Gare d'Amiens
La gare d'Amiens (dite localement « gare du Nord », notamment dans les transports en commun urbains) est une gare ferroviaire française située à proximité immédiate du centre-ville de la commune d'Amiens, préfecture du département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Gare du Nord.
Amiens | |
Les entrées principales du bâtiment voyageurs, sous la verrière surplombant la place Alphonse-Fiquet. | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Commune | Amiens |
Quartier | La Vallée |
Adresse | 47, place Alphonse-Fiquet 80017 Amiens |
Coordonnées géographiques | 49° 53′ 24″ nord, 2° 18′ 37″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87313874 |
Services | TERGV, TER |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Longueau à Boulogne-Ville Amiens à Laon |
Voies | 11 (+ voies de service) |
Quais | 6 |
Transit annuel | 5 360 735 voyageurs (2019) |
Altitude | 29 m |
Historique | |
Mise en service | 1846 |
Architecte | Auguste Perret (gare actuelle) |
Protection | Inscrit MH (2003) |
Correspondances | |
Bus Ametis | n1 n2 n3 n4 |
Autocars (à la gare routière) |
voir Réseaux interurbains |
Elle est mise en service par la Compagnie des chemins de fer du Nord, en 1846. Avec les gares voisines, elle est le centre d'une importante « étoile ferroviaire » à huit branches, dont six restent exploitées en trafic voyageurs dans les années 2020.
C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains express régionaux (réseau TER Hauts-de-France) dont le TERGV.
Situation ferroviaire
Établie à 29 mètres d'altitude (niveau des rails), la gare d'Amiens est située au point kilométrique (PK) 130,563 de la ligne de Longueau à Boulogne-Ville, entre les gares de Longueau et de Saint-Roch (Somme). Gare de bifurcation, elle est l'origine (au PK 0,000) de la ligne d'Amiens à Laon. La première gare ouverte dans cette direction est celle de Villers-Bretonneux, précédée par celle fermée de Blangy - Glisy.
Elle constitue, avec le site de Longueau et les gares de Saint-Roch (Somme), Boves et Vers (fermée), le cœur de l'« étoile ferroviaire » amiénoise[1], qui est composée de huit branches permettant d'atteindre Paris-Nord (via Creil), Compiègne (via Montdidier), Lille-Flandres (via Arras et Douai), Calais-Ville (via Abbeville et Boulogne-Ville), Rouen-Rive-Droite (via Abancourt et Serqueux), Laon (via Tergnier), et autrefois Frévent (via Doullens) et Beauvais (via Crèvecœur-le-Grand).
La gare possède six quais, desservant onze voies. Celles-ci sont ainsi réparties : au nord, cinq voies en impasse (8, 9, 10, 11 et 12) pour la ligne d'Amiens à Laon, et, au sud, six voies de passage (1, 2, 3, 4, 5 et 7) pour la ligne de Longueau à Boulogne-Ville. Néanmoins, des jonctions installées à l'est de la gare permettent aux trains d'accéder aux deux types de voies, quelle que soit la ligne empruntée (à l'exception des circulations en provenance ou à destination de l'ouest, qui sont obligées d'arriver ou de partir de la gare par les voies de passage). Par ailleurs, elle dispose de voies de service pour le service infrastructure de la SNCF.
Nom du quai | Nom de la voie | Dimension |
---|---|---|
Quai 1 | Voie 1 | 486 m |
Quai 2 | Voie 2 | 336 m |
Voie 3 | 336 m | |
Quai 3 | Voie 4 | 208 m |
Voie 5 | 208 m | |
Quai 4 | Voie 7 | 446 m |
Voie 8 | 456 m | |
Quai 5 | Voie 9 | 373 m |
Voie 10 | 316 m | |
Quai 6 | Voie 11 | 183 m |
Voie 12 | 88 m |
Histoire
La création de la Compagnie des chemins de fer du Nord, par le banquier James de Rothschild, a lieu le . Le réseau va vite être étendu vers Valenciennes, Gand, Amiens et Boulogne, par absorption des autres compagnies présentes dans la région (Picardie et Flandres, Nord-Est, Lille à Béthune, Lille à Valenciennes, etc.).
