Espinasse (Puy-de-Dôme)

Espinasse est une commune française de la région Auvergne-Rhône-Alpes, située dans le département du Puy-de-Dôme, au nord-ouest de l'arrondissement de Riom. Ses habitants sont appelés les Espinassois.

Cet article concerne la commune. Pour le hameau (et la narse), voir Saulzet-le-Froid.

Pour les articles homonymes, voir Espinasse.

Espinasse

Le bourg d'Espinasse sous la neige.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy
Maire
Mandat
Michel Bancarel
2020-2026
Code postal 63390
Code commune 63152
Démographie
Gentilé Espinassois
Population
municipale
293 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 19″ nord, 2° 42′ 43″ est
Altitude 680 m
Min. 598 m
Max. 774 m
Superficie 23,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Éloy-les-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Espinasse
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Espinasse
Géolocalisation sur la carte : France
Espinasse
Géolocalisation sur la carte : France
Espinasse
Liens
Site web www.espinasse63.com

    Petit village du pays des Combrailles, dans l'ancien canton de Saint-Gervais-d'Auvergne[Note 1], le bourg est niché dans un creux, à environ neuf kilomètres à l'ouest de la ville de Saint-Gervais-d'Auvergne.

    Lors du Moyen Âge et de l'époque moderne, la région des Combrailles était d'une importance capitale au niveau territorial car elle était située au croisement de plusieurs seigneuries bourbonnaises, marchoises et auvergnates.

    Elle a accueilli jusqu'à 1 220 habitants à la fin du XIXe siècle et a connu un déclin démographique jusqu'en 1990, déclin essentiellement lié à l'exode rural, avant d'observer, depuis la fin du XXe siècle, un phénomène de retour à la vie rurale, dont la commune semble bénéficier.

    Géographie

    Carte d'Espinasse

    Site et situation

    Espinasse signifiant buisson d'épines, la commune est entourée de bois de sapins, pins et épineux comme l'aubépine. Elle s'étend sur 2 395 hectares.

    Se situant dans les Combrailles, elle se caractérise par un relief de type plateau-moyenne montagne avec des bosses et des creux. Situé à 681 mètres d'altitude, aucun cours d'eau ne traverse le bourg d'Espinasse même, mais la commune est parsemée de petits ruisseaux (le ruisseau de Chanteranne et l'Auzelle).

    Espinasse est situé à 41 km au Sud de Montluçon et à 51 km au nord-ouest de Riom, les plus grandes villes à proximité. La commune est proche du parc naturel régional des volcans d'Auvergne à environ 30 km et à 43 km de Vulcania.

    Le bourg est localisé à neuf kilomètres de distance à vol d'oiseau à l'ouest de la commune de Saint-Gervais-d'Auvergne.

    Communes limitrophes de la commune d'Espinasse
    Saint-Maigner Saint-Maigner
    Saint-Julien-la-Geneste
    Saint-Julien-la-Geneste
    Bussières
    Roche-d'Agoux
    Saint-Julien-la-Geneste
    Charensat
    Biollet
    Biollet Saint-Priest-des-Champs
    Campagne d'Espinasse vue de la RD 13.

    Climatologie

    Le climat est de type continental à dominance océanique, c'est-à-dire des hivers plutôt froids et secs et des étés plutôt chauds et secs, mais les deux tiers de l'année, le climat est relativement humide avec un total annuel des précipitations variant entre 500 et 1 000 mm.

    La météorologie du jour et ses prévisions pour les trois prochains jours peuvent être consultées sur le site de Météo France[1].

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Médiane nationale 1 85283516
    Espinasse 220851022
    Paris 1 66263712
    Nice 2 7247331
    Strasbourg 1 69366526
    Brest 1 5301 2107
    Bordeaux 2 0359443
    Pont en pierre au lieu-dit le Passage.

    Sismicité

    La commune est en zone de sismicité de type 2 donc faible[2].

    Voies routières

    Depuis Saint-Gervais-d'Auvergne, on accède à la commune en prenant la route départementale 532 puis la RD 90 et pour finir la RD 62.

