Gods of Egypt
Gods of Egypt, ou Les Dieux d'Égypte au Québec, est un film fantastique australo-américain coproduit et réalisé par Alex Proyas, sorti en 2016. Situé dans un univers librement inspiré de la mythologie égyptienne, il met en scène le dieu Horus, roi d'Égypte renversé par le maléfique Seth, dont un jeune voleur, Bek, qu'un concours de circonstances amène à prêter son aide. Très mal accueilli par la critique, le film est en outre un échec au box-office.
Titre québécois | Les Dieux d'Égypte |
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Titre original | Gods of Egypt |
Réalisation | Alex Proyas |
Scénario |
Matt Sazama Burk Sharpless |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Mystery Clock Cinema Thunder Road Pictures |
Pays d’origine |
États-Unis Australie |
Genre | fantastique |
Durée | 127 minutes |
Sortie | 2016 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Inspiré de la mythologie égyptienne, le film raconte comment la survie de l’humanité repose sur les épaules du puissant dieu Horus (Nikolaj Coster-Waldau) qui entreprend une périlleuse aventure pour sauver le monde contre Seth (Gerard Butler), le dieu de la perturbation qui a usurpé le trône d’Égypte, plongeant le royaume dans le chaos. Pendant sa quête, un jeune voleur mortel du nom de Bek (Brenton Thwaites) qui entreprend aussi une périlleuse aventure pour sauver la fille qu’il aime, lui demande son aide afin de contrer Seth.
Fiche technique
- Titre original : Gods of Egypt
- Titre québécois : Les Dieux d'Égypte
- Réalisation : Alex Proyas
- Scénario : Matt Sazama et Burk Sharpless
- Direction artistique : Owen Paterson
- Décors : Ian Gracie
- Costumes : Liz Keogh
- Montage : Richard Learoyd
- Musique : Marco Beltrami
- Photographie : Peter Menzies Jr.
- Production : Basil Iwanyk et Alex Proyas
- Sociétés de production : Mystery Clock Cinema et Thunder Road Pictures ; Pyramania et Summit Entertainment (coproductions)
- Sociétés de distribution : Lionsgate (États-Unis), SND (France), Belga Films (Belgique)
- Budget : 140 millions dollars[1]
- Box-office international : 142 232 704 dollars[1]
- Pays d'origine : États-Unis / Australie
- Langue originale : anglais
- Genre : fantastique
- Durée : 127 minutes
- Dates de sortie[2] :
- Philippines : (avant-première)
- États-Unis : (New York, avant-première) ; (nationale)
- Australie :
- Québec :
- France :
Distribution
- Nikolaj Coster-Waldau (VF : Damien Boisseau ; VQ : Marc-André Bélanger) : Horus
- Gerard Butler (VF : Boris Rehlinger ; VQ : Benoît Rousseau) : Seth
- Brenton Thwaites (VF : Gauthier Battoue ; VQ : Xavier Dolan) : Bek
- Élodie Yung (VF : elle-même VQ : Annie Girard) : Hathor
- Courtney Eaton (VF : Zina Khakhoulia ; VQ : Marilou Morin) : Zaya
- Geoffrey Rush (VF : Philippe Catoire ; VQ : Denis Mercier) : Rê/Ra
- Chadwick Boseman (VF : Namakan Koné ; VQ : Iannicko N'Doua) : Thot
- Rufus Sewell (VF : Vincent Ropion ; VQ : Manuel Tadros) : Urshu
- Emma Booth (VF : Isabelle Leprince ; VQ : Hélène Mondoux): Nephtys
- Bryan Brown (VF : Philippe Vincent) : Osiris
- Bruce Spence : le Juge suprême
- Lindsay Farris (VF : Patrick Béthune ; VQ : Jacques Lavallée) : Bek âgé / le narrateur (voix)
- Abbey Lee Kershaw (VF : Caroline Cadrieu): Anat
- Yaya Deng : Astarté
- Alexander England (VF : Frédéric Norbert) : Mnevis
Accueil critique
Aux États-Unis
Lors de sa sortie en salles aux États-Unis, le film est très mal accueilli par la critique dans la presse papier et en ligne. Le site Rotten Tomatoes recense 177 critiques de presse dont 150 défavorables et attribue au film, sur cette base, une note moyenne de 15/100[5]. Le site Metacritic, de son côté, recense 25 critiques de presse majoritairement mauvaises et attribue au film une note moyenne de 25/100[6].