Le , a lieu la mise en service de la première gare d'Amiens, dessinée par l'architecte Alfred Armand. En 1848, la gare prend de l'importance avec l'inauguration de la ligne Amiens – Boulogne. Le , est ouverte la ligne de 24 kilomètres entre Amiens et Canaples, par la Compagnie du Nord. Puis, la gare est desservie par le tramway d'Amiens à partir de 1891. La Première Guerre mondiale est fatale pour la gare, puisqu'elle est détruite par une vague de bombardements intenses (durant l'opération Michael, en ). Elle est reconstruite à l'identique après le conflit.
En 1938, Amiens devient une gare de la SNCF. Au début de la Seconde Guerre mondiale, un nouveau bombardement intense sur Amiens détruit la seconde gare, pendant la bataille de France en mai et . En 1955, débute la construction de la troisième gare par l'architecte Auguste Perret, quinze ans après la destruction de la précédente et un an après la mort de cet architecte. Le nouvel édifice avait été conçu dès 1941, dans le cadre d'un projet architectural global du quartier de la gare, qui comprend également la tour Perret et la place de la gare (constituée comme un carrefour d'importantes artères sur lesquelles donnent des façades de la gare ferroviaire et la gare routière)[3]. La mise en service de la nouvelle gare a lieu en 1958[4].
Dans les années 1980, le conflit entre Amiens et Lille pour le tracé de la LGV Nord penche en faveur de la capitale de l'ancienne région Nord-Pas-de-Calais, pour des raisons financières et politiques. L'agglomération amiénoise a ensuite perdu la desserte (via la gare de Longueau) des liaisons TGV entre le Nord et Lyon, qui existaient depuis 1984. Depuis, le projet de construction de la « LGV Picardie » a été évoqué, mais comme il semble être abandonné, la gare TGV Haute-Picardie demeure le principal accès samarien à la grande vitesse, accès qui de surcroît n'est pas connecté au réseau classique (malgré la proximité de celui-ci). Toutefois, un aller-retour quotidien en TERGV (roulant à grande vitesse entre Arras et la métropole lilloise, puis continuant vers Dunkerque) est mis en place[5] début 2020[6]. En outre, vers 2025[7], la gare devrait accueillir des circulations régulières de TGV (en direction de Marseille et Strasbourg, via Creil), par l'intermédiaire du raccordement Roissy – Picardie. Cette nouvelle infrastructure a aussi pour objectif de créer un accès direct en TER à la gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV[8] (donc sans avoir à passer par Paris et le RER B).
L'ensemble architectural d'Auguste Perret, constitué par la tour Perret et la place Alphonse-Fiquet (gare et immeubles d'habitation), fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [9]. En 2004, la tour Perret, la gare et lesdits immeubles entrent dans le label « Édifice labellisé XXe siècle » (ministère de la Culture, direction de l'Architecture et du Patrimoine).
Voulu par Gilles de Robien et exécuté sur les plans de Claude Vasconi, un vaste plan de modernisation de la gare d'Auguste Perret débute en 2006. Jusqu'en 2008, l'ancien parking en plein air est démoli, et un accès en pente douce aux voies depuis l'extérieur, ainsi qu'une verrière (dite « canopée »), l'ont remplacé. La circulation des véhicules est depuis interdite sur la place, hormis celle des bus et taxis. Ces aménagements sont cependant controversés[10],[11],[12]. La verrière dispose d'un nouveau système d'éclairage depuis (récompensé par le « trophée de l'éclairage innovant » à l'édition 2016 du concours Lumières)[13], tandis que le parvis est doté d'une bambouseraie (dite « jardin d'Octopus », en référence à l'imaginaire de Jules Verne) à partir de l'été 2020[14], qui doit être complétée ultérieurement par une sculpture en bronze représentant un poulpe (réalisée par Pierre Matter)[15].
Par ailleurs, les quais sont également refaits et rehaussés entre et : c'est 2,5 km de marquises, datant des années 1950, qui sont totalement rénovées et remises aux normes. Depuis , l'accès aux voies 7, 8, 9, 10, 11 et 12 peut se faire depuis le hall principal au 1er niveau, par un escalier et des escalators (un montant et un descendant). Un ascenseur est mis à la disposition des personnes à mobilité réduite. Un escalator a été installé au niveau du quai des voies 7 et 8, pour les voyageurs arrivant à destination. Durant la phase de modernisation de l'espace de vente, les guichets ont été transférés dans des bungalows sur l'esplanade devant l'entrée principale ; ils ont retrouvé leur place dans le hall de la gare en .
