Angervilliers
Angervilliers[1] (prononcé [ɑ̃ʒɛʁvilie] ) est une commune française située à trente-six kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.
Ne doit pas être confondu avec Angevillers.
Angervilliers | |||||
L’hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Essonne | ||||
Arrondissement | Palaiseau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Limours | ||||
Maire Mandat |
Dany Boyer (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 91470 | ||||
Code commune | 91017 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Angervilliérois | ||||
Population municipale |
1 666 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 185 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 35′ 31″ nord, 2° 03′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 77 m Max. 163 m |
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Superficie | 9,01 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dourdan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Angervilliérois[2].
Géographie
Situation
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 9,7 % | 88,17 |
Espace urbain non construit | 4,2 % | 37,70 |
Espace rural | 86,1 % | 781,95 |
Source : Iaurif MOS 2008[3] |
Le territoire d'Angervilliers est composé environ à 40 % par la forêt domaniale d'Angervilliers et à 40 % par des champs. Le reste du territoire est occupé par le village[4]. Les espaces boisés s'apparentent à ceux du massif de Rambouillet. Les essences retrouvées sont celles de ce massif : chênes, hêtres, frênes, ainsi que des châtaigniers plantés en grand nombre sous Louis XIV (devenus l'emblème du village). Dans le reste des espaces ruraux, à usage agricole, les cultures céréalières (blé, orge, maïs), oléo-protéagineuses (colza), et fourragères (pois, féveroles) constituent l'essentiel des productions locales.
Le territoire communal est traversé dans sa longueur par l’autoroute A10, et par la LGV Atlantique qui longe l'autoroute. Les routes départementales D 838 (Limours-Dourdan) et D 132 (Arpajon-Rambouillet) assurent les liaisons avec les communes voisines.
Angervilliers est située à trente-six kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[5], point zéro des routes de France, huit kilomètres au nord-est de Dourdan[6], quatorze kilomètres à l'ouest d'Arpajon[7], seize kilomètres au sud-ouest de Montlhéry[8], dix-neuf kilomètres au nord-ouest d'Étampes[9], dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Palaiseau[10], vingt-quatre kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[11], vingt-huit kilomètres au sud-ouest d'Évry[12], trente kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes[13], trente-six kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[14].
Hydrographie
La commune n'est irriguée par aucune rivière. On y trouve malgré tout quelques étangs dont l'étang neuf, les étangs de Botteaux (on y pratique la pêche), l'étang des terres à pots ainsi que la pièce d'eau artificielle du château d'Angervilliers alimentée par un aqueduc souterrain passant sous le village et datant du XVIIe siècle[4].
Relief et géologie
Le point le plus bas de la commune est situé à soixante-dix sept mètres d'altitude et le point culminant à cent soixante-trois mètres[15]. La commune présente des dénivellations importantes pour la région parisienne, correspondant aux dépressions des écoulements des eaux (notamment à l'est de la commune). Les sols sont essentiellement argileux sur les plateaux avec des affleurements sableux en particulier à l’est et au nord-ouest de la commune[16].
Communes limitrophes
Climat
Angervilliers est située en Île-de-France et bénéficie d'un climat océanique dégradé, caractérisé par des hivers frais, des étés doux et des précipitations également réparties sur l'année. Les températures moyennes relevées à la station départementale de Brétigny-sur-Orge s'élèvent à 10,8 °C avec des moyennes maximales et minimales de 15,2 °C et 6,4 °C. Les températures réelles maximales et minimales relevées sont de 24,5 °C en juillet et 0,7 °C en janvier, avec des records établis à 38,2 °C le et −19,6 °C le . La situation en grande banlieue de la commune entraîne une moindre densité urbaine et une différence négative de un à deux degrés Celsius avec Paris. De même, la présence de rivières et de champs cause la formation de brumes et brouillards qui grèvent l'ensoleillement, établi à 1 798 heures annuellement, soit cinquante de moins que la capitale. Avec 598,3 millimètres de précipitations cumulées sur l'année et une répartition approximative de cinquante millimètres par mois, la commune est arrosée dans les mêmes proportions que les autres régions du nord de la Loire.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Le réseau routier
Le territoire communal est traversé par deux routes départementales, la D 838 dans l'axe nord-sud (Limours-Dourdan) et la D 132 dans l'axe est-ouest (Arpajon-Rambouillet). L'autoroute A10 est accessible à 10 km au sud, par la D 838, cette dernière permet aussi d'emprunter la Francilienne dans cette même direction.
