Alpine F1 Team
Alpine F1 Team est une écurie de Formule 1, appartenant au constructeur automobile français Renault. Renault participe sous son nom au championnat du monde de Formule 1 en tant que constructeur de châssis et motoriste de 1977 à 1985, de 2002 à 2011 et de 2016 à 2020. À partir de 2021, l'écurie change de nom pour devenir Alpine F1 Team. Sur les périodes intermédiaires, Renault s'en est tenu au rôle de motoriste.
Renault F1 Team
Autres noms |
Équipe Renault-Elf[1] Mild Seven Renault F1 Team[1] ING Renault F1 Team[1] Lotus Renault GP[1] Renault Sport Formula One Team Renault DP World F1 Team |
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Localisation |
Enstone Viry-Châtillon |
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Président | Laurent Rossi |
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Directeur |
Directeur exécutif Marcin Budkowski Directeur de la compétition Davide Brivio Directeur non exécutif Alain Prost |
Directeur technique | Pat Fry (Châssis) |
Designer en chef | Antony Villain |
Pilotes |
14. Fernando Alonso 31. Esteban Ocon |
Pilotes essayeurs |
Guanyu Zhou Daniil Kvyat |
Châssis | Alpine A521 |
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Moteurs | Renault V6 turbo hybride |
Pneumatiques | Pirelli |
Début | GP de Grande-Bretagne 1977 |
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Courses disputées |
400 (Renault) 13 (Alpine) |
Points marqués |
1777 (Renault) 95 (Alpine) |
Titres constructeurs |
2 (Renault) 0 (Alpine) |
Titres pilotes |
2 (Renault) 0 (Alpine) |
Victoires |
35 (Renault) 1 (Alpine) |
Podiums |
103 (Renault) 1 (Alpine) |
Pole positions |
51 (Renault) 0 (Alpine) |
Meilleurs tours en course |
33 (Renault) 0 (Alpine) |
Renault, qui débute en tant que constructeur en Formule 1 lors de la saison 1977, y introduit le moteur V6 turbocompressé. Les débuts sont difficiles et les observateurs britanniques ne manquent pas de surnommer la monoplace française « la théière jaune ». En 1979, Renault remporte sa première victoire lors du Grand Prix de France avec Jean-Pierre Jabouille.
Le turbocompresseur se généralise en Formule 1 au début des années 1980 ; en 1981, Renault engage Alain Prost qui remporte neuf victoires, obtient dix pole positions et ne passe pas loin du titre mondial en 1983. Renault se retire du championnat à la fin de la saison 1985 et conserve son rôle de motoriste, permettant dans les années 1990 à Williams de remporter cinq titres des constructeurs et à Benetton de s'en adjuger un.
Le groupe français revient en tant que constructeur de châssis en 2002 après le rachat de l'écurie Benetton Formula intervenu le . Il obtient deux titres mondiaux des constructeurs en 2005 et 2006 ainsi que deux titres de champion du monde des pilotes avec Fernando Alonso.
À partir de 2009, le fonds d'investissement Genii Capital devient actionnaire de l'écurie avec le rachat d'une partie des parts du constructeur automobile français Renault. Fin 2010, Genii Capital devient le propriétaire unique de l'écurie et la dénomination commerciale de l'écurie est Lotus Renault GP. À partir de 2012, Genii Capital produit ses propres châssis et s'inscrit en championnat du monde sous la dénomination Lotus F1 Team.
Renault F1 Team, qui a quitté le championnat du monde des constructeurs, reprend son rôle de motoriste pour régner sur l'ère des V8 atmosphériques avec Red Bull Racing (quatre titres mondiaux pilotes remportés par Sebastian Vettel et constructeurs de 2010 à 2013) puis rachète les parts de Genii Capital afin de revenir en 2016 en tant que constructeur sous la dénomination Renault Sport Formula 1 Team, avec Cyril Abiteboul comme directeur général, Frédéric Vasseur comme patron de la compétition, Kevin Magnussen et Jolyon Palmer comme pilotes.
Le , Renault annonce le départ de Frédéric Vasseur, alors que Nico Hülkenberg est engagé aux côtés de Jolyon Palmer pour la saison 2017. Carlos Sainz Jr. remplace Jolyon Palmer, en manque de résultats, à partir du Grand Prix des États-Unis et est confirmé pour la saison 2018. Pour la saison 2019, Daniel Ricciardo s'engage avec Renault alors que Carlos Sainz Jr quitte l'écurie pour McLaren Racing. En 2020, Daniel Ricciardo conserve son baquet tandis que Nico Hülkenberg est remplacé par Esteban Ocon. Le pilote australien obtient au cours de ce championnat les deux premiers podiums de l'écurie depuis 2011, deux fois une troisième place, alors qu'Esteban Ocon réussit à se classer deuxième lors de l'avant-dernière course de la saison.
Pour 2021, Fernando Alonso fait son retour dans l'écurie avec laquelle il a obtenu ses deux titres de champion du monde (mais renommée Alpine F1 Team) pour remplacer Ricciardo parti chez McLaren, alors que Cyril Abiteboul quitte son poste de directeur de l'écurie pour être remplacé par Davide Brivio. Après onze départs sous sa nouvelle dénomination, Alpine obtient sa première victoire avec Esteban Ocon au Grand Prix de Hongrie.
Histoire de Renault en Grand Prix
Les débuts
Renault est présent en compétition automobile depuis la fin du XIXe siècle. Louis Renault, en 1899, sur une Renault, remporte la course Paris-Ostende. En 1900, il gagne personnellement Paris-Toulouse-Paris en catégorie voiturettes. En 1901, trois Renault terminent aux trois premières places de la course Paris-Bordeaux, toujours en catégorie voiturettes. Louis Renault arrête la compétition en 1903 après le décès de son frère Marcel Renault dans la course automobile Paris-Madrid, arrêtée à Bordeaux en raison de nombreux accidents mortels.
Renault, grâce à Ferenc Szisz, gagne le Grand Prix de l'ACF, premier Grand Prix automobile de l'histoire. En 1907, Szisz se classe deuxième, derrière la Fiat de Felice Nazzaro. Au Grand Prix de France 1908, Szisz abandonne sur bris de roue, Serguey Dimitriewich termine huitième et Gustave Caillois quinzième.
Après cet échec, Renault se retire de la compétition automobile mais la même année, grâce au français Paul Lacroix vainqueur des 24 Heures de Morris Park en 1907 pour Renault avec Maurice Bernin et directeur de la société américaine « Renault Frères Selling Branch » qui engage une voiture, l'américain Lewis Strang termine sixième et premier de son pays pour le premier Grand Prix automobile des États-Unis (sur une Renault 35CV).
Les débuts en Formule 1 en 1977 - 1985
Renault attend 1977 pour rejoindre la Formule 1 sous la direction de Jean Sage. Les véhicules de la marque au losange qui font leur apparition à la mi-saison au Grand Prix de Grande-Bretagne sont révolutionnaires : ils sont équipés d'un turbo, en application d'une équivalence qui limite la cylindrée du moteur français à 1 500 cm3 (contre 3 000 cm3 à la concurrence). La mise au point du moteur turbo provoque inévitablement quelques déconvenues lors des premiers Grand Prix, avec nombre d'abandons qui suscitent les railleries de la concurrence. La Renault RS01 est ainsi affublée par les Britanniques du sobriquet peu flatteur de Yellow Tea Pot (la théière jaune) en référence à sa fâcheuse tendance à terminer ses courses dans un nuage de fumée. Jean-Pierre Jabouille est alors le pilote de l'unique voiture jaune sur la grille en 1977 et 1978. Lors de cette deuxième saison, la fiabilité du moteur turbo s'améliore et l'écurie récolte ses premiers points.
