Gassin

Gassin (prononciation [ɡasɛ̃] ) est une commune française située près de Saint-Tropez, dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Pour les articles homonymes, voir Gassin (homonymie).

Gassin

La porte des Sarrazins
marquant l'entrée du fort médiéval.
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez
Maire
Mandat
Anne-Marie Waniart
2020-2026
Code postal 83580
Code commune 83065
Démographie
Gentilé Gassinois
Population
municipale
2 586 hab. (2018 )
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 47″ nord, 6° 35′ 09″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 324 m
Superficie 24,74 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Tropez
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Tropez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Maxime
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Gassin
Géolocalisation sur la carte : Var
Gassin
Géolocalisation sur la carte : France
Gassin
Géolocalisation sur la carte : France
Gassin
Liens
Site web mairie-gassin.fr

    La commune est connue pour son bourg, perché à 200 mètres d’altitude sur un rocher qui domine le golfe de Saint-Tropez et offre une vue sur la baie de Cavalaire et les Maures, valorisé par son adhésion à l’association Les Plus Beaux Villages de France. Le village et ses abords bénéficient d’une double protection de site inscrit.

    La commune a conservé d’importants espaces non urbanisés, constitués de forêts, de domaines viticoles ou d’équipements sportifs tels que le golf et le polo. Elle possède un riche patrimoine naturel encadré par deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Le développement de Gassin a été, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, fortement marqué par le tourisme.

    Géographie

    Situation

    La commune est située sur le littoral sud-est du Var, au centre de la presqu’île de Saint-Tropez dans le massif des Maures, chaîne de montagnes qui s’étend d’Hyères à Fréjus.

    Son territoire est limitrophe de ceux de quatre communes :

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 2 474 hectares ; son altitude varie de 0 à 324 mètres[1]. Le bourg est située à 201 mètres d’altitude[2] et le point culminant, 324 mètres, se situe au Barri de Gassin, au nord des moulins de Paillas[3].

    Hydrographie et eaux souterraines

    La commune est traversée par le fleuve côtier le Bélieu, long de 4,8 km[4], ainsi que par son affluent le Bourrian (appelé autrefois rivière de la Gassinière[5]), long de 8,9 km[6], et ses sous-affluents, le ruisseau de l’Escaled[7] et le ruisseau de la Vernatelle[8]. À l’est, le ruisseau la Bouillabaisse sert de frontière entre Gassin et Saint-Tropez, jusqu’à la plage éponyme que se partagent les deux communes[9],[10]. Les cadastres ou cartes anciennes évoquent d’autres cours d’eau : le ruisseau de la Rouillère, confondu avec le Bélieu[11], le Peynié, affluent du Bourrian[12]. Le Val de Bois, également appelé ravin de Patapan, est un autre cours d’eau traversant Gassin, affluent du Bélieu[13]. Le ruisseau de Valescure naît au Barri de Gassin pour passer immédiatement sur la commune de La Croix-Valmer et se jeter dans la Méditerranée, au sud[14], quand le Bélieu et le Bourrian s’y jettent au nord, dans le golfe.

    Présentation générale

    Le climat à Gassin est classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger, soit en climat supra-méditerranéen[15].

    Le climat de la commune est un climat méditerranéen. Les étés y sont chauds et secs, même si la situation côtière de Gassin permet d’atténuer la rudesse des grandes chaleurs. Les jours de pluie sont rares mais les précipitations sont parfois violentes. La neige y est rare. La sécheresse estivale conduit régulièrement la préfecture du Var à prendre des mesures telles que des restrictions d’arrosage, l’interdiction des feux d’artifice et la fermeture des massifs. Le climat a eu une importance déterminante sur le développement de Gassin, notamment par le tourisme. La douceur des hivers a conduit au XIXe siècle à l’installation saisonnière de populations aisées.

    Les vents dominants sont le mistral (nord/ouest), vent de terre qui a donné son nom à une rue du village, la montée Ven Terraou, et le levant (vent d’est). Le premier apporte généralement le beau temps, le second la pluie. Le ponant souffle habituellement du relief vers la mer.

    Données

    Les données estimées sont[16]:

    Données 2017 Hiver Printemps Été Automne
    Soleil
    Heures d’ensoleillement 477 h 944 h 959 h 558 h
    Moyenne nationale 356 h 753 h 616 h 327 h
    Équivalent jours de soleil 20 j 39 j 40 j 23 j
    Moyenne nationale 15 j 31 j 26 j 14 j
    Pluie
    Hauteur de pluie 133 mm 83 mm 17 mm 123 mm
    Moyenne nationale 176 mm 159 mm 168 mm 196 mm
    Vent
    Vitesse de vent maximale 101 km/h 72 km/h 90 km/h 97 km/h
    Moyenne nationale 191 km/h 130 km/h 126 km/h 155 km/h

    Accès routiers

    Le carrefour de La Foux fait de Gassin un lieu de passage important du golfe fréquemment saturé, notamment vers Saint-Tropez. Les accès routiers (RD 98, RD 559, RD 61, route des Moulins de Paillas) sont les seuls permettant de rallier la commune, dépourvue de voie ferroviaire comme d’infrastructure portuaire. Il est le lieu de fréquents embouteillages aux heures de travail et durant l’été notamment le mardi, jour de marché à Saint-Tropez[17],[18],[19].

    La commune est accessible en voiture par l’A8 (E 80) en suivant la sortie  36 « Draguignan-Le Muy-Saint-Tropez » puis la RD 25 jusqu’à Sainte-Maxime et la RD 559, ou encore par l’A57 avec la sortie  13 « Le Cannet-des-Maures » puis par la RD 558 jusqu’à Grimaud puis par la RD 61 jusqu’au carrefour de La Foux.

    La RD 559, passant par Gassin, permet par le bord de mer de rejoindre à l’ouest Toulon-La Valette-du-Var et à l’est Saint-Raphaël, Cannes, Nice, Monaco.

    Accès maritimes

    Plusieurs pontons le long du littoral de la commune permettent l’arrêt des bateaux de plaisance, notamment au chenal du Treizain pour les navires à moteurs et engins immatriculés. Gassin dispose de deux zones de mouillage sous autorisation d’occupation temporaire (AOT) : les zones « Gassin » et « Bertaud » sous la gestion de la direction départementale des territoires et de la mer.

    Les ports les plus proches sont ceux de Cogolin (limitrophe des Marines de Gassin), Port Grimaud et Saint-Tropez pour la plaisance (moins de 10 km du centre du village par la route), ceux de Toulon (65 km), de Port Lympia à Nice (114 km) et du grand port maritime de Marseille (136 km) pour les lignes commerciales.

    Transports aériens

    Les aéroports les plus proches sont l’aéroport de La Môle - Saint-Tropez (12 km), l’aéroport de Toulon-Hyères (46 km), l’aéroport de Cannes - Mandelieu (79 km) et l’aéroport de Nice-Côte d’Azur (97 km).

    Transports ferroviaires

    Le territoire a été desservi durant plus de cinquante ans par le rail. La ligne du littoral varois des Chemins de fer de Provence a permis de désenclaver Gassin comme le reste de la presqu’île. Une gare fut construite en bas du village, dans un quartier qui a conservé ce nom. Par ailleurs, un tramway reliait le carrefour de la Foux à Saint-Tropez, principalement sur le territoire de Gassin. Il existait trois autres gare dans les hameaux de La Croix et Cavalaire. Le démantèlement de ces lignes à la fin des années 1940 a conduit à un accroissement du trafic routier qui demeure l’une des difficultés majeures du golfe[réf. nécessaire].

    Depuis, la gare de Saint-Raphaël-Valescure desservie par les TGV et TER Provence-Alpes-Côte d'Azur, située à 39 km par la route, est la plus proche. L’offre est complétée au nord par la gare des Arcs-Draguignan (TGV, Intercités de nuit et TER Provence-Alpes-Côte d'Azur), à 42 km au nord et par celle d’Hyères à 48 km à l’ouest (TGV et TER Provence-Alpes-Côte d'Azur).

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d’Azur

    Les collégiens et lycéens de la commune disposent de transport en commun[20].

    Gassin est desservi par plusieurs lignes de Varlib permettant de relier l’aire toulonnaise à l’ouest, la Dracénie au nord et vers l’est Fréjus, Saint-Raphaël ou Nice. Une seule de ces lignes publiques dessert le village, la 7705.

    En saison, la ligne LER 36 reliant Marseille au Muy propose un prolongement jusqu’à Saint-Tropez[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Gassin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Tropez, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[26] et 8 982 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[27],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Tropez, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[31]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[32],[33].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,9 %), cultures permanentes (20,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), zones urbanisées (11,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[35].

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 11,5 % 285
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,0 % 50
    Équipements sportifs et de loisirs 5,8 % 145
    Vignobles 20,2 % 502
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 11,4 % 283
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,1 % 52
    Forêts de feuillus 18,4 % 455
    Forêts de conifères 4,5 % 111
    Forêts mélangées 24,2 % 600
    Source : Corine Land Cover[36]

    Morphologie urbaine

    Le territoire de la commune est urbanisé au niveau du village médiéval et de plusieurs hameaux (Minuty, Riboty, Saint-Jean, la Rouillère, Tras Barri) et lotissements (Saint-Martin, Sinopolis, Les Chênes).

    Le village médiéval est situé sur une colline culminant à 200 mètres d’altitude, les hameaux se répartissent dans la plaine. Les autres secteurs urbanisés sont situés au carrefour de la Foux et sur le bord de mer menant à l’est vers Saint-Tropez. Les grands ensembles touristiques (parc Saint-James, village Air France du Graffionier) se trouvent au cœur de parcs arborés de plusieurs dizaines d’hectares les rendant très peu visibles. Les vignes occupent une large part d’un territoire où ont été conservés d’importants secteurs forestiers.

    Un exemple d’organisation spatiale

    Le village de Gassin est utilisé comme modèle dans les théories de l’organisation spatiale en information géographique et en architecture depuis notamment les travaux de Bill Hillier sur la syntaxe spatiale. Le village ancien est un exemple détaillé dans le livre de Bill Hillier et Julienne Hanson, The Social Logic of Space, publié par l’université de Cambridge[37].

    Gassin est devenu un exemple de référence dans des travaux qui ont suivi, comme ceux conduits sous la direction ou menés par Michael Batty, Christophe Claramunt, Bin Jiang et Rodéric Béra. Ce dernier développe la notion d’adjacence relative comme outil de syntaxe spatiale[38].

    Logement

    En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 3 763, alors qu’il était de 3 832 en 2008. Parmi ces logements, 34 % étaient des résidences principales, 63,7 % des résidences secondaires et 2,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,8 % d’entre eux des maisons individuelles et pour 20,8 % des appartements[I 1].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 59,8 %, en légère augmentation par rapport à 1999 (59 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) n’était que de 6,7 %[I 2].

    Plan local d’urbanisme

    Gassin dispose d’un plan local d’urbanisme depuis 2009[39],[40]. Les résultats du PLU sont examinés par le conseil municipal en 2019. Les élus communaux décident d’engager une procédure de révision[41].

    Projets d’aménagement

    Plans et projets d’aménagement susceptibles d’impacter l’environnement[42] :

    • SA MINUTY, Conditionnement et embouteillage de vins à Gassin[43],
    • "Les Maîtres vignerons de la Presqu’île de Saint-Tropez" à Gassin[44].

    Toponymie

    Les origines du nom de Gassin sont l’objet de plusieurs interprétations.

    Le toponymiste Charles Rostaing écarte l’hypothèse de l’origine latine Guardia Sinus (le gardien du golfe) arguant notamment que, jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, Gassin s’appelait Garcin[45], il propose une origine indo-européenne, avec un nom formé à partir des racines kar (pierre perchée) et sen (colline, bâti sur un rocher) qui aurait donné Garcin[46]. Gassin partagerait la même origine étymologique que La Crau, Cassis et le Carso.

    Dans sa thèse sur les toponymes du Freinet, Élisabeth Sauze évoque la plus grande possibilité d’un nom de famille d’origine germanique[47] tout en classant Gassin dans les noms de lieux d’origine indéterminée.

    La commune aurait pris le nom de Guardia Sinus après l’installation d’une vigie sur les hauteurs de la commune. Les habitants auraient alors délaissé le lieu original d’habitation, Borianum (aujourd’hui le Bourrian) pour se regrouper autour du poste d’observation[48]. Le nom du Bourrian est dérivé de castrum Borriani, ce dernier mot formé du patronyme Burrus et du suffixe latin -i-anum.

    Beaucoup de noms de quartiers sont issus de la langue provençale. Le nom du quartier de Bagueirède est dérivé du baguié, le laurier-rose. D’autres sont des mots provençaux, devant parfois plus à un patronyme qu’à la signification du mot employé : Baou est un mot provençal désignant une colline, un promontoire rocheux souvent surmonté d’une surface plate ; Vernatelle une aulnaie, Cambon une plaine cultivée, Carteyron un quart de livre, le grafionier est le mot provençal pour le bigareautier, Roucas dou Casteous évoque le rocher du château.

    Le quartier de Pimpinnon doit son nom au pin parasol, le pin pignon. Le nom de la Foux rappelle que l’eau se trouvait en abondance dans ce quartier autrefois marécageux. Tras Barri se trouvait après les rempart.

    Histoire

    Extrémité de la rue Longue avec vue au nord sur le golfe de Saint-Tropez.

    Des populations celto-ligures romanisées

    Des traces d’occupation humaine (silex) font remonter l’habitation humaine du secteur au néolithique[Note 3]. La région était peuplée à l’origine de populations ligures auxquelles se mêlèrent des Celtes. L’historien et géographe grec Strabon les désigne comme Celtolygiens, précisant que les auteurs anciens les nomment Salyens[49]. Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle, évoque comme populations dans ce secteur les Camulliques et les Sueltères[50].

    Un tumulus est identifié au quartier du Bourrian[51].

    Les Celto-Ligures ont laissé les traces d’un oppidum au Barri de Gassin / Castellas[52],[53] ainsi qu’à Monjean, actuellement à Cavalaire-sur-Mer. Le territoire fut marqué par la présence grecque comme en témoignent l’existence de la cité d’Heraclia Caccabaria, aujourd’hui disparue, et de vestiges divers. Après la fondation de Massilia, les Grecs fondèrent également des comptoirs dans la région. L’un d’eux, Athénopolis, évoqué par Pline l’Ancien[54] et Pomponius Mela[55] est généralement situé dans le golfe de Saint-Tropez, entre les villes actuelles de Cavalaire et de Cogolin.

    Le territoire de Gassin passa sous domination romaine lors de la conquête de la Gaule. Les légions romaines pacifièrent la zone ; tout indique que les populations locales ne participèrent pas au soulèvement contre l’autorité de Rome en -52. Les Salyens avaient participé entre -125 et -121 à une longue guerre contre les Romains, appelés à l’aide par les Marseillais. La presqu’île fit partie de la province romaine dénommée Gaule transalpine, puis Gaule romaine et Gaule narbonnaise. Lors de la réorganisation administrative menée vers 300 par Dioclétien, la région de Gassin fut intégrée à la Narbonnaise seconde. La capitale était Aquae Sextiae. L’itinéraire d’Antonin fait mention du Sinus Sambracitano, identifié au golfe de Saint-Tropez actuel. Pline l’Ancien mentionne l’existence d’Heraclia Caccabaria et d’une autre cité, Samblacis. Aucune n’apparaît sur la table de Peutinger.

