordre de 25 %, bien inférieur à celui des langues méditerranéennes (kabyle : 38 %) (Chaker 1984). Le tachelhit est également l'une des rares langues berbères à avoir conservé l'ancienne numération berbère, bien que dans les zones de contacts intenses (notamment urbaines), la numération arabe ait tendance à se répandre. Les noms empruntés à l'arabe sont de deux types :

  • des noms berbérisés avec apparition de la voyelle initiale.
  • des noms ayant maintenu leur forme arabe accompagnés de l'article arabe "l" lunaire ou solaire.

Voici quelques exemples de noms berbérisés empruntés à l'arabe:

Tachelhit Arabe Français
aferran ferran four
aheddad heddad forgeron
axemmas xemmas métayer
agezzar gezzar boucher
acettab cettab balayeur

Voici quelques exemples d'emprunt au latin:

Tachelhit Français Latin
abaw fève faba
afullus coq pullus
asnus ânon asinus
alili laurier rose lilium
iger champ cultivé ager
urti jardin, verger hortum, horti
taɣawsa chose causa

Proverbes tachelhit

  • ⵢⴰⵜ ⵙ ⵢⴰⵜ, ⵓⵔⴷ ⵢⴰⵜ ⴼ ⵢⴰⵜ.
  • Celui qui ne sait patienter sera pris de coliques.
  • ⴳⴰⵔ ⴱⵏⴰⴷⵎ ⵉⴳⴰ ⵣⵓⵏⴷ ⴰⵥⵕⵓ; ⵜⴹⵔⵜ ⴼⵍⵍⴰⵙ ⵜⵇⵍⴱⵜ, ⵉⴹⵔ ⴼⵍⵍⴰⴽ ⵜⵇⵍⴱⵜ.
  • ⵜⴼⵍⵜ ⵏ ⵉⵎⵉ, ⴰⵔ ⵜⵏⴰⵇⴰⵔⵜ ⴰⵖⵯⵔⴰⴱ.
  • Le fleuve lorsquil déborde ne sait pas que c’est une mosquée (sous entendu: qui est sur son passage).
  • Celui qui appelle le vent ne pleure pas sur la paille. (Ne pas se plaindre des conséquences de ce que l’on a souhaité.)
  • Celui qui veut obtenir de la farine doit étendre ses jambes pour faire tourner la meule.
  • Ta main seule grattera l’endroit qui te démange. (Ne compte que sur toi-même en cas de malheur.)
  • Celui qui appelle Ttêlba (les Lettrés) pour lui lire le Coran en entier ne se plaint pas lorsqu’ils ont mangé la moitié du bol de beurre. (Quand on veut obtenir quelque chose, il ne faut pas regarder à la dépense).
  • Le foyer ne subvient qu’à ses propres besoins.
  • La barbe (l’homme) ne subvient qu’à ses propres besoins. (Il ne faut pas trop attendre l’aide d’autrui).
  • Celui qui veut des choses agréables doit supporter avec patience les choses désagréables. (Le bonheur est dans la résignation).
  • L’homme intelligent comprend, l’âne mange la paille.
  • Ne se noie dans l'oued que celui qui essaie de s'éloigner du bord ( Ne trouve les problèmes que celui qui les cherche).
  • Celui qui frappe sa propre main ne doit pas pleurer
  • Celui qui a été mordu par le serpent craint la corde. Équivaut à « chat échaudé craint l’eau froide »
  • L'âne reste un âne, même vêtu de soie
  • Le fleuve lorsqu'il déborde ne sait pas que c’est une mosquée (sous entendu: qui est sur son passage).
  • Le chien sourd aboie, lorsqu'il voit les autres chiens bâiller.
  • Un mauvais voisin vaut mieux qu'un mauvais enfant.
  • Celui qui veut des choses agréables doit supporter avec patience les choses désagréables. (sous entendu: le bonheur est dans la résilience).

Devinettes

  • Il fait pleurer mais lui ne pleure pas: l'oignon
  • Il passe sa journée à manger et a toujours faim: le moulin
  • Elle t'a accompagné jusqu'à la porte de la maison et t'a précédé dans le patio: la lune
  • Il fait ses ablutions mais ne prie pas: le mort (en référence aux grandes ablutions pratiquées sur ce dernier)
  • le rouge retourne et le blanc écrase : la langue et les dents

Emprunts

Le substantif masculin « baroud » est un emprunt au chleuh[20],[21],[22].

