Xavier Dolan

Xavier Dolan /ɡza.vje dɔ.lan/, né le à Montréal (Québec), est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur canadien.

Pour les articles homonymes, voir Dolan.

Xavier Dolan
Xavier Dolan lors du Festival de Cannes 2016.
Nom de naissance Xavier Dolan-Tadros
Naissance
Montréal, Canada
Nationalité Canadien
Profession Réalisateur
Scénariste
Acteur
Producteur
Films notables J'ai tué ma mère
Laurence Anyways
Mommy
Juste la fin du monde

C'est en tant qu'acteur (scénariste-réalisateur) qu'il se fait connaître du public lors de la projection de son premier long métrage J'ai tué ma mère à la 41e Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2009, à tout juste 20 ans. Depuis, à raison de près d'un film par an, tous présentés dans les festivals de cinéma majeurs, il est régulièrement qualifié de « jeune prodige du cinéma québécois »[1],[2],[3],[4],[5].

En tant qu'acteur, Xavier Dolan est également actif dans le doublage québécois. Il est notamment la voix québécoise de Rupert Grint (avec le rôle de Ron Weasley) dans la série de films Harry Potter, Taylor Lautner dans la saga Twilight, Timothée Chalamet, Kit Harrington ou encore de Josh Hutcherson dans la saga Hunger Games. Xavier Dolan a doublé plus de 150 films et séries.

En 2017, il reçoit le César du meilleur réalisateur et celui du meilleur montage pour Juste la fin du monde, sorti l'année précédente.

Biographie

Jeunesse et débuts

Fils du comédien et chanteur québécois d'origine égyptienne Manuel Tadros et de Geneviève Dolan, Xavier Dolan commence sa carrière à l'âge de quatre ans[6], à la télévision, dans une vingtaine de publicités pour les pharmacies Jean-Coutu au Québec[7],[8], réalisées par André Mélançon. Son nom figure au générique de nombreux longs métrages québécois tels que J'en suis !, de Claude Fournier ou encore La Forteresse suspendue, de Roger Cantin, ainsi que quelques séries télé comme Omertà, Ayoye!, Miséricorde et L'Or.

En 2006, il campe Julien dans le court métrage Miroirs d'été, d'Étienne Desrosiers, court métrage sélectionné, entre autres, à Berlin, au Festival du Nouveau Cinéma, à Image + Nation au Québec, à Kiev et à San Diego. En 2007, il est Antoine dans le film controversé de Pascal Laugier Martyrs.

Révélation précoce (2008 - 2010)

L'artiste pour la présentation de J'ai tué ma mère lors du Festival international du film de Toronto 2009.

En 2008, alors âgé de 19 ans, il entreprend de manière autodidacte la production puis la réalisation de son premier long-métrage, J'ai tué ma mère, basé sur Le Matricide, une nouvelle qu'il a écrite trois ans auparavant[9]. Anne Dorval, Suzanne Clément, Patricia Tulasne, Monique Spaziani, François Arnaud et Niels Schneider sont de la distribution. Soumis à la SODEC et à Téléfilm Canada, le film a d'abord été refusé, puis financé par la SODEC après un second dépôt au volet indépendant[10].

En , le film est sélectionné à la 41e Quinzaine des réalisateurs à Cannes[11]. Le , il y gagne trois prix décernés (sur les trois auxquels il est admissible, les autres prix récompensant un film européen et un court-métrage) : le prix Art et Essai remis par la Confédération internationale des cinémas d'art et d'essai (CICAE), le prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) pour le scénario et le prix Regards jeunes pour les longs-métrages. Les trois jurys soulignent le caractère unique de sa réalisation, la vérité, la violence et la poésie de la langue, ainsi que la « sueur » (Xavier Dolan s'est fait tatouer, sur la jambe droite, une citation de Cocteau : « L'œuvre est sueur »[12]), l'acharnement du jeune cinéaste et la foi en ses projets.