    Des vestiges d’habitat antique ont été découverts dans le quartier de Ville Vieille (Villam Veterem en 1403)[56]. Près de là, à La Croix et Cavalaire, anciennement situé à Gassin, se trouvent des domaines agricoles connus sous le nom de villae romaines de Pardigon. Divers objets, notamment des pièces, datant des temps du peuplement celto-ligure et romain ont été retrouvés[Note 4]. La découverte d’une inscription a permis de connaître une divinité celte vénérée alors, Lausco[57], Lauscus[58].

    Les invasions et la construction du fort médiéval

    Porte ancienne de Gassin, dont le linteau porte la date de 1422.

    Les grandes invasions ayant accompagné la chute de l’Empire romain ne semblent pas avoir touché fortement la presqu’île de Gassin qui bénéficie de la protection naturelle des Maures.

    Les côtes du Golfe, que ne protégeaient alors ni flotte ni système de surveillance, permirent à l’inverse des incursions de pirates et la ruine des habitats côtiers. Ce fut le cas pour Alconis, Saint-Tropez, Samblacis. Le chroniqueur Frédégaire rattache cet événement à la révolte de Mauront de Marseille, allié à Yusuf ibn ’Abd al-Rahman al-Fihri, contre Charles Martel.

    Le territoire fut touché par la présence sarrasine. Selon le chroniqueur Liutprand de Crémone[59], vingt combattants venus d’Andalousie pénétrèrent dans la Presqu’île et y établirent un camp, le Fraxinet. Après l’invasion de l’Espagne en 711, des raids furent menés sur la Provence comme en 728 contre les îles de Lérins, en 838 à Marseille ou 842 et 869 à Arles, et au-delà Toulouse en 721, Nice en 813 ou Gênes en 935[60].

    L’occupation musulmane du Fraxinet dura plusieurs décennies jusqu’au Xe siècle ; identifié à la Garde-Freinet[61], le centre névralgique des combattants andalous se situe, selon Philippe Sénac, plus proche du littoral, et donc de Gassin, dans la Presqu’île[62],[63]. De là, ils menaient des attaques à travers la Provence, jusque dans le Piémont et en Suisse.

    L’un des caïds qui dirigea le groupe de combattants fut Nasr ibn-Ahmad, officier du calife Abd al-Rahman III[64].

    Après l’enlèvement de Mayeul, abbé de Cluny, une expédition est organisée. L’offensive de Guillaume Ier de Provence et d’Ardouin (comte de Turin) mit fin à cette présence en 972-975 lors d’une offensive qui mit aux prises les ennemis à la Bataille de Tourtour[65]. C’est à cette occasion que Gibelin de Grimaldi obtint les terres de Grimaud et des alentours, dont Gassin.

    Le territoire, par son site d’occupation principale alors, le quartier actuel du Bourrian (Borrianum), est évoqué dans le cartulaire de l’abbaye Saint-Victor de Marseille au XIe siècle[66],[67]. Il n’est fait mention d’aucun lieu nommé Gassin, Garcin ou ses dérivés.Seuls figurent dans le cartulaire des noms qui pourraient être rapprochés de Gassin : Arnulfus de Garcino et Aicardus de Garcin[68], Gaufridi de Garci et Guilelmus Garcinus. Dans une charte de 1083 émanant du comte de Provence Bertrand II, il est question d’un Petrus Garcinus[69] ; dans une autre datée de 1100 d’un « burgo Garcini »[70]. Gassin apparaît dans sa graphie ancienne dans les Statuts de la baillie de Fréjus, en 1235[71].

    L’habitat se groupa autour de la chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion. Malgré la présence d’un passage des Templiers[72] dans le village moderne et dont la dénomination ne date que du XXe siècle, rien n’indique qu’il exista un établissement de cet ordre. Des auteurs anciens ont imaginé que le clocher carré de l’église du village, sur le sommet de la colline dominant le golfe de Saint-Tropez, fut une vigie templière. Le bourg se déplaça au site actuel du village. L’habitat dispersé, fréquent durant l’antiquité, se raréfia à cause des longues périodes d’insécurité. Le village actuel garde de nombreuses traces de ce passé, notamment les remparts et l’habitat du vieux fort. La porte des Sarrasins marque l’entrée de ce secteur.

    L’expulsion des Sarrasins ne met pas fin à l’insécurité qui dure encore plusieurs siècles. Les razzias font des morts parmi les populations locales, quand d’autres sont réduits en esclavage. L’enlèvement devient une source de revenus pour les pirates qui permettent parfois le rachat des captifs : plusieurs familles gassinoises sont ainsi réunies, après parfois des captivités de plusieurs années en Afrique du Nord. C’est le cas de l’un des deux frères Magnan, enlevés et détenus à Bône[73].

    Le détachement de Saint-Tropez

    À la fin du Moyen Âge, Saint-Tropez est détaché de la seigneurie de Gassin. Un acte de refondation est réalisé en 1470 par Jean Cossa permet à cette cité de se développer à partir du XVIe siècle. Cela vise notamment à créer de nouveaux débouchés économiques pour les produits de l’exploitation de la forêt et du vignoble[75].

    Les seigneurs de Gassin

    Après l’expulsion des Sarrazins, les seigneurs de Grimaud, règnent sur le territoire de Gassin. Vers 1240, François et Reignier de Grimaldi divisent leur fief en différents arrières-fiefs : Grimaud, La Garde-Freinet, Cogolin, La Môle, Gassin, Ramatuelle, Saint-Tropez, Bastida (Sainte-Maxime), Les Garcinières à Cogolin et Bertaud à Gassin. Les Grimaldi conservent différents droits sur ces terres, dont l’hommage des seigneurs ou la haute juridiction[76].

    Le , François de Castellane, seigneur et baron de Saint-Jeurs et de Gassin, acquiert la baronie de Grimaud. La famille la possède jusqu’à la Révolution[76].

    Le village à l’ère moderne

    Évolution urbaine du village de Gassin à travers les cadastres de 1516 à aujourd’hui.

    Le cadastre de 1516 montre un village fortifié construit autour d’une seule rue (l’actuelle rue de la Tasco) et comptant notamment le château et une église, entouré d’un faubourg.

    Le château a laissé ensuite la place à l’église, achevée en 1578, une cuve, et un nom : la rue du Fort. La cuve avait une importance capitale pour l’approvisionnement en eau sur ce piton rocheux.

    L’hôtel de ville occupe la place qui est encore aujourd’hui la sienne. L’enceinte fortifiée s’étend jusqu’au faubourg d’autrefois. Le village a continué à grandir avec notamment, apparaissant sur le cadastre de 1728, l’hôpital au nord et la forge au sud. L’enceinte fortifiée compte alors deux entrées, l’une au nord, par le Portail Neuf, l’autre à l’ouest avec le Grand Portail.

    Les kilomètres de côtes, au nord-est dans le golfe de Saint-Tropez et au sud-ouest entre Cavalaire et le cap Lardier nécessitent une surveillance. Nicolas-François Milet de Monville, directeur des fortifications de Provence, note dans un mémoire que la côte vers Cavalaire ne permet que le mouillage de petits bâtiments, en été. En 1752, une batterie avec quatre canons protège cette partie. Vers le cap Lardier, l’inaccessibilité de la côte rend toute protection inutile alors. La citadelle de Saint-Tropez protège l’entrée du Golfe[77].

    Au XIXe siècle, le bourg castral a quasiment atteint sa composition actuelle.

    La commune va connaître un important accroissement de population entre 1821 et 1856 (passant de 491 à 833 habitants). Le village compte deux fours, deux moulins à huile (cinq autres se trouvent sur le reste de la commune) et sept fabriques de bouchons (avec une huitième en dehors du village)[78]. Il connaît une seconde phase d’expansion démographique que n’arrête pas la guerre, la population passant de 899 habitants en 1896 à 2 314 trente ans plus tard.

    L’habitat dispersé y est plus important que parmi les villages voisins, atteignant 69 % selon le recensement cadastral de 1841 (10 % à Saint-Tropez, 13 % à Cogolin et 45 % à Grimaud par exemple) chiffres s’expliquant par l’étendue de son territoire alors. L’économie ressort du secteur agricole pour 80 %[79].

    L’essor du tourisme côtier et le territoire amputé

    La fin du XIXe siècle voit le développement du tourisme hivernal sur la Côte d’Azur. Avec Nice et Hyères, la presqu’île de Saint-Tropez devient prisée des populations aisées de France et d’Europe.

    Le tourisme provoque une rupture entre la société traditionnelle rurale d’une part et de nouvelles unités urbaines qui croissent rapidement. Contrairement au village de Gassin, ses hameaux du bord de mer, Cavalaire et La Croix, se développent rapidement grâce au tourisme. Le secteur agricole, très fort à Gassin, est concurrencé par le secteur tertiaire dans les deux hameaux. Il y a déjà moins d’employés dans l’agriculture à La Croix que dans les services et l’administration. Les deux hameaux se distinguent aussi par les habitants qui sont nés hors de Gassin : ils sont 65 % à Gassin, 82 % à La Croix en 1926[80].

    La commune profite des retombées économiques du tourisme et tente de s’y adapter. Par délibération du , la commune demande à être classée en station climatique. Si les conditions géographiques et météorologiques sont louées, la faiblesse des conditions hygiéniques est considérée comme rédhibitoire par la commission chargée d’étudier le dossier[81]. Le rapporteur loue au contraire les qualités de Cavalaire et La Croix.

    Des habitants se manifestent pour réclamer leur indépendance, dénonçant notamment la mauvaise utilisation des impôts, l’absence de volonté du conseil municipal et l’opposition entre les deux entités. Après quatre ans de tensions et de négociations, Cavalaire est érigée en commune le [80].

    Dans les mêmes conditions, le hameau de La Croix-Valmer est séparé de Gassin le [80].

    Gassin perd alors 650 puis 2 000 hectares, plus de deux tiers de ses habitants[82], et se voit amputée de secteurs particulièrement touristiques comme la baie de Cavalaire et une partie du secteur des Trois Caps.

    Cette perte s’ajoute à la cession d’une large bande littorale à Cogolin précédemment[83].

    L’arrivée du chemin de fer

    Le développement du tourisme est facilité par l’arrivée du train à la fin du XIXe siècle dans le golfe de Saint-Tropez. La fin du désenclavement du territoire est marqué par la mise en exploitation de la voie de chemin de fer entre la Foux et Hyères en 1890[84]. Ce tronçon permettait de relier Hyères à Saint-Raphaël par des voies situées principalement sur le bord de mer. Long de 54 kilomètres, il était ponctué de quatre arrêts sur le territoire de Gassin, trois stations et une halte : Cavalaire, La Croix (avec une simple halte), Gassin et La Foux[84].

    La Grande Guerre

    Le monument aux morts de Gassin, situé dans le cimetière de la commune.

    La Première Guerre mondiale coûta la vie à 35 soldats sur les 189 natifs ou résidents de Gassin mobilisés durant la guerre. Nombre d’entre eux faisaient partie du 15e corps d’armée, qui fut l’objet en d’articles diffamateurs de la part de deux sénateurs, Auguste Gervais puis Georges Clemenceau. Ces derniers relayaient les attaques du général Joseph Joffre et d’Adolphe Messimy, ministre de la Guerre, saint-cyrien devenu journaliste et passé à la politique au Parti républicain, radical et radical-socialiste, parcours identique à celui de son ami Auguste Gervais. Cette affaire bouleversa durablement la Provence.

    En , la mairie de Gassin décida de baptiser trois places du nom des trois soldats de Gassin du XVe Corps morts durant le mois d’ : Louis Collomp, Charles Giordano et Léon Martel[85].

    L’inauguration des plaques de rue se déroula le à l’occasion des Journées du patrimoine.

    L’Occupation

    Plaque commémorative de la Libération.

    Durant l’Occupation, le maréchal Erwin Rommel, venu inspecter les fortifications dans ce secteur, séjourne à l’hôtel Rustic au village[86]. Les lignes de défense allemandes n’empêchent pas le débarquement de Provence en , même si les combattants alliés n’utilisent pas les plages de Gassin. La casemate allemande est l’objet d’un intense bombardement lors du débarquement, touchant notamment la ferme voisine.

    Le développement du village

    La commune adhère au Syndicat des communes du littoral varois pour la protection, l’aménagement et la mise en valeur de la Côte d’Azur varoise[87].

    À partir des années 1980, la municipalité développe une politique de promotion et d’accueil touristique. D’importants travaux d’aménagement sont réalisés : pavage des rues, aménagement de l’entrée du village, table d’orientation, création du golf, du polo, etc.[88].

    L’extension du village, réalisée de 1989 à 1998 par François Spoerry  l'architecte qui a conçu Port Grimaud  et son assistant Xavier Bohl, obtient le prix européen d’architecture Philippe-Rotthier[89]. François Spoerry est également l’auteur du projet initial du golf de Gassin[90] qui fut modifié sous la pression de plusieurs associations et après de nombreux recours[91],[92],[Note 5].

    Ces politiques sont récompensées par une Marianne d’or en 1995.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Voir l’article principal Vie politique à Gassin.

    Administration municipale

    Le nombre d’habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[93].

    Liste des baillis et des maires

    Liste des baillis successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1584   Guilhem Trochat    
    1711   Joseph Raimond    
    1734   Jean-François Tollon    
    1750   Jacques Peironnet    
    1758   Jean-Joseph Honoré Ricard    
    1764 1775 Jean-François Martin    
    1776 1779 Pierre-Jean Farnet    
    1780 1782 Joseph Martin    
    1783 1783 Charles Antiboul    
    1784   Louis-Honoré Cartier    
    1786 1790 Charles Antiboul    
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1791  ? Joseph Tournel    
    1800 1803 Joseph Honoré Tournel    
    1803 1809 Louis Ratagne    
    1809 1821 Joseph Jean-François Tollon    
    1821 1826 Michel Tournel    
    1826 1830 Désiré Germondy    
    1830 1836 Antoine Serrailler    
    1836 1848 Joseph Toussaint Tollon    
    1852  ? Jean-Martin Pardigon    
     ?  ? Alphonse Pardigon    
    1864 1870 Ernest Tollon    
    1870 1888 Joseph Roubeuf    
    1888 1903 Ernest Tollon    
    1904 1914 Bertin Robeuf    
    1914  ? Jules Pelissier    
     ?  ? Siméon Peiret    
    1919 1925 Jules Raymond    
    1925 1929 Fernand Peirugues    
    1929 1931 Louis Pellegrin    
    1931 1932 Émile Nazaret    
    1932 1944 Félix Ayot    
    1941 1959 Henri Montanard   Nommé en 1941 par décret.
    1960 1977 René-Jean Chapelle Socialiste[94] Propriétaire du Domaine du Bourrian et du domaine de Pinpinon
    mars 1977 2002[95] Robert Dho    
    2002 2004[96] Joseph Desdéri    
    novembre 2004 mars 2014 Yvon Zerbone[97] SE Retraité DCNS
    mars 2014 en cours Anne-Marie Waniart[98] DVD Retraitée de la fonction publique

    Rattachements administratifs et électoraux

    Du point de vue administratif, la commune fait partie de l’arrondissement de Draguignan dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d’Azur et avant la réforme territoriale de 2014 du canton de Saint-Tropez.

    Du point de vue électoral, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Var depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010 et depuis la réforme territoriale de 2014 elle fait partie du canton de Sainte-Maxime.

    Intercommunalité

    Gassin est l’une des communes de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez. Elle rejoint cet établissement public de coopération intercommunale le lors de sa création[99].