À partir de 1979, Renault aligne désormais deux voitures en Grand Prix et René Arnoux rejoint Jean-Pierre Jabouille. Après avoir réalisé une pole position en Afrique du Sud, Jabouille remporte le Grand Prix de France à Dijon après que les deux Renault ont monopolisé la première ligne de la grille de départ ; Arnoux termine troisième après un duel épique avec Gilles Villeneuve. Le triomphe sur ses terres est total pour Renault qui a gagné son pari sur le turbo. Grâce à son moteur V6 de 1 500 cm3 turbocompressé, la Renault RS10 domine les monoplaces équipées de moteurs V8 et V12 de 3 000 cm3. Cette victoire est suivie de dix-neuf autres jusqu'en 1986[2]. Progressivement, toutes les autres écuries s'équipent de moteurs turbocompressés jusqu'à leur interdiction à la fin de la saison 1988.
En 1980, avec la RE20 Arnoux remporte les Grands Prix du Brésil et d'Afrique du Sud tandis que Jabouille connaît des problèmes à répétition. Alain Prost remplace Jabouille en 1981, et la RE20B puis la RE30, à partir du Grand Prix de Belgique, remplacent la RE20. Le futur quadruple champion du monde enlève trois Grands Prix lors de sa première saison chez Renault qui se classe troisième du championnat des constructeurs.
En 1982, la RE30B remporte quatre succès en Grand Prix, deux aux mains de Prost et deux avec Arnoux, permettant à l'écurie de consolider sa troisième place au championnat des constructeurs. La déception est pourtant vive pour Renault qui semblait en mesure de remporter les titres mondiaux mais qui, après un beau début de saison, a souffert de problèmes récurrents de fiabilité ainsi que d'erreurs de ses pilotes.
Fin 1982, en conflit avec Prost, Arnoux quitte l'écurie pour rejoindre la Scuderia Ferrari ; il est remplacé par le jeune américain Eddie Cheever. Favori pour le titre mondial avec la RE30C puis la RE40, Alain Prost remporte quatre victoires mais le retour, en fin de saison, de Nelson Piquet le prive du titre ; il doit se contenter de la deuxième place au championnat du monde des pilotes. Cheever entre six fois dans les points et Renault gagne une place au classement des constructeurs, deuxième derrière Ferrari. La difficile fin de saison des Renault ayant entraîné de vives tensions au sein de l'équipe, Prost est « libéré » de son contrat pour reprendre la terminologie officielle.
Après le départ de Prost, Renault boucle deux saisons avec Patrick Tambay et Derek Warwick mais glisse en cinquième position du classement des constructeurs (1984) avec la RE50 puis en septième position (1985) avec la RE60 et leurs deux derniers podiums, sans aucune victoire. Renault décide alors de fermer son écurie de Formule 1, préférant se contenter d'être motoriste pour d'autres écuries lors de la saison 1986, un rôle rempli depuis 1983 avec l'équipe Lotus (association fructueuse, marquée par les brillantes performances d'Elio De Angelis puis de Ayrton Senna notamment) puis avec Ligier et Tyrrell.
Motoriste en Formule 1 de 1989 à 1997
Après deux années hors de la Formule 1 durant lesquelles une cellule de veille technologique est toutefois maintenue, Renault fait son retour en Formule 1 en 1989 en tant que motoriste des écuries Williams F1 Team (de 1989 à 1997), Ligier (de 1992 à 1994) puis Benetton Formula (de 1995 à 1997).
Renault, comme Honda, développe un moteur V10 alors que leurs concurrents conçoivent des V8 et V12. Le motoriste français s'adjuge deux victoires dès sa première saison. Renault s'affirme dans les années 1990 comme le meilleur motoriste du plateau grâce notamment au rappel de distribution pneumatique (rappel pneumatique de soupape) apparu fin 1986 et est associé à onze titres de champion du monde entre 1992 et 1997.
En 1992, le moteur V10, permet à l'équipe Williams-Renault de réaliser le premier doublé pilote-constructeur. Pendant six ans, le moteur domine ses concurrents en apportant cinq titres constructeurs à cette écurie (1992, 1993, 1994, 1996 et 1997).
Renault motorise également Lotus, Ligier et Benetton qui remporte le titre en 1995. Le , Patrick Faure (en) annonce le retrait de Renault au terme de la saison 1997[3]. Au total, les écuries Williams et Benetton ont obtenu six titres chez les constructeurs et cinq titres chez les pilotes avec le soutien technique du motoriste français.
Renault continue cependant à être présent en Formule 1 par le biais de son sous-traitant Mecachrome et des sociétés Supertec et Playlife de 1998 à 2000, en fournissant des moteurs clients à Williams, Benetton, BAR et Arrows.
2001-2002 : apprentissage puis confirmation
Le , Renault rachète Benetton Formula pour 120 millions d'euros mais ne s'engage pas officiellement en tant que constructeur[4],[5]. Flavio Briatore prend la tête de l'écurie et Mike Gascoyne devient directeur technique.
En 2001, l'équipe s'appelle toujours Benetton et Renault a développé un moteur V10 inédit avec un angle à 111° pour abaisser le centre de gravité. Mike Gascoyne, arrivé fin 2000 en provenance de Jordan, n'a pas eu d'impact sur la B201. Côté pilotes, Jenson Button rejoint Giancarlo Fisichella. La voiture manque de fiabilité et de compétitivité mais Fisichella inscrit un point sous la pluie au Brésil. En Allemagne, Fisichella et Button profitent de l'hécatombe et inscrivent cinq points. En fin de saison, la voiture progresse et Fisichella termine troisième en Belgique ; l'équipe termine septième de championnat.
En 2002, l'équipe devient officiellement Renault et Jarno Trulli remplace Giancarlo Fisichella. L'équipe poursuit sur le rythme de la fin 2001, Button termine quatrième en Malaisie et au Brésil et cinquième à Imola en se battant avec les McLaren.
La suite de la saison est plus compliquée à cause de problèmes de fiabilité mais Trulli termine quatrième à Monaco et les deux voitures inscrivent cinq points à Monza. L'équipe atteint son objectif, la quatrième place du championnat constructeur.
2003-2004 : la révélation Alonso et les timides progrès
Afin d'assurer le retour de l'équipe vers les sommets, Flavio Briatore convainc les dirigeants de Renault d'abandonner le moteur à angle ouvert à 111° jugé trop complexe et inefficace pour privilégier un moteur à 72° plus commun. Cette stratégie technique confirme son potentiel grâce à Fernando Alonso, remplaçant de Jenson Button parti chez BAR aux côtés de Jacques Villeneuve. L'Espagnol réalise la pole position en Malaisie devant Trulli puis termine troisième de la course ; il termine à nouveau sur le podium au Brésil malgré un accident, puis deuxième en Espagne.
Trulli, plus en difficulté, inscrit quelques points régulièrement et monte sur le podium en Allemagne. Au Grand Prix de Hongrie, Alonso réalise sa deuxième pole position de l'année avant de remporter la première victoire de Renault depuis vingt ans (Grand-Prix d'Autriche 1983). La fin de saison se déroule en roue libre, Renault, ayant atteint ses objectifs, termine à nouveau quatrième du championnat. En fin de saison, Mike Gascoyne est débauché par Toyota.
En 2004, Renault abandonne le moteur à 111° trop pénalisant en fiabilité et en puissance et revient au moteur traditionnel à 72°. L'objectif est de faire mieux qu'en 2003 et Alonso obtient un premier podium dès le début de saison à Melbourne (troisième). L'Espagnol commet ensuite plusieurs fautes en qualifications qui l'obligent à partir en fond de grille et Trulli apporte le plus de points à l'écurie.
L'Italien, en confiance, termine troisième en Espagne devant son coéquipier puis remporte son premier Grand Prix, à Monaco. À Magny-Cours, Alonso en pole position, se laisse déborder par Schumacher, tout comme Trulli par Barrichello dans le dernier virage. Briatore ne pardonne pas cet échec à Trulli qui perd pied, d'autant qu'il est victime d'un gros accident à Silverstone. Alors qu'Alonso obtient deux podiums en Allemagne et en Hongrie, Trulli s'effondre et, même s'il réalise la pole position à Spa sous la pluie, sa course du lendemain est un désastre. Après un nouveau weekend anonyme à Monza, Briatore décide de se séparer de Trulli pour sauver la seconde place au championnat constructeur, menacée par BAR-Honda. Jacques Villeneuve est choisi mais il n'inscrit aucun point et Renault termine troisième du championnat.
