Baud (Morbihan)
Baud [bo] est une commune du département du Morbihan, dans la région Bretagne, en France.
Pour les articles homonymes, voir Baud.
Baud | |
La gare. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Communauté de communes Centre Morbihan Communauté |
Maire Mandat |
Pascale Gillet-Guyader 2020-2026 |
Code postal | 56150 |
Code commune | 56010 |
Démographie | |
Gentilé | Baudais, Baldivien |
Population municipale |
6 247 hab. (2018 ) |
Densité | 130 hab./km2 |
Population agglomération |
13 500 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 52′ 35″ nord, 3° 01′ 04″ ouest |
Altitude | Min. 22 m Max. 157 m |
Superficie | 48,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Baud (ville isolée) |
Aire d'attraction | Baud (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pontivy |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-baud.fr/ |
Géographie
Localisation
Le bourg de Baud est situé au sud de Pontivy (21,7 km à vol d'oiseau), au nord-ouest de Vannes (31,3 km à vol d'oiseau) et au nord-est de Lorient (29,6 km à vol d'oiseau).
Géologie et hydrographie
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La commune s'étend sur 4 809 hectares.Le sol est granitique au nord-est et schisteux au sud et sud-est. Sur les plateaux et sur les flancs des vallées, la terre est propre à la culture. Par contre, plusieurs buttes granitiques ou schisteuses ont une couche de terre arable insuffisante. C'est le domaine des bois, taillis ou landes. La commune est bordée en bonne partie par le fleuve, le Blavet, son affluent, l'Ével et le Tarun. Le climat est tempéré avec une température moyenne de 12 °C et une pluviométrie annuelle d'environ 950 mm.
Le « pays de Baud » offre de multiples possibilités de belles promenades à la découverte de la Bretagne profonde.
Voies de communication
Baud se trouve au croisement de deux axes routiers importants : la RN 24 reliant Rennes à Lorient en 2×2 voies et l'axe Auray-Pontivy dont la partie Baud-Pontivy est également en 2×2 voies. Par contre la ligne de chemin de fer d'Auray à Pontivy n'est utilisée que pour le transport des marchandises[1], notamment les productions agro-alimentaires du bassin de Pontivy, la gare de Baud et l'usine Unicopa sont situées sur la commune de Languidic, en bordure du territoire de Baud.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moreac », sur la commune de Moréac, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 004,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 31 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[12], à 12 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Baud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Baud, une unité urbaine monocommunale[18] de 6 261 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Baud, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 7,2 % | 352 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,6 % | 78 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 30,2 % | 1469 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 4,6 % | 222 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 21,4 % | 1041 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,6 % | 79 |
Forêts de feuillus | 10,1 % | 491 |
Forêts de conifères | 12,8 % | 624 |
Forêts mélangées | 10,0 % | 489 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,5 % | 25 |
Source : Corine Land Cover[23] |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Baut en 1259[24],[25]; Baud et Baut en 1266; Baut en 1296; Baud en 1387; Baut en 1453[25].
Le nom breton de la commune est Baod (prononcé [bɔwt])[25].
Selon Albert Dauzat, l'étymologie de Baud est obscure[24].
Le gentilé des habitants de Baud est Baudais ou Baldivien, l'usage est partagé entre ces deux appellations. À titre d'exemple, on peut citer les associations La Truite Baudaise, La Boule Baudaise ou bien L'Aqua Club Baldivien et le Dojo Baldivien.
Si l'on s'en tient aux formes anciennes, aucun élément ne justifie le gentilé Baldivien / -ne qui apparaît dans les années 1950, pour désigner les activités en rapport avec la commune. D'une part, il n'y a pas trace d'un *Bald qui aurait évolué régulièrement en Baut, contrairement au nom de personne homophone Baud. D'autre part, il n'est pas possible de déterminer à quoi l'élément -iv- se rapporte.