    Sécurité

    Le local de la police municipale se situe au village, près de la mairie. La caserne des sapeurs-pompiers est située à l’entrée du nouveau village, construit durant les années 1990. Par ailleurs, une brigade motorisée (BMO) de la gendarmerie nationale est également installée à Gassin.

    Politique environnementale

    Gassin dispose d’une station d’épuration[100] d’une capacité de 45 000 équivalent-habitants[101].

    Prévention des risques

    Le plan de prévention des risques identifie quatre risques principaux à Gassin : feu de forêt, inondation, mouvement de terrain et sismique (niveau 2)[102]. Entre 1983 et 2021, la commune a été touchée régulièrement par des inondations et des coulées de boue, conduisant à la prise par le gouvernement de dix arrêtés de reconnaissance d'état de catastrophe naturelle[102].

    Jumelages

    Au , Gassin n’est jumelée avec aucune commune[103].

    Population et société

    Évolution démographique

    En 1315, le village abritait 188 foyers. En 1471, les documents font état dans l’agglomération de 14 foyers contribuables[104].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[105]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[106].

    En 2018, la commune comptait 2 586 habitants[Note 6], en diminution de 5,59 % par rapport à 2013 (Var : +3,8 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400422442491660674695740792
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    833791767771804778884816899
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2361 3501 6371 7552 3141 311567521671
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    8041 1071 5192 0172 6222 7102 8002 8532 576
    2018 - - - - - - - -
    2 586--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[107] puis Insee à partir de 2006[108].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Gassin est située dans l’académie de Nice.

    La commune abrite deux crèches. La Diablerie, structure associative, est située au village, à côté de l’école primaire[109]. La seconde, Giorda Bambino, a été ouverte en 2018 face au terrain de Naval Group[110].

    En 2015-2016, la mairie administre une école maternelle de 78 élèves et une école élémentaire de 125 élèves[111].

    Le département gère le collège Victor-Hugo situé route de Cavalaire[112]. D’une superficie de 7 500 m2, il peut accueillir 600 élèves. Construit sur les plans de l’architecte Jean-Pascal Clément[113], il a ouvert ses portes en 1999. Parmi les options proposées figurent le golf, grâce à la présence à Gassin d’un établissement, et le provençal.

    La région gère le lycée du golfe-de-Saint-Tropez, situé face au centre technique municipal de Gassin, sur la route du Bourrian[114]. Le lycée, qui s’étend sur 15 000 m2 a été réalisé sur les plans de l’architecte Daniel Fanzutti et achevé en 2011[115].

    Manifestations culturelles et festivités

    Le groupe Leï Masco (Les Masques) perpétue la culture provençale à Gassin lors de différents événements : messe chantée, aubade, procession pour la fête de la Saint-Laurent et le partage des Treize desserts.

    Les Amis des Arts organisent de nombreuses activités culturelles : une exposition annuelle des travaux des ateliers, une pièce de théâtre.

    Durant plusieurs années entre 2014 et 2017, l’acteur américain Leonardo DiCaprio organise à Gassin une importante vente aux enchères pour la Leonardo DiCaprio Foundation. L’événement a attiré au domaine viticole de Bertaud-Bélieu en 2016 environ 900 personnes, notamment des personnalités telles qu’Arnold Schwarzenegger, Albert II (prince de Monaco), Mariah Carey, Edward Norton, Naomi Campbell, Kate Hudson ou Bono. Plus de 40 millions d’euros ont été récoltés, dont une partie, l’événement se déroulant quelques jours après l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, doit être reversée aux victimes de l’attaque[116],[117].

    Le domaine accueille d’autres événements. En 2019, il est le lieu où se déroule le gala d’arrivée du Rallye des Princesses[118].

    À partir de 2020, le haras devait accueillir la Fight Night, l’un des plus importants rassemblements de sports de combat en France[119],[120].

    La fête patronale

    Chaque deuxième dimanche d’août, Gassin fête son saint patron, saint Laurent. Les manifestations sont organisées par la mairie, l’office municipal de l’animation, de la culture et des loisirs (OMACL) et le groupe Leï Masco. Aubade, procession, messe chantée en provençal, animations, repas provençal sont programmés chaque année.

    Il coïncidait autrefois avec une bravade, menée par un capitaine, qui était l’organisateur de la fête. Cette tradition perdure durant la révolution où la fête laïque se confond avec la patronale[121].

    Santé

    Au début des années 2000, un pôle de santé a ouvert ses portes sur la commune, dans le quartier de la Foux, en remplacement de l’hôpital de Saint-Tropez et de la clinique privée de l’Oasis à Gassin. Sur une superficie de 15 000 m2, l’hôpital et la maternité disposent de 172 lits[122].

    Sports

    Plusieurs associations et clubs de sports sont installés à Gassin[123] : danse (Salsa), chasse, fitness, judo, gymnastique, équitation, tennis.

    L’école de voile de La Moune est ouverte à l’année, elle propose notamment des initiations au catamaran de sport et permet des sorties en paddle.

    L’Avenir cycliste gassinois organise notamment chaque année la Caroubike, qui tire son nom du quartier où elle se déroule : Caruby. Cette course compte pour le championnat régional de VTT cross-country. Son tracé a été utilisé par l’Office municipal des animations, de la culture et des loisirs (OMACL) pour créer la Gassinoise, course pédestre d’environ onze kilomètres.

    La commune dispose d’un golf de 9 trous et 18 troussur un terrain qui domine partiellement Saint-Tropez. Son tracé a été réalisé avec le concours notamment de Gary Player, Gery Watine et Thierry Sprecher. Il a vu le jour après une longue bataille judiciaire opposant les porteurs du projet à des associations ayant évoqué des contradictions avec la loi littoral ou la protection d’espèces et des sites protégés. Lancé au milieu des années 1980 avec le groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, le développement de cette zone d’aménagement concerté a été arrêté par de nombreux recours. Elle a repris en 2002 avec un partenariat entre Colbert Orco et la banque Lehman Brothers.

    À quelques centaines de mètres de La Foux, où se trouvait un siècle plus tôt un hippodrome, a été implanté un complexe autour du monde du polo dans le quartier du Bourrian, sur un terrain de plus de cent hectares. Les haras de Gassin permettent l’accueil et l’élevage de chevaux avec, pour la première fois en 2017, la naissance de deux poulains destinés au polo[124]. Le site abrite le Polo Club de Saint-Tropez. De nouvelles installations ont été créées depuis le début des années 2010 avec notamment la construction de 350 boxes, de logements pour les équipes et des équipements de toute nature (restaurant, boutique, piscine, cryothérapie, squash, tennis, etc.). En 2016, il comptait quatre terrains, un cinquième pour l’entraînement, une piste d’entraînement de 360 mètres et un manège couvert.

    Cultes

    L’église de Gassin.

    Gassin compte deux lieux de culte catholiques relevant du Diocèse de Fréjus-Toulon : l’église Notre-Dame-de-l’Assomption[125] et la chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion.

    La paroisse de Gassin est désormais rattachée à celle de La Croix-Valmer. Elle dispose d’une antenne de la communauté brésilienne Doce Mãe de Deus (Douce Mère de Dieu), l’une des communautés nouvelles de l’église. Cette dernière s’occupe en partie de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption et organise chaque année la fête de la Saint-Jean.

    Loisirs

    L’un des principaux parcs d’attractions de France est installé à Gassin, dans le quartier de la Foux[126]. L’Azur Park a été fondé en 1968 sous le nom de Luna Park, près de l’emplacement où se trouvait une petite fête foraine[127],[128].

    Le parc accueille chaque saison environ un million de visiteurs.

    Bar associatif

    En 2019, un café associatif a ouvert dans le vieux village de Gassin, le Café Perché[129].

    Faits divers

    La commune a été le théâtre de plusieurs faits divers.

    En 1863, le corps d’une fermière est retrouvé sous un cheval, grâce à l’alerte de son chien[130].

    Le , l’ingénieur agronome Louis Reich, régisseur du domaine du Bourrian, est assassiné par un sans domicile fixe italien[131].

    Les époux Daumas sont assassinés par Spadoni et Grilli. Ces derniers sont exécutés à Draguignan le [132].

    En , "l’énigme tragique de Gassin" passionne la presse : la disparition de Madame Parracone ne semble pas pouvoir être accidentelle[133]. Son mari est arrêté[134] et le garde champêtre est soupçonné de falsifier des preuves[135].

    En , la "tuerie de Gassin" fait 5 morts à la suite d’un différend familial : un homme tue le compagnon de son fils et blesse gravement ce dernier avant de tuer sa belle-sœur et le mari de celle-ci. L’assassin se suicide deux jours plus tard, après avoir tué l’adjudant René Frau et blessé gravement un autre gendarme.[136],[137].

    Le , un habitant de Gassin ouvre le feu sur sa femme puis tue un gendarme du GIGN, l’adjudant Nicolas, avant de retourner l’arme contre lui[138].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En , le revenu fiscal médian par ménage était de 32 834 , ce qui plaçait Gassin au 10 987e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[139].

    En , 72,6 % des foyers fiscaux étaient imposables[I 3].

    Budget et fiscalité 2017

    En , le budget de la commune était constitué ainsi[140] :

    • total des produits de fonctionnement : 5 332 000 , soit 1 958  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 5 146 000 , soit 1 889  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 643 000 , soit 236  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 2 409 000 , soit 884  par habitant ;
    • endettement : 1 941 000 , soit 713  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 12,06 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,69 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 34,53 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation : 229 150 [141].

    Emploi

    En , la population âgée de 15 à 64 ans s’élevait à 1 625 personnes, parmi lesquelles on comptait 77,0 % d’actifs : 65,9 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs[I 4], soit un taux de chômage de 14,4 % alors qu’il n’était que de 12,8 en 2008[I 5].

    On comptait 2 276 emplois dans la zone d’emploi, contre 2 303 en 2008. Le nombre d’actifs ayant un emploi résidant dans la zone d’emploi étant de 1 125, l’indicateur de concentration d’emploi[Note 7] est de 202,3 %, ce qui signifie que la zone d’emploi offre deux emplois par habitant actif[I 6].

    Entreprises et commerces

    Au , Gassin comptait 755 établissements : 30 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 18 dans l’industrie, 68 dans la construction, 580 dans le commerce-transports-services divers et 59 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

    En , 57 entreprises ont été créées à Gassin[I 8], dont 32 par des autoentrepreneurs[I 9].

    Agriculture

    La configuration géographique a réduit l’exploitation du sol de Gassin. En , seul 6 % de son territoire était exploité, un taux nettement plus faible que les communes voisines[Note 8].

    Jusqu’au milieu du XIXe siècle, l’agriculture gassinoise est conforme au schéma traditionnel méditerranéen avec la triple culture du blé, de la vigne et de l’olivier. Sur les 580 hectares exploités vers , les vignes représentaient 46 % des terres exploitées, les terres 23 %, les vergers 20 % et les près 11 %.

    Les temps de la révolution sont difficiles. La commune interdit de vendre le blé aux étrangers à l’été . Elle fait réaliser en des chasses aux loups, qui sont également l’objet d’empoisonnements, accusés de menacer la subsistance des habitants[121].

    La forêt exploitable ne représente pourtant alors qu’un cinquième de la superficie, le restant étant abîmé par les animaux et les incendies[79]. L’exploitation du liège ne commença à grande échelle qu’au XIXe siècle conduisant à une meilleure prise en compte de la forêt. Un siècle plus tard, elle occupe selon le cadastre près des trois-quarts du sol[79].

    L’exploitation du ver à soie commence également au XIXe siècle et conduit à l’implantation de nombreux mûriers.

    Une grande partie de la commune reste composée de terres agricoles, notamment pour la production de vins de Provence : neuf domaines viticoles se sont développés à Gassin, dont Château Minuty (cru classé). Les principales autres cultures sont l’olivier et le chêne-liège. Un producteur d’huile d’olive s’est installé à la fin des années 1990, l’oliveraie est composée en d’environ 3 100 arbres[142].

    Viticulture

    La viticulture a été historiquement, et demeure en une occupation importante de l’économie gassinoise. La culture de la vigne a été déterminante au niveau régional. C’est à la mairie de Gassin, et sous l’impulsion de Gabriel Farnet, le propriétaire de Château Minuty, que sont déposés en les statuts de l’Association syndicale des propriétaires vignerons du Var, créé pour la défense et la promotion de l’appellation Côtes de Provence[143].

    Dans la liste définitive arrêtée le 29 octobre des bénéficiaires de l’appelation « Crus classés », deux des 29 domaines sélectionnés sont gassinois : Château Minuty et le domaine de Bertaud[144].

    Deux formes de viticulture coexistent : celle des grands domaines (Minuty, Bertaud, Bourrian) et celles des petits propriétaires. À l’opposé des pratiques du reste du Var, Gassin est la seule commune où la culture de la vigne est importante à ne pas compter de coopérative. Les petits viticulteurs continuent par tradition à vinifier à domicile. D’autres sont associés à des coopératives de communes proches[145],[146].

    La commune de Gassin est à l’origine d’une demande de classement de la presqu’île de Saint-Tropez en AOC[147].

    Commerces et artisanat

    Outre les commerces en ville, le centre commercial du Carrefour de La Foux est également situé à Gassin comme plusieurs autres zones commerciales aux Marines de Gassin[148], aux Cyclades et près du pôle de santé.

    Industrie

    En , un conglomérat d’entreprises britanniques fonde la Société française des torpilles Whitehead pour la construction d’une usine à l’est de Gassin, près de Cogolin. La marine nationale passe une première commande en et la guerre conduit à une forte demande d’obus. L’usine Whitehead travaille alors pour l’exportation dès ses débuts, une vocation qui n’a pas cessé depuis : en , l’usine livrait des torpilles à quinze pays. Elle devient la propriété de la Société de construction des Batignolles et de la Société des aciéries et des forges de Firminy en . L’entreprise, visée par la loi du sur la nationalisation des entreprises fabriquant des matériels de guerre, devint nationale en . Elle fut intégrée à la Marine nationale. Elle dépend aujourd’hui de la DCNS, société redevenue privée en [149],[150].

    Au sein du « Var rouge », Gassin ne fait pas figure de haut lieu des luttes sociales. En , alors que les conséquences de la crise économique de se font encore sentir, les ouvriers bouchonniers de Gassin se mettent en grève pour obtenir une augmentation, qu’ils obtiendront[151]. En , quelques semaines après la scission menée par la frange communiste à la CGT, la Confédération générale du travail unitaire lance une grève à l’usine de torpilles de Gassin. Elle s’achève par un échec pour les grévistes après un mois d’arrêt.

    Des prospections furent réalisées au XIXe siècle pour l’exploitation minière mais le projet n’aboutit pas.

    Tourisme

    Vue sur les îles d’Or depuis Gassin.

    Comme de nombreuses communes du sud du Var et de la presqu’île de Saint-Tropez, l’économie de Gassin est fortement tournée vers le tourisme estival. Le tourisme à Gassin a d’abord été un tourisme hivernal, centré sur les hameaux de Cavalaire et La Croix et notamment la venue de riches propriétaires lyonnais.

    La vue panoramique depuis le village sur les environs a accompagné le développement du tourisme[152],[153],[154]. Gassin a également bénéficié de sa position de voisine de Saint-Tropez quand cette dernière a acquis une renommée mondiale. La commune a créé en 2016 un office de tourisme municipal, le dernier avant l’entrée en vigueur de la loi NOTRe pour améliorer l’accueil touristique et mieux quantifier l’impact du tourisme. La commune obtient pour la première fois son classement en station de tourisme le par décret ministériel[155]. C’est la 433e station classée en France depuis la réforme[156].