Le film devient ensuite le choix du Canada pour la course au meilleur film étranger lors de la 82e cérémonie des Oscars, sans toutefois se retrouver parmi les cinq finalistes[13]. Il est en revanche nommé à la 35e cérémonie des Césars dans la même catégorie, mais ne remporte pas le prix[14]. Le film fait 55 000 entrées en France et 100 000 entrées dans l'ensemble de l'Union européenne[15].

À l'automne 2009, il écrit le scénario de son deuxième long métrage, Les Amours imaginaires, qu'il produit avec l'aide financière de trois hommes d'affaires, par le biais de sa maison de production Mifilifilms. Carole Mondello et Daniel Morin, respectivement productrice déléguée et producteur associé de J'ai tué ma mère, le soutiennent à nouveau. Le tournage dure 25 jours, débutant en octobre dans la région de Lotbinière. Le reste du tournage se déroule à Montréal, notamment dans le quartier du Mile-End. Pour cette deuxième œuvre, Xavier Dolan occupe les postes de réalisateur, producteur, acteur et monteur en plus de superviser les départements des costumes et de la direction artistique.

Retenu dans la sélection « Un certain regard » du Festival de Cannes en mai 2010, où il retourne pour la deuxième fois[16] en un an, le film y reçoit un accueil hautement favorable du public (une ovation debout de 8 minutes[12]), et très enthousiaste de la critique[17],[18], malgré quelques bémols et papiers mitigés (notamment dans Libération[19], Elle, Positif[20] et Hollywood Reporter[21]). En introduction à la projection du film au « Certain Regard », Thierry Frémaux, délégué général de l'événement, parle d'une « nouvelle génération tout à fait excitante », faisant référence au style de Dolan. Ce style qui impose déjà, aux yeux de plusieurs médias, blogs, sites internet, le sceau d'une voix authentique qui bien qu'elle ne fasse pas l'unanimité, ne laisse personne indifférent. Le film fait 130 000 entrées en France et 230 000 entrées dans l'ensemble de l'Union européenne[22],[23].

Consécration en France (2011-2017)

Xavier Dolan (à droite) avec Anne Dorval et François Arnaud au TIFF 2011.

En , il entreprend le tournage de Laurence Anyways, son troisième long métrage. Drame sentimental racontant l'histoire d'une femme trans et de sa conjointe dans les années 1990, le film est coproduit par Lyla Films et MK2, et entièrement tourné au Québec. Le film est sélectionné au Festival de Cannes 2012 dans la section « Un certain regard »[24]. Lors de la présentation du film, il porte avec toute l'équipe du film le « carré rouge » en soutien du Printemps érable[25]. En France, le film reçoit un accueil critique favorable. Olivier Père juge le film enthousiasmant[26]. Sur Slate.fr, Jean-Michel Frodon regrette que le film n'ait pas été sélectionné en compétition officielle[27] et Julien Gester (Libération) considère Laurence Anyways comme le plus beau film de Xavier Dolan[28]. Toutefois, avec 30 000 entrées au démarrage en France (74 000 au total), le succès public est relatif[29]. Le long métrage obtient le prix du meilleur film canadien au festival international du film de Toronto. Une décision unanime des membres du jury déclarant : « For its breathless cinematic energy and its entirely new love story, the jury felt honoured to watch such unfettered genius at play. (L'énergie cinématographique qui s'en dégage est à couper le souffle, c'est un nouveau genre d'histoire d'amour, nous avons été honorés de pouvoir regarder ce grand génie à l'œuvre)[30]. »

En , Dolan annonce qu'il travaille sur un quatrième film, lequel sera une adaptation de la pièce de Michel Marc Bouchard : Tom à la ferme[31].

En , Xavier Dolan réalise le clip de la chanson College Boy du groupe Indochine. Il y montre un adolescent, incarné par Antoine Olivier Pilon, frappé et humilié par ses camarades d'école. Début , le conseil supérieur de l'audiovisuel français (CSA) envisage d'interdire le clip aux moins de 16 ans ou aux moins de 18 ans. Xavier Dolan justifie son choix en expliquant que la violence montrée dans le clip n'est pas gratuite mais destinée à dénoncer cette même violence et il ajoute que cette prise de position du CSA n'a finalement donné qu'une plus grande visibilité à son travail[32],[33],[34].