Histoire
Le maquis de Poulmein
À la fin de l'année 1943, un maquis se créa, composé de 28 réfractaires du STO et dirigé par Pierre Ferrand ; les maquisards se cachaient dans la ferme de Poulmein occupée par le couple Le Labourer. Le , vers 6 h, alors qu'il fait encore nuit, quatre maquisards de ce groupe se rendent à Hennebont Arrivés à l'embranchement de la route de Saint-Adrien et de celle de Saint-Barthélemy, c'est la rencontre avec un détachement allemand conduit par le capitaine Wendler et guidé par Mathurin Le Gallo, un indicateur originaire de Camors. L'un des maquisard, Robert Couric porte une valise contenant mitraillette et chargeur. Après vérification des papiers d'identité et certificats de travail (ils sont sensés travaille comme employés de la Kriegsmarine), le capitaine demande d'ouvrir la valise. Couric précisant qu'elle contient du savon pour ses compagnons de la Kriegsmarine mais qu'il n'a pas les clés; L'fficier, pas convaincu, demande à l'Allemand qui se trouve derrière les maquisards de venir l'ouvrir avec sa baïonnette. Alors que les lampes torche éclairent la valise et que les maquisards sont providentiellement dans l'ombre, les maquisards en profitent pour tirer leur arme cachée dans le pantalon et tirer. Le capitaine et le dénonciateur sont tués. Les autres soldats surpris ne réagissent pas immédiatement ce qui permet aux quatre hommes d se sauver et de donner l'alerte à Poulmein, distant d'environ 2 km.
Mais peu après des cavaliers georgiens encerclent depuis peu le village de Cranne. Pour sauver le matériel et surtout les armes, la charrette d'Emile Le Labourer. Le jeune Louis Le Gal passant quelque instant sur les lieux de la fusillade, trouve les papiers qu'un des maquisards a perdu lors de la confusion. Il décide de les rapporter. En chemin, il rencontre Mathurin Henriot, âgé de 14 ans qui l'accompagne. Leur tâche accomplie, Louis Le Gal s'en va. Par contre, Mathurin Henrio reste jusqu'à l'attaque allemande.
La ferme de Poulmein est cernée, obligeant les résistants présents à s'enfuir. Les Allemands s'acharnent alors sur les personnes qui ne peuvent s'échapper, fusillant le fermier Emile Le Labourer. Georges Lestréhan (20 ans, originaire d'Hennebont) qui venait d'arriver le 8 février au maquis et le jeune Mathurin Henrio s'enfuient à travers champs et sont abattu. Alphonse Le Bouler, marchand de bois qui avait fourni du bois aux maquisards est tué à une centaine de mètres de Poulmein.[26]
Deux résistants furent faits prisonniers : Pierre Lantil et Eugène Thomas[27]. Ils avaient eu le temps de cacher leurs armes et expliquent qu'ils étaient là pour chercher du ravitaillement. Un monument est érigé en 1964 par les habitants de Cranne sur les lieux du drame.
Le , des feldgendarmes et des troupes d'occupation de nationalité géorgienne, épaulés de membres du Bezen Perrot (dont Ange Péresse, originaire de Bubry) et du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon (dont Joseph Le Ruyet, originaire de Bubry) arrêtent 17 résistants à Baud, Bubry, Camors et Quistinic[28].
L'après Seconde Guerre mondiale
Yann Plunier, né en 1923 à Baud, marié à une gourinoise, Berthe Montaubray, émigra en 1953 au Québec, où il exerça successivement plusieurs métiers. Il a écrit en anglais en 1978 une Histoire des Celtes en Amérique du Nord sous le titre Bretons Canada and the Revenge of the Celts[29].
Le XXIe siècle
La plus grande centrale solaire de Bretagne (18 000 panneaux photovoltaïques) a ouvert en mars 2018 sur le site de l'ancienne carrière de Quinipily, fournissant de l'électricité pour une population équivalent à 3 900 habitants[30].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
La ville de Baud (56150) est dans la 3ème circonscription du département Morbihan (56).
Résultat des Législatives 2012[31]
Au 2ème tour, la commune de Baud recense 4394 inscrits sur les listes électorales, 1582 électeurs (36 %) se sont abstenus.
2812 électeurs ont voté (64 %) à Baud au 2ème tour dont 92 votes (3,27 %) sont blancs ou nuls.
Exprimés : 2720 électeurs (61,9 %).
Résultats du 2ème tour:
- Jean-Pierre Le Roch (PS) 1655 voix 60,85 %
- Yves Bleunven (UMP) 1065 voix 39,15 %
Liste des maires
Héraldique
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D’azur à dix billettes d’or, quatre, trois, deux et un. (Armes des seigneurs de Baud). |
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Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2018, la commune comptait 6 247 habitants[Note 6], en augmentation de 1,98 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
En 2016, on recensait 3 082 hommes et 3 182 femmes à Baud. La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était la suivante :
- 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,3 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 19,8 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 23,4 %) ;
- 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 13,6 %, 30 à 44 ans = 19,5 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 29,5 %).