Transports en commun
Des services de bus assurent la liaison avec la gare RER de Dourdan avec une fréquence de une heure environ le matin et le soir aux heures de départ et de retour du travail. Ils assurent aussi la liaison avec Limours et Rambouillet. Ses services de bus assurent aussi le ramassage scolaire vers les collèges et lycée de Dourdan.
La commune est desservie par les lignes 04 et 06 de la société de transport Transdev Rambouillet et par la ligne 39.05 de la société de transport SAVAC. Une navette permet de relier Angervilliers à la gare autoroutière de Briis-sous-Forges qui assure la liaison avec la gare RER de Massy-Palaiseau :
La gare la plus proche d'Angervilliers se trouve à 8 km : gare de Dourdan (desservie par le RER C). La gare TGV la plus proche est celle de Massy TGV, située à 20 km. Angervilliers est située à 27 km de l'aéroport d'Orly et à 59 km de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.
Lieux-dits, écarts et quartiers
Angervilliers ne possède aucun hameau et n'est composée que du bourg.
Urbanisme
Typologie
Angervilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Angelviler en 1117, Angivillare en 1185[24], Angervillier en 1351[25].
Comme tous les toponymes en -villiers, ce toponyme désigne un domaine rural, plus ou moins grand, précédé d'un anthroponyme, un certain Angilo[24] ou Ansger[25]. Le bas latin Villare « ferme, domaine rural » a évolué en Villier[25]. Villiers dans une grande partie du domaine d'oïl[25].
En 1793, la commune fut créée avec le nom orthographié comme actuellement[26].
Histoire
Il existe peu de traces du passé lointain de cette localité du Hurepoix, même si une occupation humaine ancienne est attestée dans des secteurs proches.
Au XIe siècle, une église existe déjà.
En 1319, Élisabeth d'Angervilliers possède la seigneurie et exerce à ce titre ses droits de haute, moyenne et basse justice. Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes et favorite de François Ier, et Jacques-Auguste de Thou, président au Parlement de Paris et fin lettré, figurent également parmi les seigneurs. Le marquis Édouard Ollier de Nointel puis Prosper Bauyn agrandissent considérablement le domaine par l'acquisition de fermes et de bois sur les communes de Forges, Limours, Briss, Vaugrigneuse, et le Val-Saint-Germain. Nicolas-Prosper Bauyn d'Angervilliers, ministre de la Guerre sous le règne de Louis XV, rend célèbre le nom du territoire. Mme Récamier vient y séjourner chez son amie Mme de Catellan.
Au XIXe siècle, Angervilliers est un lieu de loisir et de chasse. En effet autrefois, les pentes argileuses et sableuses des environs du village étaient affectées aux vignobles, où il était question de ventes de vignes au « montagnes d'Angervilliers ». Le village, situé en lisière de forêt de Rambouillet, est ensuite devenu le lieu d'élection du châtaignier qui pouvait se compter par milliers. Certains, tricentenaires, ont été plantés sous Louis XIV. L'activité économique se déploie autour de la terre par le biais de l'agriculture et de la fabrication de tuiles et de briques. Autrefois, Angervilliers possédait trois tuileries briqueteries dont les produits étaient fabriqués à la main. Seule la tuilerie de Sylvain se mécanisa, et produisit des tuiles, briques et carreaux de grande renommée. En 1897, à la tuilerie Sylvain, restée seule en liste, s'adjoindra un potier qui inventera un nouveau pot de fleurs « le pot japonais », ancêtre de nos pots Riviera. Cette usine a été démolie et depuis, les briqueteries de Vaugirard se sont implantées sur le territoire de la commune, attirées par la fameuse glaise de cette région. Elles ont été rachetées récemment par l'entreprise Wienerberger[27].
Au début du XXe siècle, un manoir est construit à la place du château primitif. Durant la Seconde Guerre mondiale, la propriété, occupée d'abord par l'organisation Todt, est réquisitionnée par les Américains puis par les Français. Ses propriétaires sont morts en déportation. D'abord laissée à l'abandon, elle appartient aujourd'hui à la Société des eaux minérales Perrier[28].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du [29], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis la mise en place du département à son arrondissement d'Etampes[26], mais a été rattachée le à l'arrondissement de Palaiseau afin d'adapter les limites des arrondissements à la structuration des intercommunalités du département[30].
Pour l'élection des députés, la commune d'Angervilliers fait partie de la troisième circonscription de l'Essonne.
