Bubry

Bubry [bybʁi] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Bubry

La chapelle Saint-Yves.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Lorient Agglomération
Maire
Mandat
Roger Thomazo
2020-2026
Code postal 56310
Code commune 56026
Démographie
Gentilé Bubryate
Population
municipale
2 346 hab. (2018 )
Densité 34 hab./km2
Population
agglomération
12 260 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 52″ nord, 3° 10′ 19″ ouest
Altitude Min. 40 m
Max. 177 m
Superficie 69,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guidel
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Bubry
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Bubry
Géolocalisation sur la carte : France
Bubry
Géolocalisation sur la carte : France
Bubry

    Géographie

    Communes limitrophes de Bubry
    Persquen Locmalo Guern
    Inguiniel Melrand
    Lanvaudan Quistinic

    Bubry appartient par ses traditions au pays Pourlet dont la capitale est Guémené-sur-Scorff et à la Basse Bretagne. Historiquement, elle fait partie du Pays vannetais et du Kemenet-Héboé.

    Situation

    Bubry a une superficie de 69,09 km2, ce qui en fait une des plus vastes communes du département. Elle présente un paysage au vallonnement adouci, avec une altitude comprise entre 40 mètres et 177 mètres et une altitude moyenne de 108,5 mètres.

    Le bourg de Bubry est situé à 18 km au sud-ouest de Pontivy à vol d'oiseau, à 28 km au nord-est de Lorient et à 48 km au nord-ouest de Vannes.

    Les communes limitrophes en suivant le sens horaire des aiguilles d'une montre sont Guern au nord, Melrand à l'est, Quistinic au sud, Lanvaudan au sud-ouest, Inguiniel à l'ouest et Persquen au nord-ouest.

    Les cours d'eau qui drainent la commune appartiennent aux bassins versants du Blavet et du Scorff. La Sarre coule à l'est et sert en partie de limite avec Melrand. Le Brandifrout, appelé aussi ruisseau de Brûlé dans sa partie amont, arrose le bourg et sert de limite aussi à l'est avec Melrand. Le ruisseau de Coëtano, un affluent du ruisseau de Brandifrout, coule au sud et sert de limite avec Quistinic. Le ruisseau des moulins de Hedenec et de Botconan coule à l'ouest et sert un temps de limite avec Inguiniel. Le ruisseau de Saint Vincent, un affluent du Scorff, prend sa source sur la commune de Bubry et coule en direction du nord.

    Paysages

    Bubry appartient à l'unité paysagère du plateau de Guémené dans le pays de Cornouaille intérieure, et qui correspond à un paysage de bocage à maille élargie. Elle est caractérisée par un plateau ondulé aux vallées parfois très encaissées, agrémenté d’un massif forestier emblématique. Les vues sont principalement fermées par les bois et les landes, concentrés sur les versants de vallées abandonnées par l'activité agricole, et le réseau bocager constitué de haies bocagères davantage plantées à plat[1]. Ce maillage bocager voué initialement à l'élevage (orientation lait dominant sur des prairies permanentes) est remanié par des agrandissements de parcelle (remembrement pour le développement des cultures fourragères et céréalières). Le paysage s'ouvre parfois sur de grands îlots de parcelles non bocagères (bocage résiduel)[2].

    Cadre géologique

    Pour un article plus général, voir géologie de la France.

    Carte géologique : le leucogranite de Bubry fait partie du « massif de Pontivy ».

    Le territoire de Bubry est situé dans le domaine centre armoricain marqué par la phase orogénique bretonne de l'orogenèse varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites à muscovite et biotite intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme[3].