En 2013, son quatrième film Tom à la ferme est présenté en sélection officielle à la Mostra de Venise où il reçoit le Prix FIPRESCI. Le réalisateur, scénariste et acteur qualifie cette récompense « d'honneur très singulier et appréciable ». Il est aussi coproducteur de son film, via sa société Sons of Manual (clin d'œil à son père, Manuel).

Xavier Dolan lors du Festival de Cannes 2014 pour la présentation de Mommy.
En compagnie de Sophie Marceau  également membre du jury  lors du Festival de Cannes 2015.

Son cinquième long métrage, Mommy, est sélectionné pour la compétition officielle au Festival de Cannes 2014 et reçoit un accueil enthousiaste des journalistes lors de sa projection privée. Le lors de la remise des prix, Mommy est récompensé du Prix du jury, ex-æquo avec Adieu au langage de Jean-Luc Godard.

S'il s'exprime à l'occasion sur des faits de société  en octobre 2014, interrogé sur la situation française, il déclare voir dans la Manif pour tous une « démonstration de haine et d'intolérance » et déplore le retard de la France par rapport au Québec sur la question des droits des homosexuels[35]  Xavier Dolan ne se veut pas pour autant un auteur de « cinéma homosexuel ». Refusant de catégoriser son œuvre, il a exprimé son antipathie pour les prix de cinéma gay, y compris la Queer Palm qui lui a été décernée en 2012 à Cannes pour Laurence Anyways : « Que de tels prix existent me dégoûte. Quel progrès y a-t-il à décerner des récompenses aussi ghettoïsantes, aussi ostracisantes, qui clament que les films tournés par des gays sont des films gays ? On divise avec ces catégories. On fragmente le monde en petites communautés étanches. La Queer Palm, je ne suis pas allé la chercher. Ils veulent toujours me la remettre. Jamais ! L'homosexualité, il peut y en avoir dans mes films comme il peut ne pas y en avoir »[36]. Pour Romain Vallet, le rédacteur en chef du magazine LGBT Hétéroclite, ces propos sont de « mauvaise foi » et « une injure à tous les prix LGBT remis par des festivals de cinéma dans le monde »[37]. Xavier Dolan considère qu'il s'agit d'une « polémique imaginaire[38] ».

En , il fait partie du jury des longs métrages du Festival de Cannes sous la présidence de Joel et Ethan Coen, aux côtés des actrices Rossy de Palma, Sophie Marceau et Sienna Miller ; de la chanteuse Rokia Traoré, de l'acteur Jake Gyllenhaal et du réalisateur Guillermo del Toro[39].

En 2016 sort son sixième film, Juste la fin du monde. La distribution se compose de Marion Cotillard, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Gaspard Ulliel et Nathalie Baye, qu'il retrouve après Laurence Anyways, sorti en 2012[40],[41]. C'est une adaptation de la pièce éponyme de Jean-Luc Lagarce. L'histoire présente un écrivain qui, de retour dans sa famille après des années d'absence, annonce sa mort prochaine. Le film reçoit le Grand Prix du Festival de Cannes 2016 ainsi que deux trophées lors des Césars 2017, dont celui du Meilleur réalisateur.