Elle était rattachée depuis 1801 au canton de Dourdan-Nord du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du département de l'Essonne, elle intègre en 1967 le canton de Saint-Chéron[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Dourdan.
Intercommunalité
Angervilliers a adhéré en 2006 à la communauté de communes du pays de Limours (CCPL).
Tendances et résultats politiques
- Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002 : 81,82 % pour Jacques Chirac (RPR), 18,18 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 85,79 % de participation[31].
- Élection présidentielle de 2007 : 54,44 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 45,56 % pour Ségolène Royal (PS), 88,53 % de participation[32].
- Élection présidentielle de 2012 : 50,68 % pour François Hollande (PS), 49,32 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 83,97 % de participation[33].
- Élection présidentielle de 2017 : 65,06 % pour Emmanuel Macron (LREM), 34,94 % pour Marine Le Pen (FN), 76,26 % de participation.
- Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002 : 50,80 % pour Geneviève Colot (UMP), 49,20 % pour Yves Tavernier (PS), 66,71 % de participation[34].
- Élections législatives de 2007 : 57,58 % pour Geneviève Colot (UMP), 42,42 % pour Brigitte Zins (PS), 58,85 % de participation[35].
- Élections législatives de 2012 : 50,88 % pour Michel Pouzol (PS), 49,12 % pour Geneviève Colot (UMP), 56,59 % de participation[36].
- Élections législatives de 2017 : 61,27 % pour Laëtitia Romeiro Dias (LREM), 38,73 % pour Virginie Araujo (LFI), 42,88 % de participation.
- Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 26,04 % pour Harlem Désir (PS), 14,32 % pour Patrick Gaubert (UMP), 47,07 % de participation[37].
- Élections européennes de 2009 : 27,45 % pour Michel Barnier (UMP), 17,66 % pour Daniel Cohn-Bendit (Les Verts), 43,77 % de participation[38].
- Élections européennes de 2014 : 23,30 % pour Aymeric Chauprade (FN), 21,76 % pour Alain Lamassoure (UMP), 45,36 % de participation.
- Élections européennes de 2019 : 21,38 % pour Jordan Bardella (RN), 21,20 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 51,37 % de participation.
- Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 49,82 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 34,34 % pour Jean-François Copé (UMP), 69,00 % de participation[39].
- Élections régionales de 2010 : 58,72 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 41,28 % pour Valérie Pécresse (UMP), 48,23 % de participation[40].
- Élections régionales de 2015 : 45,10 % pour Valérie Pécresse (LR), 32,60 % pour Claude Bartolone (PS), 58,06 % de participation.
- Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2001 : données manquantes.
- Élections cantonales de 2008 : 60,22 % pour Jean-Pierre Delaunay (UMP), 39,78 % pour Jean-François Degoud (DVG), 38,44 % de participation[41].
- Élections départementales de 2015 : 71,71 % pour Dany Boyer (DVD) et Dominique Écharoux (UMP), 28,29 % pour Maryvonne Boquet (PS) et Bernard Vera (PCF), 51,87 % de participation.
- Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
- Élections municipales de 2001 : données manquantes.
- Élections municipales de 2008 : 436 voix pour Lisiane Bibet (?) élue au premier tour, 436 voix pour William Gérard (?), 60,35 % de participation[42].
- Élections municipales de 2014 : 60,96 % pour Dany Boyer (DVD), élue au premier tour, 39,03 % pour Martine Chapon Dupont (DVG), 71,28 % de participation.
- Élections municipales de 2020 : 62,78 % pour Dany Boyer (DVD), élue au premier tour, 37,22 % pour Olivier Therond (SE), 55,94 % de participation.
- Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 76,44 % pour le Oui, 23,56 % pour le Non, 33,10 % de participation[43].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 59,36 % pour le Non, 40,64 % pour le Oui, 75,50 % de participation[44].
Politique locale
Compte tenu du nombre de ses habitants, la commune est administrée par un conseil municipal de dix-neuf élus.
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
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« Angervilliers, votre village » | DVD | Dany Boyer | 16 | Majorité | |
« Angervilliers citoyens » | SE | Olivier Therond | 3 | Opposition |
Liste des maires
Jumelages
La commune d'Angervilliers n'a développé aucune association de jumelage.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2018, la commune comptait 1 666 habitants[Note 3], en augmentation de 1,46 % par rapport à 2013 (Essonne : +3,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Enseignement
Les établissements scolaires d'Angervilliers dépendent de l'académie de Versailles. Angervilliers dispose de l'école maternelle publique Le Château et de l'école élémentaire Les Châtaigniers (qui accueille environ 120 élèves)[54].