    « Gassin, station d’où une route de voiture monte à droite, à travers bois, [...] au haut d’un promontoire (de la terrasse de l’église, admirable panorama) », écrivait Paul Joanne en 1902 dans un guide des stations d’hiver de la Méditerranée[157].

    Un projet d’aménagement touristique d’Henri Prost pour le Syndicat des communes du littoral varois précisait sur une carte, à propos de Gassin : « Point de vue remarquable sur le golfe de Saint-Tropez ». Dans un document écrit, il détaillait les atouts de la commune qui comprenait alors les secteurs de Cavalaire et de La Croix, érigées en communes respectivement en 1929 et 1934.

    L’aménagement de la commune de Gassin est un des plus importants au point de vue tourisme.

    Son territoire comprend la baie de Cavalaire et une grande partie de cette presqu’île sauvage formée par Gassisn-Saint-Tropez et Ramatuelle. Les aménagements de ces trois communes sont intimement liés. Le front de mer n’est pas seul à envisager ; le pittoresque de cette région nécessite des voies secondaires permettant de nombreuses excursions vers des points de vue remarquables. Les agglomérations de Gassin et Ramatuelle, très distantes du front de mer, sont des attractions charmantes en elles-mêmes par leur pittoresque et les panoramas que l’on découvre de leurs situations élevées[…]. L’agglomération de Gassin, très distante du front de mer est caractérisée par une silhouette pittoresque se profilant au sommet le plus élevé d’une colline (côte 195).

    Dans cette petite ville, une terrasse à l’est de l’église domine le golfe de Saint-Tropez, le panorama s’étend jusqu’au-delà de l’Estérel ; c’est un des points d’attraction touristique analogue à celui que nous signalons d’autre part à Ramatuelle[158].

    Panorama au-dessus de la table d’orientation.

    Au , la capacité hôtelière était de 249 chambres réparties dans dix hôtels dont cinq hôtels cinq étoiles[Note 9], un hôtel quatre étoiles, deux hôtels trois étoiles, un hôtel deux étoiles et un hôtel non classé[I 10]. La commune dispose par ailleurs de deux campings pour une capacité totale de 716 places[I 11].

    Gassin est également réputé pour ses restaurants, notamment ceux de la place deï Barri. Plusieurs restaurants de la commune sont récompensés par les principaux guides culinaires nationaux : le restaurant de la villa Belrose a conservé durant une vingtaine d’années une étoile au guide Michelin. Le Bello Visto et La Verdoyante obtiennent au milieu des années 2010 un Bib Gourmand.

    Culture locale et patrimoine

    Gassin est protégée au titre des sites inscrits à deux reprises : « Gassin et ses abords »[159] et « Presqu’île de Saint-Tropez »[160]. Le rapport de la Commission départementale des sites, perspectives et paysage du Var du détaillait les motifs de ce classement :

    « Véritable vigie sur son promontoire, Gassin possède un rempart circulaire, très beau belvédère d’où l’on découvre un panorama très étendu sur Grimaud, Sainte-Maxime, le golfe de Saint-Tropez, la baie de Cavalaire, les îles de Port-Cros et du Levant, avec les Alpes en toile de fond ».

    Inventaire des monuments historiques

    Buste de saint Laurent à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Gassin.

    La commune ne compte aucun monument répertorié à l’inventaire des monuments historiques[161] mais 31 lieux et monuments répertoriés à l’inventaire général du patrimoine culturel[162]. Par ailleurs, elle compte 10 objets répertoriés à l’inventaire des monuments historiques[163].

    Les dix objets répertoriés à l’inventaire des monuments historiques se situent dans l’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption :

    Inventaire général du patrimoine culturel

    L’inventaire cite notamment dans l’ordre suivant :

    Monument dédié à saint Joseph à Gassin.
    • l’oratoire Saint-Joseph[176] ;
    • le cimetière[177]. Il a été construit à partir de à l’entrée nord du village. Auparavant, Gassin abritait deux cimetières : l’un près de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, l’autre près de la chapelle Saint-Sébastien ;
    • le monument dédié à saint Joseph[178]. Érigé en sur un rocher, il se trouvait à l’époque isolé dans la garrigue et les raisons de sa construction ne sont pas connues. Il comporte les noms de 16 personnes, possiblement les donateurs qui ont permis sa construction. Quinze ans plus tard, le cimetière fut créé à proximité immédiate du monument[179],[180] ;
    • la maison acquise par la commune en à Caruby, abritant le centre aéré et des logements de fonction[181] ;
    • la mairie-école[182]. Elle fut construite au-dessus du four banal en  ;
    • la maison du domaine de Manouyie[183] ;
    • le presbytère[184]. Daté du XVIIe siècle, il accueille aujourd’hui la communauté brésilienne Doce Mãe de Deus ;
    • la maison acquise par la commune en , abritant le Foyer des Campagnes. La commune y organise diverses activités, notamment en été des expositions de peintures. L’encadrement de l’entrée porte la date de [185];
    • la maison acquise par la commune en , a abrité de 1905 à le bureau de poste[186]. Ce dernier a laissé la place à un Relais La Poste en 2016, situé dans un commerce du nouveau village. Le bâtiment date du XIXe siècle ;
    • le puits de la rue du Puits[88]. Les deux puits conservés dans le village ont été construits au XVIIe siècle. Ils sont tous les deux couverts avec une forme ogivale ;
    • le puits de la rue Saint-Jean-Baptiste[187]. Il possède une profondeur d’environ quatorze mètres ;
    • le vestige d’une tour médiévale rue de la Tasco[188] ;
    • la ferme de la Tuilière[189] ;
    • le moulin Brûlat[190] ;
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation à Gassin.
    • la chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion[191], parfois dénommée Notre-Dame-de-la-Consolation. Située dans un petit parc arboré sous le village, la chapelle a servi de paroisse jusqu’à l’érection de l’église actuelle du village. Elle date de . Autrefois entourée d’un cimetière, elle possède une pierre de seuil issue de la stèle mortuaire antique d’un marin qui appartenait à la flotte de Forum Julii. La chapelle, considérée comme la paroisse primitive de Gassin, est toujours utilisée pour la messe donnée lors de la fête du village ;
    • le bourg castral de Bourrian[192] ;
    • l’usine de torpilles de Naval Group[193],[194],[195];
    • le monument aux morts de la guerre 1914-1918[196]. Il a été réalisé par Henri-Paul Nénot, membre de l’Institut de France et enterré dans le cimetière de Gassin, dans un mausolée dessiné par ses soins ;
    • la demeure du domaine de Barbeyrolles[197] ;
    • la ferme au lieu-dit Saint-Martin[198] ;
    • le moulin au lieu-dit Saint-Martin[199] ;
    • la ferme au lieu-dit Riboty[200] ;
    • la ferme au lieu-dit le Moulin-d’Eau[201] ;
    • la ferme au lieu-dit Médecin-Champagne[202] ;
    • la bergerie au lieu-dit Gourbenet[203] ;
    • le château lieu-dit Château Bertaud ou Château de Bertaud[204] ;
    • la ferme au lieu-dit Carteyron[205] ;
    • la chapelle Saint-Julien au lieu-dit Cambon[206]. Chapelle de style roman, elle a été intégrée à un bâtiment privé ;
    • l’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption (parfois appelée par erreur église Saint-Laurent par confusion avec le saint patron du village)[207]. Achevée en ou , elle a été consacrée en . Le clocher était une ancienne tour de guet. Les créneaux de cette tour-clocher ont été détruits lors de la Révolution française. L’église est bâtie sur la roche autour d’une nef rectangulaire avec deux travées de voûtes reposant sur quatre piliers ;
    • ouvrage d’entré du village médiéval, la Porte des Sarrasins[208]
    • 120 bâtis du 2e quart du XVe siècle à la 2e moitié du XVIe siècle[209].

    Autres lieux et monuments

    L’Androuno à Gassin, dite « la plus petite rue du monde ».

    La commune s’enorgueillit de posséder « la plus petite rue du monde »[210],[211],[212] ,[213], l’Androuno, nom qui signifie ruelle en provençal[214]. Des rues semblables existaient dans de nombreux villages de Provence. Cette ruelle, qui ne permet pas le passage d’un homme de face, fait figure de curiosité locale. Au plus étroit, elle ne mesure que 29 centimètres[215].

    La chapelle Saint-Laurent[216] est située dans le quartier éponyme de Gassin. Aujourd’hui en ruine, elle abritait jusqu’en les reliques de Saint-Laurent.

    La chapelle Saint-Sébastien, dite chapelle des Pénitents blancs, se trouvait au niveau du puits de la rue Saint-Jean-Baptiste. Un cimetière se trouvait à côté. Les pénitents de Gassin firent l’objet d’une censure épiscopale en [217].

    La commune abrite un blockhaus de type R680 dans le quartier de la Foux[218]. Ce bunker a été édifié durant la Seconde Guerre mondiale par l’armée allemande dans le but d’empêcher un débarquement allié dans le cadre du Mur de la Méditerranée (le débarquement de Provence se déroula en partie dans ce secteur : la force Alpha au niveau de Cavalaire-sur-Mer et La Croix-Valmer, et la force Delta à Sainte-Maxime). Situé sur un terrain privé, il a fait l’objet d’une convention entre son propriétaire privé et la mairie pour permettre à une section locale du Souvenir français de s’occuper des lieux[219].

    Marie-Thérèse L’Hardy-Halos au cœur du jardin L’Hardy-Denonain.

    Sur près de 2 500 m2, le jardin privé de Marie-Thérèse L’Hardy-Halos, accessible gratuitement, propose plusieurs centaines d’espèces végétales méditerranéennes et provençales[220],[221]. Créé par Germaine L’Hardy-Denonain en , il reçoit le label officiel « jardin remarquable » du ministère de la Culture en [222]. Il fait partie des lieux qui participent aux Rendez-vous aux jardins organisés chaque année par le ministère de la Communication et aux journées du patrimoine.

    La commune, qui abritait autrefois le Pin de Bertaud, un pin parasol d’une circonférence de tronc et d’une taille remarquable, accueille aujourd’hui l’un des deux plus vieux oliviers de France[223].

    Patrimoine naturel

    La plage de La Moune.

    La commune dispose de trois plages sur son littoral : la plage de la Moune qui accueille une école de voile, celles du Treizain et de la Bouillabaisse, que Gassin partage avec Saint-Tropez, parsèment le littoral de Gassin. Un sentier littoral permet de parcourir une partie du bord de mer gassinois.

    Trois sentiers balisés ont été aménagés. À partir du mini-stade au nouveau village, les Boucles de l’Arlatane permettent de découvrir la forêt provençale notamment grâce à des panneaux botaniques installés sur le parcours. Le sentier s’étire sur un total de 3,5 kilomètres. Une aire de pique-nique est aménagée près de la source de l’Arlatane.

    Le chemin de la chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation est un circuit de 4,1 kilomètres. Il passe par la route qui longe la vue sur les Maures puis descend dans la forêt et les vignobles Gassinois avant de remonter vers une bergerie et la chapelle.

    Le dernier parcours, de 16,9 kilomètres, descendant jusqu’à La Croix-Valmer avant de remonter au village, emprunte un petit passage du GR 51.

    Les espèces végétales sur le territoire de Gassin sont caractéristiques des zones méditerranéennes. Les forêts sont constituées de chênes pubescents, de chênes verts, de pins parasols notamment. Les pins blancs de Provence y poussent également. Sur la place Deï Barri et autour du village se retrouvent des Micocoulier de Provence.

    Ces éléments et la faune provençale en général sont mis en valeur dans le jardin remarquable L’Hardy-Denonain, mais aussi dans un parcours découverte dans la forêt municipale. Des panneaux botaniques ont été installés sur une partie du sentier des Boucles de l’Arlatane.

    Le territoire de la commune est situé dans deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique de type II : la ZNIEFF 83-103-100 dite « Maures de la Presqu’île de Saint-Tropez »[224] et la ZNIEFF 83-200-100 dite « Maures »[225].

    La faune compte 14 espèces patrimoniales : pour les oiseaux le circaète Jean-le-Blanc, le faucon hobereau et le Petit-duc scops en espèces déterminantes ainsi que des pics épeiches et des bruants ortolans ; des tortues d’Hermann (Gassin fait partie des communes où s’applique le plan national d’actions en faveur de la tortue d’Hermann), des cistudes d’Europe et des lézards ocelés pour les animaux terrestres ; le cardiophorus exaratus, l’amaurops abeillei et l’amaurops aberrans ; le cyclops halicyclops septentrionalis et enfin la limace deroceras.

    Gassin fait partie de l’aire optimale d’adhésion (AOA) du parc national de Port-Cros.

    Un champ de grandes nacres

    En , l’observatoire marin a découvert au large du château Bertaud un champ de grandes nacres couvrant environ 15 000 m2, le deuxième plus grand coquillage au monde. Le site est exceptionnel par sa concentration d’une population de même âge (2 à 3 ans) et par sa densité, plus importante que les autres champs du secteur, dépassant celui de la population des nacres du parc national de Port-Cros[226],[227],[228],[229]. Selon le biologiste marin Nardo Vicente, il s’agit de la plus forte densité de tout le littoral méditerranéen[230].

    La présence de cette espèce, protégée en France, apparaît comme un élément bloquant pour la vente du site de l’usine des torpilles de Gassin par Naval Group[231],[232].

    Cinéma et télévision

    Plusieurs scènes de films et téléfilms ont été tournées à Gassin :

    Peinture

    Paul Signac, Le Pin Bertaud à Gassin, huile sur toile 72 × 92.

    Le village et son territoire apparaissent dans diverses œuvres artistiques.

    • Le peintre normand Julien Féron a également séjourné longtemps à Gassin. Il aurait été le premier étranger à séjourner à Gassin régulièrement, deux mois durant tous les ans pendant 8 ans.
      • La Baie de Saint-Tropez vue des hauteurs de Gassin, huile sur toile, 65 x 100 cm, 1932.