Incursion à Hollywood et Star Académie (depuis 2018)

À l'édition 2018 du Festival de Toronto, le jeune réalisateur présente son septième film, le premier en langue anglaise : The Death and Life of John F. Donovan[42]. Il avait annoncé en 2017 la participation de Jessica Chastain, Natalie Portman, Kit Harington, Kathy Bates, Bella Thorne, Thandie Newton, et Susan Sarandon dans les rôles principaux. Courant 2018, il annonce que le rôle tenu par Jessica Chastain a finalement été coupé au montage avec regret, car la trame avec son personnage - une rédactrice en chef d'un tabloïd - "s'insérait laborieusement dans le reste de l'histoire"[43]. Dans un entretien de avec le magazine Télérama, Xavier Dolan évoque les nombreuses difficultés qui ont émaillé la production de son film américain : financements durs à trouver, tournage sur deux continents et en anglais, choix difficiles au montage (dont la suppression du personnage de Chastain) en raison de l'abondance des scènes tournées. « Il y avait de la matière pour trois films. La première version faisait plus de quatre heures. ». indique Dolan. À la suite de la projection au festival de Toronto, les critiques américaines démolissent le film, ce qui a enterré toute sortie aux États-Unis. Par ailleurs, le distributeur québécois « [...] qui est aussi le vendeur international du film » ne souhaitant visiblement plus s'investir sur la distribution du film, plusieurs pays comme l'Italie ou le Japon sont pour l'instant privés de la sortie en salle de John F. Donovan. En France, le film sort le .

En 2018, il joue dans plusieurs longs-métrages américains : il participe à la seconde réalisation du scénariste Drew Goddard, le thriller Sale temps à l'hôtel El Royale. Il joue aussi dans le drame indépendant Boy Erased, première mise en scène de l'acteur Joel Edgerton. Enfin, il apparaît dans la première scène, marquante, du deuxième volet de Ça, d'Andrés Muschietti, sorti en .

Son huitième film comme réalisateur marque son retour vers la francophonie. Il s'intitule Matthias et Maxime. Tourné au Québec, le récit évoque une amitié masculine tournant à l'amour[44]. Anne Dorval est de nouveau de la partie pour assurer le rôle de la mère du personnage joué par Dolan. Le film est présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 2019, et remporte un prix pour sa musique, composée par le pianiste Jean-Michel Blais, à défaut de convaincre le jury cannois pour les récompenses principales.

En 2019, Xavier Dolan joue dans Illusions perdues de Xavier Giannoli, aux côtés de Gérard Depardieu, Vincent Lacoste, Jeanne Balibar et Cécile de France. La sortie du film est prévue pour 2021.

En 2021, il devient professeur d'identité artistique de la Star Académie 6 au Québec. Lara Fabian y est directrice, avec d'autres enseignants comme par exemple Mika, Ariane Moffatt, Gregory Charles, Anne Dorval, Yannick Nézet-Séguin. C'est Patrice Michaud qui animera le programme[45].

Filmographie

Cinéma

Xavier Dolan lors du Festival de Cannes 2015.

Clips vidéo

Cinéma

Télévision

Courts métrages

  • 1999 : Le Marchand de sable de Nadine Fournelle : Jeune garçon
  • 2006 : Miroirs d'été d'Étienne Desrosiers : Julien

Box-office

Film France  Mondial
J'ai tué ma mère (2009) 55 566 entrées 374 074 $
Les Amours imaginaires (2010) 134 033 entrées 572 561 $
Laurence Anyways (2012) 104 872 entrées 269 446 $
Tom à la ferme (2013) 139 442 entrées 587 894 $
Mommy (2014) 1 194 684 entrées 12 413 733 $
Juste la fin du monde (2016) 1 058 503 entrées 8 978 767 $
Ma vie avec John F. Donovan (2018) 338 904 entrées 3 300 115 $
Matthias et Maxime (2019) 180 439 entrées 1 642 096 $