Après le cycle élémentaire, les élèves rejoignent en général le collège Condorcet situé à Dourdan. Le lycée de secteur est le lycée Nikola-Tesla, situé également à Dourdan. Compte tenu des options choisies, les lycéens Angervilliérois peuvent aussi se rendre à celui de Limours. Ces deux lycées sont des établissements publics. Le plus proche lycée privé se trouve à Palaiseau.
Le plus proche établissement d'enseignement supérieur est l'Université Paris-Sud 11 à Orsay.
Équipements de santé
La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes le Village. Angervilliers possède un groupe médical comprenant une pharmacie, un cabinet de dentiste et un cabinet de médecin. La commune compte aussi deux infirmières et un kinésithérapeute.
Milieu associaltif
Angervilliers possède de nombreuses associations culturelles, dont des associations sportives (football, judo, danse, gymnastique, course à pied, VTT), des associations d'aide aux personnes âgées, des associations de rencontre, une association de chasse...
Équipements sportifs
La commune possède un stade de football ainsi qu'un terrain polyvalent de handball et de basket. Le territoire aux paysages variés et relativement accidenté permet la randonnée et la pratique du VTT.
Lieux de culte
L'église Saint-Étienne d'Angervilliers qui date du XIe siècle a été reconstruite dans sa majeure partie au XIVe siècle sous l'invocation de saint Étienne. La paroisse catholique est rattachée au secteur paroissial de Limours ainsi qu'au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes[55]. Des messes ont lieu dans les différentes églises du secteur par rotation[56].
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est située dans le bassin d'émission de France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1, Télif, Cap 24, NRJ Paris et Téléssonne.
Économie
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 48 355 €, ce qui plaçait Angervilliers au 414e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[57].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Angervilliers | - | - | - | - | - | - |
Zone d’emploi d’Orsay | 0,2 % | 3,7 % | 36,2 % | 26,2 % | 21,4 % | 12,3 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Angervilliers | - | - | - | - | - | - |
Zone d’emploi d’Orsay | 1,0 % | 13,4 % | 3,8 % | 18,1 % | 30,5 % | 5,4 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[58],[59],[60] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Les espaces boisés entourant la commune et les étangs ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[61]. Angervilliers fait partie des communes comprises dans le projet d'extension du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse[62].
- Angervilliers possède sur son territoire la forêt domaniale d'Angervilliers. Ce petit massif domanial d'une superficie de 286 hectares[63] et qui recouvre le tiers de la commune doit devenir une réserve nationale. Elle est composée, en partie basse de sable et de grès avec des chênaies sessile, de nombreux châtaigniers, des bruyère et des fougères aigles (situé sur les sols acides). En partie haute, elle est composée d'argiles et de meulière avec des chênaie pédonculée, des charmes et des tilleuls[64]. Cette forêt est gérée par l'ONF.
- Les nombreux châtaigniers de la commune sont classés. Ils ont été plantés sous Louis XIV pour en récolter les fruits. La plupart sont encore là aujourd'hui.
Le GR11 et le GR 111 traversent la commune.