    La région est un témoin de la tectonique tangentielle hercynienne, avec le cisaillement sud-armoricain (décrochement dextre selon une orientation cadomienne dont le rejet horizontal atteindrait 500 km[4]). Ce décrochement, appelé aussi « zone broyée sud-armoricaine », forme un couloir de failles hercyniennes courant de la pointe du Raz à la Loire d'orientation NW-SE (N120) et affecte l'anticlinal de Cornouaille. La géologie de la commune est caractérisée par les granitoïdes de collision, post-épaississement du complexe plutonique de Pontivy-Rostrenen et plus précisémnent du massif granitique de Pontivy à deux micas (biotite et muscovite) qui affleure au sud-ouest de l'ensellement micaschisteux de Guémené. Ce massif correspond à des venues leucogranitiques qui s'échappent à partir du Carbonifère de la branche nord du cisaillement sud-armoricain[5]. Ce leucogranite daté de 344 +/- 8 Ma est produit par fusion de métasédiments avec des taux de fusion faibles, les racines de cet ensemble granitique étant allongées dans le secteur distensif lié au fonctionnement senestre de failles conjuguées (N60) associées à la direction principale du cisaillement sud-armoricain, postérieurement à l'épaississement crustal (phénomène de relaxation thermique plusieurs dizaines de millions d'années après l'épaississement)[6]. Il est uranifère en raison de minéralisations uranifères associées à des filons recoupés par des failles transversales porteuses N20 °W et N60 ° W. Ses cristaux de taille homogène donnent la texture équante de la roche gris blanc à grain fin moyen. La paragenèse comprend quartz, orthose-microcline, albite (5-8 % d'anorthose), muscovite, biotite (3-4 % de ce mica noir contenant du fer qui s'oxyde facilement en hydroxyde de fer, limonite prenant une teinte « rouille »), apatite et exceptionnellement cordiérite[7]. Lorsque ce granite est altéré, il est caractérisé par des auréoles de couleur rouille entourant les cristaux de biotite. Lorsque l'altération est plus importante, il présente en surface une couleur marron ocre, les cristaux de biotite désagrégés n'étant plus reconnaissables. Ce leucogranite fournit par altération climatique un horizon oxydé caractérisé par une coloration qui va du jaune au roux[8].

    Le massif granitique qui forme la zone centrale de la commune correspond au faciès type du « granite de Guern » à texture grenue, à grain moyen et moyen-fin, assez hétérogène, relativement riche en petites paillettes de biotite, la muscovite étant subordonnée[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 11,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 028 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968[16] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 968,4 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 27 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[20], à 12 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Bubry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[23],[24],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 2,8  % 191
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 27,7 % 1919
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 10,9 % 756
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 24,4 % 1690
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,9  % 267
    Forêts de feuillus 10,7 % 737
    Forêts de conifères 9,8 % 676
    Forêts mélangées 9,0 % 626
    Forêt et végétation arbustive en mutation 0,8 % 56
    Source : Corine Land Cover[28]

    Toponymie

    Attestations anciennes[29].


    • Bubri ou Beubri en 1282 ;
    • Boubry en 1284 ;
    • Beubry en 1322 ;
    • Biubry en 1345 ;
    • Beaubry en 1354 ;
    • Beubri en 1387 ;
    • Buibri en 1453 ;
    • Bubry en 1477 ;
    • Beubry en 1516 ;
    • Bubric en 1630.

    Le nom breton de la commune est Bubri (prononcé [bøˈbɾi]).

    L'étymologie du toponyme Bubry est discutée (grammatici certant). Il pourrait dériver du gaulois beber signifiant castor, du gallois buddoc et bri signifiant victoire et célèbre. Il pourrait également être un anthroponyme dans lequel on reconnaît le thème [bri], « élevé »[30]. Une quatrième hypothèse fait dériver le toponyme du breton bod-bri, issu de [busco], « bois » et [bri/ bre], « colline », autrement dit un bois sur une éminence[30].

    Histoire

    Protohistoire et Antiquité

    L'existence de populations dans la région est attestée dès le Néolithique et l'âge du fer, comme le suggère le lec'h christianisé sur la place de l'église[31].

    La ferme fortifiée de Kerorguen, située à Kerourio sur le bord de la voie antique Baud-Carhaix, est datée de l'époque gallo-romaine d'après les artéfacts trouvés à proximité (poids de tisserand, meule tournante et stèle). Les traces au sol ont révélé une enceinte avec douves profondes et fossés élevés[32].

    La situation géographique stratégique du bourg de Bubry, au carrefour des voies reliant Pontivy à Quimperlé et Guémené-sur-Scorff à Hennebont, explique que ce site est occupé par les Bretons dès le VIe siècle[33].

    Du Moyen Âge à l'époque moderne

    Les ruines du château de Brûlé au début du XXe siècle (carte postale ancienne)

    Faute de sources écrites, il est difficile de retracer l'histoire de la commune durant le Moyen Âge.