Le taux de la population âgée de 60 ans ou plus était de 26,5% contre 30,1 % dans le Morbihan et 25,2 % en France.
Économie
Entreprises et commerces
Les établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015 à Baud est présenté ci-dessous.
Total | % com (% dep) | 0 salarié |
1 à 9 salarié(s) |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 577 | 100,0 (100) | 361 | 168 | 26 | 13 | 9 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 51 | 8,8 (10) | 42 | 9 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 38 | 6,6 (6) | 13 | 16 | 5 | 2 | 2 |
Construction | 84 | 14.6 (9,7) | 41 | 33 | 4 | 6 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 334 | 57,9 (60,1) | 222 | 95 | 11 | 3 | 3 |
dont commerce et réparation automobile | 99 | 17,2 (15,1) | 57 | 37 | 2 | 1 | 2 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 70 | 12,1 (14,2) | 43 | 15 | 6 | 2 | 4 |
Agriculture
- Polyculture et productions animales sont prédominants
- Céréales : maïs et blé
- Production légumière : petits pois, haricots verts
- Élevage laitier
- Porcheries
- Aviculture
Industrie
Baud est un petit centre d'industrie agroalimentaire. Ainsi on y trouve les salaisons et conserves Jean Floc'h (140 salariés), l'abattoir et découpe de lapins Rozanig Bretagne Lapins (70 salariés), les salaisons du Guémené (40 salariés). D'autres PME dans d'autres secteurs d'activité sont implantées dans la commune : les automatismes Marel (70 salariés), la chaudronnerie Arial( 20 salariés) , la menuiserie Maho (20 salariés), les fermetures Expert(30 salariès), les revêtements Le Dortz (40 salariés), la maçonnerie Le Gal (45 salariés), les réseaux électriques Réso ( 45 salariés), les travaux publics L. Rio ( 25 salariés), les transports Cobigo (90 salariès) et TB (40 salariés)[41].
Commerce
Le centre-ville relativement dynamique est actuellement concurrencé par les zones commerciales et artisanales situées au nord. Grandes surfaces et PME s'y sont installées. La grande distribution est représentée par les magasins Intermarché (60 salariés) et Carrefour (35 salariés). La poste emploie 25 salariés.
Tourisme
Des efforts ont été entrepris pour embellir les divers endroits de la commune. Les deux campings de l'Orée-du-Bois, tout près du centre-ville, et de Pont-Augan, jouxtant le Blavet, sont attrayants. Piscine intercommunale, chemins de randonnée, tennis, fêtes diverses pendant tout l'été, diversité architecturale, faune et flore font partie des éléments attractifs au même titre que la pêche à ligne en première catégorie dans l'Evel et les nombreux ruisseaux ou en deuxième catégorie dans le Blavet.
Langue bretonne
À la rentrée 2018, 91 élèves étaient scolarisés à l’école Diwan et dans la filière bilingue publique (soit 12,3 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[42].
L'école Diwan scolarise 40 élèves à la rentrée 2018.
Patrimoine et culture
- Coiffe de Baud, Morbihan (face).
- Coiffe de Baud, Morbihan (dos).
Vestiges préhistoriques et antiques
Statue primitivement édifiée à Castennec près de Saint-Nicolas-des-Eaux sur la commune de Bieuzy-les-Eaux à une quinzaine de kilomètres plus au nord.
En 1661, objet d'un culte païen (son culte impliquait peut-être de s'accoupler auprès d'elle pour guérir une stérilité[45]), elle est jetée dans le Blavet à la demande de l'évêque de Vannes Charles de Rosmadec. En 1664, elle est retirée de la rivière par les gens du pays ! En 1670, elle est mutilée (entaillé d'un sein et d'un bras) puis jetée de nouveau dans la rivière. Elle en est retirée en 1695 par Pierre de Lannion, seigneur de Quinipily, qui entre d'ailleurs à ce sujet en conflit avec le duc de Rohan, et la fait transporter dans son château de Baud.
Elle doit orner une fontaine monumentale dans le parc du château, l'eau devant couler dans une magnifique auge en granit monolithe de 3 600 litres de contenance aux parois extrêmement fines provenant elle aussi de Castennec (cette auge est probablement l'ancienne niche dans laquelle était présentée primitivement la statue).
