Stenay
Stenay (prononcé /stə.nɛ/) est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Stenay | |
La Meuse à Stenay. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Stenay et du Val Dunois (siège) |
Maire Mandat |
Stéphane Perrin 2020-2026 |
Code postal | 55700 |
Code commune | 55502 |
Démographie | |
Gentilé | Stenaisiens [1] |
Population municipale |
2 520 hab. (2018 ) |
Densité | 93 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 29′ 27″ nord, 5° 11′ 11″ est |
Altitude | Min. 163 m Max. 303 m |
Superficie | 27 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Stenay (ville-centre) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Stenay (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | stenay.fr |
Ses habitants sont les Stenaisiens.
Géographie
Situation
Stenay est situé dans la partie nord de la plaine de la Woëvre et est traversé par la Meuse et par le canal de l'Est. La Wiseppe se jette dans la Meuse à Stenay.
Accès
Le bourg de Stenay est en grande partie installé sur la rive droite de la Meuse. Deux grands axes s'y croisent : la route D 947 : Reims (100 km au sud-ouest) - Luxembourg (80 km à l'est) et la route D 964 : Sedan (34 km au nord-ouest) - Verdun (47 km au sud).
Lieux-dits et écarts
Au nord de la ville : faubourg de Cervisy.
Au nord-est de la ville : le château de Bronelle.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Stenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Stenay, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 3 033 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), prairies (29,5 %), forêts (12,7 %), zones urbanisées (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
D'après une tradition peu fondée, on voyait au Ve siècle un temple dédié à Saturne (Sadorn), d'où l'on croit que dérive le nom de Stenay[12].
Anciennes mentions[12],[13] : Sathanagium, Sathonagium (714) ; Astenidum (877) ; Astanid (888) ; Satenaium (Xe siècle) ; Sathaniacum (Xe siècle) ; Sathinidium (1036) ; Sathanacum (1069) ; Setunia (XIe siècle) ; Sathanacum villam (1079) ; Satiniacum, Sathiniacum (1086) ; Sathanaco (1108) ; Sathanacensi (1157) ; Sathaniaco (1159) ; Sathanai (1173) ; Sethenac (1208) ; Settenai (1243) ; Sethenai (1264) ; Sathenay (1276, 1399, 1463, 1483, 1549, 1558, 1585) ; Sathanay (1284) ; Satenay (1399) ; Astenæum (1580) ; Satanagus (1630) ; Satanay, Sthenay (1643) ; Stenay (1793).
Histoire
Avant de s'appeler Stenay, la ville porta longtemps le nom de Sathenay. Le héraut Vermandois, dans son armorial des années 1275-1285, signale un chevalier nommé «Lermite de Sathenay», dont le blason est : palé d'argent et de gueules de 6 pièces …
- En 1552, dans ses commentaires des "dernières guerres en la Gaule Belgique", François de Rabutin parle aussi de «la ville de Sathenay (autrement par le langage corrompu appelée Astenay)»… "Sathenay où il n'y avait ni artillerie ni munitions, soldats ni garnison aucune pour le roi que les habitants et un capitaine"… Il signale l'importance de son pont sur la Meuse.
- 1591. Turenne prend par surprise Stenay que Charles III tente vainement de reconquérir lors de deux sièges successifs. Une fois la paix signée (traité de Folembray, 1595), la ville sera restituée aux Lorrains, au début de 1596.
- 1608-1632. Construction de la citadelle de Stenay, « une des plus belles et des plus régulières de la frontière, » sous le gouvernement de Simon II de Pouilly.
- 1632. Louis XIII, à Liverdun, contraint le duc Charles IV de Lorraine à signer un traité donnant pour 4 quatre ans Stenay à la France, ainsi que les places fortes, toutes proches, de Dun et Jametz. En fait, la ville restera occupée pour toujours par les Français… avec, comme premier gouverneur, le comte de Lambertye, puis, en 1634, le comte de Charost.
- 1641. Traité de Saint-Germain : le duc de Lorraine, Charles IV, cède à la France Clermont, Jametz, Dun et Stenay (ces trois dernières villes, situées en lisière d’Argonne, seront données en apanage à Condé en 1648, ainsi que tout le Clermontois).
- 1654 : 28 juin. Au bout de 32 jours de siège par l’armée française, dirigé par Abraham de Fabert d'Esternay (Vauban y fait ses premières armes, et y sera blessé deux fois [14]), Stenay sera reprise par Louis XIV à Condé, révolté de la Fronde.