    Littérature

    Gassin a été évoqué dans plusieurs œuvres littéraires :

    • le Journal de Paul Landowski qui y raconte notamment l’enterrement de sa fille Nadine Landowski[243] au cimetière de Gassin, « dans un des plus grands paysages qui soit »[244] ;
    • les romans de la série de Maurin des Maures de Jean Aicard. Le héros possède une cabane de bois au quartier de la Foux, au nord de Gassin, dans un quartier frontalier avec Cogolin. C’est sa seule habitation connue et le lieu où loge sa mère. Elle y élève le plus jeune des fils de Maurin. C’est le centre du petit royaume de Maurin qui s’étend sur « les communes d’Hyères, de La Londe, de Bormes, de Collobrières, de Pignans, de Gonfaron, de la Garde-Freinet, des Mayons-du-Luc, de Cogolin, de la Molle, de Saint-Tropez, de Sainte-Maxime et du Muy »[245]. C’est sous le pin de Bertaud que se déroule la première rencontre entre Maurin et son fils. Deux des trois romans, Maurin des Maures et L’Illustre Maurin (mais pas Le Rire de Maurin) ont été portés à l’écran à plusieurs reprises au cinéma Maurin des Maures en 1932, et dans une série télévisée en 1970 en 1974 ainsi qu’en bande bande dessinée en 2013[246].
    • Françoise Sagan, qui a vécu à Gassin[247],[248], fait référence au village dans Derrière l’épaule. Elle écrit : « Sur une terrasse à Gassin, appuyée contre Jean-Paul, qui me plaisait et qui plaisait, lui-même, beaucoup aux femmes, j’oubliais Guy peu à peu »[249]. Dans son autobiographie, elle décrit son expérience gassinoise : « J’étais alors réfugiée depuis deux mois à Gassin, petit village exquis et réprobateur qui, du haut de ses deux cents mètres de coteaux, contemple depuis trente ans les excès de sa folle sœur : Saint-Tropez. Il avait plu pendant deux mois, et entre les feux de bois et les cavalcades jusqu’au bistrot du coin, j’avais plus une impression de Sologne que de Midi »[250].
    • Jean Moréas, qui y décrit son passage : « La Foux : admirables pins évasés en parasol, très hauts, aux fortes branches. Au loin, la mer prend une couleur bleue vers le cap de Saint-Tropez. Sur une rivière, un petit pont avec une balustrade en fer. Deux voiturettes à caisson jaune courent dessus... Des bois touffus de pins, de chênes-lièges et de châtaigniers, avec de beaux verts, de beaux roux et quelques tons violets par-ci par-là... A présent, des oliviers à la courte taille, à la cime blanchissante... Sur une hauteur, un bourg ramassé autour de son église au clocher trapu. C’est Gassin. Nous allons tantôt entre deux murs de roc roux, tantôt entre de sveltes roseaux »[251].
    • Gassin est un élément du décor des enquêtes policières du personnage de fiction Madame le Commissaire, créé par l’auteur allemand Pierre Martin. Le village apparaît notamment dans Madame le Commissaire und der verschwundene Engländer Kriminalroman (2014)[252] et Madame le Commissaire, und die tote Nonne: Ein Provence-Krimi (2018)[253].
    • Le village a été choisi par Lucinda Riley, qui le considère comme un « magnifique village médiéval perché », comme principal lieu d’action de son livre Le Domaine de l’héritière, se déroulant notamment durant la Seconde Guerre mondiale et rendant hommage aux combattante du SOE[254].
    • Le poète Paul Arène se serait inspirer du village pour sa nouvelle La Chèvre d’Or[255].

    La création officielle de la seule pièce de Pablo Picasso

    Gassin obtient une notoriété internationale en 1967 à l’occasion de l’annonce de la tenue du 4e Festival de la Liberté d’expression. L’événement majeur du festival est la création officielle de la seule pièce écrite par Pablo Picasso, Le Désir attrapé par la Queue. Elle doit s’accompagner d’un happening que Jean-Jacques Lebel, qui choisit Saint-Tropez.

    Après un premier accord avec l’adjoint à la culture, l’installation d’un grand chapiteau et le début des répétitions, le conseil municipal vote finalement une délibération refusant la tenue de la pièce et du happening et en appel au préfet. C’est finalement l’avis négatif d’une commission de sécurité qui conduit à l’annulation de la pièce.

    Le maire de Gassin René Chapelle et le président d’honneur du comité des fêtes de la commune, le peintre Paul Herman Saffre, interviennent alors pour permettre la tenue du festival à Gassin. Le festival se déroule sous une tente de cirque au carrefour de la Foux. Le choix de la mairie de Gassin est d’assurer la publicité de la ville.

    L’événement est évoqué dans de nombreux journaux français et étrangers (Combat, Paris Presse-L’Intransigeant, International Herald Tribune, France Soir, La Tribune de Genève, Le Monde, New York Herald Tribune, L’Aurore)[256].

    Passé l’annonce du scandale d’une pièce annoncée comme vulgaire et pornographique, la pièce et le happening laisse le public plutôt déçu et indifférent[256].

    Légende locale

    Selon une légende[257] dont l’origine n’est pas connue à ce jour, Gassin est le village des sorcières[258][259][260][179].

    Une version situe la naissance de ce mythe à l’époque où la peste ravageait la Provence. Les survivants avaient abandonné le village pour échapper à l’épidémie. Une vieille paysanne qui ne craignait plus la mort, resta sur place pour maintenir le village en vie. Et alors que le soleil s’effaçait dans le ciel, la vieille Gassinoise allait de foyer en foyer pour y allumer un feu. Il se raconte qu’elle propageait une flamme dans le creux de sa main sans jamais se brûler…[261][258][259][260].

    Cette légende est à l’origine du nom du groupe provençal de Gassin, Leï Masco, les masques désignant ici les sorcières.

    Personnalités ayant marqué Gassin

    • Rollet de Garcin ( -1229), troubadour, homme de guerre et religieux. La commune lui a rendu hommage en donnant son nom à une rue.

    Personnalités nées à Gassin

    La présence d’une maternité, aujourd’hui fermée[Note 11], dans la commune, la clinique de l’Oasis de Gassin, près de l’entrée de Saint-Tropez, a conduit la commune à voir naître des enfants de personnalités, elles-mêmes connues aujourd’hui, telles que Inès de la Fressange (1957), le compositeur Igor Wakhévitch (1958), l’actrice Emmanuelle Béart (1963), l’actrice Sarah Biasini (1977) mais aussi de personnes originaires de la région comme le footballeur David Ginola (1965) dont les parents habitaient alors non loin à Sainte-Maxime, l’animatrice Carine Galli (1985) ou le cycliste Thomas Vaubourzeix (1989). Le criminologue Sebastian Roché (1961) et la tenniswoman Isabelle Demangeot (1966) sont également nés à Gassin.

    Personnalités mortes à Gassin

    On peut citer le peintre Henri Manguin, l’un des principaux peintres fauvistes, décédé dans sa maison gassinoise de L’Oustalet, l’écrivaine et psychanalyste Marie Bonaparte (1962), la résistante Mary Jane Gold, qui s’éteint en 1997 dans sa villa Air Bel II, dénommée ainsi en hommage à la villa Air-Bel utilisée durant la guerre et dans laquelle elle reverra son amant, Raymond Couraud, les acteurs Jean-Pierre Aumont (2001) et André Pousse (2005), ou l’ancien braqueur et écrivain Roger Knobelspiess (2017). L’artiste Beny Tchaicovsky (en) a passé les deux dernières années de sa vie à Gassin où il est mort en .

    Autres personnalités liées à Gassin

    Monument mortuaire de la famille Nénot à Gassin, construit par l’architecte Henri-Paul Nénot et situé dans l’axe du monument aux morts construit également par lui.

    L’architecte Henri-Paul Nénot, qui a construit le monument aux morts de la Grande Guerre, est enterré à Gassin, ainsi que plusieurs membres de sa famille dont Nadine Landowski. Un autre architecte, Paul Landowski, a vécu et travaillé à Gassin. Il était le beau-fils d’Henri-Paul Nénot.

    Le peintre Emmanuel-Charles Bénézit a habité à Gassin après la Première Guerre mondiale. Il y a peint plusieurs tableaux dont Place du village de Gassin et L’Église de Gassin, présenté au salon des Tuileries de 1928[242]. Le peintre normand Julien Féron a également séjourné longtemps à Gassin. Le couturier Paul Poiret possédait une villa, La Treizaine, sur le bord de mer[262].

    En , le maréchal Erwin Rommel séjourna à l’hôtel Rustic lors d’une tournée d’inspection des défenses côtières allemandes[263].

    De nombreuses célébrités artistiques ont séjourné à Gassin au siècle dernier : Colette, qui dînait souvent à l’hôtel Rustic, comme Jean Tardieu (qui achéte et retape une grange en 1957)[264], Michèle Morgan, qui y fêtait l’anniversaire de son fils, Marcel Pagnol qui y dégustait l’aïoli ou Yehudi Menuhin lors de son voyage de noces en 1938. Brigitte Bardot y séjourna durant le tournage de Et Dieu… créa la femme (1956), Édith Piaf, Otto Preminger, Jean Seberg et David Niven qui, lors du tournage de Bonjour tristesse (1957), se retrouvèrent au Bello Visto.

    L’écrivain et poète Jean Tardieu, l’homme d’affaires Gunter Sachs (mari de Brigitte Bardot), l’acteur Pierre Brasseur, Philippe Tallien, le romancier Gordon Merrick (en), la parolière Rachel Thoreau, le chanteur Richard Anthony, l’écrivaine Colette Yver, le peintre Moïse Kisling (dont la maison gassinoise vit naître son fils Guy) possédèrent des propriétés et habitèrent Gassin[179].

    Le peintre Édouard Vuillard a vécu à Gassin dans la villa de la famille de Jacques Salomon, époux de l’un des modèles préférés du peintre, Annette.

    L’acteur Gérard Philipe a exploité une partie du domaine de La Rouillère, l’un des domaines viticoles de Gassin[265],[266].

    Le designer industriel et graphiste Raymond Loewy dessine et fait construire la villa Uriane, dans un style moderniste, à Gassin où il s’installe, sur la route qui mène à Saint-Tropez[267].

    Le diplomate et ministre des Affaires étrangères entre 1974 et 1976, Jean Sauvagnargues, possédait une maison de vacances à Gassin, l’ancienne chapelle des Pénitents blancs[179]. Il y séjournait à l’été 1976 lorsqu’il y fut appelé au téléphone par le secrétaire d’État américain Henry Kissinger lors de la crise diplomatique opposant la France et les États-Unis sur le sujet du programme nucléaire pakistanais[268]. Le ministre de Charles De Gaulle, Alexandre Sanguinetti, s’était retiré à Gassin, où sa femme s’est éteinte en 2015[269].

    En , le milliardaire américain Charles S. Cohen, producteur de films et promoteur immobilier, a racheté le château de Chausse où il s’installe avec sa famille[270],[271],[272],[273]. Il envisage une réorganisation du site et la création d’un festival du film[274].

    Le chanteur Aldo Killy y a vécu de longues années, comme le peintre Guy Texidor, jusqu’à leur décès en 2018.

    Le chef Michel Roux, trois étoiles au Guide Michelin, possédait La Bergerie à Gassin avec un vignoble[275].

    Héraldique

    Les armoiries de Gassin se blasonnent ainsi[276] :

    D'azur au château donjonné de trois tours d'argent, maçonné, ouvert et ajouré de sable.

    Logotype

    Logo de la commune.

    Devise

    La devise de la commune est « May d’honour que d’honours », maxime en provençal qui peut être traduit ainsi : « Plutôt l’honneur que les honneurs ». Elle se retrouve sur le blason officiel de la commune. Il s’agit de la devise de la famille Castellane-Saint-Juers, qui furent les seigneurs de Gassin.

    Prix, récompenses et classement

    Pour approfondir

    Ouvrages généraux consacrés à Gassin

    Gassin au cœur de la presqu’île de Saint-Tropez

    • Raymond Bernardi, Les villages du golfe de Saint-Tropez : Saint-Tropez, Ramatuelle, Gassin, La Croix-Valmer, Cavalaire, Le Rayol-Canadel, La Môle, Grimaud, Cogolin, La Garde-Freinet, Le Plan-de-la-Tour, Sainte-Maxime, Barbentane, Équinoxe, « Le temps retrouvé », 1998, 320 p.
    Préhistoire
    • J. Bérato, M. Borréani, C. Gébara, J.-M. Michel, « L’âge du Fer dans la dépression Permienne des Maures et de l’Estérel (Var) », in Documents d’Archéologie Méridionale, n° 18, 1995, p. 45-77.
    • J.-P. Brun, J.-M. Michel, « Sanctuaires de l’Âge du Fer dans le Var », in Le Temps des Gaulois en Provence, à l’occasion du 24e colloque tenu à Martigues par l’Association Française pour l’Étude de l’Âge du Fer et l’exposition au Musée Ziem, 2000, p. 260-263.
    • Jean-Pierre Brun, Jean-Marie Michel, « Sanctuaires de l’Âge du Fer dans le Var », in Le Temps des Gaulois en Provence, Chausserie-Laprée, Jean Ed., Martigues, Ville de Martigues / Musée Ziem, 2000, p. 260-263.
    • S. Burri, « Campagne de relevés dans le massif des Maures », Bulletin scientifique du SRA PACA, 2010, SRA PACA, Aix-en-Provence, pp. 206-207.
    • Jean Courtin, Gabriel Chabaud, « Nouvelles stations néolithiques de la côte varoise, environs de Saint Tropez (Var) », in Bulletin du Musée d’histoire naturelle de Marseille, 42, 1982, p. 19-33.
    • Commandant Laflotte, « Les Mégalithes du Var », Mémoires de l’Institut Historique de Provence, Congrès de Toulon, 1928, pages 328 à 363.
    • Florian Mothe, « Les dolmens du massif des Maures », in Freinet Pays des Maures, Conservatoire du patrimoine du Freinet, n°6, n°10, 2012-2013.
    • Patrick Orsolini, Hervé Chamley, « Alluvionnement argileux et dynamique sédimentaire dans la région de Saint-Tropez », in Géologie méditerranéenne, 7 fasc. 2, 1980, p. 155-159 Quaternaire
    Économie

    Viticulture

    • Jean-Pierre Brun, « Vinum vetus : de la viticulture antique dans le Var », in Centre archéologique du Var, 2001, p. 133-146.
    • Jean-Pierre Brun, « La Viticulture antique en Provence », in Gallia, 58, 2001, p. 69-89. (lire en ligne)
    • Jean-Pierre Brun, Philippe Aycard, Gabriel Cazalas, Pascal Lecacheur, Martine Leguilloux, György Pálfi, « La villa romaine des Platanes à Saint-Tropez (Var) », in Revue archéologique de Narbonnaise, tome 30, 1997. pp. 203-217. (lire en ligne)
    • Gaëtan Congès, Pascal Lecacheur, « Exploitation et domaine sur la côte varoise à l’époque romaine : l’exemple de la plaine de Pardigon (Cavalaire, Croix-Valmer) », in Travaux du Centre archéologique du Var 1996-1997 : hommage à Pascal Lecacheur, 1996-1997, p. 53-66.
    • Gaëtan Congès, Pascal Lecacheur, «  Exploitation et domaine sur la côte varoise à l’époque romaine : exemple de la plaine de Pardigon, Cavalaire, Croix-Valmer, Var », in Documents d’archéologie française, 42, p. 279-287
    • Martine Leguilloux, Sébastien Lepetz, « L’élevage en Narbonnaise et en Gaule du Nord : continuités ou ruptures ? », in Le IIIe siècle en Gaule Narbonnaise. Données régionales sur la crise de l’Empire (Table ronde du GDR 954, Aix-en-Provence, 15-), 1996, p. 257-275.
    • Martine Leguilloux, « La Faune des villae gallo-romaines dans le Var : aspects économiques et sociaux », in Revue archéologique de Narbonnaise, 22, 1989, p. 311-322. (lire en ligne)