    Quatre autres routes desservent également la commune : RD 13, RD 18, RD 516 et RD 528. Les autres routes sont à caractère communal ou vicinal[3].

    L'embranchement autoroutier le plus proche, vers l'A89, est distant de trente-sept kilomètres. L'accès répertorié est la sortie 27, à Manzat.

    Transports en commun

    Un service de ramassage scolaire dessert la commune ainsi qu'un service de transport à la demande appelé Bus des Montagnes[4].

    La gare SNCF la plus proche était la celle de Saint-Gervais—Châteauneuf, mais celle-ci est fermée depuis la fin 2007. Depuis, une liaison TER assure le transport par bus.

    Équipement automobile des ménages

    En 2007, 88,1 % des ménages résidant dans la commune disposaient au moins d'une voiture, soit 7,8 points de plus que la moyenne française et près de 2 points de plus que la moyenne des ménages du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. Par ailleurs, 41,3 % des ménages d'Espinasse possède au moins deux véhicules automobiles[5].

    Urbanisme

    Typologie

    Espinasse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,7 %), forêts (23,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,5 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Type de peuplement

    La morphologie est de type village, à habitat groupé, contraint par un creux et encadré de plusieurs hameaux situés plus en hauteur. Le bourg, situé plus haut par rapport au fond du creux, permet l'évacuation de l'eau de pluie par des routes construites en pente avec des rigoles de chaque côté jusqu'aux ruisseaux.

    Hameaux, écarts et lieux-dits

    On retrouve plusieurs hameaux, lieux-dits et écarts dans la commune : Bois du Mas, Bordas, Cacherat, Chanteranne, Chausserue, Croche-Bœuf, Croizet, Freidefont, Grelet, la Bourgeade, la Gardelle, la Goutte, la Ribeyrolle, la Villefranche, Lacot, Lafayette, Latroux, le Champ de Praciaux, le Grand Pré, le Mazet, le Moulin du Pont, le Puy, les Audats, les Fargeottes, les Neuf Boules, les Prugnes, les Rochettes, les Septières, les Suchères, Longvert, Ludieu, Montivernoux, Murat, Pierrebrune, Pramagnat, Riberolle, Riolbet, Villecitroux.

    Logement

    De manière traditionnelle, l'habitat est principalement composé de corps de fermes et fermettes (anciennes ou contemporaines) et de maisons (anciennes ou contemporaines) de commerçants et d'artisans. Plus récemment, la recherche de résidence secondaire, par des retraités, néoruraux ou Néerlandais, Belges et Britanniques, a permis la construction de nouveaux logements sur la commune, principalement dans les hameaux, ou le réaménagement d'anciens logements.

    Maison des Gabelous

    Ainsi, en 2007, la commune comprenait 276 logements, soit 30 de plus qu'en 1999. La part des résidences principales augmente et passe en huit ans de 50,8 % à 51,9 %. Sur les 276 logements, il y a 265 maisons individuelles et 11 appartements.

    La proportion de résidents propriétaires est importante et en progression. En 2007, elle atteignait 82,5 % (contre 72,8 % en 1999). 80 % du parc résidentiel principal a été construit avant 1949. Plus de 77 % des résidences disposent au moins de quatre pièces. Le nombre moyen de pièces par logement est de 4,6 [13].

    Réalisation d'aménagements

    La construction de trois nouveaux logements et la rénovation de trois autres sont terminées. Ils sont mis en location depuis .

    Résidence des Faux-Sauniers.

    Toponymie

    Espinasse vient de l'occitan Espinassa, nom vernaculaire du village. Ce même terme vient du latin spina signifiant épine avec un augmentatif -acea ou -acia. Espinasse serait donc un endroit plein de buissons épineux.

    Ainsi, en occitan, Espinasse se nomme Espinassa, terme générique de langue occitane qui désigne un lieu planté d'épineux, un endroit où abondent les buissons à épines comme les ronces[14].

    Le nom de la commune a évolué au fil du temps, passant de Espinassa vers 1157 à Lespinaça vers 1260[15]. Puis il devint Epinasses vers 1793 et enfin Espinasse depuis 1801[16].