- 1659. Par le traité des Pyrénées, Louis XIV redonne à Condé ses titres et ses biens : le Clermontois confisqué retourne au prince, ainsi que Stenay.
- "M. de La Moussaye avait acheté la belle terre de Quintin en Bretagne du duc de La Trémoille son beau-frère, dont son fils porta le nom, qui était frère aîné de M. de La Moussaye, lieutenant général et attaché à M. le Prince, dans le parti duquel il mourut gouverneur de Stenay sans avoir été marié." Mémoires de Saint Simon, Tome 2 Chapitre 5, 1697.
- Chef-lieu de district de 1790 à 1795, la ville fut conquise par François Sébastien de Croix de Clerfayt en 1792.
Première Guerre mondiale
Le , elle est la dernière ville reprise par les Alliés lorsque la 89e division d'infanterie américaine du général William M. Wright (en) la délivre quelques heures avant que l'armistice entre en vigueur[15]. Cette division perd 365 hommes en majorité sous le feu de l’artillerie de l'armée impériale allemande. La raison invoquée par Wright pour l'attaque était que « La division était au front depuis très longtemps sans disposer d'installations de lavage convenables, et qu'il s'était avéré que si Stenay était laissé aux mains de l'ennemi, [les] troupes ne pourraient pas profiter des installations qui s'y trouvaient probablement. »[16]
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
- Allemagne, Münnerstadt, en Bavière, à environ 550 kilomètres.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2018, la commune comptait 2 520 habitants[Note 2], en diminution de 8,13 % par rapport à 2013 (Meuse : −3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Enseignement
La ville compte une cité scolaire nommée Alfred Kastler[25], associant collège, lycée général et lycée professionnel, ainsi qu'une section BTS. Une inspection de l'Éducation nationale est également présente. Une MFR établissement de formation en alternance. De la 4e au bac pro. 2 filières professionnelles: agricole et commerce.
Économie
La papeterie Munksjö (sv) est le principal employeur de la ville (205 salariés). Elle compte également parmi les établissements importants Terrea, concessionnaire de machines agricoles. La société de transports routiers Transalliance y est également implantée. Stenay est un pôle commercial d'équilibre, qui a vu la grande distribution se développer sur la Zone d'Activités au sud de la Ville, tout en gardant un centre-ville historique proposant commerces et services. Stenay est un centre administratif de proximité, comptant des services déconcentrés du conseil départemental de la Meuse (UTAS - CMS), Agence départementale d'aménagement Stenay est un pôle d'enseignement qui compte écoles maternelle et primaire publique et privée, une cité scolaire (collège, lycée général, lycée technologique - BTS) et de nombreux services liés à l'accompagnement de l'enfance et de la jeunesse. La Ville compte un important EHPAD (maison de retraite) de 152 lits. Une association de développement économique et une pépinière d'entreprises accueillent les porteurs de projets. La Belgique et dans une moindre mesure le Luxembourg offrent également des emplois aux résidents de la région.
Tourisme
La Ville dispose d'un office de tourisme ouvert toute l'année. Un port de plaisance accueille les bateaux de plaisance de passage sur la branche Nord du canal de l'Est. L'aire de camping cars sur une presqu'île est prisée. Le musée Européen de la Bière y est installé.
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Musée de la Bière et du pays de Stenay[26]. L'ancien magasin aux vivres fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [27].
- Ancien hôtel du gouverneur, XVIe siècle - XVIIIe siècle
- Galeries marchandes, XVIe siècle
- Atelier monétaire, XVIIe siècle
- Hôtel de ville.
- Château de Bronnelle XVe siècle
- Château de Cervisy XVIIe siècle
- Château des Tilleuls , construit en 1876/1877, partiellement détruit en 1940, rasé au lendemain de la Libération et reconstruit plus modestement.
- Immeuble, 30 rue de la Citadelle, inscrit en 1981 pour sa tourelle d'escalier Inscrit MH (1981)[28].
Édifices religieux
- Église Saint-Joseph de Cervisy[29].
- Église Saint-Grégoire, construite dans les années 1830.
- Chapelle du Sacré-Cœur.
- Chapelle de l'ancien hospice Saint-Antoine.
- Chapelle au Château de Bronelle.
- Ancien couvent des Minimes, actuellement école.
- Les ruines de la Chapelle Saint-Lambert de Cervisy Inscrit MH (1991)[30].
- Église Saint-Grégoire.
- Chapelle du Sacré-Cœur.
- Église Saint-Joseph de Cervisy.
- Chapelle de l'ancien hospice Saint-Antoine.