2005 et 2006 : double champion du monde
En 2005, Flavio Briatore recrute Giancarlo Fisichella pour occuper le second baquet. Profitant d'une nouvelle réglementation (aérodynamique modifiée, pas de changements de pneus), Renault commence la saison avec une pole position puis la victoire de Fisichella à Melbourne, ainsi que la troisième place d'Alonso agrémentée du meilleur tour en course. Si Fisichella accumule ensuite les incidents et les problèmes techniques, Alonso enchaîne les victoires (Malaisie, Bahreïn et Saint-Marin).
En Espagne et à Monaco, le duel pour le championnat se dessine avec Kimi Räikkönen, Alonso termine second. L'Espagnol profite des soucis techniques de McLaren pour s'imposer au Grand Prix d'Europe, au Nürburgring, au Grand Prix de France, à Magny-Cours et au Grand Prix d'Allemagne, à Hockenheim.
Si les McLaren accumulent les succès lors de la seconde moitié de la saison, Alonso profite de sa confortable avance acquise en début de championnat ; il est sacré au terme du Grand Prix du Brésil, à deux manches de la fin de la saison. Malgré la défaite de Fisichella au Japon, rattrapé dans le dernier tour par Räikkönen pourtant parti dix-septième, Renault devient champion du monde des constructeurs grâce à un ultime développement du moteur Renault V10 lors de la dernière manche en Chine avec la victoire d'Alonso.
L'intersaison est agitée à Enstone, après l'annonce du départ de Fernando Alonso chez McLaren pour 2007, le départ de Patrick Faure de la présidence de l'écurie et les rumeurs d'arrêt de la Formule 1 souhaité par le nouveau PDG de Renault Carlos Ghosn.
L'équipe repart sur les mêmes bases qu'en 2005 mais avec un nouveau moteur Renault V8 avec la victoire d'Alonso à Bahreïn, le doublé Fisichella-Alonso en Malaisie et un nouveau succès d'Alonso en Australie. À Saint-Marin et au Nürburgring, Alonso s'incline devant Michael Schumacher mais contre-attaque avec quatre victoires consécutives (Barcelone, Monaco, Silverstone et Montréal).
Malgré cette confortable avance, Ferrari et Schumacher profitent des progrès de leurs pneus Bridgestone et de l'interdiction par la FIA des "mass-dumper" de la Renault pour accumuler les succès durant l'été, au point qu'au terme du Grand Prix de Chine, Schumacher pointe en tête au championnat. Au Japon, l'Allemand casse son moteur et Alonso remporte la course. Sa seconde place au Brésil lui assure les deux titres mondiaux. L'équipe Renault F1 est élue Équipe de l'année 2006 aux Laureus World Sports Awards en début d'année suivante.
2007-2008 : départ et retour d'Alonso
En 2007, ING devient le sponsor principal de l'équipe. La séparation entre Renault et Alonso, parti chez McLaren Mercedes, laisse augurer une saison 2007 difficile pour l'équipe. En effet, malgré les efforts de Flavio Briatore, aucun pilote de pointe n'a rejoint l'écurie pour remplacer Alonso et le jeune Heikki Kovalainen est choisi. De plus, l'équipe doit faire face au retrait de Michelin et se rabattre sur les pneus Bridgestone
Dès la course d'ouverture en Australie, Giancarlo Fisichella, dont le contrat a été prolongé durant l'été 2006, termine loin du vainqueur à la cinquième place et Kovalainen finit hors des points après plusieurs fautes. Il fait mieux lors les Grands Prix suivants alors que la monoplace gagne en compétitivité. Après quatre courses, Renault ne compte que 11 points, 40 de moins qu'au même stade de la saison 2006. Malgré le développement de la R27, peu de progrès apparaissent et l'équipe doit se contenter de deux quatrièmes places (Fisichella à Monaco et Kovalainen à Montréal) pour meilleur résultat. Mais à l'occasion du Grand Prix du Japon au Mont Fuji, Kovalainen s'illustre sous la pluie et obtient le seul podium de la saison avec une seconde place. En Chine, les Renault ne marquent aucun point pour la première fois de la saison. À Interlagos, aucune monoplace ne termine la course (accrochage avec Sakon Yamamoto au second tour pour Fisichella, accident au trente-cinquième tour pour Kovalainen). L'équipe finit troisième du championnat après l'exclusion de McLaren.
Après la difficile saison 2007, l'équipe repart sur de nouvelles bases. Fernando Alonso, en disgrâce chez McLaren, fait son retour tandis que Kovalainen fait le chemin inverse. Son coéquipier est Nelsinho Piquet, le troisième pilote de l'équipe en 2007, qui remplace Giancarlo Fisichella parti chez Force India. Si l'espoir est grand, Alonso, arrivé trop tard, n'a aucune influence sur le développement de la R28 et le début de saison est difficile.
L'Espagnol, grâce à ses qualités de metteur au point et d'attaquant, profite de l'hécatombe en Australie pour finir quatrième mais la suite est plus compliquée et il n'inscrit que quelques points en Malaisie et en Turquie. Piquet souffre et n'inscrit aucun point. L'équipe est septième au championnat constructeur après le Grand Prix du Canada.
À partir du Grand Prix de France, l'équipe marque des points régulièrement. Piquet profite de l'intervention de la voiture de sécurité à Hockenheim pour terminer second. Cette situation se reproduit à Singapour à la suite d'un accident de Piquet programmé (qui donne, à postériori, lieu au Scandale du Grand Prix de Singapour 2008) et Alonso en profite pour remporter la course. Il confirme lors de la course suivante à Fuji avec une nouvelle victoire puis au Brésil avec une deuxième place. Cette fin de saison a permis à l'équipe de remonter à la quatrième place du championnat.
2009 : une saison difficile
Après la belle fin de saison 2008, l'espoir est grand et Alonso fait partie des favoris du championnat mais la réglementation a fortement changé et la hiérarchie est totalement bouleversée. À Melbourne, Alonso n'est que cinquième et la suite n'est guère meilleure avec quelques points inscrits. Piquet n'inscrit pas le moindre point, confirmant les médiocres performances de la R29.
En Hongrie, Alonso crée la surprise en réalisant la dix-huitième pole position de sa carrière mais un écrou de roue mal vissé provoque son abandon en course. Au vu du lourd contexte (mort de Henry Surtees et accident de Felipe Massa la veille), la FIA suspend l'équipe pour le Grand Prix d'Europe, suspension annulée en appel. Pendant ce temps, Piquet est renvoyé et remplacé par le troisième pilote Romain Grosjean.
Le Brésilien se venge en révélant à TV Globo que son accident au Grand Prix de Singapour 2008 a été planifié par Flavio Briatore et Pat Symonds pour favoriser la remontée d'Alonso[6]. L'affaire du Crashgate éclate et la FIA ouvre une enquête. Renault prend les devants en renvoyant Briatore et Symonds. La FIA les suspend (à vie pour Briatore et cinq ans pour Symonds) et l'équipe est suspendue à vie avec sursis de deux ans[7]. Bob Bell est nommé directeur d’équipe par intérim (en plus de sa fonction initiale de directeur technique), les sponsors ING et Mutua Madrileña se retirent avec effet immédiat[8].
Après ce choc, Alonso se remobilise avec la cinquième place à Monza puis la troisième place à Singapour. Il annonce ensuite son départ chez Ferrari pour 2010. Grosjean connaît des débuts difficiles avec des accrochages et des problèmes techniques et n'inscrit aucun point. Renault termine huitième du championnat des constructeurs, son pire classement depuis 1978.