En France
En France, l'accueil est tout aussi peu convaincu dans la presse à la sortie du film. Le site Allociné recense 8 critiques de presse sur lesquelles il se fonde pour calculer une note moyenne de 1,5 sur une échelle de 5[7].
Le film obtient des critiques favorables dans les magazines de cinéma de genre Mad Movies et L'Écran fantastique. Dans Mad Movies[8], Cédric Delelée donne au film une note de 4 sur 5 ("Très bon") et y s'inscrit en faux par rapport aux critiques assassines parues dans la presse américaine : il avoue « une totale incompréhension face aux attaques haineuses dont le film est victime » et apprécie dans Gods of Egypt « un peplum de fantasy bis et old school comme on n'osait plus en rêver », dont le réalisateur Alex Proyas « ose tout, ne se fixe aucune limite, n'hésite pas à déployer un romantisme suranné au sein d'une intrigue délicieusement naïve à laquelle il donne des allures de tragédie shakespearienne, épaulé par des acteurs prenant un plaisir manifeste à s'emparer de rôles qu'ils incarnent comme s'ils évoluaient sur la scène d'un théâtre ». Il situe le film dans la lignée de classiques du péplum comme Jason et les Argonautes et de films d'aventure comme les Indiana Jones ou La Momie. Il met au crédit du film sa volonté de grand spectacle, la variété des décors, la caractérisation des personnages et la musique, tout en émettant des réserves envers les effets spéciaux « pas toujours réussis », des ellipses géographiques un peu abruptes et un traitement du dieu Râ « un peu trop excentrique pour son propre bien ». Dans L'Écran fantastique[7], Roberto E. d'Onofrio affirme : « Il ne s'agit évidemment pas du meilleur métrage de son réalisateur, mais "Gods of Egypt" reste un conte fantastique sans prétentions et divertissant, plein d'humour et parfait pour s'évader du quotidien ».
La presse généraliste et les revues de cinéma générales, quant à elles, ne sont pas du tout convaincues. Dans l'hebomadaire "culturel" Télérama[9], Cécile Mury classe Gods of Egypt parmi les « vrais nanars » auquel elle reproche son accumulation de « laideur dorée », sa « confusion de monstres numériques baveux » et son casting « absurde ». Dans Le Dauphiné libéré, Jean Serroy donne une critique défavorable et reproche au film sa débauche d'effets spéciaux numériques[7]. Dans la revue Les Fiches du cinéma[7], Gaël Reyre qualifie Gods of Egypt de « kitscherie sans charme et dégoulinante de pixels gras » et y voit un accident de parcours de son réalisateur. Dans la revue Studio Ciné Live[7], Véronique Trouillet juge le film « tape-à-l'œil », les personnages « détestables », les effets spéciaux trop envahissants et « dignes d'un mauvais jeu vidéo ».
Box-office
Doté d'un budget de 140 millions de dollars, Gods of Egypt cumule des recettes d'un peu plus de 31 millions de dollars dans les salles de cinéma américaines, auxquelles s'ajoutent environ 119 millions de dollars de recettes dans le reste du monde. L'ensemble parvient à rembourser les frais des studios pour le film, qui n'engendre cependant que de très faibles bénéfices et est un échec commercial[10].
Pays ou région | Box-office | Nombre de semaines | Date d'arrêt du box-office |
---|---|---|---|
États-Unis | 31,153,464 $ | 11 | |
France | 429 177 entrées | ||
Allemagne | 123 758 entrées | ||
Espagne | 308 320 entrées | ||
International | 102 400 000 $ | ||
Mondial | 148 638 033 $ |
Notes et références
- « Fiche du doublage français du film », sur RS Doublage.
- « Fiche du doublage québécois du film », sur Doublage.qc.ca (consulté le )
- Fiche de Gods of Egypt sur Rotten Tomatoes. Page consultée le 18 août 2018.
- Fiche de Gods of Egypt sur le site Metacritic. Page consultée le 18 août 2018.
- Critiques de presse pour Gods of Egypt sur Allociné. Page consultée le 18 août 2018.
- La folie des grandeurs, article de Cédric Delelée dans Mad Movies le 8 avril 2016. Page consultée le 18 août 2018.
- Critique de presse de Gods of Egypt, article de Cécile Mury dans Télérama le 9 avril 2016.
- Fiche de Gods of Egypt sur Box Office Mojo. Page consultée le 19 août 2018.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- (en) AllMovie
- (en) BFI National Archive
- (en) British Film Institute
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Metacritic
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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