    Autres

    • Jacques Bérato, Franck Dugas, Michel Pasqualini, « Les Tuiles romaines dans le Var », in Annales de la Société des sciences naturelles et d’archéologie de Toulon et du Var, 40 fasc. 3, 1988, p. 133-142.
    • Jean-Pierre Brun, « L’oléiculture antique en Provence d’après les recherches archéologiques récentes », Classical views, 28, fasc. 2, 1984, p. 249-262.
    Généralité
    • A. Bucaille, « Les Templiers dans le Var », in Bulletin de la Société des amis du Vieux Toulon, 1941, pages 137 à 159.
    • Albert Germondy, « Géographie historique du Freinet du Ve au XVIe siècle, simples notes », Bulletin trimestriel de la Société des sciences, belles lettres et arts du département du Var, 32e et 33e année, 1864-1865.
    • Élisabeth Sauze, Philippe Sénac, Un pays provençal, le Freinet ; de l’an mille au milieu du XIIIe siècle, Minerve, 1986.
    • Élisabeth Sauze, « Cavalaire au Moyen-âge », in Freinet Pays des Maures, Conservatoire du patrimoine du Freinet, no 4, 2003.
    • [Franciscus Laurentius Simonin], Inventaire général des titres, papiers, chartres, documents, brevets de chevallerie, pensions et grâce accordés à l’illustre maison de Castellane de Provence renfermés dans les archives du château de Grimaud, précédé d’une histoire de la maison de Castellane de Provence, pour servir à celle de Castellane St-Jeurs et Grimaud, fait en l’année 1781, Marseille, Impr. St-Léon, 1902, XV-203 p. (lire en ligne)
    Architecture et habitat
    • M.-L. Barthélémy, Procès-verbal de la visite en 1323 des fortifications des côtes de Provence, Mélanges historiques, T. IV, Paris, 1882.
    • Roderic Béra, Christophe Claramunt, « Can relative adjency contribute to space syntax in the search for a structural logic of the city », in Geographic Information Science, volume 3234, série Lecture Notes in Computer Science, pages 38 à 50.
    • P. Bernardi et Élisabeth Sauze, Gassin, le développement urbain d’après les cadastres d’Ancien Régime, rapport dactylographié inédit.
    • Jacques Félix Girardin, « Notice ou description historique du diocèse de Fréjus », in Bulletin de la Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan, 1871, 8, p. 1-311.
    • M. Guérard, Cartulaire de l’abbaye de Saint Victor de Marseille, collection des cartulaires de France, Typographie de Ch. Lahure, Paris, 1857.
    • B. Hillier. et J. Hanson, Cambridge, Cambridge University Press, 1984, 1re  éd., poche (ISBN 978-0-521-36784-4), (LCCN 83015004) [dans la théorie de la syntaxe spatiale, Gassin a été l’un des modèles utilisé dès l’origine par B. Hillier. Cet exemple est repris depuis dans de nombreuses études se fondant ou utilisant la syntaxe spatiale]
    • Bernard Romagnan, « Datations nouvelles des édifices religieux de Saint-Tropez », Freinet pays des Maures, n° 3, 2002, p. 21-32.
    • Bernard Romagnan, « La chapelle N.-D. L’Annonciade de Cavalaire », Freinet pays des Maures, n° 3, 2002, p. 9-19.
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Gassin, p. 504
    • Élisabeth Sauze, « Le phénomène castral dans le massif des Maures » in Freinet, pays des Maures, no  6, 2005-2006, Conservatoire du patrimoine du Freinet, La Garde-Freinet [lire en ligne].
    Incursions sarrasines
    • Amargier P.-A., « La capture de Saint-Mayeul de Cluny et l’expulsion des Sarrazins de Provence », Revue Bénédictine, Paris, 1963, p. 316-323.
    • Fernand Benoît, « Documents historiques sur le incursions des Sarrazins et des Barbaresques en Camargue au Moyen Âge », Revue tunisienne, p. 301-306.
    • Pierre Guichard, « Les débuts de la piraterie andalouse en Méditerranée occidentale (798-813) », Revue de l’Occident musulman et de la Méditerranée, t. 35, 1983, p. 55-76.
    • Didier Hamoneau, L’histoire méconnue de l’Islam en Gaule (VIIIe – Xe siècle) - La Gaule arabo-berbère de l’émirat de Narbonne à La Garde-Freinet, La Ruche.
    • Philippe Jansen, Annliese Nef et Christophe Picard, La Méditerranée entre pays d’islam et monde latin, SEDES, « Regards sur l’histoire », 2000.
    • P. Malausséna, « Promissio redemptionis : le rachat des captifs chrétiens en pays musulman, à la fin du XIVe siècle », in Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 80, N°88, 1968. pp. 255-281. (en ligne [archive]
    • Bernard Romagnan, « Morisques en Provence, les chemins de l’exil », in Les Sarrasins en Méditerranée au Moyen-âge, Qantara n° 90, 2014, p. 50-54.
    • Philippe Sénac, Provence et piraterie sarrasine, Paris, 1982.
    • Philippe Sénac, « Le califat de Cordoue et la Méditerranée occidentale au Xe siècle : le Fraxinet des Maures », in Zones côtières littorales dans le monde méditerranéen au Moyen Âge : défense, peuplement, mise en valeur, Rome-Madrid, éd. J.-M. Martin, 2001, p. 113-126.
    Économie
    • H. Amouric, « Pratiques et usages de la forêt provençale au Moyen-Âge », in La vida medieval a les dues vessants del Pirineu. Actes del 12 curs d’arqueologia d’Andorra 1988 i 1989, Patrimoni artistic nacional, Andorra, 1991, pages 77 à 89.
    • S. Burri, « La saisonnalité des techniques : l’exemple de la levée du liège dans le massif des Maures à la fin du Moyen Âge », Artisanats et métiers en Méditerranée, Ouerfelli (M.) ed., Presses universitaires de Provence, Le Temps de l’Histoire (2014).
    • S. Burri, « Production et commerce de la poix et de l’huile de cade en basse Provence au Moyen Âge », in Des hommes et des plantes. Exploitation et gestion des ressources végétales de la Préhistoire à nos jours. Session Usages et Symboliques des plantes, Actes des XXXes Journées internationales d’archéologie et d’histoire d’Antibes. 22-, Delhon (C.), Théry-Parisot (I.) et Thiébault (S.) eds, Antibes.
    Époque moderne
    Chapelle du château Minuty.
    Architecture et habitat
    • Caroline Espigues, « Château Minuty : une chapelle privée en terre gassinoise (Var) », in Freinet Pays des Maures, Conservatoire du patrimoine du Freinet, no5, 2004.
    • « François Spoerry: Village de Gassin, France », Architecture in Arcadia, Academy Editions, , p. 94-98 (ISBN 9781854901965, OCLC 30808967)
    • Fondation pour l'architecture (Brussels, Belgium), Prix européen de la reconstruction de la ville = European award for the reconstruction of the city., Bruxelles, Fondation pour l'architecture, , 50 p. (ISBN 2-930037-24-5, OCLC 45255252, lire en ligne)
    Économie
    • Marie-Pierre Berthet, « Activités minières et métallurgiques dans le massif des Maures », in Freinet Pays des Maures, Conservatoire du patrimoine du Freinet, no5, 2004.
    • Étienne Juillard, « La côte des Maures. Son évolution économique et sociale depuis cent ans, étudiée dans la région de Saint-Tropez », Revue de géographie alpine, 1957, Volume 45, Numéro 2, pp. 289-350. (lire en ligne)
    • Bernard Romagnan, « Gestion de la mouture du blé dans une communauté de la Provence orientale à l’Époque moderne : Saint-Tropez (fin XVe-début XIXe) », in Agriculture méditerranéenne, variétés des techniques anciennes, Cahier d’histoire des techniques n°5, Publication de l’Université de Provence, 2002, p. 197-208.
    • Bernard Romagnan, « À quoi servait l’augue sur la presqu’île de Saint-Tropez du XVIIe au début du XXe siècle ? », Freinet pays des Maures, n° 4, 2003, p. 9-12.
    • Bernard Romagnan, « L’exploitation de la feuille d’arbousier dans le massif des Maures à l’époque moderne (XVIe – XVIIe siècles) », in Plantes exploitées plantes cultivées, cultures, techniques et discours, Cahier d’histoire des techniques n°6, Publication de l’Université de Provence, 2003, p. 139-146.
    • Bernard Romagnan, « Le liège à tout faire : l’exemple des Maures », in Le bois, l’écorce et la sève, les artisans forestiers et l’identité des terres rurales en Méditerranée, Collection du Monde alpin et rhodanien, 2012, p. 78-93.
    • Bernard Romagnan, « L’exploitation du liège dans les massifs des Maures et de l’Estérel au cours des périodes médiévale et moderne », Provence historique, fascicule 251, 2013, p. 51-63.
    • Nathalie Leydier, « L’art du foudrier », in Freinet Pays des Maures, Conservatoire du patrimoine du Freinet, no3, 2002.
    • L. Tregaro, « Les Maures et l’Estérel, étude de géographie humaine », in Bulletin de la société languedocienne de géographie, t. II, 1931.

    Faune et flore

    • Abel Albert et Émile Jahandiez (précédé d'une introduction de Charles Flahaut, Le Var et la Basse Provence), Catalogue des plantes vasculaires qui croissent naturellement dans le département du Var, Paris, Paul Klincksieck, (lire en ligne)
    • Laurent Boudinot, « L’apiculture à La Garde-Freinet et dans le massif des Maures de la fin du XVIe siècle au milieu du XVIIIe siècle », in Freinet Pays des Maures, Conservatoire du patrimoine du Freinet, no6, no9, 2010-2011.
    • Edmond Camus et Aimé Camus, Florule de Saint-Tropez et de ses environs immédiats, Paris, Librairie Paul Lechevalier, , 38 p. (lire en ligne)
    • Romain Garrouste, « La Diane, un papillon des zones humides méditerranéennes qui mérite d’être protégé plus efficacement », in Freinet Pays des Maures, Conservatoire du patrimoine du Freinet, no7, 2007.
    • Denis Huin, Dominique Rombaut et Antoine Catard, « Les mares et les ruisseaux temporaires dans les Maures », in Freinet Pays des Maures, Conservatoire du patrimoine du Freinet, no5, 2004.
    • Denis Huin, « Le retour des grands rapaces dans les Maures », in Freinet Pays des Maures, Conservatoire du patrimoine du Freinet, no6, 2005-2006.
    • André Joyeux, « Typologie et particularités du cortège amphibien du massif des Maures », in Freinet Pays des Maures, Conservatoire du patrimoine du Freinet, no7, 2007.
    • Pierre Quertier, Annie Aboucaya et Stéphane Beltra, Office national des forêts (ill. Maïté Childeric), Guide du naturaliste dans le Var, Seyssinet-Pariset, Libris, , 382 p. (ISBN 2-907781-58-8), p. Les Maures littorales 95-135
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Des outils en silex datés du paléolithique supérieur ont été retrouvés à la citadelle, une lame de silex opaque du néolithique a été découverte au Val de Bois, une autre aux Paris, un éclat de silex daté du néolithique a été découvert à Pimpinon ; M. Borréani, du Centre archéologique du Var, a retrouvé un fragment d'anse daté de l'âge de bronze au Barri de Gassin, où aurait existé un oppidum à l'âge de fer.
    4. Des tegulae, des imbrice et des poteries sigillées ont été découverts aux Bayes (aux Patapans) ainsi qu'un habitat de colline en pierre sèche ; des céramiques sigillées, un fond de lampe, une amphore, un vase en pierre ollaire, une pierre à aiguiser et des murs en pierre sèche à Villevieille ; des tegulae marquées « Mari » à Cambon (chapelle Saint-Julien) ; des tegulae marquées « Mari » au Gourbenet-La Vernatelle ; un flacon de verre carré dans une jarre, trois urnes intactes, une cuillère à parfum à tige et des tombes (sarcophage en plomb) à l'Escaled ; une dalle de grès portant des inscriptions faisant référence à un marin de la flotte de Forum Julii à la chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation, où elle utilisée comme pierre de seuil.
    5. Il donna lieu à un célèbre arrêt du Conseil d'État le 12 février 1993 (|lire en ligne]), commenté notamment par exemple par Norbert Calderaro dans un article de La Revue Juridique de l'Environnement (« La protection de l'environnement dans les espaces remarquables et les espaces proches du rivage » en 1997 (en ligne
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    7. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    8. Contre 60 % pour Saint-Tropez, 35 % pour Cogolin, 31 % pour Grimaud et 21 % pour Ramatuelle (Étienne Juillard, « La côte des Maures. Son évolution économique et sociale depuis cent ans, étudiée dans la région de Saint-Tropez », Revue de géographie alpine, 1957, Volume 45, Numéro 2, pp. 289-350.)
    9. Ce nombre de cinq hôtels cinq étoiles pour une commune de bord de mer de moins de 3 500 habitants serait une situation unique en France.
    10. Notamment : Douceur de vivre à Gassin, huile 114 × 146 cm, Le polo à Gassin, huile 114 × 146, François dans son jardin à Gassin, huile 60 × 73, Gassin, floraison de février, huile 116 × 89, Gassin, huile 114 × 146, Le gros pin à Gassin, huile 114 × 146, Les vignes à Gassin, huile 89 × 116 cm, Les terrasses de Gassin, croquis 114 × 146, Le jardin de Madame L'hardy à Gassin, croquis
    11. Le site de la clinique de l'Oasis est désormais occupé par le Kube Hotel

    Insee

    1. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    3. REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2012.
    4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    5. EMP T4 - Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans.
    6. EMP T5 - Emploi et activité.
    7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2013.
    8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2014.
    9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2014.
    10. TOU T1 - Nombre et capacité des hôtels au 1er janvier 2016.
    11. TOU T2 - Nombre et capacité des campings au 1er janvier 2016.