2010 : nouvelle ère avec Genii Capital
À l'image des autres grands constructeurs (Honda, BMW et Toyota), Renault se désengage de la Formule 1, mais partiellement. La structure châssis d'Enstone est en partie cédée à Genii Capital, une société spécialisée dans les nouvelles technologies, la gestion d'image et le sport automobile, filiale du fonds d'investissement Mangrove Capital Partners dirigé par Gérard Lopez[9]. Toutefois, Renault conserve une part minoritaire de l'équipe, son nom dans l'écurie et fournit toujours les moteurs par sa filiale Renault Sport. Cette opération permet de limiter les coûts pour Renault et compense la perte de plusieurs sponsors. Le polonais Robert Kubica est engagé pour remplacer Alonso. Gérard Lopez choisit Éric Boullier, ancien team manager de DAMS, pour diriger l'écurie et remplacer l'intérimaire Bob Bell[10]. Le , Vitaly Petrov est titularisé par Renault et devient le premier pilote russe de Formule 1. Les liens avec la Russie se font de plus en plus étroits puisque le , Lada devient sponsor de l'équipe.
Grâce à un développement et des innovations régulières, Renault revient sur le devant de la scène avec trois podiums de Robert Kubica et se bat contre Mercedes Grand Prix pour la quatrième place du championnat des constructeurs ; l'écurie se classe finalement cinquième du championnat avec 163 points.
Motoriste en Formule 1 de 2011 à 2015
Les changements amorcés en 2010 se poursuivent en 2011 ; la marque française se recentre sur la conception, le développement et la mise au point de moteurs pour différentes écuries. Renault devient partenaire de Red Bull Racing, champion du monde des constructeurs et des pilotes (Sebastian Vettel), en 2010, 2011, 2012 et 2013.
Renault cède ses dernières parts dans l'écurie à Genii Capital et Lotus Cars arrive : déçu par son partenariat avec l'équipe de Tony Fernandes, Lotus Racing, le constructeur devient sponsor principal de l'équipe jusqu'en 2017[11],[12]. La dénomination commerciale de l'équipe devient Lotus Renault Grand Prix et la livrée reprend les couleurs noir et or du Team Lotus des années 1970-80. De plus, une prise de participation est évoquée à terme. Renault demeure motoriste et partenaire technique de l'équipe à travers Renault Sport F1. Si les châssis conservent le nom Renault, l'équipe reprend une licence britannique[13].
Robert Kubica et Vitaly Petrov demeurent les pilotes titulaires[14] mais le Polonais est victime d'un terrible accident lors du rallye Ronde di Andora près de Gênes en Italie : son état ne lui permet plus de piloter une Formule 1[15]. Victime de multiples blessures[16]. Le polonais avait signé le meilleur temps lors des premiers essais privés, bénéficiant d'une Renault R31 innovante, avec soufflage des échappements vers l'avant de la voiture pour augmenter les appuis aérodynamiques. Après plusieurs essais, Nick Heidfeld est préféré à Bruno Senna pour le remplacer[17].
La compétitivité de la voiture est confirmée par les troisièmes place de Petrov à Melbourne et d'Heidfeld à Sepang. Toutefois, la monoplace marque rapidement le pas en termes de performances ; hormis la cinquième place de Petrov sous la pluie de Montréal, les pilotes n'inscrivent plus que quelques points régulièrement. Après un nouveau Grand Prix décevant en Hongrie, Nick Heidfeld est remplacé par Bruno Senna[18]. Le Brésilien ne peut enrayer le déclin de l'équipe qui conserve finalement sa cinquième place au championnat pour quatre points face à Force India. Le litige avec Tony Fernandes concernant l'utilisation du nom Lotus se règle par le rachat du nom Team Lotus par Lotus Cars, Tony Fernandes renommant son équipe Caterham F1 Team.
En 2012, Renault F1 Team quitte le championnat du monde et laisse place à Lotus F1 Team[19].
Saison 2016
Le , Carlos Ghosn, président-directeur général du groupe Renault, annonce le retour de la marque française en tant que constructeur dès 2016 via le rachat de Lotus F1 Team[20],[21],[22]. Le , Ghosn dévoile la dénomination commerciale de l'équipe : Renault Sport Formula One Team[23].
Jérôme Stoll (président de Renault Sport) est épaulé par Cyril Abiteboul (directeur-général de Renault Sport Racing) et Frédéric Vasseur (directeur de la compétition de Renault Sport Racing). Bob Bell est nommé directeur technique pour la Formule 1, Nick Chester directeur technique pour les châssis (Enstone) et Rémi Taffin directeur technique pour les moteurs (Viry-Châtillon)[24],[25],[26],[27],[28]. Kevin Magnussen et Jolyon Palmer sont retenus aux postes de pilotes-titulaires et Esteban Ocon devient pilote-essayeur[29].
La monoplace, dotée du moteur R.E.16, est baptisée Renault R.S.16[30]. Le retour de Renault en tant qu'écurie-constructeur durant la saison 2016 commence difficilement puisque les pilotes ne marquent qu'en Russie, à Singapour et en Malaisie. Le , Renault annonce l'arrivée de Nico Hülkenberg pour la saison 2017 avec un contrat pluriannuel[31]. Le pilote allemand remplace Kevin Magnussen, qui est en partance chez Haas F1 Team. L'écurie se classe neuvième du championnat des constructeurs, avec huit points.
Le , Renault annonce le départ de Frédéric Vasseur : « Au terme d'une première saison de lancement et de construction de son écurie de Formule 1, Renault Sport Racing et Frédéric Vasseur ont décidé d'un commun accord de mettre fin à leur collaboration à compter de ce jour. Les bonnes relations auxquelles les deux parties sont attachées se matérialiseront dans l'avenir sous des formes nouvelles. Les enjeux de la deuxième saison de Formule 1 mais aussi les moyens mis en œuvre pour y répondre seront précisés à l'occasion de la présentation de la nouvelle monoplace. Le management de Renault Sport Racing et de l'écurie de Formule 1 continue d’être assuré par Jérôme Stoll, son président, et Cyril Abiteboul, son directeur général »[32].
Saison 2017
La première partie de la saison 2017 est meilleure que l'année précédente, grâce à Nico Hülkenberg qui marque cinq fois ; Jolyon Palmer, qui entame sa deuxième saison avec l'équipe française, n'inscrit aucun point. La deuxième partie de saison est plus compliquée, avec trois abandons successifs d'Hülkenberg. Palmer marque une fois, à Singapour.
Le , Renault confirme l'arrivée de Carlos Sainz Jr. pour remplacer Palmer en 2018[33]. Moins d'un mois après l'annonce, le , Palmer annonce sur sa page Instagram que le Grand Prix du Japon sera sa dernière course avec l'équipe[34]. Confirmé par Renault le même jour, Carlos Sainz Jr. remplace le Britannique dès le Grand Prix automobile des États-Unis 2017[35]. Pour sa première course chez Renault, il termine septième. L'écurie se classe sixième du championnat des constructeurs avec 57 points.
Saison 2018
Lors du Grand Prix inaugural, en Australie, les pilotes terminent septième et dixième. À Bahreïn, Nico Hülkenberg est à nouveau dans les points (sixième) contrairement à son coéquipier Carlos Sainz Jr., onzième. En Chine, ils terminent sixième et neuvième. En Azerbaïdjan et au Grand Prix d'Espagne, Hülkenberg abandonne après un accident avec Romain Grosjean. À Monaco, au Canada et en France, ils sont encore dans les points. En Autriche, l'Allemand abandonne sur une casse de turbocompresseur et Sainz termine douzième. En Grande-Bretagne, l'Espagnol s'accroche avec Grosjean alors qu'Hülkenberg termine sixième. Pour son Grand prix national, l'Allemand obtient sa meilleure performance de la saison en se classant cinquième ; Sainz, pénalisé de dix secondes pour avoir dépassé Marcus Ericsson sous le régime de la voiture de sécurité termine douzième. En Hongrie, seul Sainz marque en terminant neuvième.
Le , l'équipe française annonce avoir recruté Daniel Ricciardo pour les saisons 2019 et 2020, au côté du pilote allemand Nico Hülkenberg[36],[37].