La gare est dotée de nouveaux systèmes d'affichage pour les trains à l'arrivée et au départ, au niveau des quais, ainsi que dans le bâtiment voyageurs (halls supérieur et inférieur) et la passerelle. Des bancs sont installés dans les mêmes espaces, pour le confort des passagers. L'inauguration de la fin du gros des travaux de rénovation de la gare s'est déroulée le , date de l'ouverture de l'espace inférieur au niveau des quais, accessible depuis la place Alphonse-Fiquet. Ces travaux se poursuivent avec l'installation d'un second ascenseur au niveau de la voie 1, mis en service le , et la mise en place de la vidéosurveillance et de surfaces podotactiles (pour les personnes malvoyantes) sur l'ensemble de la gare. La communauté d'agglomération Amiens Métropole a voulu modifier les abords de la gare pour améliorer le confort et la sécurité de ses passagers ; de ce fait, l'arrêt des lignes de bus est déplacé ainsi que celui des taxis. Lesdits travaux ont coûté 28,2 millions d'euros, financés par l'État, la région Picardie, Amiens Métropole et la SNCF[16]. Enfin, le sol de la passerelle et ses escaliers, ainsi que son éclairage, sont à leur tour rénovés à l'été 2017 ; concomitamment, de nouveaux espaces d'attente y sont créés, et le réseau Wi-Fi de la gare y est étendu[17].
La halle Sernam (ou halle Freyssinet) a été rachetée par Amiens Métropole, qui en est devenue propriétaire en ; le montant de cet investissement s'élève 12 millions d'euros. Désaffecté au début des années 2000, ce bâtiment en béton précontraint, d'une longueur de 300 mètres et d'une surface de 8 000 m2, est destiné à accueillir le public grâce à sa réhabilitation en espaces culturels et commerces, dans le cadre du projet de réaménagement de 10 hectares du quartier La Vallée (terrain s'étendant jusqu'aux hortillonnages)[18]. Les voies, situées sur la plate-forme jouxtant cette halle, ont été démontées en [19].
Par ailleurs, un chantier s'est déroulé sur la place de la gare à partir de la même période, dans le cadre de la création d'un réseau de bus à haut niveau de service (BHNS)[20]. Les véhicules de ce réseau empruntent désormais très fréquemment le pont de la rue Jules-Barni, datant de la fin du XIXe siècle ; constitué d'une structure métallique recouverte de béton, il jouxte la gare et surplombe plusieurs voies ferrées. Après des décennies d'un entretien insuffisant néanmoins réalisé par la SNCF, ainsi qu'une dizaine d'années de désaccords entre SNCF Réseau (ex-RFF) et Amiens Métropole quant à la propriété de l'ouvrage, les frais de rénovation, dont le total sera supérieur à 10 millions d'euros, devraient être partagés entre ces deux intervenants ; les travaux sont à réaliser d'ici 2025[21] (ils commencent en [22]).
En 2019, la SNCF estime la fréquentation annuelle de la gare à 5 360 735 voyageurs, contre 5 244 716 en 2018, 5 447 333 en 2017, 5 229 456 en 2016 et 5 324 980 en 2015[23].
Anecdote de la voie 6
Il n'y a pas de voie 6 visible des voyageurs ; la voie 7 est contiguë à la voie 5. Cela s'explique par la modification des plans de reconstruction des années 1950, consécutifs à l'aménagement d'une nouvelle halle Sernam. Initialement, ils devaient respecter l'alignement des voies et quais de l'ancienne gare. La voie 5 depuis Paris se dédoublait alors et donnait naissance à la voie 7, alors hors-quai, entre les voies 5 et 6. La voie 6 était ainsi en impasse depuis Paris et venait finir à quai le long de la voie 7, face à la voie 8, le quai les séparant étant très étroit. À la reconstruction, la voie 7 n'a pas bougé, mais un quai a été construit pour la desservir à la place de la voie 6. Le tronçon en gare de la voie 6 disparaît alors, et son numéro n'est plus visible des voyageurs, ces derniers passant directement de la voie 5 à la 7 (via la passerelle). Ce qu'il reste de la voie 6 en avant-gare est alors branché à la voie 7, pour créer une voie directe depuis Paris vers Saint-Roch, parcourable dans les deux sens. Un signal de protection, situé avant la communication voie 5 – voie 7, permet de matérialiser la séparation entre la voie 6 et la voie 7 (même si le quai conserve le même nom), et éventuellement de transformer la voie 6 en tiroir de manœuvre vers et depuis le dépôt, comme autrefois.