Acteurs fétiches et collaborateurs réguliers

Interprète Film Rôle(s)
Anne Dorval
  • Chantal Lemming
  • Désirée, la mère de Nicolas
  • Une comédienne pour une pub
  • Diane « Die » Després
  • La mère de Max
Manuel Tadros
  • Le propriétaire
  • Le concierge
  • Le barman
  • Salim
Suzanne Clément
  • Julie Cloutier
  • Fred Belair
  • Kyla
Antoine Olivier Pilon
  • Jeune adolescent
  • Le souffre-douleur
  • Steve Després
Patricia Tulasne
  • Hélène Rimbaud
  • Coiffeuse
  • Shookie Rose
Pierre-Yves Cardinal
  • Francis
  • Un garde de l'hôpital psychiatrique
Nathalie Baye
  • Julienne Alia
  • Martine
Monia Chokri
  • Marie
  • Stéfie Belair
Niels Schneider
  • Éric
  • Nicolas
Monique Spaziani
  • Denise
  • Francine
  • Colette
Perrette Souplex
  • La coiffeuse
  • Tatie Rose
Jacques Lavallée
  • Dada Rose
  • Le prêtre
  • Me Courtemanche
Pierre Chagnon
  • Richard Minel
  • Yves Voïnitski

Doublage

Films

Films d'animation

Téléfilms

Téléfilms d'animation

Séries télévisées

Séries d'animation

Jeux vidéo

Distinctions

Récompenses principales

Le réalisateur doublement récompensé aux Césars 2017 pour Juste la fin du monde.
  • Xavier Dolan devient compagnon de l'Ordre des Arts et des Lettres du Québec (C.A.L.Q.) en et, n'ayant pu se présenter à la cérémonie de remise de l'Ordre des arts et des lettres du Québec, se voit remettre l'insigne de l'Ordre au printemps 2016[49],[50].