En Belgique, Hülkenberg abandonne après le carambolage qu'il a provoqué au départ avec Fernando Alonso et Charles Leclerc ; son coéquipier Sainz termine onzième. En Italie et à Singapour, l'Espagnol prend le dessus sur l'Allemand en terminant huitième. En Russie, ils terminent douzième et dix-septième. Au Japon, Hülkenberg abandonne, trahi par son moteur alors que Sainz arrache le point de la dixième place dans les derniers tours en bataillant contre Pierre Gasly. Aux États-Unis, les deux pilotes terminent sixième et septième. La fin de saison est mitigée, avec deux abandons pour le pilote allemand au Brésil et à Abou Dabi, sur une surchauffe et après un accrochage avec Romain Grosjean, et un abandon pour l'Espagnol au Mexique sur un problème de batterie contre deux sixièmes places (Mexique et Abou Dabi) et une douzième place de Sainz (Brésil). L'équipe termine quatrième du championnat des constructeurs avec 122 points, une nette progression par rapport à 2017[38].
Saison 2019
Pour la première course de la saison à Melbourne, Daniel Ricciardo abandonne après des dégâts importants dès le premier tour où il casse son aileron avant ; Nico Hülkenberg termine septième. À Bahreïn, Ricciardo et Hülkenberg abandonnent simultanément, dans les derniers tours, à cause d'une perte de puissance. En Chine, Ricciardo marque ses premiers points en terminant septième et Hülkenberg abandonne sur problème électronique. En Azerbaïdjan, Ricciardo abandonne après un accrochage avec Daniil Kvyat et Hülkenberg termine quatorzième. Au Grand Prix d'Espagne, ils terminent douzième et treizième.
À Monaco, qualifiés septième et onzième, Ricciardo et Hülkenberg terminent neuvième et treizième. Au Canada, les deux pilotes marquent en terminant sixième et septième. En France, Hülkenberg et Ricciardo terminent huitième et onzième, l'Australien étant pénalisé de dix secondes après deux dépassements hors piste. En Autriche, les pilotes terminent douzième et treizième puis, en Grande-Bretagne, ils terminent septième et dixième. Pour son Grand prix national, Hülkenberg abandonne lors d'un accident au dernier virage tandis que Ricciardo abandonne sur un problème d'échappement ; il s'agit du deuxième double abandon de la saison de l'écurie. En Hongrie, les deux pilotes terminent hors des points, en douzième et quatorzième place.
Le , Renault F1 Team annonce le recrutement d'Esteban Ocon pour remplacer Hülkenberg en 2020 et 2021, aux côtés de Daniel Ricciardo[39].
En Belgique, Hülkenberg et Ricciardo terminent huitième et quatorzième. En Italie, qualifiés cinquième et sixième, ils terminent quatrième et cinquième, obtenant ainsi le meilleur résultat de l'écurie depuis son retour en 2016. À Singapour, Ricciardo est disqualifié des qualifications à cause d'un excès de puissance du MGU-K et part dernier ; Hülkenberg termine neuvième et Ricciardo termine quatorzième. En Russie, Hülkenberg termine dixième tandis que Ricciardo abandonne à cause de dégâts importants dû a son accrochage avec Romain Grosjean lors du premier tour.
Au Japon, Ricciardo et Hülkenberg terminent sixième et dixième ; Quelques heures plus tard, l'écurie est placée sous enquête des commissaires de la FIA après une réclamation de Racing Point F1 Team concernant un système d'ajustement de répartition de freinage en fonction de la distance ; dix jours après le Grand Prix, Ricciardo et Hülkenberg sont disqualifiés pour infraction envers le règlement sportif mais considéré conforme au règlement technique. Renault décide de ne pas faire appel de la décision.
Au Mexique, les deux pilotes terminent huitième et dixième puis, aux États-Unis, sixième et neuvième. Au Brésil, après une course à rebondissement, Ricciardo termine sixième, profitant de la pénalité de Lewis Hamilton. Ils ne marquent pas lors de la dernière course de la saison à Abou Dabi et Renault se classe cinquième du championnat, avec 91 points. Daniel Ricciardo termine neuvième, avec 54 points et Nico Hülkenberg termine quatorzième, avec 37 points.
Saison 2020
Le , Jack Aitken annonce qu'il quitte Renault F1 Team en tant que pilote de réserve et de développement ainsi que l’Académie des jeunes pilotes de l'écurie française[40].
Le 8 juillet 2020, l'écurie révèle le retour de Fernando Alonso en son sein à partir de 2021[41]. En septembre 2020, Renault annonce le changement de nom de son écurie qui se nommera Alpine F1 Team[42].
Lors du Grand Prix de Belgique, Renault inscrit 23 points, son meilleur score depuis son retour en Formule 1 en 2016. Lors du Grand Prix de l'Eifel 2020 sur le Nürburgring, Daniel Ricciardo termine troisième derrière Lewis Hamilton et Max Verstappen et offre à son écurie son premier podium depuis son centième obtenu par Nick Heidfeld en 2011. Ricciardo obtient un nouveau podium en Émilie-Romagne et termine cinquième du championnat du classement des pilotes. Pour son dernier tour au volant d'une Renault, à Abou Dabi, il marque le point bonus du meilleur tour en course. Esteban Ocon, après un début de saison difficile, obtient son premier podium en Formule 1 en terminant deuxième du Grand Prix de Sakhir.
Au terme de la saison, Jérôme Stoll, quitte son poste de président de Renault Sport[43].
À partir de 2021 : engagement sous l'appellation Alpine
En pleine réorganisation, Renault Sport décide de recentrer ses programmes sportifs autour de sa marque renaissante d'Alpine et de renommer l'écurie Alpine F1 Team à compter du championnat du monde de Formule 1 2021[44].
L'implication d'Alpine en Formule 1 remonte à 1968 lorsque l'Alpine A350 est construite, propulsée par un moteur V8 Gordini. Cependant, après des tests mené avec Mauro Bianchi à Zandvoort, le projet est abandonné, le moteur ne produisant qu'environ 300 chevaux contre 400 pour le bloc Cosworth.
Luca de Meo, patron du Groupe Renault déclare : « Alpine est une belle marque, puissante et vibrante, qui colle un sourire sur le visage de ses adeptes. En lançant Alpine, symbole de l'excellence française, dans la plus prestigieuse des disciplines automobiles mondiales, nous poursuivons l'aventure des constructeurs dans un sport renouvelé. Nous apportons aussi une marque de rêve aux côtés des plus grands noms, pour des courses automobiles spectaculaires faites et suivies par des passionnés. Alpine amènera enfin ses valeurs dans le paddock de la Formule 1 : élégance, ingéniosité, et audace. » Cyril Abiteboul, directeur de l'écurie poursuit : « Ce changement intervient à un moment clé dans la trajectoire de l'écurie et du sport. Alpine apporte un nouveau sens, de nouvelles valeurs et couleurs dans le paddock avec l'esprit de compétition venu d’autres univers et l'agilité créatrice française. Ce seront des atouts dans la préparation des échéances de 2022. Le nouveau cadre réglementaire et financier installera les conditions d'un sport automobile plus équitable dans sa redistribution des revenus, plus simple et progressiste dans sa gouvernance. La mise en place du « budget cap » mettra un terme à la course à la dépense et permettra de valoriser les équipes signataires pour leur valeur sportive. Alpine a toute sa place en Formule 1 et pourra prétendre à la victoire[45]. »
Saison 2021 : première victoire en Hongrie
Pour la première saison sous l'appellation Alpine, l'écurie a pour pilotes le double champion du monde de Formule 1 Fernando Alonso et Esteban Ocon. Le 11 janvier, Laurent Rossi, ancien directeur de la stratégie et business développement du Groupe Renault, devient directeur général tandis que Cyril Abiteboul quitte Renault[46]. Le 17 janvier, Davide Brivio, ancien directeur de Suzuki en MotoGP rejoint Alpine au poste de directeur sportif[47].