Notes

  1. https://fr.wiktionary.org/wiki/tachelhitophone
  2. « LE TACHELHIT OU CHLEUH (Maroc) », sur centrederechercheberbere.fr
  3. (en) Miriam Gazzah, Rhythms and Rhymes of Life: Music and Identification Processes of Dutch, (lire en ligne), "Shilha (tashelhiyt) is spoken in the southern regions of Morocco, in the Atlas Mountains, by approximately 8 to 10 million people." p.250
  4. « Les Berbères », sur Larousse.fr
  5. Rachid Agrour, « Contribution à l’étude d’un mot voyageur : Chleuh », Cahiers d’études africaines, vol. 52, no 208, , p. 767–811 (ISSN 0008-0055, DOI 10.4000/etudesafricaines.17161, lire en ligne, consulté le )
  6. « Y a-t-il un « vote tachelhit » ? », sur Tafra, (consulté le )
  7. « Shilha is spoken is southern regions of Morocco, in the Atlas Mountains by approximately 8 to 10 million people » Miriam Gazzah, Rhythms and Rhymes of Life: Music and Identification Processes of Dutch-Moroccan Youth, 2008
  8. Littératures berbères, des voix, des lettres, PUF, 1998
  9. « "Le lexique du manuscrit appartient en majorité au tachelhit (chleuh), parlé dans le sud-ouest du Maroc." »
  10. Mehdi Ghouirgate, « Chapitre V. Le choix de la langue », dans L’Ordre almohade (1120-1269) : Une nouvelle lecture anthropologique, Presses universitaires du Midi, coll. « Tempus », (ISBN 978-2-8107-0867-3, lire en ligne), p. 215–251
  11. Van Den Boogert N., « Medieval Berber Orthography », dans Chaker S., Zaborski A., Études berbères
  12. « Numérisation d'un manuscrit du XIIe siècle : le Lexique arabo-berbère d’Ibn Tunart », sur Inalco, (consulté le )
  13. « Centre de Recherche Berbère - Notation Arabe », sur www.centrederechercheberbere.fr (consulté le )
  14. Ridouane, R. (2009). ‘Pharyngealization and pharyngeals in Tashlhiyt Berber: A descriptive and comparative study’. International Workshop on Pharyngeals and Pharyngealisation. New Castle – March 26-27.
  15. Boukous, Mohamed (1987). Phonotactique et domaine prosodique en berbere (parler tachelhit d’Agadir, Maroc). PhD dissertation, Universite´ Paris 8.
  16. Dell, François & Mohamed Elmedlaoui. 2002. Syllables in Tashlhiyt Berber and in Moroccan Arabic. Kluwer: Academic Publications.
  17. Ridouane, Rachid. 2008. Syllables without vowels: Phonetic and phonological evidence from Tashlhiyt Berber. Phonology 25. 321–359.
  18. Galand (1988, 4.9–12).
  19. (en) Daaif Lahcen, « Le nom propre berbère (modèle tachelḥit) Réflexion générale sur ses caractéristiques de base », Journal of Judaic and Islamic Studies, no 3, 2016- mars 2017, p. 101 - 112 (lire en ligne, consulté le )
  20. « Baroud », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 17 septembre 2016]
  21. Définitions lexicographiques et étymologiques de « baroud » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 17 septembre 2016].
  22. « Le mot : baroud d'honneur », sur La Croix, (consulté le ).

Bibliographie

  • Robert Aspinion, Apprenons le berbère: initiation aux dialectes chleuhs, Rabat, 1953
  • Abdallah El Mountassir, Initiation au Tachelhit, dialecte berbère du sud du Maroc, Éd. L'Asiathèque, collection Dialectes mondes
  • Abdellah Bounfour et Abdallah Boumalk, Vocabulaire usuel du tachelhit, Éditions Centre Tarik Ibn Zyad, Rabat.
  • Michel Quitout, Grammaire berbère (rifain, tamazight, chleuh, kabyle), Éd. L'Harmattan - 1997
  • Abdallah El-Mountassir, Dictionnaire des verbes tachelhit-français (parler berbère du sud du Maroc), Éd. L'Harmattan - 2003
  • Paulette Galand-Pernet, Littératures berbères, des voix, des lettres, Presses Universitaires de France - PUF, 1998
  • Paulette Galand-Pernet, Recueil de poèmes chleuhs, Klincksieck, 2000
  • Mohamed Boukous, Phonotactique et domaine prosodique en berbere (parler tachelhit d’Agadir, Maroc). Thèse de Doctorat, Université Paris 8, 1987.
  • François Dell & Mohamed Elmedlaoui, Syllables in Tashlhiyt Berber and in Moroccan Arabic. Kluwer: Academic Publications, 2001.
  • Rachid Ridouane, Suites de consonnes en berbère chleuh: phonétique et phonologie. Thèse de Doctorat, Paris3-Sorbonne Nouvelle, 2003.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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