Service des voyageurs
Accueil
Gare de la SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs avec guichets (dont un spécifique Pass Pass), ouverts tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare « Accès TER », qui propose des aménagements, équipements et services pour les personnes à la mobilité réduite[24].
Le passage d'un quai à l'autre s'effectue par une passerelle couverte, équipée d'escaliers (fixes et mécaniques) et de deux ascenseurs ; elle permet d'atteindre l'ensemble des voies. Le hall inférieur donne uniquement accès aux voies 7 à 12. Il existe aussi un passage souterrain (reliant la majorité des quais entre eux).
Desserte
La gare est desservie par des trains du réseau TER Hauts-de-France, qui effectuent les liaisons suivantes[24] :
- « Krono+ GV » (TERGV) : Dunkerque – Lille-Europe – Arras – Amiens (K90+) ;
- « Krono » :
- Paris – Creil – Clermont – Saint-Just-en-Chaussée – Longueau – Amiens (K10),
- Paris – Longueau – Amiens (K11),
- Paris – Longueau – Amiens – Abbeville – Noyelles-sur-Mer – Rue – Rang-du-Fliers – Étaples – Boulogne-sur-Mer – Calais (K16),
- Amiens – Ham – Saint-Quentin (K20),
- Amiens – Abbeville – Noyelles-sur-Mer – Rue – Rang-du-Fliers – Étaples – Boulogne-sur-Mer – Calais (K21),
- Lille-Flandres – Douai – Arras – Albert – Amiens (K44),
- Lille-Flandres – Douai – Arras – Albert – Amiens – Abancourt – Serqueux – Rouen (K45) ;
- « Citi » : Paris – Creil – Clermont – Saint-Just-en-Chaussée – Longueau – Amiens (C10) ;
- « Proxi » :
- Creil – Clermont – Saint-Just-en-Chaussée – Longueau – Amiens (P10),
- Amiens – Ham – Tergnier – Laon (P20),
- Abbeville – Amiens – Albert (P21),
- Amiens – Albert – Arras (P22),
- Amiens – Longueau – Montdidier – Compiègne (P23),
- Amiens – Abancourt (P24),
- Amiens – Abancourt – Serqueux – Rouen (P45) ;
- saisonnière (en été) : Laon – Tergnier – Ham – Amiens – Abbeville – Noyelles-sur-Mer – Rue – Rang-du-Fliers – Étaples – Boulogne-sur-Mer – Calais (S05).
Par ailleurs, le diocèse affrète des rames TGV à l'occasion du pèlerinage à Lourdes[25],[26].
Réseaux urbains
La gare est desservie par les lignes régulières suivantes du réseau de transports en commun (par autobus, dont quatre lignes de BHNS) d'Amiens Métropole, « Ametis » : N1, N2, N3, N4, L, 5 (A et B), 7, 8, 9, 11, 12, 13, 14, 15, 16 et C♡ ; à cela s'ajoutent des lignes scolaires (T31, T39 et T49), des lignes de transport à la demande (R61, R62, R63, R65 et R66), ainsi que des navettes (Marché Saint-Maurice, Marché Saint-Pierre et Toussaint). Les arrêts, appelés Gare du Nord Quai [lettre], sont situés soit sur le parvis, soit dans les rues adjacentes à ce dernier ; avec la gare, ils constituent un pôle d'échanges[27],[28]. En 2015, les bus Ametis desservaient cette gare 1 072 fois par jour[29]. Paradoxalement, d'après une enquête réalisée par la SNCF auprès des clients de la gare la même année, 56 % d'entre eux s'y sont rendus ou l'ont quitté à pied, tandis que 30 % ont utilisé les bus[30].
La station des taxis est située sur le parvis de la gare[31]. Par ailleurs, sont aussi disponibles : des parcs (et des consignes[32]) à vélos, deux stations « Vélam[33] » et l'agence « Buscyclette » (installée dans le hall inférieur du bâtiment voyageurs)[24], ainsi que trois parkings (souterrains et payants)[34].