Cependant, la statue mutilée ne peut être décemment présentée. Ainsi, on peut affirmer que cette statue aux origines qualifiées par certains d'incertaines (idole romaine, étrusque ou égyptienne - il est vrai que des inscriptions sur son socle la présentent comme Vénus victorieuse !) est une statue moderne sculptée au début du XVIIIe siècle sur ordre du comte de Lannion, à l'image des cariatides qui ornaient la façade de son château de Quinipily (aujourd'hui détruit) pour remplacer la statue antique trop mutilée.
Prosper Mérimée qui s'est rendu à Baud aurait pu s'inspirer, entre autres, de cette énigmatique statue pour écrire sa nouvelle : La Vénus d'Ille.
Église et chapelles
- La chapelle de la Clarté du XVe siècle, XVIe siècle et XVIIe siècle[46]. Elle s'ouvre dans la nef de l'église paroissiale (1927) et abrite la statue de Notre-Dame-de-la-Clarté.
- La chapelle Saint-Adrien du XVe siècle se trouve dans le hameau Saint-Adrien en contrebas de la route, entre deux fontaines, celle de droite est surmontée d'un calvaire. À l'intérieur, un jubé très simple ferme la nef, sculpté côté nef, peint côté chœur.
- L'église Saint-Pierre.
Fontaines
- Fontaine de la Clarté XVIe siècle [47]. Elle se trouve dans la ville basse, en contrebas de la route de Locminé.
Calvaires et Croix
- Croix de Kermarec XVIIe siècle[48]
- Croix de Ténuel 4°quart du XVIIe siècle [49]
- Croix jumelées de Boullet [50], sur la route de Bubry (D3) peu avant le lieu-dit Boullai.
Manoir
- L'actuel manoir de Quinipily.
- L'actuel manoir de Quinipily.
Musées
- Le Carton voyageur (anciennement le Cartopole), musée de la carte postale qui conserve 120 000 cartes postales. Allant de 1900 à nos jours, les collections du musée proposent sur 250 m2 l'histoire de la carte postale et la Bretagne traditionnelle. Les cartes postales sont aussi consultables en ligne où plus de 80 000 images numérisées en haute définition permettent de voyager dans les collections du musée.
Personnalités liées à la commune
- Famille de Lannion ;
- Famille d'Arradon ;
- Vincent-Claude Corbel du Squirio : Vincent-Claude Corbel, habitant le village du Squirio, d’où son nom de Corbel du Squirio est né à Baud le 4 mars 1749. Avocat, il est élu maire de Baud le 18 février 1790, mais il démissionne rapidement préférant le poste de colonel de la milice nationale qu’on lui offre. Il devient député du Morbihan à l’Assemblée législative le 1er octobre 1791. Réélu le 6 mars 1792, comme député de la Convention, il siège dans la « Plaine », c’est-à-dire le centre. Il vote pour l’emprisonnement du roi jusqu’à la paix lors du procès de Louis XVI, le 17 janvier 1793 mais contre le sursis à ce jugement le lendemain. Il est souvent considéré, à cause de ce dernier vote, comme ayant participé à la condamnation à mort de Louis XVI. Attaché aux Girondins, il est arrêté puis délivré après l'arrestation de Robespierre le 9 thermidor (27 juillet 1795). Il repousse l’attaque des chouans contre Baud au moment de l’« affaire de Quiberon ». Sous l’Empire, il est juge puis président du tribunal des douanes à Lorient. Exilé en 1816, amnistié en 1819, il se retire à Baud où il meurt le 19 janvier 1825 ;
- François XII-Alexandre-Frédéric, duc de La Rochefoucauld-Liancourt, est devenu le propriétaire du château de Quinipily en épousant Félicitée Sophie de Lannion, dame de Camors, Quinipily et Baud. Il possède de nombreuses seigneuries. Ce personnage joua un rôle important à Baud et au parlement pendant la Révolution représentant la noblesse aux États généraux, en 1789. Il est partisan des idées nouvelles. Mais à la suite de la chute de la royauté, il émigre en Amérique le 20 août 1792. Le château, déjà en ruines, est vendu en 1794 à Jean Giraldon qui se sert des murs en guise de carrière. Le duc de La Rochefoucauld-Liancourt ne rentre en France que sous le Consulat. Membre de la Chambre des pairs sous la Restauration, il défend l’abolition de l’esclavage et l’amélioration des conditions pénitentiaires. Il est démis de ses fonctions en 1825 par Charles X, opposé à ses idées libérales. Il meurt brutalement en 1827. Il a écrit différents ouvrages sur le monde anglo-saxon ;
