Pionsat

Pionsat est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Pionsat

La mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy
Maire
Mandat
Jérôme Gaumet
2020-2026
Code postal 63330
Code commune 63281
Démographie
Gentilé Pionsatois
Population
municipale
1 075 hab. (2018 )
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 38″ nord, 2° 41′ 38″ est
Altitude Min. 458 m
Max. 663 m
Superficie 24,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Éloy-les-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Pionsat
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Pionsat
Géolocalisation sur la carte : France
Pionsat
Géolocalisation sur la carte : France
Pionsat

    Ses habitants sont appelés les Pionsatois.

    Géographie

    Située dans le département du Puy-de-Dôme, à 530 mètres d'altitude, la commune de Pionsat est à 30 kilomètres au sud de Montluçon par la départementale 1089, et à 71 kilomètres au nord-ouest de Clermont-Ferrand par la D 227 jusqu'à Riom et la D 2009. Le bourg, traversé par la rivière le Boron, est situé au pied de la zone des « Grands Bois » qui culmine à 804 mètres d'altitude.

    Du point de vue ferroviaire, un dédoublement partiel de la ligne Montluçon - Clermont-Ferrand est mis en service en 1931. Ce dédoublement part de Montluçon, passe par Néris-les-Bains, puis Pionsat, et rejoint la voie principale à la gare de Gouttières. Le trafic voyageur ne prendra jamais son essor et huit ans plus tard la desserte voyageur est supprimée. En 1950, Pionsat devient un terminus et la voie jusqu'à Gouttières est déferrée vers 1952. Finalement, en 1969 le trafic marchandise est lui aussi supprimé et la gare définitivement fermée. Le reste de voie sera déferré vers 1973.

    Urbanisme

    Typologie

    Pionsat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,1 %), zones agricoles hétérogènes (34,6 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Ponticiacenses silvae au VIe siècle, Punsac en 1250 et 1263 , Punsiacus en 1467[8].

    Histoire

    Un important trésor constitué de statères gaulois est découvert à Pionsat en 1852.

    Politique et administration

    Le maire sortant s'est représenté et a remporté les élections municipales de 2014 au second tour, avec 45,38 % des voix, 15 sièges sont à pourvoir au conseil municipal dont 6 au conseil communautaire. Le taux de participation est de 85,54 %[9].

    Pionsat était chef-lieu du canton jusqu'en 2015 ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Saint-Éloy-les-Mines[10].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Jacques Paquet DVD-UDF Ancien chef de cabinet du ministère de la Santé publique
    Conseiller général du canton de Pionsat (1973-1992)
    En cours
    (au )
    Jérôme Gaumet[11],[12] DVD Secrétaire général de l'institut Langevin[13]
    Ingénieur d'études à l'INRAE[14]
    Conseiller départemental du canton de Saint-Éloy-les-Mines (depuis 2021)
    3e vice-président du conseil départemental chargé des finances et des comptes publics (depuis 2021)[15]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

    En 2018, la commune comptait 1 075 habitants[Note 2], en diminution de 2,54 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7001 6801 8361 9912 1202 2942 3202 3162 322
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1582 1562 1672 1932 2152 2772 2152 2402 152
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9912 1462 1361 7951 7141 6501 6301 4731 353
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 2791 1531 1381 1731 0461 0151 0421 0871 108
    2018 - - - - - - - -
    1 075--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Joseph-et-Saint-Bravy.
    • Château de Pionsat[20], classé au titre des monuments historiques.
    • Château de Montroy.
    • Monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Page 491 Lire en ligne
    9. Résultats des élections municipales de 2014
    10. Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
    11. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 13 juillet 2014).
    12. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 6.
    13. Membres de l'institut Langevin
    14. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 32 (édition du Puy-de-Dôme).
    15. Gilles Lalloz, « Les délégations des quatorze vice-présidents du conseil départemental du Puy-de-Dôme » , La Montagne, (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. « Château », notice no PA00092240, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    • Portail des communes de France
    • Portail du Massif central
    • Portail du Puy-de-Dôme
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.