    Autres sources

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière [lire en ligne].
    2. Paul Joanne [dir.], Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, Paris, Hachette, 7 volumes, 1890-1905, vol. 3, page 1644.
    3. Institut géographique national, Carte de Randonnée Saint-Tropez Sainte-Maxime Massif des Maures [document cartographique], 1:25 000, août 2009, 3545OT, (ISBN 9782758518433).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Bélieu (Y5410600) ».
    5. Carte de Cassini.
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Bourrian (Y5410620) ».
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de l'Escaled (Y5411100) ».
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Vernatelle (Y5411080) ».
    9. « La surveillance du territoire - Nos cours d'eau », sur www.cc-golfedesainttropez.fr (consulté le ).
    10. Voir notamment le cadastre de 1935 en ligne
    11. « Sandre Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau | Fiche cours d'eau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    12. Présent sur le cadastre de 1935 notamment.
    13. « Sandre Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau | Fiche cours d'eau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    14. « Sandre Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau | Fiche cours d'eau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    15. Table climatique
    16. « Climat Gassin (83580) en 2017 », sur www.linternaute.com (consulté le ).
    17. F. Ba, « La route de la Mort-du-Luc sera fermée à la circulation le 15 avril », sur article du quotidien Nice-Matin, (consulté le ).
    18. « Bouchons monstres dans le golfe de Saint-Tropez ce mardi matin », sur le site du quotidien Var-matin, (consulté le ).
    19. « Tourisme: un mois de juillet plutôt décevant dans le Var », sur le site du quotidien Var-matin, (consulté le ).
    20. « Transports collège/lycée », sur le site de la mairie de Gassin (consulté le ).
    21. « Accès à Gassin – Office de Tourisme de Gassin », sur gassin.eu (consulté le ).
    22. « < Horaires de bus et cars de la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur > LER », sur www.info-ler.fr (consulté le ).
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Unité urbaine 2020 de Saint-Tropez », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    27. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    28. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Tropez », sur insee.fr (consulté le ).
    30. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    31. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    32. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    33. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    35. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    36. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    37. (en) Bill Hillier et Julienne Hanson, The Social Logic of Space, Cambridge, Cambridge University Press, .
    38. Rodéric Béra, L'Adjacence relative. Une étude contextuelle de l'influence de l'environnement spatial dans l'appréhension de la notion de proximité, Rennes, Université de Rennes 1-École doctorale MATISSE, , 130 p. (lire en ligne).
    39. Plan local d'urbanisme
    40. Extrait règlement P.L.U. zone A
    41. Mairie de Gassin, « Délibération 19/16 : Analyse des résultats de l'application du PLU de 2009 », mairie-gassin.fr, (lire en ligne).
    42. Plans et projets par communes
    43. SA MINUTY : Conditionnement et embouteillage de vins à Gassin
    44. Les Maîtres vignerons de la Presqu’île de Saint-Tropez
    45. Louis Cundier, Jacques Maretz, Honoré Bouche, Carte Géographique de Provence, 1640.
    46. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence : (depuis les origines jusqu'aux invasions barbares), Éditions d'Artrey, , 480 p..
    47. Élizabeth Ulrich-Sauze, 1969, p. 214-215.
    48. Germondy Albert, « Géographie historique du Freinet du Ve au XVIe siècle, simples notes », Bulletin trimestriel de la Société des sciences, belles lettres et arts du département du Var, no 32e et 33e année, 1864-1865.
    49. Strabon (trad. du grec moderne par Amédée Tardieu), Géographie, vol. IV : La Gaule, Paris, Hachette, 1867-1890, chap. VI (« Les peuples des Alpes »)
      « D’Antipolis, maintenant, à Massalia, voire même un peu au-delà, les Alpes qui bordent la côte sont habitées par les Salyens ; la côte elle-même sur certains points nous offre des Salyens mêlés aux Grecs. Dans les anciens auteurs grecs les Salyens sont appelés Ligyens et le nom de Ligystique désigne tout le territoire dépendant de Massalia; les auteurs plus modernes nomment les Salyens Celtoligyens et leur attribuent tout le pays de plaine qui s’étend jusqu’à Luerion (59) et au Rhône »
      .
    50. « Pline l'Ancien : Histoire naturelle : œuvre compète », sur remacle.org (consulté le ).
    51. Commandant Laflotte, « Les Mégalithes du Var », Mémoires de l’Institut Historique de Provence, Congrès de Toulon, , p. 328-363 (lire en ligne, consulté le ).
    52. Jacques Bérato, Jean-Marie Michel, Marc Borréani et Chérine Gébara, « L'Age du fer dans la dépression permienne, et dans les massifs des Maures et de l'Estérel (Var) - Documents CD-Rom », Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 18, no 1, , p. 141–647 (DOI 10.3406/dam.1995.1209, lire en ligne, consulté le ).
    53. [1986] Sauze et Sénac, p. 22.
    54. Pline l'Ancien, Histoire naturelle, III, 35.
    55. Pomponius Méla, Chorographie, II, 70.
    56. « Lettre d’infos », sur le site de l'association Le conservatoire du patrimoine du Freinet, (consulté le ).
    57. M. Clerc (A part J. Berato, il n'existe qu'une mention de Lausco : elle concerne Garéoult et non Gassin.), « Inscriptions romaines de Garéoult (Var) », Revue des études anciennes, Bordeaux, Faculté des lettres et sciences humaines, , pages 79-80..
    58. Berato Jacques, De l'âge de fer à la Civitas Forum Julii (Var), Archéam, 2003, fascicule 10, p. 6 à 18.
    59. Liudprand, V, 16-17; R. Hitchcock, Mozarabs in Medieval and Early Modern Spain (Franham: Ashgate, 2008), p. 42
    60. Raoul Busquet, V.-L. Bourilly et Maurice Agulhon, Histoire de la Provence, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que Sais-Je ? », , 128 p., p. 33.
    61. Albert Germondy, « « Géographie historique du Freinet du Ve au XVIe siècle » », Bulletin trimestriel de la Société des sciences, belles lettres et arts du département du Var, Toulon, Impr. d'E. Aurel., , p. 171-320..
    62. Philippe Sénac, Musulmans et Sarrasins dans le sud de la Gaule du VIIIe siècle au XIe siècle, Sycomore, .
    63. Philippe Sénac, « Les Musulmans en Provence au Xe siècle », Histoire de l'Islam et des musulmans en France du Moyen Âge à nos jours, Albin Michel, .
    64. [1986] Sauze et Sénac, p. 20.
    65. K. Versteegh, “The Arab Presence in France and Switzerland in the 10th Century” Arabica XXXVII (1990), pp. 363–364.
    66. Collection des cartulaires de France ; 8-9. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Tome 1 : publié par M. Guérard,... ; avec la collaboration de MM. Marion et Delisle... (Évocation du castri Borriani (595 Carta sancti Torpetis, 1056, 596 Carta sancti Torpetis (1055)).), (lire en ligne).
    67. « Acte n°4181 dans Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France », Cédric GIRAUD, Jean-Baptiste RENAULT et Benoît-Michel TOCK, éds., Nancy : Centre de Médiévistique Jean Schneider; éds électronique : Orléans : Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2010. (Telma)., sur cn-telma.fr (consulté le ).
    68. Collection des cartulaires de France ; 8-9. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Tome 1 : publié par M. Guérard,... ; avec la collaboration de MM. Marion et Delisle... (Guillaume Amelii, Hugues du Puy et Geoffroi Iraz, petit-fils du vicomte Guillaume II, confirment à Saint-Victor ses acquisition à Marseille et Saint-Marcel. "Ego Ugo de Podio, et uxor mea Garcina, et filii mei Petrus et Gaufredus et Fulco, donamus et firmamus. Ego Gaufredus Iraz firmo; et uxor mea Aiglina et filii mei Guilelmus [passage manquant] donant et firmant. Ego Arnulfus de Garcino et ego Aicardus de Garcin et frater meus Geraldus, firmamus." Voir également TELMA.), (lire en ligne).
    69. Acte n°2760 dans Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France, Cédric GIRAUD, Jean-Baptiste RENAULT et Benoît-Michel TOCK, éds., Nancy : Centre de Médiévistique Jean Schneider; éds électronique : Orléans : Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2010. (Telma).En ligne. Date de mise à jour : 29/03/12.
    70. Acte n°3854 dans Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France, Cédric GIRAUD, Jean-Baptiste RENAULT et Benoît-Michel TOCK, éds., Nancy : Centre de Médiévistique Jean Schneider; éds électronique : Orléans : Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2010. (Telma). En ligne. Date de mise à jour : 29/03/12.
    71. (la) Statuts de la baillie de Fréjus (Archives départementales des Bouches-du-Rhône (B326))
      « Item, Castrum de Garcino cum Sant Tropes unum militem cum equo armato et unum militem non cum equo armato. »
      .
    72. Implantations templières dans le Var
    73. P. Malausséna, « Promissio redemptionis : le rachat des captifs chrétiens en pays musulman, à la fin du XIVe siècle », in Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 80, N°88, 1968. pp. 255-281. (en ligne
    74. Bibliothèque Nationale (Mss. nouv. acq. latines) n° 1348 (notaire Laurent Aycard) f° 3 v°., cité par P. Malausséna, « Promissio redemptionis : le rachat des captifs chrétiens en pays musulman, à la fin du XIVe siècle », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, 1968, volume 80, numéro 88, pp. 255-281.
    75. Frédéric d'Agay, « Les concessions, reprises et création de fiefs sur la côte provençale aux temps modernes et leurs conséquences économiques », Provence Historique, , p. 427-439 (lire en ligne) :
      « À la fin du Moyen Âge, Saint-Tropez est un petit village – détaché de la seigneurie de Gassin, sur la hauteur elle aussi – ruiné et vidé de ses habitants par l’insécurité. »
      .
    76. Inventaire général des papiers renfermés dans les archives du château de Grimaud : auquel on a joint l'histoire de la maison de Castellane de Provence, pour servir à celle de Castellane St-Jeurs et Grimaud, fait en l'année 1781, (lire en ligne).
    77. Milet de Monville (17-17 ?) Auteur du texte, Description de la coste de Provence relative à la carte cy jointe, (lire en ligne).
    78. P. Bernardi et Élisabeth Sauze, Gassin, le développement urbain d’après les cadastres d’Ancien Régime, rapport dactylographié inédit.
    79. Étienne Juillard, "La côte des Maures. Son évolution économique et sociale depuis cent ans, étudiée dans la région de Saint-Tropez", Revue de géographie alpine, 1957, Volume 45, Numéro 2, pp. 289-350 (lire en ligne)
    80. Maurice Peyret, "Note sur la division des communes sur la côte des Maures", Méditerranée, 1966, Volume 7, Numéro 1, pages 65-69.
    81. « Rapports », Séance du 13 mars, Bulletin de l’Académie nationale de médecine, Paris, J.-B. Baillière/ Masson/ Académie nationale de médecine, 1917, p. 353 (lire en ligne).
    82. Maurice Peyret, « Note sur la division des communes sur la côte des Maures », Méditerranée, no volume 7, numéro 1, , pp. 65-69 (lire en ligne).
    83. « Visionneuse - Archives départementales du Var », sur archives.var.fr (consulté le ).
    84. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
    85. Procès-verbal du conseil municipal du 23 août 2016, mairie de Gassin (lire en ligne).
    86. jean-Daniel de Germond, Histoire et histoires de Cavalaire, , 722 p..
    87. « Indicateur du Var : annuaire du département : commercial, industriel, etc... », sur Gallica, (consulté le ).
    88. « Puits », notice no IA83000821, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    89. (fr + en) Fondation Philippe Rotthier, Prix européen de la reconstruction de la ville 1998, Bruxelles, Fondation pour l'architecture, , 50 p. (ISBN 2-930037-24-5), Trois prix de 10 000 écus chacun ont été décernés à trois architectes et équipes d'architectes pour récompenser l'extension du village de Gassin dans le golfe de Saint-Tropez, réalisée par François Spoerry de 1989 à 1998. Ce travail constitue l'aboutissement d'une œuvre exceptionnelle entamée dès 1975 avec la construction de Port Grimaud, dont l'influence s'est fait sentir sur l'ensemble de l’architecture régionale française. Il démontre que les contraintes budgétaires du logement social ne sont pas incompatibles avec la réalisation d'ensembles urbains qui rencontrent l'adhésion des habitants et s'intègrent en parfaite harmonie dans le paysage où ils s'inscrivent ; [...] (p. 4-5).
    90. Rémy Mario, « Var La ZAC du Golf de Gassin redémarre », sur le site de la revue Le Moniteur, (consulté le ).
    91. Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France auteur du texte et Touring-Club de France Auteur du texte, Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France, Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France, (lire en ligne).
    92. Jérôme Blanc, Les Engel : une famille d'industriels et de philanthropes, Paris, Editions Christian, , 342 p. (ISBN 2-86496-060-5, lire en ligne).
    93. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    94. « Le désir attrapé par la queue | Une histoire de la performance sur la Côte d'Azur de 1951 à nos jours », sur webcache.googleusercontent.com (consulté le ).
    95. Robert Dho, maire, meurt en 2002 durant la mandature.
    96. Joseph Desdéri, maire, meurt en 2004 durant la mandature.
    97. « Priorité du maire de Gassin: le logement pour actifs », Var-Matin, (lire en ligne).
    98. Tableau d'installation du Conseil municipal, sur mairie-gassin.fr
    99. Arrêté n°24-2012 du 27 décembre 2012
    100. Station d'épuration de Cogolin - Font-Mourier
    101. Description de la station Cogolin
    102. « Les risques près de chez moi : Gassin », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
    103. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
    104. É. Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, Paris, SEVPEN, .
    105. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    106. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    107. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    108. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    109. « Structures d’accueil – Mairie de Gassin », sur www.mairie-gassin.fr (consulté le ).
    110. Raphaëlle Nowé, « Une micro-crèche prête à accueillir vos bambins », sur Var-Matin, (consulté le ).
    111. « Var (83), Gassin, écoles », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    112. « Var (83), Gassin, collège », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    113. « Collège V. Hugo » (consulté le ).
    114. « Var (83), Gassin, lycée », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    115. « Lycée du golfe - Gassin », sur le site de l'architecte Daniel Fanzutti (consulté le ).
    116. Paul Véronique, « Leonardo DiCaprio mobilise les stars pour Nice », sur le site de la chaîne RTL, (consulté le ).
    117. Clémence Forsans, « Attentat de Nice: Leonardo Dicaprio s'engage pour les victimes », sur le site du magazine Paris Match, (consulté le ).
    118. « Rallye des Princesses Richard Mille 2019 - automobilsport.com », sur www.automobilsport.com (consulté le ).
    119. Boxemag.com, « La FIGHT NIGHT St-Tropez s'exporte à Gassin, Badr HARI et Conor McGREGOR pourraient être de la partie ! », sur Boxemag.com, (consulté le ).
    120. Christiane Georges, « Le grand retour de la Fight Night est acté... mais à Gassin », sur Var-Matin, (consulté le ).
    121. Société des études robespierristes, Annales historiques de la révolution française, Paris etc., (lire en ligne).
    122. Pôle santé.
    123. sports à Gassin
    124. « Deux poulains du Polo club de Gassin sont nés », Var-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
    125. Paroisse Notre-Dame de l'Assomption de Gassin
    126. « Les parcs de loisirs en France par régions », Site officiel du tourisme en France, (lire en ligne, consulté le ).
    127. « golfe de saint-tropez Azur Park fête ses 40 ans », sur archives.varmatin.com (consulté le ).
    128. « (Re)Découvrez Azur Park, l'incontournable parc d'attractions du Golfe de Saint-Tropez », Var-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
    129. "Café perché, un nouveau lieu où se rencontrer", Var Matin, 17 mai 2019.
    130. Parti social français Auteur du texte, « Le Petit journal », sur Gallica, (consulté le ).
    131. « Un ingénieur poignardé », La Libre Parole, (lire en ligne, consulté le ).
    132. « Le Petit Provençal 16 février 1936 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le ).
    133. « Le Petit Marseillais 2 décembre 1937 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le ).
    134. « Le Petit Marseillais 3 décembre 1937 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le ).
    135. « Le Petit Marseillais 2 décembre 1937 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le ).
    136. « La tuerie de Gassin fait une troisième victime », sur Libération.fr, (consulté le ).
    137. « Fin de cavale sanglante du paysan de Gassin. Joseph Auvaro a tué un gendarme avant de se suicider. », sur Libération.fr, (consulté le ).
    138. « Ce qu'il faut retenir du meurtre du gendarme du GIGN à Gassin », sur Nice-Matin, (consulté le ).
    139. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    140. Les comptes de la commune
