Guénin (Morbihan)

Guénin [genɛ̃] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Pour les articles homonymes, voir Guénin (homonymie).

Guénin

Campagne de Guénin sous la brume.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Centre Morbihan Communauté
Maire
Mandat
Anthony Onno
2020-2026
Code postal 56150
Code commune 56074
Démographie
Gentilé Guéninois, Guéninoise
Population
municipale
1 795 hab. (2018 )
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 54′ 28″ nord, 2° 58′ 46″ ouest
Altitude 63 m
Min. 32 m
Max. 152 m
Superficie 28,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Baud
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Pontivy
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Guénin
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Guénin
Géolocalisation sur la carte : France
Guénin
Géolocalisation sur la carte : France
Guénin

    Géographie

    Ce territoire, limité au nord par Pluméliau, à l'est par Évellys et Plumelin, au sud par La Chapelle-Neuve et Baud, et à l'ouest par Saint-Barthélemy, est traversé du nord au sud par le cours sinueux de l'Ével. Sa superficie est de 2 870 hectares, dont un tiers environ est en culture, un tiers en landes, et le reste en prés et en bois.

    Le Manéguen (la "Montagne blanche") est un massif granitique dont les deux sommets culminent à 155 mètres et dominent les prairies vallonnées qui l'entourent et qui sont constituées de schistes briovériens. Sa singularité géologique lui vaut une réputation de mystère et de nombreuses légendes ont trait à ce site ; une christianisation s'est produite par la suite, chacun de ses deux sommets portant une chapelle. Un pardon encore très suivi se déroule chaque année au mois de juillet[1].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 11,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 981 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moreac », sur la commune de Moréac, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 004,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 35 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[12], à 12 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Guénin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Baud, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 2,0 % 57
    Zones industrielles ou commerciales et installations techniques 0,6 % 18
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 63,8 % 1842
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 8,1 % 223
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 11,6 % 336
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,2 % 92
    Forêts de feuillus 6,9 % 199
    Forêts mélangées 2,8 % 80
    Landes et broussailles 1,0 % 30
    Source : Corine Land Cover[20]

    Toponymie

    Attestée sous les formes Guinin en 1448 et 1477, Guenin en 1464 et 1536, Guenin en 1793, Baud et Guenin (citées ensemble) en 1801.

    Le nom breton de la commune est Gwennin.

    Anthroponyme comportant le radical Gwen signifiant (blanc, sacré, pur, clair...) et de la terminaison courante -in dans les noms de personnes bretons (comme dans Hernin par exemple).

    Guenin est un nom de famille dérivé de guene, forme alterée de wano, nom de personne d'origine germanique, issu du radical wan qui signifie espérance.

    Sur cette commune, se trouve le site de Ménez Gwenn ou Mané Gwenn, « la montagne blanche, sacrée, sainte ».

    Histoire

    Guénin est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Baud. On trouve à Guénin un lieu-dit Lenvaud qui, semble attester l'appartenance primitive de Guénin à Baud. La paroisse de Guénin faisait autrefois partie du doyenné de Porhoët.

    Coutume du mel beniguet (« marteau béni »)

    François-Marie Cayot-Délandre[21] rapporta en 1847 dans son livre "Guide touristique du Morbihan" que « les vieillards lassés de la vie se rendaient sur le sommet du Mané-Guen, afin que l'un des druides qui y faisaient leur séjour, les en débarrassât en les frappant de sa massue sacrée »[22]. La coutume semble avoir longtemps perduré : chaque chapelle conservait précieusement un mel beniguet dont on usait non pour persécuter le malade mais pour apaiser le mourant. À Guénin, il en existait à la sacristie de l'église paroissiale ainsi qu'à la chapelle du Mané-Guen. La formule consacrée pour poser le "marteau bénit" sur le crâne de l'agonisant était : « Par la Sainte Trinité, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, grâce au mel beniguet, délivrance des vieillards, repose en paix car tu as bien vécu »[23]. D'autres exemples de cette coutume ont été rapportés, notamment à la chapelle Saint-Guénin de Brec'h par Zacharie Le Rouzic, où deux mel beniguet étaient alors conservés (il s'agissait de « deux boules en schiste bleu foncé. (...) Ils étaient conservés dans un vieux buffet de la sacristie (...) et avaient cassé beaucoup de crânes »)[24]. Joseph Loth a décrit la coutume du mel beniguet à la chapelle Saint-Meldéoc de Locmeltro (en Guern) dans un article publié en 1903[25].