    À l'époque féodale, Bubry dépend de la seigneurie de PontCallec constituée par les ducs de Bretagne pour contrebalancer le pouvoir des Rohan de Guémené-sur-Scorff. Les seigneurs de Bubry ne sont alors que les vassaux du marquis de Pontcallec. Le hameau de Saint-Yves est une trève de Bubry et, selon la tradition locale, passe pour avoir été fondé par les seigneurs de Saint-Nouay propriétaire d'un manoir voisin nommé Kernivinen. Ses fondateurs prétendent même appartenir à la même famille que le bienheureux Yves Hélory de Kermartin. Ils érigent la motte féodale du Vieux Saint-Yves (entourée de douves de seize mètres de longueur et six mètres de profondeur), ancien siège de la seigneurie de Kernivinen, et participent au financement de la chapelle Saint-Yves au XVIe siècle[34].

    La seigneurie de Brûlé s'étendait à l'est de la paroisse. Elle a appartenu aux Bruslé, puis aux Chefdubois et enfin aux Botderu. Le château de Brûlé fut édifié au XVe siècle par Jean de Bruslé, puis remanié en 1747 et en 1882. En ruine en 1950, il est démantelé et vendu en partie. Seuls subsistent les piliers du portail, les linteaux des portes et fenêtres ainsi que la corniche qui orne toute la longueur de l'édifice[35]. Le propriétaire du château de Brulé à la veille de la Révolution française était le comte Victor du Botdéru, qui émigrera en Pologne à la faveur des évènements.

    L'application de la Constitution civile du clergé pendant la Révolution française entraîne à Bubry une guérilla menée par le prêtre réactionnaire et des épisodes de Chouannerie[36].

    Le XIXe siècle

    La commune connaît une certaine prospérité au XIXe siècle grâce aux nombreuses scieries et minoteries. Bubry compte seize moulins à la fin du siècle, se posant alors en rival de Guémené-sur-Scorff[33].

    En 1867 une épidémie de rougeole provoqua 51 décès à Bubry[37]. Une épidémie de variole sévit à Bubry en 1869, qui fit 150 malades, dont 120 moururent[38].

    La Première Guerre mondiale

    La liste des morts pour la France de Bubry pendant la Première Guerre mondiale est consultable sur un site Internet[39].

    La Seconde Guerre mondiale

    L'abbé Le Brazidec, titulaire de la paroisse de Saint-Yves au cours de l'occupation allemande, a relaté ces événements dans son ouvrage « Saint-Yves-la-Vérité, village breton »[40].
    La région de Bubry - Quistinic fait partie des premiers maquis dans l'ouest du département. Vers la fin de l'année 1942 et au début de l'année 1943, deux groupes de résistants FTP se constituent dans la région de Bubry : le groupe Vaillant-Couturier, animé par trois militants communistes Émile Le Carrer, dit "Max", Marcel Le Du (dit "Mario") et René Jehanno (dit "Jean") et le groupe Corentin Cariou. Parmi leurs actions, l'attaque de la gendarmerie de Guémené le afin de se procurer des armes et plusieurs sabotages de voies ferrées. Le , huit résistants du groupe Vaillant-Couturier cachés dans une ferme abandonnée à Malguénac sont arrêtés par des gendarmes de la brigade de Pontivy : l'un d'entre eux, André Le Mouel, parvient à s'échapper le lendemain, les sept autres sont condamnés à mort ; cinq (Raymond Guillemot, Joseph Le Mouel, Jean Mahé, Ferdinand Malardé, Jean Robic) sont exécutés le à Vannes, deux voyant leur condamnation à mort commuée, André Le Garrec et André Cojan[41].

    Le , des feldgendarmes, épaulés de membres du Bezen Perrot (dont Ange Péresse, originaire de Bubry) et du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon (dont Joseph Le Ruyet, originaire de Bubry) arrêtent 17 résistants à Baud, Bubry, Camors et Quistinic[42] ; parmi eux Robert Pourchasse[Note 5] qui travaillait au secrétariat de la mairie de Bubry[43].