Le 2 mars 2021, la A521, simple évolution de la Renault R.S.20 qui a couru le championnat 2020, est présentée dans une livrée bleu électrique, couleur de la berlinette Alpine A110 championne du monde des rallyes en 1973[48]. Elle comporte également des éléments de rouge et de blanc, les couleurs des drapeaux français et britannique. Le nom A521 du modèle fait référence au prototype Alpine A500 mis en piste pour des essais avec un moteur turbocompressé avant les débuts de Renault en Formule 1 en 1977[48]. À l'occasion de cette présentation, le PDG de Renault Luca de Meo déclare : « Nous sommes en Formule 1 à long terme. Et nous sommes là pour gagner. Nous utiliserons tous les moyens nécessaires pour être les meilleurs. Allez les Bleus[48]! »
Après onze départs dans le championnat 2021, l'écurie Alpine fête sa première victoire avec Esteban Ocon à l'arrivée du Grand Prix de Hongrie sur le Hungaroring le 1er août. Alors que Ocon est le 111e pilote à s'imposer en F1[49], son succès est le premier 100 % français (pilote, écurie et moteur) depuis Alain Prost au Grand Prix d'Autriche 1983[50]. Pour l'écurie à structure identique qui s'appelait encore Renault un an auparavant, il faut remonter à la victoire de Fernando Alonso au Grand Prix du Japon 2008.
En août 2021, l'écurie annonce le départ de Rémi Taffin, il était le directeur technique moteur depuis le retour de Renault en F1 en 2016[51].
Résultats en championnat du monde
Résultats de l'écurie en championnat du monde de Formule 1
Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneumatiques | Pilotes | Courses | Points inscrits |
Classement | ||||||||||||||||||||||
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1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | ||||||||
1977 | Équipe Renault Elf | Renault RS01 | Renault V6 turbo EF1 | M | ARG | BRE | ADS | USO | ESP | MON | BEL | SUE | FRA | GBR | ALL | AUT | P-B | ITA | USE | CAN | JAP | 0 | Non classé | |||||||
Jean-Pierre Jabouille | ‡ | Abd. | ‡ | ‡ | Abd. | Abd. | Abd. | Nq. | ‡ | |||||||||||||||||||||
1978 | Équipe Renault Elf | Renault RS01 | Renault V6 turbo EF1 | M | ARG | BRE | ADS | USO | MON | BEL | ESP | SUE | FRA | GBR | ALL | AUT | P-B | ITA | USE | CAN | 3 | 12e | ||||||||
Jean-Pierre Jabouille | Abd. | Abd. | 10e | Nc. | 13e | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | 4e | 12e | ||||||||||||||||
1979 | Équipe Renault Elf | Renault RS01 Renault RS10 |
Renault V6 turbo EF1 | M | ARG | BRE | ADS | USO | ESP | BEL | MON | FRA | GBR | ALL | AUT | P-B | ITA | CAN | USE | 26 | 6e | |||||||||
Jean-Pierre Jabouille | Abd. | 10e | Abd. | Np. | Abd. | Abd. | 8e | 1er | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | 14e | Abd. | Abd. | |||||||||||||||
René Arnoux | Abd. | Abd. | Abd. | Np. | 9e | Abd. | Abd. | 3e | 2e | Abd. | 6e | Abd. | Abd. | Abd. | 2e | |||||||||||||||
1980 | Équipe Renault Elf | Renault RE20 | Renault V6 turbo EF1 | M | ARG | BRE | ADS | USO | BEL | MON | FRA | GBR | ALL | AUT | P-B | ITA | CAN | USE | 38 | 4e | ||||||||||
Jean-Pierre Jabouille | Abd. | Abd. | Abd. | 10e | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | 1er | Abd. | Abd. | Abd. | Forf. | ||||||||||||||||
René Arnoux | Abd. | 1er | 1er | 9e | 4e | Abd. | 5e | Nc. | Abd. | 9e | 2e | 10e | Abd. | 7e | ||||||||||||||||
1981 | Équipe Renault Elf | Renault RE20B Renault RE30 |
Renault V6 turbo EF1 | M | USO | BRE | ARG | SMR | BEL | MON | ESP | FRA | GBR | ALL | AUT | P-B | ITA | CAN | LSV | 54 | 3e | |||||||||
Alain Prost | Abd. | Abd. | 3e | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | 1er | Abd. | 2e | Abd. | 1er | 1er | Abd. | 2e | |||||||||||||||
René Arnoux | 8e | Abd. | 5e | 8e | Nq. | Abd. | 9e | 4e | 9e | 13e | 2e | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | |||||||||||||||
1982 | Équipe Renault Elf | Renault RE30B | Renault V6 turbo EF1 | M | ADS | BRE | USO | SMR | BEL | MON | USE | CAN | P-B | GBR | FRA | ALL | AUT | SUI | ITA | LSV | 62 | 3e | ||||||||
Alain Prost | 1er | 1er | Abd. | Abd. | Abd. | 7e | Nc. | Abd. | Abd. | 6e | 2e | Abd. | 8e | 2e | Abd. | 4e | ||||||||||||||
René Arnoux | 3e | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | 10e | Abd. | Abd. | Abd. | 1er | 2e | Abd. | 16e | 1er | Abd. | ||||||||||||||
1983 | Équipe Renault Elf | Renault RE30C Renault RE40 |
Renault V6 turbo EF1 | M | BRE | USO | FRA | SMR | MON | BEL | USE | CAN | GBR | ALL | AUT | P-B | ITA | EUR | ADS | 79 | 2e | |||||||||
Alain Prost | 7e | 11e | 1er | 2e | 3e | 1er | 8e | 5e | 1er | 4e | 1er | Abd. | Abd. | 2e | Abd. | |||||||||||||||
Eddie Cheever | Abd. | 13e | 3e | Abd. | Abd. | 3e | Abd. | 2e | Abd. | Abd. | 4e | Abd. | 3e | 10e | 6e | |||||||||||||||
1984 | Équipe Renault Elf | Renault RE50 | Renault V6 turbo EF4 | M | BRE | ADS | BEL | SMR | FRA | MON | CAN | DET | DAL | GBR | ALL | AUT | P-B | ITA | EUR | POR | 34 | 5e | ||||||||
Patrick Tambay | 5e | Abd. | 7e | Abd. | 2e | Abd. | Np. | Abd. | Abd. | 8e | 5e | Abd. | 6e | Abd. | Abd. | 7e | ||||||||||||||
Derek Warwick | Abd. | 3e | 2e | 4e | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | 2e | 3e | Abd. | Abd. | Abd. | 11e | Abd. | ||||||||||||||
Philippe Streiff | Abd. | |||||||||||||||||||||||||||||
1985 | Équipe Renault Elf | Renault RE60 Renault RE60B |
Renault V6 turbo EF4B Renault V6 turbo EF15 |
G | BRE | POR | SMR | MON | CAN | DET | FRA | GBR | ALL | AUT | P-B | ITA | BEL | EUR | ADS | AUS | 16 | 7e | ||||||||
Patrick Tambay | 5e | 3e | 3e | Abd. | 7e | Abd. | 6e | Abd. | Abd. | 10e | Abd. | 7e | Abd. | 12e | Abd. | |||||||||||||||
Derek Warwick | 10e | 7e | 10e | 5e | Abd. | Abd. | 7e | 5e | Abd. | Abd. | Abd. | Abd. | 6e | Abd. | Abd. | |||||||||||||||