    Histoire

    L'histoire d'Espinasse tient plus à ses hameaux qu'au bourg en lui-même.

    Les seigneurs de Pierrebrune

    Le château de Pierrebrune à la moderne vers 1920.

    Pierrebrune, hameau de la commune, est un ancien fief qualifié baronnie de Pierrebrune. Les principaux seigneurs d'Espinasse sont ceux de Pierrebrune dont le château, construit au XIIIe siècle, fut leur résidence. Toutefois, ceux de Pionsat, du Cheix (Biollet)… percevaient également des droits seigneuriaux sur certains villages de la paroisse.

    Quelques seigneurs de Pierrebrune :

    Au début du XIXe siècle, c'est Blaise Baron, notaire à Etubeix (Saint-Julien-la-Geneste), qui devint le propriétaire du château de Pierrebrune. Les membres de la famille Baron étaient notaires royaux et baillis de père en fils et travaillaient pour le compte des seigneurs de Pierrebrune[17].

    Le hameau de la Villefranche

    Ce nom lui vient, probablement, de la mise en place d'une villefranche, c'est-à-dire un territoire exempt de droits féodaux.

    En août 1261, Guillaume de Rochedagoux, dit de Biollet, s'associe le comte Alphonse de Poitiers[Note 4] pour l'établissement d'une ville franche. Cette dernière comprend la forêt de Chaumonteix, celle de la Nogeyre, le village de Monteylet avec ses appartenances et bois, le village de Gouttière (Goterra) avec ses appartenances et bois et une partie du village de la Chabassière (Chabacera).

    Le résultat, sans doute, de la transaction a été l'installation d'un grenier à sel à la Villefranche pour la collecte de la gabelle. Ainsi, le chef-lieu du grenier à sel de Saint-Gervais était à Villefranche, autrement dit la Vialle en patois local.

    Le sel se payant jusqu'à six fois plus cher en Bourbonnais qu'en Auvergne, un faux-saunage d'envergure se mit en place dans la région d'autant plus que si le grenier à sel de la Villefranche était surveillé, celui du Montel-de-Gelat était libre. Ainsi, la nuit, des faux-sauniers (souvent des troupes de soldats en permissions, peu payés, des bandits ou de simples laboureurs) défiaient les agents des brigades des gabelles ou gabelous pour passer du sel en provenance du Montel pour le Bourbonnais ou le Berry par, en ce qui concerne la commune, les bois de la Ballade (vers Cacherat) et le bois de Pierrebrune, qui offraient de multiples cachettes. Les gabelous poussaient des cris pour se reconnaître entre eux, ainsi que les faux-sauniers et les contrebandiers. Mais ces cris étant à peu près identiques, ils se confondaient parfois entre eux. Des bagarres et des meurtres avaient alors lieu.
    Malgré les risques encourus, un voyage à pied ou à cheval permettait d'améliorer considérablement les conditions de vie des contrebandiers. Les zones frontières comme les Combrailles étaient surveillées. Espinasse avait donc une brigade des gabelles composée de sept employés appelés. La plupart n'étaient pas originaires de la région et venaient plutôt d'Issoire, de Montluçon, voire du Pays basque[18].

    Le hameau de Lafayette

    Autrefois, La Fayette était un fief qui appartenait probablement à la maison des Motier de la Fayette qui a contribué à l'indépendance des États-Unis. Il existait un château construit sur une butte qui a été détruit par les Protestants probablement vers 1567[19]. De plus, des souterrains, en direction du Moulin du Pont, permettaient au seigneur et à ses sujets de soutenir un siège ou de s'enfuir par les voies les plus rapides, le cas échéant[20].

    Figure Blasonnement
    Armes des Motier de La Fayette :

    De gueules à la bande d’or et à la bordure de vair.

    Le hameau de Ludieu

    En 1261, Ludieu (Loduyen) appartenait à Guillaume de Mazière, vassal de Guillaume de Roche d'Agoux, dit de Biollet, lui-même vassal du seigneur de Marcillat[21].