    Deux membres de la gendarmerie, le gendarme Pierre Mourisset et le lieutenant Jean Jamet, originaire de Lanvénégen, et Mathieu Donnart, sont arrêtés par des feldgendarmes (gendarmerie allemande) à Bubry le . Ils sont ensuite détenus et torturés dans une annexe du lycée de Pontivy. 14 personnes sont fusillés à Bieuzy le (4 jeunes FFI des Côtes-du-Nord, 5 parachutistes SAS, 3 résistants dont Pierre Mourisset et deux personnes non identifiées)[44] ; Jean Jamet et Mathieu Donnart sont fusillés à Pluméliau le en compagnie de 4 autres résistants et de trois parachutistes SAS pour leur participation à la Résistance[45]

    Pendant la nuit du 25 au , la Gestapo, aidée de collaborateurs locaux, surprend, grâce à une dénonciation, une réunion du Comité militaire régional des FTP du Morbihan à Keryagunff en Bubry : sept résistants sont arrêtés et exécutés immédiatement (deux hommes : Désiré Le Douairon, dit "Alphonse", Georges Le Borgne, dit "Serge" et quatre femmes agentes de liaison : Marie-Anne Gourlay, dite "Dédée", Anne-Marie Mathel, dite "Jeanne", Anne-Marie Robic, dite "Nénette", Marie-Joséphine Kervinio, dite "Martine")[46].

    Plusieurs personnes originaires de Bubry ont été gravement compromises dans la collaboration avec l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment Ange Péresse[47], Joseph Le Ruyet[48], Hélène Le Ruyet et Job Le Pedellec (ces deux derniers furent tués par des maquisards).

    Blasonnement

    Les armoiries de Bubry se blasonnent ainsi :

    Parti : au un, de sinople à la croix engrêlée d’or ; au deux, de gueules à la clef d’or posée en pal, le panneton à senestre ; au chef d’hermine.

    Les hermines sont l'emblème de la Bretagne. La croix engrêlée est l'armoirie du lieu-dit Saint-Yves et la clé de Saint-Pierre rappelle qu'il est le patron de Bubry[49].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      mars 1971 Le Bris SE Notaire
    mars 1971 mars 1989 Louis Onorati SE Pharmacien
    mars 1989 septembre 1997[50]
    (décès)
    Roger Bing SE Retraité de la gendarmerie
    octobre 1997 mars 2014 Jean-Yves Nicolas DVG Retraité de l'éducation nationale
    mars 2014
    Réélu en mai 2020[51]
    En cours Roger Thomazo SE Professeur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Transports en commun

    La commune de Bubry est desservie par le réseau CTRL[52] :

    Ligne103Bubry - Centre ↔ Plouay - Gare routière
    Ligne104Bubry - Centre ↔ Inzinzac-Lochrist - Les forges

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].

    En 2018, la commune comptait 2 346 habitants[Note 6], en diminution de 1,26 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 4723 1563 4463 6023 6113 8343 7964 1223 849
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 8303 7103 8863 4933 6803 7993 7833 8593 966
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 9854 0804 2684 5424 7364 9064 5594 5923 785
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    3 4423 0402 8652 5632 4452 3582 3252 3882 379
    2018 - - - - - - - -
    2 346--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2016, on recensait 1 190 hommes et 1 192 femmes à Bubry. La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était la suivante :

    • 50,0 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,1 %, 15 à 29 ans = 12,8 %, 30 à 44 ans = 16,9 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 34,8 %) ;
    • 50,0 % de femmes (0 à 14 ans = 15,0 %, 15 à 29 ans = 10,3 %, 30 à 44 ans = 13,8 %, 45 à 59 ans = 24,0 %, plus de 60 ans = 40,8 %).
    Pyramide des âges en nombre d'individus à Bubry en 2016 [57].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    10 
    90 ou plus
    34 
    160 
    75 à 90
    215 
    244 
    60 à 74
    237 
    255 
    45 à 59
    239 
    201 
    30 à 44
    165 
    153 
    15 à 29
    123 
    168 
    0 à 14
    179 

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Bubry et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.

    Revenus des ménages à Bubry (56) en 2016.
    Bubry[58] Morbihan[59]
    Nombre de ménages fiscaux1 076332 909
    Nombre de personnes dans les ménages fiscaux2 245740 023
    Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros)18 37020 607
    Part des ménages fiscaux imposés38,0 %49,1 %

    Secteur primaire

    Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bubry, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de 22 ans[60].