Patrimoine architectural
L'église Saint-Étienne d'Angervilliers, signe irréfutable d'une occupation humaine stable et développée, l'église Saint-Étienne existe déjà au XIe siècle. Les ravages de guerre de Cent Ans déterminèrent la reconstruction de la plus grande partie de l'édifice au XIVe siècle sous l'invocation de saint Étienne. L'église est doté d'un clocher en bâtière et d'un chevet plat, traditionnels en Hurepoix, d'une nef unique et d'un chœur dont la présence est surtout marquée par une chapelle latérale à droite. L'église, simple et solide, est conforme aux caractéristiques locales. Le vocable de Saint-Étienne est rare en Essonne. En l'absence de tout pilier, la nef unique est couverte d'une voûte en berceau en bois peint datant du XVe siècle, dont il n'y a pas d'exemple dans le canton hormis à Saint-Sulpice-de-Favières. Ornée d'étoiles d'or sur fond bleu, la voûte de l'église représente la voûte céleste. La simplicité des formes et la netteté des volumes contribuent à créer une impression de grandeur et de hauteur portant à l'élévation. Ce décor est peut-être une référence supplémentaire à Saint-Étienne, qui en mourant a vu s'ouvrir les cieux. Au cours des périodes de prospérité de la France comme du territoire d'Angervilliers, le mobilier de l'église s'est considérablement enrichi. Au XVIIe siècle, une chaire en bois sculpté, un meuble de sacristie ainsi que des bas-reliefs en marbre représentant le Christ et la Vierge furent offerts à l'église. Au XVIIIe siècle, la chapelle de la Vierge fut pourvue d'un autel en bois, peint et doré. En forme de tombeau, il offre aux fidèles la représentation de Dieu : un triangle équilatéral, au centre duquel est inscrit ' Yahvé ' en hébreu, repose sur les nues qui sont la manifestation de Dieu. Outre tout ce mobilier, on trouve aussi deux toiles du XVIIIe siècle représentant le baptême du Christ et la Vierge et L'Enfant, et une du XVIIe siècle représentant saint Jérôme. On trouve aussi dans l'église, une plaque de fondation des messes très ancienne. En effet, suivant une pratique courante, M. Jean Simon, greffier et tabellion aux bailliage et châtellenie d'Angervilliers, lègue à la fabrique de l'église une rente annuelle et perpétuelle pour la célébration de quatre messes basses par an, à dates fixes, à l'intention de sa femme, de son fils, de lui-même et d'amis. Afin que la mémoire ne s'en perde pas, il fait graver la teneur de ce contrat du sur une pierre à apposer dans l'église. Un crâne et deux tibias croisés rappellent aux fidèles l'inéluctabilité de la mort et la nécessité de veiller au salut éternel[65],[66].
Devant l'église se dresse une pierre d'origine certainement très ancienne, voire antérieur à l'église. Cette pierre était beaucoup plus élevée. Elle devait être un symbole dressé en mémoire des morts d'un cimetière qui devait être autour de l'église, selon la tradition. Sur cette pierre est sculptée une épée à double tranchant (symbolisant l'ombre et la lumière, le bien et le mal) et une balance (symbole du jugement). Ces signes datent de la plus haute antiquité et se retrouvent dans de nombreuses civilisations.
L'Orangerie de l’ancien château, dernier reste de l'ancien château d'Angervilliers (avec le colombier), l'orangerie sert aujourd'hui de salle polyvalente et abrite les locaux de la mairie. Ce bâtiment date du XVIIe siècle et a été agrandi au XIXe siècle. À côté de l'orangerie (côté cour) se trouve un pressoir qui a été construit en 1682[66]. Le Colombier, placé au centre de la cour des communs de l'ancien château, l'ancien colombier seigneurial qui date lui aussi du XVIIe siècle abrite aujourd'hui les locaux de la bibliothèque municipale[67]. Ces deux bâtiments sont inscrits aux monuments historiques depuis le [68]. À côté de ces bâtiments (côté rue) se trouve aussi un vieux puits datant du XVIIe siècle qui était autrefois alimenté par une rivière souterraine.
L'école primaire la IIIe République triomphante fait naître un grand mouvement de rénovation ou de remplacement des bâtiments publics. Propriétaire du château, le comte Sapia de Lencia, maire de la commune et soucieux d'embellir sa ville, fait construire en 1885 une nouvelle école sur l'emplacement de l'ancienne. La réalisation est conforme au style républicain ; simple et régulière, claire, pourvue d'une cour et d'un petit préau, elle accueille encore aujourd'hui les enfants du primaire. Cette école accueillit aussi la mairie du village jusqu'en 1983[69].
La Briqueterie Vaugirard, le sable et l'argile étant présents sur le territoire de la commune, des tuileries et briqueteries s'y sont développées depuis longtemps. Au XIXe siècle, trois tuileries, qui fabriquent leurs produits à la main, se font concurrence. Seule la plus moderne, la tuilerie Sylvain, peut se maintenir et produit alors tuiles, briques et carreaux de grande renommée. Ces petites structures disparaissent cependant peu à peu, au profit d'unités plus grandes. Aujourd'hui, seules les Briqueteries de Vaugirard qui datent du début du XXe siècle sont encore en activité. Elles ont été rachetées récemment par l'entreprise Wienerberger[70].
Angervilliers possède aussi sur son territoire de vieilles maisons et de vieilles fermes dont certaines datent du XVIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
Personnages publics étant nés, morts ou ayant vécu à Angervilliers :
- Nicolas Prosper Bauyn d'Angervilliers (1675-1740), homme politique, en fut le seigneur.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Angervilliers », p. 869–871
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
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