La Planète des singes : Suprématie
La Planète des singes : Suprématie ou La Guerre de la Planète des singes au Québec et au Nouveau-Brunswick (War for the Planet of the Apes[1]) est un film de science-fiction américain coécrit et réalisé par Matt Reeves, sorti en 2017.
Suprématie
Titre québécois | La Guerre de la Planète des singes |
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Titre original | War for the Planet of the Apes |
Réalisation | Matt Reeves |
Scénario |
Mark Bomback Matt Reeves |
Acteurs principaux |
Andy Serkis |
Sociétés de production | Chernin Entertainment |
Pays d’origine | États-Unis |
Genre | science-fiction |
Durée | 140 minutes |
Sortie | 2017 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Il fait suite aux films de La Planète de singes : Les Origines (2011) et de La Planète des singes : L'Affrontement (2014), redémarrage de la série cinématographique adaptée du roman du même nom de Pierre Boulle.
Il est la conclusion de cette trilogie, et qui voit s'installer les prémices de ce qui deviendra "la planète des singes".
Synopsis
Deux ans après avoir affronté les humains et Koba, César et les singes vivent reculés dans une forêt pour échapper au restes de l'armée américaine commandée par le colonel McCullough. Leur avant-poste est alors attaqué par une unité militaire pratiquement annihilée dans l'assaut, rapportée par radio à leur commandant. Selon les dires d'un survivant fait prisonnier et présenté à César, cet homme sanguinaire cherche à tout prix à retrouver César pour installer la domination des hommes sur les primates. Il est également montré qu'une dizaine de singes fidèles à Koba ont décidé de se joindre aux soldats car ils redoutent César et se font appeler "Mulet" ("Donkeys" en anglais) . L'un d'eux Red (un gorille) menace César en l'informant que le colonel est également plus qu'un simple humain et qu'il pense que si le chef des singes meurt, tous les singes meurent. Bien que ça ne fasse pas l'unanimité, César choisit d'épargner les soldats survivants et de les lui renvoyer porteurs d'un message appelant à prévenir une montée vaine des conflits non sans avoir expliqué aussi que ce n'est pas lui qui a commencé cette guerre (César ne l'a d'ailleurs jamais voulu) mais Koba et que ce dernier a été tué. Plus tard alors qu'ils s'occupent de leurs morts et blessés, César vient accueillir son fils aîné Yeux-Bleus et Rocket, qui reviennent d'une expédition prolongée et ont apparemment enfin trouvé la terre promise des singes, à des mois de marche de là. Le soir même, après des discussions houleuses sur la suite des événements et la crainte exprimée par Winter, un gorille albinos, la décision est prise de s'y rendre. Mais après l'échec de ses soldats, le colonel McCullough se déplace en personne avec un commando dans le refuge de César afin de le tuer. Il tue le fils aîné de César par méprise ainsi que sa compagne, Cornélia, épargnant sans le savoir leur enfant cadet, Cornélius qui s'était caché. César qui arrive juste avant son départ et constate leur mort, tente de se venger pour son acte mais échoue de peu. Tandis que la colonie a commencé son trajet vers leur futur foyer, César confie alors Cornelius à Lake, la compagne de son fils aîné mort, puis quitte les siens à leur grande surprise pour se lancer seul à la poursuite de McCullough, assoiffé de vengeance. Il est toutefois vite rattrapé et épaulé par ses plus proches amis l’orang-outan Maurice (qui veut s'assurer que César revienne après s'être vengé), le chimpanzé Rocket (dont le fils Ash, meilleur ami de Yeux-Bleus, fut également tué, par Koba en son temps) et le gorille Luca (ses sentinelles pensent savoir où les soldats ont établi leur camp).
Arrivant à l'endroit indiqué par les sentinelles, ils ne trouvent qu'un homme dans une habitation à l'abandon. Celui-ci qui s'avère être un déserteur de l'armée du colonel, menace le groupe d'un fusil mais César, qui s'était détaché de ses amis à leur arrivée pour être furtif, est plus rapide que lui et le tue. Entendant des bruits dans l'habitation, le groupe la fouille et trouve une petite fille apeurée. Elle s'avère être muette et a du sang séché sous les narines. Maurice la rassure en lui donnant une peluche et se prend d'affection pour elle, il refuse de l'abandonner livrée à elle-même et insiste pour la prendre sous son aile malgré la dangerosité vers laquelle les singes se dirigent.
Tombant sur le petit camp du colonel, ils découvrent que Winter, qui avait disparu dans des circonstances suspectes aux alentours de la dernière attaque, les a trahis pour McCullough et est donc, par voie de conséquence, responsable de sa venue qui a coûté la mort à la moitié de la famille de César : s'infiltrant avec ses amis pour l'affronter, celui-ci l'étouffe à mort tandis que son groupe l'empêchait d'alerter des humains à proximité. Bien qu'involontaire, ce meurtre aveugle d'un autre singe par ses propres mains tourmente César, et le renvoie à son ancien ami puis ennemi le bonobo Koba, dont l'ombre vient hanter ses cauchemars.