    198820002010
    Nombre d’exploitations1689873
    Équivalent Unité de travail annuel (UTA)228144127
    Surface agricole utile (SAU) (ha)3 4853 6813 747
    Superficie en terres labourables (ha)2 8952 9043 251
    Superficie toujours en herbe (ha)578774483
    Nombre d’exploitations ayant des vaches laitières1056948
    Vaches laitières (nombre de têtes)2 6402 3082 351
    Nombre d’exploitations ayant des poulets de chair et coqs20135
    Poulets de chair et coqs (nombre de têtes)47 94657 113157 600

    Culture

    Le bagad lors d'une épreuve de championnat au festival interceltique de Lorient, les hommes portant le traditionnel « mil bouton » (profusion de boutons argentés et dorés sur la veste).

    Pour les ethnologues, la commune de Bubry tient au Pays Pourlet qui a pour capitale Guémené-sur-Scorff : même costume traditionnel, même parler et une rivalité du fait que Guémené était « un fief de la branche cadette des Rohan tandis que Bubry après avoir dépendu de la seigneurie du Kemenet-Héboé a été comprise dans la châtellenie puis le marquisat de Pontcallec »[61].

    La ville dispose d'un bagad, créé en 1964 par l'abbé Grouhel, et évoluant en 2e catégorie du championnat national des bagadoù[62].

    La ville s'enorgueillit d'accueillir, le deuxième et quatrième mercredi de chaque mois, un marché depuis 400 ans, comme l’indique une pancarte à l’entrée du bourg[63]. La fin des marchés aux bestiaux, le développement des chéquiers et des grandes surfaces ayant accéléré la mort de cette forme de commerce, elle perdure à Bubry mais souffre comme de nombreuses places morbihannaises d'une baisse de fréquentation par les jeunes générations[64].

    Lieux et monuments

    Monument aux morts

    Le monument aux morts, œuvre en bronze sculptée par Gaston-Auguste Schweitzer, est inauguré le 11 novembre 1923.

    Un monument[65] dédié au maréchal Louis Franchet d'Espérey et à sa famille se trouve près de l'église paroissiale de Bubry. Celui-ci n'a jamais vécu à Bubry, mais plusieurs membres de sa famille y sont inhumés, notamment son épouse Alice Joséphine Dumaine de la Josserie, son fils Louis François[66] mort pendant la Première Guerre mondiale, sa fille Jacqueline et son gendre, le lieutenant colonel Antoine Macé de Gastines[67].

    Châteaux & manoirs

    • Château de Kernivinen, XIXe siècle ;
    • Château du Brûle ; château XVIe siècle détruit ;
    • Manoir de Coëtdiquel, manoir XVIIe siècle ; colombier construit en 1739, chapelle dédiée à sainte Anne ;
    • Manoir de Perros, manoir XVIIIe siècle, chapelle détruite ;
    • Manoir de Kéraly, 1702.

    Vestiges préhistoriques et antiques

    • Le lec'h sur la place de l'église, stèle gauloise de l'âge du fer. Dressée à l'origine sans doute dans une forêt ou une lande des environs, cette pierre de forme circulaire et qui porte neuf petites cupules sommitales, est déplacée à plusieurs reprises. La stèle en granite est rehaussée de deux croix pattées au haut Moyen Âge suite à l'entreprise de christianisation menée par Charlemagne : dans son Admonitio generalis de 789 renouvelé dans l'article 41 du capitulaire des missi dominici mis au point vers l'an 800, l'empereur ordonne la destruction des pierres païennes que vénèrent les populations. Pour ne pas trop les mécontenter, il est accepté que de nombreux menhirs, milliaires et stèles gallo-romaines soient christianisés par l'adjonction d'une croix ou de divers motifs illustrant la nouvelle religion[68] ;
    • Menhir de Plomedec.