Réseaux interurbains
Toutes les liaisons décrites ci-dessous sont effectuées à partir de la gare routière[35], accessible (hors dimanches et jours fériés) depuis la sortie Rue Paul Tellier[24], qui est située dans le hall inférieur du bâtiment voyageurs. Cette gare routière comporte 13 quais[29].
La ligne 601 du réseau interurbain de l'Oise, mise en place par la région Hauts-de-France, relie Amiens à Beauvais (où elle dessert notamment l'aéroport et la gare ferroviaire)[36]. De plus, un service de navettes de la SNCF permet de se rendre à la gare TGV Haute-Picardie[24].
Par ailleurs, Amiens est le terminus de nombreuses lignes du réseau départemental d'autocars « Trans'80 » (également organisé par la région)[37] : 701, 704, 717, 722, 723, 727, 728, 729, 730, 731, 733, 734, 736, 737, 740, 741, 747, 755, 756, 757 et 760.
Enfin, cette gare routière est desservie par plusieurs lignes régulières d'autocars, opérées par la société FlixBus[38].
Atelier de maintenance
Afin d'améliorer la maintenance et donc la disponibilité des matériels roulants TER — notamment les nouvelles rames Régiolis et Regio 2N — desservant la gare, un atelier, disposant d'équipements modernes comme ceux du Technicentre du Landy (dont il est nécessaire de pallier la saturation, et qui assure jusqu'à la mise en service du nouvel équipement l'entretien desdits matériels), a été construit dans le faisceau de voies de l'avant-gare[39] (à proximité du dépôt).
Ce bâtiment de 165 mètres de long, pour 23,5 m de large et 13 de haut, d'un coût de 23 millions d'euros (dont 18 pris en charge par la région), est mis en service en 2019 – 2020. Il fonctionne en continu, en employant une quarantaine de cheminots[40].
Galerie de photographies
- Vue générale des installations de la gare depuis la tour Perret, avant la construction de l'atelier de maintenance.
- Entrée principale de la gare.
- L'un des accès aux quais des voies 7 à 12.
- La gare et la tour Perret, vues depuis la passerelle de la rue Riolan.
- La gare vue des quais.
Autres gares
Sur son territoire communal, Amiens accueille trois autres gares ferroviaires :
- Longpré-les-Amiens, fermée depuis 1941 ; son bâtiment voyageurs a été reconverti en habitation ;
- Montières, uniquement ouverte au service du fret (et fermée aux voyageurs depuis 1941) ;
- Saint-Roch (Somme), desservie par des trains TER.
Notes et références
- Rémi Sanchez, « L'étoile ferroviaire veut devenir incontournable », sur letelescope.info, (consulté le ) ; cette page est une archive.
- « Document(s) de Référence du Réseau », sur sncf-reseau.com (consulté le ) ; cf. les annexes du DRR de l'année en cours ou de la suivante.
- Natacha Fromentin, Une entreprise publique dans la Guerre : la SNCF, 1939-1945, Association pour l'histoire des chemins de fer (AHICF), (lire en ligne [RTF]) ; ce document est une archive.
- « La reconstruction d'Amiens : la tour et la gare Perret » [vidéo], sur fresques.ina.fr, (consulté le ).
- « Retrouvez les nouveaux horaires des TER », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
- Philippe Fluckiger, « Le TER-GV circule entre Amiens et Lille », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
- Boris Granger, « Barreau Creil-Roissy : le TGV devrait faire son entrée en gare d'Amiens en 2025 », sur france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france, (consulté le ).
- Philippe Fluckiger, « Le projet Picardie-Roissy ressuscité », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
- Notice no PA00116079, base Mérimée, ministère français de la Culture (consultée le ).
- Vidéo de France 3 Picardie (émission Quoi de neuf depuis) sur les aménagements de l'ensemble architectural d'Auguste Perret (consultée le ).
- Gilles Plum, « L’œuvre de Perret à Amiens, le Grand Palais : existe-t-il encore une politique de mise en valeur du patrimoine ? », , sur le site de La Tribune de l'art (consulté le ).
- « Espace Perret : donnons vie à la place de la gare ! », sur amiens-la-fabrique.com (consulté le ) ; cette page est une archive.