    Politique et administration

    La mairie est située à l'ouest de la place du village, au niveau de la route départementale 13.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du scrutin du second tour de l'élection présidentielle française de 2017, 92 des 163 électeurs espinassois qui se sont exprimés, l'ont fait en faveur d'Emmanuel Macron, soit 56,44 %. Au premier tour, les votes se ventilaient ainsi :

    Candidat Jean-Luc Mélenchon François Fillon Emmanuel Macron Marine Le Pen Benoît Hamon Jean Lassalle Nicolas Dupont-Aignan Nathalie Arthaud François Asselineau Philippe Poutou Jacques Cheminade
    Voix 43 40 38 36 21 11 3 2 2 0 0
    % 21,94 20,41 19,39 18,37 10,71 5,61 1.53 1,02 1,02 0 0
    Source : Ministère de l'Intérieur

    Lors du scrutin du second tour des élections législatives françaises de 2017, 95 des 134 électeurs espinassois qui se sont exprimés, l'ont fait en faveur de Christine Pirès-Beaune, soit 70,90 %. Au premier tour, les votes se ventilaient ainsi :

    Candidat Christine Pirès-Beaune (SOC) Mohand Hamoumou (REM) Pascal Estier (FI) Stéphanie Flori-Dutour (LR) Stanislas Chavelet (FN) Franck Truchon (EXG) Henri Knauf (DIV) Christine Bourdier Buisson (DVG) Doris Valour (DLF)
    Voix 49 34 28 21 13 1 1 0 0
    % 33,33 23,13 19,05 14,29 8,84 0,68 0,68 0 0
    Source : Ministère de l'Intérieur

    Administration municipale

    La commune fait partie de la communauté de communes Cœur de Combrailles.

    Le nombre d'habitants à Espinasse étant supérieur à 100 et inférieur à 499, le nombre de conseillers municipaux est de 11. Depuis 2020, le conseil municipal compte trois femmes.

    Un bulletin municipal est édité chaque année et disponible sur le site internet de la commune[22].

    Liste des maires

    Cinq maires ont été élus à Espinasse depuis 1944 :

    Liste des maires depuis 1944
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1959 Michel Carte    
    1959 1975 Roger Laroche    
    1975 2005 François Gardet    
    2005 2020 Marc Gidel[23] GRS  
    2020 en cours Michel Bancarel[24]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    Le bourg d'Espinasse vers le milieu du XXe siècle.

    Instances judiciaires et administratives

    Espinasse est dans le ressort de la cour d'appel de Riom. La commune est dans le ressort des tribunaux de grande instance et de commerce de Clermont-Ferrand et du tribunal d'instance de Riom. Le conseil de prud'hommes est lui aussi à Riom.

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Espinasse en 2009[25]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)6,28 %0,00 %8,33 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)9,32 %0,00 %12,26 %4,77 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)54,23 %0,00 %23,95 %10,92 %
    Taxe professionnelle (TP)0,00 %18,27 %8,70 %3,76 %

    Jumelages

    Au , Espinasse n'est jumelée avec aucune commune[26].

    Population et société

    Le bourg en 1911.

    Démographie

    En 2008, la population communale se composait de 322 habitants dont 35,6 % d'actifs et 18,1 % d'élèves ou d'étudiants. Les retraités représentaient 39 % du total. Le déclin démographique a débuté dès le début des années 1890 pour s'arrêter vers le début des années 1990. Le nombre d'habitants a stagné pendant environ 10 ans, puis la venue de nouveaux résidents en provenance d'autres communes, d'autres départements ou d'autres pays a favorisé le retour de la croissance démographique, qui reste assez faible cependant.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