- Constantin Le Priol : né à Baud le 27 mai 1763, il devient professeur de philosophie et de mathématiques au collège royal de Vannes en 1784. Ordonné prêtre à 24 ans, l'âge minimum, il refuse la constitution civile du clergé. Il doit s'enfuir et, avec l'évêque de Vannes, Mgr Amelot, se réfugie en Suisse puis en Angleterre. Rentré en France sous le Consulat, Constantin Le Priol reprend sa carrière de professeur à Strasbourg. En 1808, il est nommé proviseur du lycée impérial de Pontivy (Morbihan), qui vient juste d'être créé[51], puis, en 1810, du lycée de Rouen. En 1816, il est nommé recteur de l'académie de Rennes. Il s'intéresse alors aux écoles primaires qui font défaut ainsi qu'aux enseignants, recrutant un bon nombre d'entre eux parmi les Frères des Écoles chrétiennes. Il décède à Hennebont, dans le Morbihan, le 7 octobre 1847 ;
- Jean Jan (1772-1798), célèbre Chouan, lieutenant de Georges Cadoudal ;
- Louis-Marie Guyomard M.E.P. (1858-1889), missionnaire martyrisé au Cambodge ;
- Charles Homualk (1909-1996), illustrateur de cartes postales, a fait don au Conservatoire Régional de la Carte Postale de Baud (Morbihan) de plus de 6000 dessins originaux ;
- Mathurin Henrio (1929-1944), né au lieu-dit Tallen Crann, a été décoré de l'Ordre des Compagnons de la Libération, dont il est le plus jeune récipiendaire.
Sports
- Football
Il existe aujourd'hui un club de football. Celui-ci est issue de la fusion entre la section football de l'Entente sportive de Baud et de la Clarté de Baud, en 2003. L'Entente sportive a été créée en 1945 et déclarée à la sous préfecture de Pontivy le 21 juillet 1945 et inscrite au JO du 23 août 1945. Elle est agréée par le ministre de l’éducation nationale le 23 août 1946. La dénomination de l'association à cette époque était «ENTENTE SPORTIVE BAUD – CAMORS» pour devenir « ENTENTE SPORTIVE BAUD » le 11 juin 1960. En 2003, la section football sort de l'Entente sportive de Baud et fusionne avec la Clarté de Baud pour donner naissance au Baud Football Club.
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Site Le Télégramme, Pluvigner patrimoine : À la découverte de l'ancienne gare, article de presse du 7 mai 2010 lire en ligne (consulté le 11 août 2010).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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Pour approfondir
Bibliographie
- Joseph Danigo, Églises et chapelles du pays de Baud, Cahiers de l'Univem, Lorient, 1974, 80 p.
- Charles Floquet, La Vénus de Quinipily, Ed. Keltia Graphic, Spézet, 1998, 77 p.
- Hélène Pedech, Le conservatoire de la carte postale ancienne de Baud, ArMen, no 84, 1997.
- James Eveillard, L'histoire de la carte postale et la Bretagne, Ed. Ouest-France, 1999.
- Natacha Barret, L'Église de Baud, Ouvrage Manuscrit, 1991.
- Pierre Lécuyer, Jean Jan, lieutenant de Cadoudal, Yves Salmon, éditeur.
- Office du tourisme, Le pays de Baud, Mairie de Baud, 1991.
- Aline Pasco, L'agriculture du canton de Baud, Dactylographié, 1968.
- Aline Pasco, Population et habitat rural du canton de Baud, Dactylographié, 1968.
- Association Culturelle de Baud, Mémoires d'Alexis Le Louer, 2004.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie de Baud
- Site de la Médiathèque
- Carte de Cassini de Baud sur le site de Gencom
- Baud sur le site de Gencom
- « Architecture de Baud », base Mérimée, ministère français de la Culture
- Baud sur le site de l'Institut géographique national
- Baud sur le site de l'Insee
- Inventaire du patrimoine
- Site du Baud Football Club
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