- Célia Mascré, « Amiens : les illuminations de la verrière récompensées par un prestigieux concours », sur france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france, (consulté le ).
- Alexandre Lepère (France Bleu Picardie), « Amiens : avec la bambouseraie, le jardin d'Octopus se dévoile sur le parvis de la gare », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- Louise Mariele, « Amiens : l'Octopus de Jules Verne prépare son entrée en gare », sur lemoniteur.fr, (consulté le ).
- Gares & Connexions, « Dossier de presse : GARE D’AMIENS » [PDF], sur garesetconnexions.sncf, (consulté le ).
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- MCP, « Le quartier Gare Vallée d'Amiens dévoile son nouveau visage », sur france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france, (consulté le ).
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- David Vandevoorde, « Premiers soins pour le pont de la gare à Amiens », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
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- « Gare Amiens », sur ter.sncf.com/hauts-de-france (consulté le ).
- Halima Najibi, « Amiens : départ de 1 500 pèlerins à destination de Lourdes », sur france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france, (consulté le ) : « le train pour Lourdes, des rames de TGV avaient été affrétées ».
- « Lourdes 2019 : DU 8 AU 13 JUILLET » [PDF], sur amiens.catholique.fr (consulté le ), p. 2.
- « Pôle d’échanges Gare du Nord » [PDF], sur ametis.fr (consulté le ).
- « Plan du réseau Ametis » [PDF], sur ametis.fr (consulté le ).
- Observatoire Régional des Transports de Picardie et DREAL Picardie, « Transports collectifs urbains de Picardie : Des territoires en constante évolution » [PDF], sur observatoire-transports-hauts-de-france.fr, (consulté le ), p. 37-38.
- Gares & Connexions, « Répartition des modes d'accès (rabattement et diffusion) à la gare (Enquêtes en gare) », sur data.sncf.com, (consulté le ).
- « Taxis », sur garesetconnexions.sncf (consulté le ).
- Jeanne Demilly, « Vélos: de nouvelles consignes sécurisées mais pas données à Amiens », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
- « La carte des stations Vélam » [PDF], sur velam.amiens.fr (consulté le ).
- « Parking », sur garesetconnexions.sncf (consulté le ).
- La gare routière est située à cet emplacement : 49° 53′ 29″ N, 2° 18′ 31″ E .
- « Ligne 601 : Beauvais - Amiens » [PDF], sur oise-mobilite.fr (consulté le ).
- « Les horaires des lignes : Lignes qui desservent AMIENS », sur trans80.hautsdefrance.fr (consulté le ) ; voir les fiches horaires pour connaître les lignes desservant l'arrêt AMIENS Gare Routière.
- « Bus longue distance pour Amiens », sur flixbus.fr (consulté le ).
- Philippe Fluckiger, « Un nouvel atelier pour un TER plus fiable », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
- Julien Barbare, « Oise : ici, on réparera vos trains plus rapidement », sur leparisien.fr, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Édouard Baldus et Auguste Hippolyte Collard, Chemin de fer du Nord - Ligne de Paris à Boulogne : Album de vues photographiques, Paris, Compagnie des chemins de fer du Nord, , 49 p. (lire en ligne), p. 37-42.
- Jacques Mercier, La gare d'Amiens : 1846-1986, Amiens, ARPDO, , 64 p. (ISBN 2-906111-01-5).
- Daniel Delattre, Les chemins de fer de la Somme au début du XXe, Grandvilliers, Editions Delattre, , 144 p. (ISBN 978-2-915907-91-9).
Articles connexes
- Dépôt ferroviaire d'Amiens
- Liste de gares en France
- Liste des gares de Picardie
- Liste des gares desservies par TGV
- Ligne de Longueau à Boulogne-Ville
- Schéma de la ligne de Longueau à Boulogne-Ville
- Ligne d'Amiens à Laon
- Ligne de Saint-Roch à Darnétal-Bifurcation
- Transports en commun d'Amiens
- Établissement public de sécurité ferroviaire (dont le siège est situé à proximité de la gare)
Liens externes
- / La gare d'Amiens, sur le site officiel Gares & Connexions de la SNCF
- La gare d'Amiens sur ter.sncf.com Hauts-de-France, un site officiel de la SNCF
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