    En 2018, la commune comptait 293 habitants[Note 5], en diminution de 0,34 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8378237351 0211 0251 0181 1241 2001 182
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1521 1561 0821 0821 1171 1391 1911 2201 105
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1571 024974952903771739633593
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    543507411355274285320301293
    2018 - - - - - - - -
    293--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges de la commune d'Espinasse en 2007[30] en pourcentage.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ans et plus
    1,9 
    14,2 
    75 à 89 ans
    13,3 
    17,9 
    60 à 74 ans
    24,7 
    26,5 
    45 à 59 ans
    19,6 
    18,5 
    30 à 44 ans
    16,5 
    7,4 
    15 à 29 ans
    8,9 
    14,8 
    0 à 14 ans
    15,2 
    Pyramide des âges de la commune d'Espinasse en 1999[31] en pourcentage.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0 
    95 ans et plus
    0 
    12,2 
    75 à 94 ans
    11,3 
    21,8 
    60 à 74 ans
    27,7 
    20,4 
    45 à 59 ans
    17,0 
    21,1 
    30 à 44 ans
    22,0 
    9,5 
    15 à 29 ans
    7,8 
    15,0 
    0 à 14 ans
    14,2 

    La tendance est au vieillissement des populations, constatée en 1999 et qui se stabilise en 2007. La venue de personnes jeunes est encore faible mais il semblerait qu'un retour à la vie à la campagne soit en progression depuis 2005, avec l'arrivée en force de l'écologie.

    En 2007, la population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (36,3 %) est en effet très supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (23,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 48,3 % au niveau départemental).

    Pyramide des âges de la commune d'Espinasse en 2007 en pourcentage.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ans et plus
    1,9 
    14,2 
    75 à 89 ans
    13,3 
    17,9 
    60 à 74 ans
    24,7 
    26,5 
    45 à 59 ans
    19,6 
    18,5 
    30 à 44 ans
    16,5 
    7,4 
    15 à 29 ans
    8,9 
    14,8 
    0 à 14 ans
    15,2 
    Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2007 en pourcentage[32].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans et plus
    1,2 
    6,3 
    75 à 89 ans
    10,4 
    13,7 
    60 à 74 ans
    14,5 
    21,9 
    45 à 59 ans
    21,0 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,5 
    19,7 
    15 à 29 ans
    18,2 
    17,0 
    0 à 14 ans
    15,2 

    État matrimonial en 2007 et composition des ménages

    Marié(e)Veuf(veuve)Divorcé(e)Célibataire
    45,6 %12,9 %5,9 %35,7 %
    Source : Chiffres clés de l'INSEE 2007

    Le nombre de ménages passe de 125 en 1999 à 143 en 2007. Le nombre moyen de personnes par ménage est passé sur la même période de 2,3 à 2,2.

    L'école communale.

    Mobilité résidentielle sur cinq ans

    Depuis 2002, 18,2 % de la population provient d'une autre région ou de l'étranger. 65,5 % des résidents n'ont pas déménagé tandis que 6,1 % des résidents ont changé de logement tout en restant au sein de la commune.

    Enseignement

    La commune d'Espinasse dépend de l'académie de Clermont-Ferrand et l'école primaire de la commune dépend de l'Inspection académique du Puy-de-Dôme. Pour le calendrier des vacances scolaires, Espinasse est en zone A.

    La commune dispose d'une école primaire inscrite dans le cadre du regroupement pédagogique intercommunal avec les communes de Charensat et de Biollet. Elle s'est inscrite dans le cadre des actions pour les écoles rurales du plan de relance économique de la France de 2008-2009[33].

    La scolarisation en collège public s'effectue à Saint-Gervais-d'Auvergne, tandis que les lycées publics généralement fréquentés sont ceux de Riom (lycée Claude-et-Pierre-Virlogeux) et de Montluçon (lycées Madame-de-Staël et Paul-Constans).

    Santé

    Des infirmières, en provenance d'autres communes, exercent de manière libérale à domicile. Les médecins les plus proches sont ceux de Charensat, de Saint-Gervais-d'Auvergne et de Pionsat. Les pharmacies les plus proches sont celles de Saint-Gervais-d'Auvergne et de Pionsat. Pour les soins nécessitant des structures d'accueil mieux équipées, les patients sont généralement acheminés vers le centre hospitalier de l'arrondissement de Riom (CHAR) situé au no 1 du boulevard Étienne-Clémentel à Riom.

    La station thermale la plus proche d'Espinasse est située à Châteauneuf-les-Bains. Elle traite en particulier les rhumatismes tels que l'arthrite et l'arthrose[34].

    Depuis 2010, la commune possède un défibrillateur à côté de la mairie.