François Hesnault | Abd. | |||||||||||||||||||||||||||||
1986-2001 : l'écurie est absente de la Formule 1 | ||||||||||||||||||||||||||||||
2002 | Mild Seven Renault F1 Team | Renault R202 | Renault V10 RS22 | M | AUS | MAL | BRE | SMR | ESP | AUT | MON | CAN | EUR | GBR | FRA | ALL | HON | BEL | ITA | USA | JAP | 23 | 4e | |||||||
Jarno Trulli | Abd. | Abd. | Abd. | 9e | 10e | Abd. | 4e | 6e | 8e | Abd. | Abd. | Abd. | 8e | Abd. | 4e | 5e | Abd. | |||||||||||||
Jenson Button | Abd. | 4e | 4e | 5e | 12e | 7e | Abd. | 15e | 5e | 12e | 6e | Abd. | Abd. | Abd. | 5e | 8e | 6e | |||||||||||||
2003 | Mild Seven Renault F1 Team | Renault R23 Renault R23B |
Renault V10 RS23 | M | AUS | MAL | BRE | SMR | ESP | AUT | MON | CAN | EUR | FRA | GBR | ALL | HON | ITA | USA | JAP | 88 | 4e | ||||||||
Jarno Trulli | 5e | 5e | 8e | 13e | Abd. | 8e | 6e | Abd. | Abd. | Abd. | 6e | 3e | 7e | Abd. | 4e | 5e | ||||||||||||||
Fernando Alonso | 7e | 3e | 3e | 6e | 2e | Abd. | 5e | 4e | 4e | Abd. | Abd. | 4e | 1er | 8e | Abd. | Abd. | ||||||||||||||
2004 | Mild Seven Renault F1 Team | Renault R24 | Renault V10 RS24 | M | AUS | MAL | BAH | SMR | ESP | MON | EUR | CAN | USA | FRA | GBR | ALL | HON | BEL | ITA | CHI | JAP | BRE | 105 | 3e | ||||||
Jarno Trulli | 7e | 5e | 4e | 5e | 3e | 1er | 4e | Abd. | 4e | 4e | Abd. | 11e | Abd. | 9e | 10e | |||||||||||||||
Fernando Alonso | 3e | 7e | 6e | 4e | 4e | Abd. | 5e | Abd. | Abd. | 2e | 10e | 3e | 3e | Abd. | Abd. | 4e | 5e | 4e | ||||||||||||
Jacques Villeneuve | 11e | 10e | 10e | |||||||||||||||||||||||||||
2005 | Mild Seven Renault F1 Team | Renault R25 | Renault V10 RS25 | M | AUS | MAL | BAH | SMR | ESP | MON | EUR | CAN | USA | FRA | GBR | ALL | HON | TUR | ITA | BEL | BRE | JAP | CHI | 191 | Champion | |||||
Fernando Alonso | 3e | 1er | 1er | 1er | 2e | 4e | 1er | Abd. | Np. | 1er | 2e | 1er | 11e | 2e | 2e | 2e | 3e | 3e | 1er | |||||||||||
Giancarlo Fisichella | 1er | Abd. | Abd. | Abd. | 5e | 12e | 6e | Abd. | Np. | 6e | 4e | 4e | 9e | 4e | 3e | Abd. | 5e | 2e | 4e | |||||||||||
2006 | Mild Seven Renault F1 Team | Renault R26 | Renault V8 RS26 | M | BAH | MAL | AUS | SMR | EUR | ESP | MON | GBR | CAN | USA | FRA | ALL | HON | TUR | ITA | CHI | JAP | BRE | 206 | Champion | ||||||
Fernando Alonso | 1er | 2e | 1er | 2e | 2e | 1er | 1er | 1er | 1er | 5e | 2e | 5e | Abd. | 2e | Abd. | 2e | 1er | 2e | ||||||||||||
Giancarlo Fisichella | Abd. | 1er | 5e | 8e | 6e | 3e | 6e | 4e | 4e | 3e | 6e | 6e | Abd. | 6e | 4e | 3e | 3e | 6e | ||||||||||||
2007 | ING Renault F1 Team | Renault R27 | Renault V8 RS27 | B | AUS | MAL | BAH | ESP | MON | CAN | USA | FRA | GBR | EUR | HON | TUR | ITA | BEL | JAP | CHI | BRE | 51 | 3e | |||||||
Giancarlo Fisichella | 5e | 6e | 8e | 9e | 4e | Dsq. | 9e | 6e | 8e | 10e | 12e | 12e | 9e | Abd. | 5e | 11e | Abd. | |||||||||||||
Heikki Kovalainen | 10e | 8e | 9e | 7e | 13e | 4e | 5e | 15e | 7e | 8e | 8e | 7e | 6e | 8e | 2e | 9e | Abd. | |||||||||||||
2008 | ING Renault F1 Team | Renault R28 | Renault V8 RS27 | B | AUS | MAL | BAH | ESP | TUR | MON | CAN | FRA | GBR | ALL | HON | EUR | BEL | ITA | SIN | JAP | CHI | BRE | 80 | 4e | ||||||
Fernando Alonso | 4e | 8e | 10e | Abd. | 6e | 10e | Abd. | 8e | 6e | 11e | 4e | Abd. | 4e | 4e | 1er | 1er | 4e | 2e | ||||||||||||
Nelsinho Piquet | Abd. | 11e | Abd. | Abd. | 15e | Abd. | Abd. | 7e | Abd. | 2e | 6e | 11e | Abd. | 10e | Abd. | 4e | 8e | Abd. | ||||||||||||
2009 | ING Renault F1 Team Renault F1 Team |
Renault R29 | Renault V8 RS27 | B | AUS | MAL | CHI | BAH | ESP | MON | TUR | GBR | ALL | HON | EUR | BEL | ITA | SIN | JAP | BRE | ABU | 26 | 8e | |||||||
Fernando Alonso | 5e | 11e | 9e | 8e | 5e | 7e | 10e | 14e | 7e | Abd. | 6e | Abd. | 5e | 3e | 10e | Abd. | 14e | |||||||||||||
Nelsinho Piquet | Abd. | 13e | 16e | 10e | 12e | Abd. | 16e | 12e | 13e | 12e | ||||||||||||||||||||
Romain Grosjean | 15e | Abd. | 15e | Abd. | 16e | 13e | 18e | |||||||||||||||||||||||
2010 | Renault F1 Team | Renault R30 | Renault V8 RS27-2010 | B | BAH | AUS | MAL | CHI | ESP | MON | TUR | CAN | EUR | GBR | ALL | HON | BEL | ITA | SIN | JAP | COR | BRE | ABU | 163 | 5e | |||||
Robert Kubica | 11e | 2e | 4e | 5e | 8e | 3e | 6e | 7e | 5e | Abd. | 7e | Abd. | 3e | 8e | 7e | Abd. | 5e | 9e | 5e | |||||||||||
Vitaly Petrov | Abd. | Abd. | Abd. | 7e | 11e | 13e | 15e | 17e | 14e | 13e | 10e | 5e | 9e | 13e | 11e | Abd. | Abd. | 16e | 6e | |||||||||||
2011 | Lotus Renault GP | Renault R31 | Renault V8 RS27-2011 | P | AUS | MAL | CHI | TUR | ESP | MON | CAN | EUR | GBR | ALL | HON | BEL | ITA | SIN | JAP | COR | IND | ABU | BRE | 73 | 5e | |||||
Nick Heidfeld | 12e | 3e | 12e | 7e | 8e | 8e | Abd. | 10e | 8e | Abd. | Abd. | |||||||||||||||||||
Vitaly Petrov | 3e | 17e* | 9e | 8e | 11e | Abd. | 5e | 15e | 12e | 10e | 12e | 9e | Abd. | 17e | 9e | Abd. | 11e | 13e | 10e | |||||||||||
Bruno Senna | 13e | 9e | 15e | 16e | 13e | 12e | 16e | 17e | ||||||||||||||||||||||
2012-2015 : Rachat par Genii Capital et devient Lotus F1 Team | ||||||||||||||||||||||||||||||
2016 | Renault Sport Formula One Team | Renault R.S.16 | Renault V6 turbo hybride R.E.16 | P | AUS | BAH | CHI | RUS | ESP | MON | CAN | EUR | AUT | GBR | HON | ALL | BEL | ITA | SIN | MAL | JAP | USA | MEX | BRE | ABU | 8 | 9e | |||
Kevin Magnussen | 12e | 11e | 17e | 7e | 14e | Abd. | 16e | 14e | 14e | 17e* | 15e | 16e | Abd. | 17e | 10e | Abd. | 14e | 11e | 17e | 14e | Abd. | |||||||||
Jolyon Palmer | 11e | Np. | 22e | 13e | 13e | Abd. | Abd. | 15e | 12e | Abd. | 12e | 19e | 15e | Abd. | 15e | 10e | 12e | 13e | 14e | Abd. | 17e | |||||||||