    Église et chapelles

    • Église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul, construite en 1804 ;
    • Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette 1855 ;
    • Chapelle Saint-Armel 1879 ;
    • Chapelle Saint-Hervé 1877 ;
    • Chapelle Saint-Tremeur XVIIIe siècle ;
    • Chapelle Saint-Yves, chapelle construite en 1589 ;
    • Chapelle Saint-Clément, chapelle XVIIIe ou XIXe siècle, porte la date 1844 ;
    • Chapelle Saint-Guénaël (XVIIIe siècle) à Locolven[69]. Le pardon de Saint-Guénaël y a lieu le quatrième dimanche d'août ;
    • Chapelle Sainte-Hélène, chapelle construite en 1737;
    • Chapelle Saint- Armel (Jean Luc Le Strat, président du comité).

    Fontaines

    Fontaine Sainte-Hélène.
    • La fontaine Sainte-Hélène du XVIIIe siècle, située en contrebas de la chapelle Sainte-Hélène. Considérée comme une fontaine de protection, elle se déverse dans un lavoir, grand bassin rectangulaire utilisé jadis par les lavandières. L'édicule, surmonté de trois flammes dont la centrale est couronnée d'une croix sommitale, est prolongé de murets. Son fronton est orné d'une coquille St-Jacques, ce qui laisse supposer qu'elle se situait sur une des routes du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. La niche surmontant l'arche préservant la source abrite une statue de Sainte Hélène tenant une croix.

    Calvaires et croix

    Le calvaire, monument historique.

    Moulins

    • Moulin le Bigot
    • Moulin Le Stunff

    Four

    • Un four à pain du XVIIIe siècle est situé à Kerbrient

    Curiosités

    • La Plomein : de plou (village) et mein (pierre), fontaine du bourg de Bubry XVIIIe siècle). Le nom « plomen » vient du mot « plom » qui signifie aplomb et aussi pompe, fontaine à jet, ce qui est le cas ici.
    • Le site archéologique du Vieux-Saint-Yves, vestige d'un ensemble fortifié du Moyen Âge, au sud du bourg.

    Jumelages

     Macroom (Irlande).

     Marcallo con Casone (Italie).