    141. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    142. Laurence Martin, « L'authentique oléiculture gassinois », Turquoise, 2015-2016, p. 113-115 (ISSN 1960-2154, lire en ligne).
    143. Frédéric Moustier (Thèse présentée pour obtenir le grade universitaire de docteur), Les mutations du vignoble provençal au XXe siècle, Aix-en-Provence, Université d’Aix-Marseille, , 955 p. (lire en ligne), p. 126.
    144. Frédéric Moustier (Thèse présentée pour obtenir le grade universitaire de docteur), Les mutations du vignoble provençal au XXe siècle, Aix-en-Provence, Université d’Aix-Marseille, , 955 p. (lire en ligne), p. 180.
    145. Yves Masurel, La vigne dans la Basse-Provence orientale, Gap, Impr. Louis-Jean, , 177 p..
    146. Frédéric Moustier (Thèse présentée pour obtenir le grade universitaire de docteur), Les mutations du vignoble provençal au XXe siècle, Aix-en-Provence, Université d’Aix-Marseille, , 955 p. (lire en ligne), p. 364.
    147. Frédéric Moustier (Thèse présentée pour obtenir le grade universitaire de docteur), Les mutations du vignoble provençal au XXe siècle, Aix-en-Provence, Université d’Aix-Marseille, , 955 p. (lire en ligne), p. 507.
    148. Port dit les Marines de Cogolin
    149. « DCNS Saint-Tropez [sic] fête ses 100 ans ! », Var Matin, .
    150. Anne Burnel, La Société de construction des Batignolles de 1914-1939 : histoire d'un déclin, Librairie Droz, 1995, (ISBN 2600000941), (extraits en ligne).
    151. E. Constant, « La crise économique de 1853. Ses divers aspects et ses suites dans le département du Var », Actes du quatre-vingt-quatrième congrès des Sociétés savantes, .
    152. Paul Joanne, Les stations d'hiver de la Méditerranée, Hachette, , « Au haut d'un promontoire (de la terrasse de l'église, admirable panorama). La voie longe, à droite, le Bourrian, ruisseau bordé de roseaux ; très belle vue à droite sur le golfe de Saint-Tropez »..
    153. Greenwood Thomas, « La Provence des mondains... et l'autre », La Revue belge, .
    154. Valentine Vattier d'Ambroyse, Le Littoral de la France, Paris, V. Palmé, , Nous voulons, nous, avant tout, signaler la beauté superbe de cette position où, vers le nord, s'amoncellent les montagnes et les forêts ; où, vers le sud, miroite l'azur de la vaste baie de Cavalaire, encadrant cent tableaux différents d'une grâce extrême..
    155. Décret du 17 décembre 2019 portant classement de la commune de Gassin (Var) comme station de tourisme (lire en ligne).
    156. « Actions récentes Archives », sur ANETT, Association Nationale des Elus des Territoires Touristiques (ex ANMSCCT), (consulté le ).
    157. Joanne Paul, Les stations d'hiver de la Méditerranée, « Guides Diamant », Hachette, 1902.
    158. Projet Prost d'aménagements des communes du Var, archives départementales du Var, cote 14 FI 52, [1898-1923]
    159. DREAL PACA, « Gassin, Le village et ses abords. Site inscrit 12 », DREAL PACA, (lire en ligne).
    160. DREAL PACA, « Cogolin, La Croix-Valmer, Gassin, Ramatuelle, Saint-Tropez. Presqu'île de Saint-Tropez. Var. Site inscrit 19 », DREAL PACA, (lire en ligne).
    161. « Liste des monuments historiques de la commune de Villepinte », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    162. « Liste des lieux et monuments de la commune de Villepinte à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    163. « Liste des objets historiques de la commune de Villepinte », base Palissy, ministère français de la Culture.
    164. « Tableau : La Bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque », notice no PM83001934, base Palissy, ministère français de la Culture.
    165. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM83002513, base Palissy, ministère français de la Culture.
    166. « Statue : Vierge », notice no PM83002512, base Palissy, ministère français de la Culture.
    167. « Buste-reliquaire de saint Laurent », notice no PM83000822, base Palissy, ministère français de la Culture.
    168. « Tableau : Saint François-de-Sales entre saint Louis-de-Gonzague, saint Sébastien et sainte Lucie », notice no PM83000821, base Palissy, ministère français de la Culture.
    169. « Tableau : Vierge du Rosaire avec saint Dominique, sainte Catherine-de-Sienne et sainte Lucie », notice no PM83000333, base Palissy, ministère français de la Culture.
    170. Patrick Varrot, « La toile du don du Rosaire, à Gassin (1587) : une attribution inédite », conférence à la Société d'étude archéologique et scientifique de Draguignan, 14 mai 2014.
    171. Patrick Varrot, Le Don du Rosaire de Gassin (1587). Une toile crémonaise de l'église des Prêcheurs de Draguignan ? Étude sur la provenance et l'attribution du tableau au peintre Coriolano Malagavazzo, , 43 p..
    172. « Tableau : Vierge à l'Enfant entre saint Jean-Baptiste et saint Laurent », notice no PM83000332, base Palissy, ministère français de la Culture.
    173. « Cloche », notice no PM83000331, base Palissy, ministère français de la Culture.
    174. « Bénitier », notice no PM83000330, base Palissy, ministère français de la Culture.
    175. « Statue : le Christ », notice no PM83000329, base Palissy, ministère français de la Culture.
    176. « Oratoire Saint-Joseph », notice no IA83000819, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    177. « Cimetière », notice no IA83000817, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    178. « Monument à saint Joseph », notice no IA83000820, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    179. Colette Peirugues, Gassin. Au fil du temps..., Millau, Gassin, Mairie de Gassin, , 188 p. (ISBN 2-9508428-0-1), p. 110-111.
    180. « Monument à Saint-Joseph », sur gassin.eu (consulté le ).
    181. « Maison, colonie de vacances », notice no IA83000812, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    182. « Mairie, école », notice no IA83000813, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    183. « Maison », notice no IA83000810, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    184. « Presbytère », notice no IA83000815, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    185. « Maison », notice no IA83000811, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    186. « Maison, poste », notice no IA83000814, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    187. « Puits », notice no IA83000822, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    188. « Édifice fortifié (tour) , puis citerne », notice no IA83000816, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    189. « Ferme », notice no IA00047558, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    190. « Moulin de Brûlat », notice no IA00047546, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    191. « Chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion », notice no IA00047550, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    192. « Bourg castral de Bourrian », notice no IA83001172, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    193. « Usine d'armes (usine de torpilles) », notice no IA83000823, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    194. Usine d'armes, usine de torpilles
    195. Carte de repérage des infrastructures portuaires sur la commune de Gassin : usine d'armes , usine de torpilles
    196. « Monument aux morts de la guerre 1914-1918 », notice no IA83000818, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    197. « Demeure du domaine de Barbeyrolles », notice no IA00047557, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    198. « Ferme », notice no IA00047556, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    199. « Moulin », notice no IA00047555, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    200. « Ferme », notice no IA00047554, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    201. « Ferme », notice no IA00047553, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    202. « Ferme », notice no IA00047552, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    203. « Bergerie », notice no IA00047551, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    204. « Moulin », notice no IA00047549, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    205. « Ferme », notice no IA00047548, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    206. « Chapelle Saint-Julien », notice no IA00047547, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    207. « Église paroissiale Saint-Laurent », notice no IA00047545, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    208. « Ouvrage d'entrée », notice no IA00047544, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    209. « 120 bâtis », notice no IA00047543, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    210. Le Routard : Côte d'Azur 2017, Vanves, Hachette Livre, , 539 p. (ISBN 978-2-01-279911-0), p. 179.
    211. « La rue la plus étroite du monde à Gassin », L'Express, vol. 3445, .
    212. Jean-Pierre Cassely, « À Gassin dans la rue la plus étroite du monde », France Bleu, (lire en ligne, consulté le ).
    213. (ru) « 3 самых узких улицы мира » Les 3 rues les plus étroites du monde »], sur Nat-geo.ru, National Geographic Russie, (consulté le ).
    214. Frédéric (1830-1914) Auteur du texte Mistral et Jules (1864-1925) Auteur du texte Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne.... T. 1, A-F : Frédéric Mistral ; avec un suppl. établi d'après les notes de Jules Ronjat, M. Petit, (lire en ligne).
    215. Nelly Nussbaum, « L'Histoire, soit dit en passant », Var Matin, , page 26.
    216. Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)
    217. Abbé Espitalier, « Les Évêques de Fréjus du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle (suite) », Société d'études scientifiques et archéologiques de Draguignan, vol. XXII, 1898-900.
    218. Blockhaus de la Foux
    219. Michèle Nonjarret, « Mise au jour d'un blockhaus de la Seconde Guerre à Gassin », Var Matin, (lire en ligne).
    220. « Jardin remarquable L'Hardy - Denonain », sur le site de la communauté de communes (consulté le ).
    221. « Rencontres au jardin dans le golfe de Saint-Tropez », sur le site du quotidien Var-matin, (consulté le ).
    222. « Jardin Germaine l'Hardy-Denonain », sur le site du tourisme du département du Var. (consulté le ).
    223. « La France des records: Oliviers millénaires » (consulté le ).
    224. Inventaire du Patrimoine Naturel de Provence-Alpes Côte d'Azur, ZNIEFF II N° 83-103-100, Maures de la Presqu'île de Saint-Tropez, Direction régionale de l'Environnement PACA, mise à jour en janvier 2003, [lire en ligne].
    225. Inventaire du Patrimoine Naturel de Provence-Alpes Côte d'Azur, ZNIEFF II N° 83-200-100, Maures, Direction régionale de l'Environnement PACA, mise à jour en janvier 2003, [lire en ligne].
    226. Céline Koch, « INSOLITE! Un champ de grandes nacres découvert dans le golfe de Saint-Tropez - Communauté de Communes du Golfe de Saint-Tropez », sur www.cc-golfedesainttropez.fr (consulté le ).
    227. France 3 Provence-Alpes Côte d'Azur, « Le retour des grandes nacres dans le golfe de St-Tropez », (consulté le ).
    228. Catherine Lioult, « Découverte d'un champ exceptionnel de grandes nacres dans le golfe de St-Tropez », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (lire en ligne, consulté le ).
    229. « Golfe de Saint-Tropez : un immense champ de grandes nacres découvert », LaProvence.com, (lire en ligne, consulté le ).
    230. « Champ de nacres : un trésor sous la mer », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
    231. « Pourquoi Naval Group a bien du mal à vendre les terrains DCNS de Gassin », Var Matin, (lire en ligne).
    232. « Naval Group n'en a pas fini avec la vente de son site tropézien - La Lettre A », La Lettre A, (lire en ligne, consulté le ).
    233. « Films tournés à Gassin », sur L2TC.com - Lieux de Tournage Cinématographique (consulté le ).
    234. « lieux de tournages de Gassin », sur Autour de Louis de Funès (consulté le ).
    235. « carrefour de Gassin dans Le Gendarme en balade », sur www.autourdelouisdefunes.fr, (consulté le ).
    236. « Film France : Ca s'est tourné près de chez vous », sur www.filmfrance.net (consulté le ).
    237. Monique Ravel, « Do you do you St-Tropez : Gassin sera dans le film ! », Var Matin, .
    238. Peter Beale, Georges Flanet et Pierre Grillard, Georges Flanet : passion et couleurs, dix années à Saint-Tropez, Sainte-Maxime, , 272 p. p..
    239. Marie-Caroline Sainsaulieu, Lucile Manguin et Claude Manguin, Henri Manguin : catalogue raisonné de l'œuvre peint, Ides et Calendes, (lire en ligne).
    240. « Collection en ligne | Centre national des arts plastiques », sur www.cnap.fr, (consulté le ).
    241. Salon des Tuileries (6th : 1928 : Paris) et Paul Albert Besnard, Salon des Tuileries : le palais de Bois : [exposition], Paris : F. Michel, (lire en ligne).
    242. Le salon des Tuileries, 928, , 146 p. (lire en ligne), p. 13.
    243. « Le Petit Parisien : journal quotidien du soir », sur Gallica, (consulté le ).
    244. « Janvier_1944 | Journal de Paul Landowski. », sur journal.paul-landowski.com (consulté le ).
    245. Jean (1848-1921) Auteur du texte Aicard, Maurin des Maures : Jean Aicard, (lire en ligne).
    246. Axel Graisely et LoBé, Maurin des Maures, le coureur des bois, Un Autre Regard Prestance, 2013.
    247. « Sagan (Françoise) - autographe », sur www.galeriethomasvincent.fr (consulté le ).
    248. Bernard Frank (écrivain), « Article », Vogue,  :
      « "Longtemps, je me suis demandé pour Françoise avait choisi la Normandie, elle qui [...] n'aime à l'exception d'un Paris domestiqué, que le soleil, les longues étendues ; ces pauses profondes coupées de diableries nocturnes.Ce que je me rappelle, c’est une sorte de conférence de presse qu'elle me tint de retour de Gassin où nous avions bu, à la Pentecôte, un nombre incalculable de dry, et où il était dit que la Côte, l'été, ça n'était plus tenable." »
      .
    249. Bertrand Meyer-Stabley, Françoise Sagan : Le tourbillon d'une vie, Pygmalion, , 384 p. (ISBN 978-2-7564-1520-8, lire en ligne).
    250. Françoise Sagan, Avec mon meilleur souvenir, Editions Gallimard, , 160 p. (ISBN 978-2-07-253337-2, lire en ligne).
    251. Jean Moréas, Feuillets, Paris, Editions de la Plume, .
    252. (de) Pierre Martin, Madame le Commissaire und der verschwundene Engländer : Kriminalroman, Knaur eBook, , 368 p. (ISBN 978-3-426-42269-4, lire en ligne).
    253. (de) Pierre Martin, Madame le Commissaire und die tote Nonne : Ein Provence-Krimi, Knaur eBook, , 384 p. (ISBN 978-3-426-45082-6, lire en ligne).
    254. (en-US) « NAW Interview With Lucinda Riley », New Asian Writing, (lire en ligne, consulté le ).
    255. Paul Bancal, « La grande misère des PTT sur la côte des Maures : L'âne de Gassin », Le Petit Marseillais, , p. 3 (lire en ligne).
    256. [Recueil sur "Le désir attrapé par la queue" de Pablo Picasso], 1961-1968 (lire en ligne).
    257. La légende : Gassin le village des sorcières. D’où vient cette appellation assez curieuse, voire inquiétante ?
    258. « Gassin, le village des sorcières… - Gassin – Var - Région PACA - Grand Sud Insolite et Secret », sur www.grandsudinsolite.fr (consulté le ).
    259. Monique Ravel, « Gassin, joli succès de la balade poétique, », sur Var Matin, (consulté le ).
    260. Alexandre Marion et Thibault Prugne, A la rencontre des plus beaux villages de France, Eyrolles, , 320 p. (ISBN 978-2-212-09438-1, lire en ligne).
    261. « Gassin hier », sur le site de la mairie de Gassin (consulté le ).
    262. Henry Bidou, « Les peintres de la Côte », Journal des débats politiques et littéraires, , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
    263. Jean-Daniel de Germond, Histoire et histoires de Cavalaire, Sainte-Maxime, (ISBN 2-9501418-1-1).
    264. Jean Tardieu, Lettres de Jean Tardieu à Georges Borgeaud, 33 p. (lire en ligne).
    265. Bernard Burtschy, « Rosés de l'été : A la découverte du Domaine de la Rouillère », Le Figaro - Le Figaro Vin, (lire en ligne, consulté le ).
    266. « Domaine de la Rouillère - La Route des Vins de Provence », La Route des Vins de Provence, (lire en ligne, consulté le ).
    267. (en) « Exposition RL Streamline Life Biennale du Design Saint-Etienne 2015 », sur Issuu (consulté le ).
    268. (en) AFP, « France angry at U.S. bid to block N-plant sale », The Pakistan Times, (lire en ligne).
    269. « Var Matin », sur www.pressreader.com, (consulté le ).
    270. « AVEC LE COUPLE COHEN AU CHATEAU DE CHAUSSE | L Edition Varoise », L Edition Varoise, (lire en ligne, consulté le ).
    271. « Château de Chausse », sur chateaudechausse.fr (consulté le ).
    272. « Château de Chausse - AOC Côtes de Provence », Gourmets&Co, (lire en ligne, consulté le ).
    273. « Charles S. Cohen : « Big plans for le Château de Chausse » », Epicurien du Sud, (lire en ligne, consulté le ).
    274. « LE VIN DU JOUR. Cuvée rubis rouge du château de chausse », Nice-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
    275. (en) Carolyn Reynier, « ‘I have little time to sit in one place’ », sur www.ft.com, Financial Times, (consulté le ).
    276. Canton de Saint-Tropez : Gassin, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    277. Société pour la protection des paysages et de l esthétique générale de la France Auteur du texte et Touring-Club de France Auteur du texte, Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France, Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France, (lire en ligne).
    • Portail des communes de France
    • Portail du Var
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.