Nominations

Notes et références

  1. Emmanuèle Frois, « Xavier Dolan, enfant terrible et cinéaste prodige », Le Figaro, (consulté le ).
  2. [vidéo] (en) Peter Bradshaw, « Why Tom at the Farm is the one film you should watch this week », The Guardian, (consulté le ).
  3. Romain Blondeau, « Tom à la ferme : Xavier Dolan sous influence hitchcockienne », Les Inrocks, (consulté le ).
  4. Claire Micallef, « Tom à la ferme : tout le génie de Xavier Dolan dans un thriller parfaitement maîtrisé », Le Nouvel Obs, (consulté le ).
  5. Lorraine Lambinet, « De Xavier Dolan, jeune prodige de 25 ans à Jean-Luc Godard, imprévisible cinéaste de 83 ans », Culture Remains, (consulté le ).
  6. Pascale Clark, « Comme on nous parle - Xavier Dolan en direct du Festival de Cannes », France Inter, (consulté le ).
  7. Marie-Dominique Lelièvre, « Xavier Dolan, 100 % cinéma », Libération, (lire en ligne).
  8. « Pubs Jean Coutu », sur xavier-dolan.com.
  9. Mathieu Perreault, « Xavier Dolan », La Presse, (lire en ligne).
  10. « Xavier Dolan se lance dans le cinéma participatif », sur lesinrocks.com, .
  11. « Xavier Dolan, vu par Eric Libiot », sur lexpress.fr, .
  12. « Entretien Xavier Dolan », sur mk2.com, .
  13. « Pas d'Oscar », sur radio-canada.ca, .
  14. « Cesar 2010 : Le palmarès », sur cineaddict.fr, .
  15. « J'ai tué ma mère », sur Base LUMIERE (consulté le ).
  16. « Le très jeune Xavier Dolan présente Les amours imaginaires » La Libre Belgique, 16 mai 2010
  17. « Xavier Dolan donne corps à de belles «amours imaginaires» », sur 20minutes.fr, .
  18. François-Guillaume Lorrain, « Xavier Dolan : le Rimbaud du cinéma », Le Point, (lire en ligne).
  19. Olivier Séguret, « Xavier Dolan, confit de générations », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Critiques presse », sur allocine.fr.
  21. (en) « Film Review », sur hollywoodreporter.com, .
  22. « Les Amours imaginaires », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  23. « Les Amours imaginaires », sur Base LUMIERE (consulté le ).
  24. « Cannes 2012, des valeurs sûres et des résurrections », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  25. Jean-Marc Lalanne, « Xavier Dolan : Tous mes films parlent d'un amour impossible », Les Inrockuptibles, (lire en ligne).
  26. Olivier Père, « Cannes 2012 Day 4 : Paradies: Liebe d'Ulrich Seidl (Sélection officielle, en compétition) ; Laurence Anyways de Xavier Dolan (Sélection officielle, Un Certain Regard) », Blog d'Olivier Père, (lire en ligne, consulté le ).
  27. Jean-Michel Frodon, « Cannes 2012 : Beautés asiatiques et tornade québécoise », Slate.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  28. Julien Gester, « Homme à femme », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Laurence Anyways », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  30. Jason Barr, « 2012 Toronto International Film Festival Awards Announced : SILVER LININGS PLAYBOOK and SEVEN PSYCHOPATHS Among Winners », Collider, (lire en ligne).
  31. (en) Charlie Schmidlin, « Xavier Dolan Announces Fourth Film, Will Direct Adaptation of Michel Marc Bouchard's Play Tom à la Ferme », The Playlist, (lire en ligne).
  32. « CLIP – Les doléances de Xavier Dolan au CSA », Le Monde, (lire en ligne).
  33. Xavier Dolan, « L'esthétisme de la controverse : lettre ouverte à Françoise Laborde à propos du clip pour Indochine », Le Huffington Post, (lire en ligne).
  34. Phalène de la Valette, « Indochine : un adolescent crucifié dans le clip de College Boy », Le Figaro, (lire en ligne).
  35. Xavier Dolan s'emporte contre la Manif pour tous, Le Figaro, 7 octobre 2014
  36. « Xavier Dolan rejette en bloc les prix pour le cinéma gay », FIGARO, (lire en ligne, consulté le )
  37. Romain Vallet, « Queer Palm: Les propos de Xavier Dolan sont consternants », Yagg, (lire en ligne, consulté le )
  38. Christopher Ramoné, « Xavier Dolan et la Queer Palm : Je ne suis pas homophobe, c'est débile ! », Purepeople, (lire en ligne)
  39. « Rossy de Palma et Xavier Dolan dans le jury du 68e festival de Cannes », sur Yagg, (consulté le ).
  40. « Marion Cotillard, Vincent Cassel, Léa Seydoux... Le cast fou de Xavier Dolan », Pure People, (lire en ligne, consulté le )
  41. AlloCine, « Xavier Dolan réunit Marion Cotillard, Léa Seydoux et Vincent Cassel dans son prochain film », AlloCiné, (lire en ligne, consulté le )
  42. (en) Benjamin Lee, « The Death and Life of John F. Donovan review – Xavier Dolan's wild misfire », sur the Guardian, (consulté le )
  43. Suzanne Dureau, « Xavier Dolan coupe Jessica Chastain du montage de son prochain film », Les Inrocks, (lire en ligne, consulté le )
  44. « Xavier Dolan prépare un film en français, tourné au Québec », sur Le Devoir (consulté le )
  45. https://www.bfmtv.com/people/tv/xavier-dolan-mika-et-lara-fabian-profs-dans-la-star-ac-quebecoise_AN-202011280125.html
  46. https://www.francetvpro.fr/jeunesse/communiques-de-presse/28215228
  47. South Park en québécois, suspendue sur LaPresse.ca, consulté le 16 novembre 2014
  48. Gouvernement du Canada, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Services publics et Approvisionnement Canada, Direction générale des services intégrés, Gazette du Canada, « ARCHIVÉE — Gazette du Canada – RÉSIDENCE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL », sur www.gazette.gc.ca (consulté le )
  49. « Xavier Dolan, C.A.L.Q. : Compagnon des arts et des lettres du Québec », sur Conseil des arts et des lettres du Québec (consulté le ).
  50. « L'Ordre des arts et des lettres du Québec pour 35 personnalités québécoises », (consulté le ).
  51. (en) « Xavier Dolan's honorary degree a pleasant surprise 'for a dropout like me' », CBC News, (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Laurent Beurdeley, Xavier Dolan, l'indomptable - Préface de Marc Lamothe, Festival Fantasia - Editions du CRAM - 2019, 450 p. - www.editionscram.com

Liens externes

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