    Guénin en 1891

    En 1891, sa population est de 1960 habitants. Le bourg, à 5 kilomètres de Baud et à 40 de Vannes, est presque au centre de la paroisse, et au milieu des terrains les plus productifs. Généralement ces terres sont peu favorables au froment, et le seigle est la céréale la plus cultivée. Les landes pourraient être défrichées avec succès, car la terre y a beaucoup de profondeur. Les staurotides, ou croix de pierre, dont il est question à l'article de Baud, se rencontrent aussi en Guénin, auprès du moulin de Téléné. Une voie romaine, venant de Carhaix (Vorgium), traverse ce territoire en passant à Botfaux, au pont de Kerchassic, à Kergoric, où se trouve encore une borne milliaire, à Botcol et à Coet-Coet. Dans ce trajet, la voie contourne le Mané-guen, ou la Montagne-Blanche, et laisse à un kilomètre au sud le village de Locmiquel, position très élevée sur le bord de l'Ével, où l'on trouve de nombreux fragments de briques ; on rencontre de semblables débris au village de Keralbaud situé plus au sud sur la même rivière, et dans une position analogue. De l'autre côté de la rivière, près de Kerival, se trouve une ancienne fortification, de forme rectangulaire, et de petite dimension. Un peu plus loin, entre les villages de Pengovéro et de Kerguestenen, se voit un retranchement de même nature. Ces postes étaient sans doute en rapport avec la voie romaine, mentionnée ci-dessus. Guénin tire son nom de celui de son patron, saint Guénin, évêque de Vannes. Ce saint prélat étant mort vers 622, si l'on en croit Albert Le Grand, la paroisse de Guénin n'aurait été érigée que postérieurement à cette date. C'est probablement de Baud qu'elle aurait été détachée (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

    Blasonnement

    Les armoiries de Guénin se blasonnent ainsi :

    D’azur au chevron d’argent accompagné en chef d’une croisette aiguisée gironnée de sable et d’argent accostée de deux volutes de crosses d’or adossées en sautoirs, et en pointe d’un loup passant d’argent, à la filière d’or sur le tout.
    Conc. Conseil municipal.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989 23 mai 2020 Noël Le Loir DVD Professeur - conseiller général
    23 mai 2020 En cours Anthony Onno[26]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

    En 2018, la commune comptait 1 795 habitants[Note 6], en augmentation de 8,33 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4791 3331 5491 4631 6841 5151 5841 7091 735
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7391 6541 7421 6451 7181 8051 8851 9602 034
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0192 0742 1042 0182 0852 1012 0072 0021 827
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 7041 5171 4331 3191 2391 2271 3281 5691 718
    2018 - - - - - - - -
    1 795--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Vestiges préhistoriques et antiques

    • La pierre au sacrifice sur le Mané-Guen (Montagne blanche en breton).

    Édifices religieux

    • L'église Saint-Guénin (1773 / 1774).

    Cette église, en forme de croix latine, remplace un édifice plus ancien et a été construite en 1773 comme l'indique une inscription du mur Sud :

    « Cette église a été bâtie du temps de Jean Guyomard, trésorier. La première pierre fut posée le 13 avril 1773, et elle a été bâtie en un an. Priez Dieu pour vos pères. »

    L'église a été bénite le par Guy Masson, recteur de Plumelin. La grande porte cintrée s'ouvre entre deux pilastres à dosseret, sous un fronton triangulaire percé d'un oculus. L'étage supérieur est orné du blason de la famille Martel de Tenuel. Le tableau du Christ de Pitié date du XVIIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Serj Le Maléfan, "Granites de Bretagne", Coop Breizh, 2013, (ISBN 978-2-84346-588-8).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Moreac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Guénin et Moréac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Moreac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Guénin et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Baud », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    21. François-Marie Cayot-Délandre, né le à Rennes, décédé le à Vannes, secrétaire de la Société archéologique du département du Morbihan
    22. François-Marie Cayot-Délandre, "Le Morbihan, son histoire et ses monuments", 1847 (réédition 1970)
    23. Bernard Rio, "Pardons de Bretagne", éditions Le Télégramme, 2007, (ISBN 978-2-84833-184-3).
    24. Zacharie Le Rouzic, "Carnac, légendes, traditions, costumes et contes", 1909
    25. Joseph Loth, Le fameux mell beniguet, revue "Annales de Bretagne", 1903, consultable http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1903_num_19_2_1177
    26. « Municipales. Après « une campagne nauséabonde », Guénin tente de tourner la page », sur Ouest-France, (consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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