    Vue d'Espinasse depuis le chemin dit du Moulin.

    Sports, tourisme et loisirs

    Il existe une table de tennis de table située à proximité de l'école.

    Le tourisme rural connaît un essor depuis une dizaine d'années dans la région. Quatre gîtes de France et une table et chambres d'hôtes sont présents sur le territoire de la commune et peuvent accueillir jusqu'à 25 personnes au total[35].

    Un circuit de randonnée mène au Puy de Chazelle et les chemins qu'empruntaient auparavant les contrebandiers du sel peuvent être parcourus, mais il vaut mieux être muni d'une carte des sentiers du Puy-de-Dôme.

    L'asinerie Volc'Ânes[36], située à Longvert, propose des randonnées dans le parc naturel régional des Volcans d'Auvergne.

    La chasse est une activité assez pratiquée dans la commune avec l'existence d'une société qui délivre les cartes de chasse pour la saison et organise les chasses en groupe. La chasse individuelle est également pratiquée. Le gibier est composé principalement de sangliers, de chevreuils, de lièvres, de faisans et de perdrix. La chasse au renard est également pratiquée car il est considéré comme nuisible, en décimant les poulaillers et le gibier volant, et il est présent en très grand nombre sur la commune, ce qui pourrait provoquer l'apparition de maladies au sein de l'espèce.

    Médias

    Le quotidien La Montagne propose une édition locale aux communes de l'arrondissement de Riom. Il traite des faits divers, de la politique, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national et international.

    Les stations de radio nationales sont disponibles ainsi que les programmes de France Bleu Pays d'Auvergne et Radio Arverne[37].

    La chaîne France 3 Auvergne est disponible dans la région. La chaîne privée Clermont Première était également disponible et traitait des infos locales, de l'histoire régionale, des personnalités locales, de gastronomie, de musique, etc. Cette dernière n'existe plus.

    Cultes

    Pour le culte catholique, Espinasse dépend de la paroisse Sainte Marie en Combrailles au sein du diocèse de Clermont[38].

    Économie

    En 2007, on dénombrait 114 personnes en activité, soit 30 % d'actifs ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs correspondant à des taux d'activité de 64 % et de chômage de 15,8 %.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 079 , ce qui plaçait Espinasse au 30 437e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[39].

    Évolution de la fiscalité sur le revenu depuis 2003 : nombre de foyers fiscaux, types et montant des revenus de référence
    Année Nombre de foyers fiscaux Revenu fiscal de référence des foyers fiscaux Impôt net (total) Nombre de foyers fiscaux imposables Revenu fiscal de référence des foyers fiscaux imposables Traitements et salaires Retraites et pensions
    Nombre de foyers concernés Montant Nombre de foyers concernés Montant
    2009 180 2 799 466 82 145 60 1 715 436 67 1 319 383 97 1 570 444
    2008 178 2 616 062 39 308 62 1 619 384 74 1 280 610 95 1 411 269
    2007 182 2 618 421 53 212 64 1 602 471 84 1 284 467 91 1 376 439
    2006 184 2 629 362 69 188 67 1 658 599 87 1 424 252 94 1 251 111
    2005 183 1 930 582 68 393 59 1 136 659 87 1 419 994 90 1 109 979
    2004 179 1 790 169 68 631 55 1 057 323 79 1 358 167 88 1 002 888
    2003 177 1 718 569 66 804 49 969 594 77 1 271 834 84 917 495
    Sources des données : ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique - 2010[40]

    Emploi

    En 2007, le taux de chômage à Espinasse était de 15,8 % contre 9,7 % en 1999.

    Structure des emplois à Espinasse, selon le recensement de 1999
      Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Espinasse 23,1 % 11,5 % 0 % 11,5 % 30,8 % 23,1 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : Insee[41]

    Secteur agricole

    Globalement, le nombre d'activités n'a cessé de décroître et celles encore présentes sont essentiellement liées au secteur agroalimentaire.

    Il ne reste plus qu'une dizaine d'exploitations agricoles « classiques ».