2017 | Renault Sport Formula One Team | Renault R.S.17 | Renault V6 turbo hybride R.E.17 | P | AUS | CHI | BAH | RUS | ESP | MON | CAN | AZE | AUT | GBR | HON | BEL | ITA | SIN | MAL | JAP | USA | MEX | BRE | ABU | 57 | 6e | ||||
Nico Hülkenberg | 11e | 12e | 9e | 8e | 6e | Abd. | 8e | Abd. | 13e | 6e | 17e | 6e | 13e | Abd. | 16e | Abd. | Abd. | Abd. | 10e | 6e | ||||||||||
Jolyon Palmer | Abd. | 13e | 13e | Abd. | 15e | 11e | 11e | Abd. | 11e | Np. | 12e | 13e | Abd. | 6e | 15e | 12e | ||||||||||||||
Carlos Sainz Jr. | 7e | Abd. | 11e | Abd. | ||||||||||||||||||||||||||
2018 | Renault Sport Formula One Team | Renault R.S.18 | Renault V6 turbo hybride R.E.18 | P | AUS | BAH | CHI | AZE | ESP | MON | CAN | FRA | AUT | GBR | ALL | HON | BEL | ITA | SIN | RUS | JAP | USA | MEX | BRE | ABU | 122 | 4e | |||
Nico Hülkenberg | 7e | 6e | 6e | Abd. | Abd. | 8e | 7e | 9e | Abd. | 6e | 5e | 12e | Abd. | 13e | 10e | 12e | Abd. | 6e | 6e | Abd. | Abd. | |||||||||
Carlos Sainz Jr. | 10e | 11e | 9e | 5e | 7e | 10e | 8e | 8e | 12e | Abd. | 12e | 9e | 11e | 8e | 8e | 17e | 10e | 7e | Abd. | 12e | 6e | |||||||||
2019 | Renault F1 Team | Renault R.S.19 | Renault V6 turbo hybride E-Tech 19 | P | AUS | BAH | CHI | AZE | ESP | MON | CAN | FRA | AUT | GBR | ALL | HON | BEL | ITA | SIN | RUS | JAP | MEX | USA | BRE | ABU | 91 | 5e | |||
Daniel Ricciardo | Abd. | Abd. | 7e | Abd. | 12e | 9e | 6e | 11e | 12e | 7e | Abd. | 14e | 14e | 4e | 14e | Abd. | Dsq. | 8e | 6e | 6e | 11e | |||||||||
Nico Hülkenberg | 7e | Abd. | Abd. | 14e | 13e | 13e | 7e | 8e | 13e | 10e | Abd. | 12e | 8e | 5e | 9e | 10e | Dsq. | 10e | 9e | 15e | 12e | |||||||||
2020 | Renault DP World F1 Team | Renault R.S.20 | Renault V6 turbo hybride E-Tech 20 | P | AUT | STY | HON | GBR | 70e | ESP | BEL | ITA | TOS | RUS | EIF | POR | EMI | TUR | BAH | SAK | ABU | 181 | 5e | |||||||
Daniel Ricciardo | Abd. | 8e | 8e | 4e | 14e | 11e | 4e | 6e | 4e | 5e | 3e | 9e | 3e | 10e | 7e | 5e | 7e | |||||||||||||
Esteban Ocon | 8e | Abd. | 14e | 6e | 8e | 13e | 5e | 8e | Abd. | 7e | Abd. | 8e | Abd. | 11e | 9e | 2e | 9e | |||||||||||||
À partir de 2021 : engagement sous l'appellation Alpine | ||||||||||||||||||||||||||||||
2021 | Alpine F1 Team | Alpine A521 | Renault V6 turbo hybride | P | BAH | EMI | POR | ESP | MON | AZE | FRA | STY | AUT | GBR | HON | BEL | P-B | ITA | RUS | TUR | JPN | USA | MEX | BRE | AUS | SAU | ABU | 95 | 5e | |
Fernando Alonso | Abd | 10e | 8e | 17e | 13e | 6e | 8e | 9e | 10e | 7e | 4e | 11e | 6e | 8e | ||||||||||||||||
Esteban Ocon | 13e | 9e | 7e | 9e | 9e | Abd | 14e | 14e | Abd. | 9e | 1er | 7e | 9e | 10e | ||||||||||||||||
Légende | ||||||||||||||||||||||||||||||
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Légende : ici |
En tant que motoriste uniquement : voir Renault Sport
Victoires en Formule 1
Palmarès des pilotes
Nom | Années dans l'écurie | Nombre de courses | Victoires | Titres de champion du monde |
---|---|---|---|---|
Fernando Alonso | 2003-2006, 2008-2009, 2021- | 119 | 17 | 2005, 2006 |
Nico Hülkenberg | 2017-2019 | 62 | 0 | |
René Arnoux | 1979-1982 | 58 | 4 | |
Giancarlo Fisichella | 2005-2007 | 53 | 2 | |
Jarno Trulli | 2002-2004 | 48 | 1 | |
Alain Prost | 1981-1983 | 46 | 9 | |
Jean-Pierre Jabouille | 1977-1980 | 45 | 2 | |
Daniel Ricciardo | 2019-2020 | 38 | 0 | |
Vitaly Petrov | 2010-2011 | 38 | 0 | |
Jolyon Palmer | 2016-2017 | 35 | 0 | |
Derek Warwick | 1984-1985 | 32 | 0 | |
Esteban Ocon | 2020 | 31 | 1 | |
Patrick Tambay | 1984-1985 | 30 | 0 | |
Nelsinho Piquet | 2008-2009 | 28 | 0 | |
Carlos Sainz Jr. | 2017-2018 | 25 | 0 | |
Kevin Magnussen | 2016 | 21 | 0 | |
Robert Kubica | 2010-2011 | 19 | 0 | |
Jenson Button | 2002 | 17 | 0 | |
Heikki Kovalainen | 2007 | 17 | 0 | |
Eddie Cheever | 1983 | 15 | 0 | |
Nick Heidfeld | 2011 | 11 | 0 | |
Bruno Senna | 2011 | 8 | 0 | |
Romain Grosjean | 2009 | 7 | 0 | |
Jacques Villeneuve | 2004 | 3 | 0 | |
François Hesnault | 1985 | 1 | 0 | |
Philippe Streiff | 1984 | 1 | 0 |
Logos
- Équipe Renault Elf (1977-1978)
- Équipe Renault Elf (1979-1985)
- Mild Seven Renault F1 Team (2002)
- Mild Seven Renault F1 Team (2005-2006)
- ING Renault F1 Team (2007-2008)
- ING Renault F1 Team (2009)
- Lotus Renault GP (2011)
- Renault Sport Formula One Team (2016-2018)
- Renault F1 Team (2019)
- Renault DP World F1 Team (2020)
- Alpine F1 Team (2021-)
Notes et références
- (en) Fiche « Renault F1 » [html], sur Motor Sport (magazine) (consulté le )
- Renault Actu No 61 page 17
- « Renault annonce son retrait de la Formule 1 », extrait (1 min 49 s) du Journal de 20 heures du (France 2) [vidéo], sur ina.fr, Institut national de l'audiovisuel (consulté le ).
- « Renault : retour en F1 avec Benetton », sur L'Obs, (consulté le ).
- « Formule 1. Renault revient par la case Benetton : le français a racheté l'écurie et prépare son retour pour 2002 », sur Libération, (consulté le ).
- F1 : soupçonné de tricherie, Renault risque gros - Frédéric Roullier, Le Monde, 1er septembre 2009
- F1 : Renault suspendu deux ans avec sursis, Briatore exclu à vie - Le Monde, 21 septembre 2009
- ING et Mutua Madrileña cessent leur parrainage de Renault - f1-live.com, 24 septembre 2009
- Eurosport : "Renault reste" 16 décembre 2009
- L'Équipe: "Un nouveau patron pour Renault" 23 décembre 2009
- « Renault vend ses parts de l'écurie Renault F1 Team à Genii Capital et n'est plus que fournisseur de moteurs en Formule 1 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur renaultf1.com, le 8 décembre 2010
- F1 Renault Lotus GP et un nouveau type de sponsoring ? 6 janvier 2011
- Lotus-Renault GP sous licence anglaise 13 janvier 2011
- Vitaly Petrov prolonge chez Renault, 22 décembre 2010
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Liens externes
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