- Chapelle au château de Bronelle.
- Ancien couvent des Minimes.
Arbres remarquables
- Un séquoia géant visible de la route Carignan-Vouziers.
- Un Ginkgo biloba dans le parc de la Forge.
- Trois tulipiers dans le parc de la Forge.
Personnalités liées à la commune
- Godefroy de Bouillon, qui a possédé le château de Stenay avant de le vendre à l'évêque de Verdun.
- Dagobert II, roi mérovingien du royaume d'Austrasie assassiné le dans la forêt de la Woëvre, près de Stenay.
- Isaac Mercier, héros de L'Escalade à Genève en 1602.
- Louis Paul de Beffroy (1737-1802), général de brigade de la Révolution française, né à Germont, mort à Stenay.
- Mathieu Pierre Paul Saignes (1749-1830), général français de la Révolution et de l’Empire, mort à Stenay.
- Anne-Gédéon de La Fitte de Pelleport, marquis de Pelleport, né à Stenay en 1754, décédé à Liège en 1807, pamphlétaire et aventurier français.
- Étienne Radet, général de Napoléon Ier, né à Stenay en 1762 et mort à Varennes en 1825.
- François Nouviaire (1805-1837), né à Stenay, artiste peintre, élève d'Ingres. Il a peint un tableau pour l'église de Stenay : "Saint Grégoire le Grand donnant ses dernières instructions à saint Augustin de Cantorbery, chef d'une mission envoyée en Angleterre".
- Lucien Rapeaud (1880-1967), industriel, commandeur du Mérite, Administrateur des Papeteries de Stenay et de Pouilly[31].
- Jacques Vallet, né à Stenay en 1939, écrivain, journaliste, créateur de la revue Le Fou parle.
- Anny Poursinoff, née à Stenay en 1951, infirmière et femme politique française,
Voir aussi
Bibliographie
- Sylvie Bucher, Reflets de la vie gallo-romaine dans le nord de la Meuse : le témoignage de la sculpture. Collections des musées de Stenay et de Verdun, Université de Metz, Centre de recherche histoire et civilisation, 1999, 93 p. (ISBN 2-85730-024-7)
- Jean Maillard, Stenay, hier, 1, Des origines à la Révolution, Office central de la coopération à l'école, Bar-le-Duc, 1985, 52 p.
- Constant Vigneron (abbé), Grandes heures de l'histoire de Stenay, Aincreville, C. Vigneron, 1978, 155 p.
- Hélène et Philippe Voluer, Promenade dans Stenay, Librairie Menge, Stenay, 1975, 33 p.
- Philippe Voluer, Stenay, le musée européen de la bière : l'ancien magasin aux vivres de Steynay, ancienne malterie, Citédis, Paris, 1997 (ISBN 2-911920-02-3)
- Philippe Voluer, La bière en Lorraine à l'époque des Lumières : l'exemple de Nancy et de Stenay, Éd. Serpenoise, Metz, 2005, 142 p. (ISBN 2-87692-663-6)
- Philippe Voluer, La guerre de 14 au pays de Stenay : la vie des civils sous l'occupation, Les Amis de Montserrat, Beaufort-en-Argonne, 2006, 108 p.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- Banque Hydro - station B3150020 - La Meuse à Stenay (ne pas cocher la case "Station en service")
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Stenay », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN 2-35039-028-4), p. 166.
- BBC; The last soldiers to die in World War I
- Joseph E. Persico. Wright's stated reason for the attack was because "the division had been in the line a considerable period without proper bathing facilities, and since it was realized that if the enemy were permitted to stay in Stenay, our troops would be deprived of the probable bathing facilities there." World War I: Wasted Lives on Armistice Day. History Net.
- « Almanach royal et national... : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale », sur Gallica, (consulté le ).
- https://archive.org/details/MemoiresDeLaSocieteBarLeDuc1876/page/n189/mode/2up/search/Cardot
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Pyramide des âges, Recensement 2016 sur le site de l'INSEE
- « Collège Alfred Kastler », sur le site de l'académie de Nancy-Metz (consulté le ).
- Conservation des Musées de Meuse, « Musée de la Bière et du pays de Stenay » (consulté le ).
- Notice no PA00106639, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison, 30 rue de la Citadelle », notice no PA00106640, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Roseline Soudan, « Les villages de la meuse - STENAY » (consulté le ).
- « Chapelle St-Lambert de Cervisy », notice no PA00106704, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Bulletin d'informations locales no 46 -Asnières-sur-Seine, avril 1967
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=14869
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