    Céréales et maïs sont les principales plantes cultivés dans la commune. La pratique de la polyculture résiste mais la diversification des semences est moins importante qu'il y a vingt ans. L'élevage subsiste encore et il est essentiellement bovin, avec des troupeaux de Charolaises pour la viande, et une petite production laitière est encore présente. Par contre, l'élevage ovin a quasiment disparu.

    Entreprises

    Les anciennes carrières de granit des Rochettes.

    La coopérative agricole et agroalimentaire française Axéréal Elevage (ex-Gauvin-Legrand), spécialisée dans les métiers de l'agriculture, est implantée dans la commune.

    Artisanat et commerce

    Un café est présent au bourg.

    Un boulanger ambulant dessert la commune régulièrement ainsi qu'un boucher, un épicier, un laitier et un fromager.

    Services

    La commune bénéficie d'une agence postale communale ainsi que d'une salle informatique et multimédia située à proximité de l'école communale.

    Culture et patrimoine

    Manifestations culturelles et festivités

    Un comité des fêtes organise des concours de pétanque, des concours de belote ainsi que des bals. Il est l'organisateur de la Fête des Foins qui existe depuis 1998 et qui a lieu au mois de juillet.

    La brocante des vacances (depuis 2007) a lieu le dernier dimanche du mois de juin. Son édition de 2009 a accueilli plus de 120 exposants, soit près de deux fois plus que l'année d'inauguration.

    Le Club de l'Amitié est le nom du club du troisième âge qui organise des concours de pétanque, des concours de belote, des lotos ainsi que des voyages.

    Monuments et lieux touristiques

    L'église Saint-Martin d'Espinasse.

    Monuments religieux

    L'église Saint-Martin, très ancienne, est en partie romane mais a été modifiée à la 2e époque ogivale. Un élément statuaire en pierre blanche peinte montre sainte Marguerite d'Antioche terrassant le dragon. Il date du XVe siècle[42]. Saint Martin est le patron de la paroisse mais elle est également sous la protection de saint Gal, second patron.

    L'église a souvent été endommagée comme en 1793 où, à la suite du décret du de la même année relatif à l'abolition des cultes, les cloches sont fondues et transformées en canon (artillerie). Le clocher est donc démoli et n'est toujours pas reconstruit en 1817. C'est la commune qui décide, après délibérations du conseil municipal en 1817, de rebâtir le clocher. Elle contribue pour une large part à la remise en état de l'église. Le financement est complété par les dons volontaires faits par chaque propriétaire. En 1824, elle est toujours en très mauvais état et le curé Jaladon envoie une lettre à Monseigneur l'évêque de Clermont-Ferrand qui lui dit que « l'église a besoin de réparations urgentes, pour éviter un écroulement total. Une des deux chapelles étant tombées, elle doit être promptement relevée pour conserver l'édifice ».

    La Mairie-Maison d'école vers 1929.

    Le clocher a également été endommagé à deux reprises : en juin 1893 par un incendie dû à une grande sécheresse et en juillet 1897 par la foudre[43].

    Monuments laïcs

    L'école communale, achevée le , était également une mairie. Le bâtiment s'appelait Mairie et Maison d'école, à l'époque.

    Le site de la Résistance à Cacherat -Camp Gabriel Péri[44]- où fut accueilli, le , l'un des deux groupes des évadés de la prison du Puy.

    Site de la Résistance à Cacherat.

    Le château de Pierrebrune, datant du XIIIe siècle, rebâti à la moderne, fut la demeure des seigneurs d'Espinasse. En juin 1440, pendant la Praguerie, le roi Charles VII, qui venait d'Auzances et allait à Montaigut-en-Combraille, passa à Pierrebrune.

    Héraldique

    La commune ne possède pas de blason.