    Personnalités liées à la commune

    • Maréchal Louis Franchet d'Espèrey (1856-1942), propriétaire du manoir de Perros, commandant les armées des Balkans pendant la guerre 1914-1918. Un mémorial en son nom est dressé près de l'église. Le cimetière de Bubry abrite un caveau familial avec son épouse, son fils mort à la guerre, sa fille Jacqueline et son gendre, le lieutenant colonel Antoine Macé de Gastines ainsi que certains enfants du couple[70].
    • Le résistant André Le Mouel, André Le Garrec et André Cojan[41].
    • Les résistants FTP, militants communistes, Émile Le Carrer, dit "Max", Marcel Le Du (dit "Mario") et René Jehanno (dit "Jean").
    • Robert Pourchasse, résistant, déporté.
    • Les résistants du groupe Vaillant-Couturier, Raymond Guillemot, Joseph Le Mouel, Jean Mahé, Ferdinand Malardé, Jean Robic, condamnés à mort, exécutés le à Vannes[41].
    • Les trois membres de la gendarmerie en 1944, le gendarme Pierre Mourisset, le lieutenant Jean Jamet et Mathieu Donnart, arrêtés par des "feldgendarmes" (gendarmerie allemande) à Bubry le , détenus et torturés dans une annexe du lycée de Pontivy. Le premier fusillé à Bieuzy le , les deux autres, fusillés à Pluméliau le pour leur participation à la Résistance.
    • Les quatorze victimes du bataillon FTP, à Kerbourden brûlé par les Allemands, (Georges Pardoux, Jean Bellec, Yves Cloirec, Jean Dily, Paul Doussal, René Le Droulot, Eugène Dubois, Pierre-Marie Gicquel, Jean Graignic, Fernande Uzel, dite "Evelyne", et trois inconnus dont seuls des prénoms, peut-être des pseudonymes, sont connus: Fernando, Jean-Claude, dit "Rascasse", Pierrot[71].
    • Les sept résistants du Comité militaire régional des FTP du Morbihan, arrêtés et exécutés dans la nuit du 25 au , par la Gestapo, lors d'une réunion à Keryagunff en Bubry, dénoncés par des collaborateurs locaux, deux hommes : Désiré Douaron, dit "Alphonse", Georges Le Borgne, dit "Serge" et quatre femmes, agentes de liaison : Marie-Anne Gourlay, dite "Dédée", Anne-Marie Mathel, dite "Jeanne", Anne-Marie Robic, dite "Nénette", Marie-Joséphine Kervinio, dite "Martine"[46].
    • Le chanoine Joseph Le Sourd, recteur de Bubry (1942-1972) pendant la guerre il a empêché les Allemands de détruire le bourg après la mort d'un soldat, en proposant d'être emmené lui-même en représailles (Ordre national du Mérite).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Robert Pourchasse, né en 1923 à Bubry, décédé en novembre 2020. Il assurait des missions de liaison pour les Francs-Tireurs et Partisans et leur fournissait des tickets de rationnement ; torturé à Rennes, il est déporté au camp de concentration de Neuengamme dont il revint vivant.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Dans ce maillage élargie, les haies bocagères ne sont pas toujours bien connectées entre elles mais cette déconnexion est freinée par les politiques de replantation de haies.
    2. Flavie Barray, Laurence Le Du-Blayo, David Gobin, Les paysages de Bretagne, Conseil régional de Bretagne, , p. 12.
    3. [PDF]Notice explicative de la feuille Lorient (383) à 1/50 000e par Fanch Béchennec, Bernard Hallégouët, Denis Thiéblemont, Isabelle Thinon, avec la collaboration de Alain Cocherie, Catherine Guerrot, Flora Lucassou, BRGM, 2012, p.18
    4. C. Lorenz, Géologie des pays européens : France, Belgique, Luxembourg, Dunod, , p. 135.
    5. (en) J. Bernard-Griffiths, J.J. Peucat, S. Sheppart et P. Vidal, « Petrogenesis of Hercynian leucogranites from the southern Armorican Massif : contribution of REE and isotopic (Sr, Nb, Pb and O) geochemical data to the study of source rock characteristics and ages », Earth and Planetary Science Letters, no 74, , p. 235-250.
    6. Ramon Capdevila, « Les granites varisques du Massif Armoricain », Bull. Soc. géol. minéral. Bretagne, no 7, , p. 48 (lire en ligne).
    7. Éric Marcoux, « Le massif de Pontivy (Massif armoricain, France) : une association géographique de trois unités leucogranitiques », Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences, t. 294, série II, 1982, p. 1097.
    8. Jacques Debelmas, Géologie de la France, Doin, , p. 122.
    9. Sa paragénèse comprend du quartz globuleux (36-38 % en petites et moyennes plages engrenées et cataclasées, isolées ou regroupées en îlots holoquartzeux), du feldspath potassique (25-30 % d'orthose en petites et moyennes plages xénomorphes intimement associées à celles de feldspath plagioclase et plus rarement en plages moyennes  2 × 5 mm  sub-automorphes et présentant éventuellement le macle de Carlsbad ; dans tous les cas, ces plages montrent de fréquentes « bulles » de quartz), du feldspath plagioclase (26-32 % d'albite-oligoclase en petites et moyennes plages xénomorphes ou sub-automorphes  rectangulaires  plus ou moins damouritisées), de la biotite (3-4 % en petites et moyennes paillettes plus ou moins chloritisées, ce qui lui donne des nuances depuis le brun verdâtre jusqu'au violet), de la muscovite (2-3 % généralement en petites et moyennes et plus rarement en grandes paillettes parfois kinkées, c'est-à-dire dotées de bande étroite déterminée par la flexuration du cristal déformé ; au contact du feldspath potassique, elle est aciculaire et disposée en gerbes), rarement de la sillimanite (en fines baguettes regroupées en amas et associées aux micas, ou en aiguilles de type mullite, associées au quartz et à la muscovite) et accessoirement de l’apatite (gros granules, parfois sub-automorphes). cf. BÉCHENNEC F., THIÉBLEMONT D., avec la collaboration de Cocherie A., Mougin B., Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Bubry (349), éditions du BRGM, 2011, p. 42