    Notes et références

    Notes

    1. À la suite du redécoupage cantonal appliqué en 2015, la commune est rattachée au canton de Saint-Éloy-les-Mines. Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Les Rochedragon ou Roche d'Agoux étaient les seigneurs de nombreuses localités en Bourbonnais, Nivernais, Gévaudan, AuvergneCombrailles et notamment de Roche-d'Agoux, Grolière (Charensat), Virlet, la Chaux (Saint-Maurice), Biollet, le Puy du Prat (Biollet).
    4. Toute la région des Combrailles appartenait, à cette époque, à Alphonse de France, comte de Poitiers et d'Auvergne, frère du Roi Saint Louis.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Prévisions météorologiques pour la commune d'Espinasse, Météo France
    2. Zonage sismique de la France
    3. Carte routière de la région d'Espinasse sur Mappy.
    4. SIVU Bus des Montagnes de la région de Saint-Gervais-d'Auvergne
    5. Équipement automobile des ménages (1999 et 2007), Insee.
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Logement à Espinasse, Insee.
    14. (fr + oc) Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud Ouest université », (ISBN 2-87901-215-5), p. 75-76.
    15. Histoire illustrée de la ville et du canton de Saint-Gervais d'Auvergne, Ambroise Tardieu et Augustin Madebène, à compte d'auteurs, Puy-de-Dôme, 1892 ; réédité par l'Office d'édition du livre d'histoire, Paris, 1997, contenant l'histoire de la ville et du canton, des personnages dignes de mémoire, et des familles locales (ISBN 2-84178-127-5), p. 166.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Selon la brochure du 60e anniversaire du Cercle Amical des Anciens Élèves d'Espinasse, page 5 « Pierre Brune ».
    18. Selon la brochure du 60e anniversaire du Cercle Amical des Anciens Élèves d'Espinasse, page 6 « La Villefranche ».
    19. Histoire illustrée de la ville et du canton de Saint-Gervais d'Auvergne, Ambroise Tardieu et Augustin Madebène, à compte d'auteurs, Puy-de-Dôme, 1892 ; réédité par l'Office d'édition du livre d'histoire, Paris, 1997, contenant l'histoire de la ville et du canton, des personnages dignes de mémoire, et des familles locales (ISBN 2-84178-127-5), p. 181.
    20. Selon la brochure du 60e anniversaire du Cercle Amical des Anciens Élèves d'Espinasse, page 6 « La Fayette ».
    21. Selon la brochure du 60e anniversaire du Cercle Amical des Anciens Élèves d'Espinasse, page 6 « Ludieu ».
    22. Bulletin municipal 2020.
    23. Liste des maires 2014, site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 12 juillet 2014).
    24. Article La Montagne du 17/06/2020, site de La Montagne (consulté le 20 juin 2020).
    25. Impôts locaux à Espinasse, taxes.com
    26. Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, site du Ministère des affaires étrangères (consulté le 29 août 2010).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. Pyramide des âges d'Espinasse en 2007, Insee
    31. Pyramides des âges d'Espinasse en 1999 et en 1990, Insee
    32. Résultats du recensement de la population du Puy-de-Dôme en 2007, Insee
    33. Une École Numérique Rurale à Espinasse sur le site YouTube
    34. Station thermale de Châteauneuf-les-Bains sur le site de Châteauneuf-les-Bains
    35. Gîtes de France et Chambres d'Hôtes à Espinasse sur le site des Gîtes de France
    36. Site de Volc'Ânes
    37. Liste des fréquences radio, site du Conseil supérieur de l'audiovisuel (consulté le 5 juin 2011).
    38. La paroisse Sainte Marie en Combrailles sur le site du diocèse de Clermont
    39. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl, site de l'Insee (consulté le 9 février 2012).
    40. L'impôt sur le revenu : les déclarations nationales, Ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique, 2010 (consulté le 30 mai 2012).
    41. Espinasse sur linternaute.com (consulté le 9 juin 2011).
    42. L'église Saint-Martin sur le site de l'Office de Tourisme des Combrailles
    43. Selon la brochure du 60e anniversaire du Cercle Amical des Anciens Élèves d'Espinasse, page 13 « À propos de l'église ».
    44. Camp Gabriel Péri sur le site du Musée de la Résistance en Zone 13

    Pour approfondir

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Ambroise Tardieu et Augustin Madebène, Histoire illustrée de la ville et du canton de Saint-Gervais d'Auvergne, Puy-de-Dôme,

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail du Massif central
    • Portail du Puy-de-Dôme
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.