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    12. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    13. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
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    20. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    24. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    28. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
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    37. Dr Alfred Fouquet, "Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan..", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6485891h/f18.image.r=Plumelec?rk=364808;4
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    41. http://www.lesamisdelaresistancedumorbihan.com/styled-11/styled-13/page80/index.html
    42. http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/pnb/Dossiers.htm
    43. https://www.ouest-france.fr/bretagne/bubry-56310/morbihan-l-ancien-resistant-et-deporte-robert-pourchasse-est-decede-7063042
    44. https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article194396
    45. https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article195877
    46. Memorialgenweb.org - Bubry : stèle commémorative de Keryagunff et http://www.lesamisdelaresistancedumorbihan.com/styled-11/styled-13/page80/index.html
    47. Ange Péresse, dit "Cocal" ou "Carcal", né en 1910 à Bubry, fut l’archétype du nazi breton, un des responsables du Bezen Perrot et indicateur du SD, n’hésitant pas à frapper et torturer les personnes arrêtées suspectées d’être des résistants. Chassé de Bretagne par la défaite des nazis, il fut avec les ultimes combattants de cette unité qui se retrouvèrent à Tübingen, regroupés autour de Célestin Lainé. Il resta en Allemagne, où il vécut pendant de nombreuses années sous une fausse identité, et où il mourut en 1984.
    48. Joseph Le Ruyet, agent du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon, déguisé en résistant, réussit à pénétrer plusieurs maquis, provoquant l'arrestation en novembre 1943 de plusieurs résistants (Jean L'Hours, Le Doaré et Flaud) dans la région de Châteaulin, puis de 17 résistants le à Bubry, Camors, Quistinic et Baud, voir http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/pnb/Dossiers.htm, de deux autres (Roger Cotte et Toquet) à Pontivy, de résistants de Penmarch et de deux résistants quimpérois (Monges et Mingant) à Rennes. Instituteur à l'école privée de Bubry et militant de la Bezenn Perrot ; il fut condamné à mort par la cour de justice du Morbihan et fusillé à Rennes le .
    49. Michel Froger et Michel Pressensé, Armorial des communes du Morbihan : suivi d'une étude sur l'Hermine bretonne, M. Froger, , p. 27.
    50. Nécrologie : Roger Bing était maire de Bubry depuis 1989, Le Télégramme, article du 9 septembre 1997.
    51. « Municipales à Bubry. Roger Thomazo est reconduit comme maire », sur Ouest-France, (consulté le ).
    52. le site de la CTRL
    53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    57. « Population par sexe et âge à Bubry en 2016 » (consulté le ).
    58. « Chiffres clés - Revenus et pauvreté des ménages en 2016 à Bubry » (consulté le ).
    59. « Chiffres clés - Revenus et pauvreté des ménages en 2016 dans le Morbihan » (consulté le ).
    60. « Recensement agricole 2010 - Principaux résultats par commune », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt (consulté le ).
    61. Job Jaffré, Seigneurs & seigneuries du Kemenet Heboé, Dalc'homp Soñj, , p. 251.
    62. « Anniversaire. A Bubry, le bagad Sant-Ewan fêtera ses 50 ans en septembre 2014 », dans Ouest-France, 19 novembre 2013, consulté sur ouest-france.fr le 19 novembre 2013
    63. « Il était une fois la grande foire d’Août », Journal d'informations municipales, no 59, , p. 16.
    64. « Les foires sont toujours aussi fréquentées », sur letelegramme.fr, .
    65. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=83039
    66. Louis François Franchet d'Espérey, né le à Stenay (Meuse), tué à l'ennemi le à Fleury-devant-Douaumont (Meuse), décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.
    67. André Macé de Gastines, né le à Paris (16e arrondissement), mort des suites de ses blessures à l'hôpital Lannessan d'Hanoï le pendant la Guerre d'Indochine.
    68. Jean Markale, Dolmens et menhirs : la civilisation mégalithique, Éditions Payot & Rivages, , p. 14.
    69. Nom breton issu de Loc, « lieu consacré », et de l'hagionyme Golven. La dénomination Loc qui remplace Lan au XIe siècle traduit les grands défrichements du grands défrichements du Moyen Âge central avec la formation de nouveaux villages. « Cf » Michel Priziac et Michel Mohrt, Bretagne des saints et des croyances, Kidour, , p. 239.
    70. Philippe Landru, « BUBRY (56) : cimetière », 11 février 2012, sur landrucimetieres.fr
    71. Lien mort http://www.guilligomarch.com/massacre24071944.pdf
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