Durant une étape en milieu alpin, ils vont ensuite poursuivre un mystérieux voleur encapuchonné qui se révèle finalement être un étrange singe échappé d'un zoo et sachant parler, se présentant lui-même sous le nom de « Méchant Singe » car c'est d'après lui ainsi que les humains le désignaient et, dans sa folie naissante occasionnée par trop de solitude, il en aura fait son nom. Le groupe retrouve grâce à lui (mais également malgré lui qui craint les humains) l'armée du colonel, qui laisse derrière lui de nombreuses traces de son passage dont des malades exécutés, apparemment victimes d'hémorragies abondantes comme la fille. César et Luca partent en éclaireur mais sont pris en embuscade par deux soldats, qu'ils parviennent à tuer grâce à l'intervention de Rocket au prix cependant de la vie de Luca, mortellement blessé dans l'action et meurt sous les larmes de la fillette. Après avoir fait le deuil de son ami, César toujours obstiné par sa vengeance personnelle, décide de continuer tout seul malgré les avertissements et recommandations de Maurice. Il découvre auprès de ses propres guerriers qu'il retrouve par hasard massacrés et crucifiés, que son peuple qui s'enfuyait pourtant vers leur futur foyer a été entretemps capturé et parqué dans la base du colonel. Les singes y sont forcés à construire un mur destiné à protéger les militaires de troupes ennemies voulant anéantir le colonel McCullough : en effet, après avoir capturé César, son homologue lui explique que le virus de la grippe simienne ALZ-113, qui a détruit l'humanité, est encore présent dans les gènes des survivants et est en pleine mutation. Il attaque les cordes vocales, rendant muet quiconque en est atteint (raison pour laquelle le colonel impose chaque matin le rituel du chant militaire à tous ses hommes), et provoque une espèce de régression psychique qui diminue l'intellect du contaminé jusqu'à un stade d'évolution primaire. McCullough a donc exterminé ses propres hommes et tué son unique fils, touchés par la maladie (des hémorragies abondantes et anormales en étant un symptôme visible). D'autres de ses soldats, qui avaient également des enfants touchés, ont préféré déserter avec eux pour les épargner (parmi eux se trouvent conséquemment le déserteur, père de la fillette accompagnant les singes). Le colonel n'a pas non plus hésité à tuer des soldats envoyés par ses supérieurs compte tenu de ses initiatives jugées abusives, d'où leur hostilité à son égard. McCullough est par ailleurs persuadé que si les événements devaient se dérouler ainsi, les singes remplaceraient les humains en tant qu'espèce supérieure de par leur formidable capacité d’adaptation, et ses semblables diminués deviendraient leur « bétail » en perdant bon nombre de leurs facultés intellectuelles.
César est forcé de travailler à l'érection du mur avec sa tribu. Après avoir arrêté Red qui fouettait un des siens, il est menacé de son arme par le colonel mais ne se soumet pas. Au contraire César réclame de l'eau et de la nourriture pour sa tribu. Sauvé d'une exécution par l'intervention de Lake qui incite les autres à reprendre le travail en signe de soumission, il sert néanmoins d'exemple pour les singes. En guise de punition, César est exposé aux douches froides par temps hivernal, attaché sur une croix comme ses propres soldats auparavant. Durant la torture, César a une hallucination de Koba (alors qu'il s'agissait de Red qui venait le détacher) qui lui dit qu'il ne peut pas sauver les singes et qu'ils mourront tous, tout comme lui. Les singes quant à eux reçoivent enfin de l'eau et de la nourriture dont est privé César et qui sera ensuite enfermé dans une cage à part. Pendant ce temps-là, la petite fille muette, Maurice, Méchant Singe et Rocket observent la situation à proximité du camp et se demandent comment ils vont libérer les singes. Sans prévenir, la petite muette se rend alors directement (et par chance, sans être repérée) vers César et lui apporte eau et nourriture fournies par les autres singes parqués à l'opposé de sa cage. Mais à cause des risques qu'elle prend, César lui-même la pousse à s'enfuir. Afin d'éviter qu'elle ne se fasse tuer, Rocket se fait volontairement repérer pour créer une diversion et, après s'être fait malmener, est emprisonné avec les autres singes.
Le lendemain, McCullough épargne César et veut le faire à nouveau travailler. En le libérant de sa cage, le colonel trouve et emporte avec lui la peluche laissée sur place la veille par la fillette. Pendant ce temps, deux singes transmettent des messages à Maurice, Nova (nouveau nom que l’orang-outan donne à la petite muette d'après sa petite enseigne de voiture, offerte par Méchant Singe lors de leur rencontre) et Méchant Singe lui-même. Ils découvrent un souterrain et grâce aux informations des singes, ils accèdent sous la cage où se trouvent les singes adultes. Cependant ils ne peuvent pas aller sous la cage des enfants à cause de problèmes d'eaux menaçant de détruire les souterrains. César propose alors à Rocket de passer par les airs. Les singes adultes font venir un gardien dans leur cage en lui lançant de l'excrément dessus. Le gardien est neutralisé en le faisant tomber dans le souterrain. Rocket s'empare de son arme et de ses clefs pour libérer César. Ensemble ils vont libérer les enfants singes qui vont rejoindre leurs parents par les airs. Les singes quittent le camp par le souterrain sauf César. Ce dernier affirme que Maurice avait raison : César est comme Koba, il ne pouvait pas échapper à sa haine. En effet, César veut toujours se venger de McCullough et se rend de son côté dans ses quartiers, dans lesquels il s'est apparemment cloîtré sans donner signe de vie à ses hommes depuis ; César découvre à l'intérieur que le colonel a été à son tour atteint par le virus (sans doute via la peluche précédemment détenue par Nova), et a déjà atteint un stade avancé de la maladie, muet, le nez saignant et intellectuellement diminué ; il est cependant toujours conscient de son état et veut se suicider tant qu'il en est encore capable. Venu au départ pour l'abattre, César lui laisse finalement son arme pour le faire lui-même, et s'enfuit précipitamment avec des grenades suite à l'intrusion de soldats qui tirent en direction du singe.
Dans le camp, la bataille commence entre les militaires de McCullough et ceux de l'armée venant du Nord, appuyée par des hélicoptères. Des singes traversant le no man’s land sont également tués et le reste se retrouve pris entre deux feux. En tentant de les sauver, César reçoit une flèche dans le flanc qui le blesse gravement : il est tenu en joue par le jeune soldat, armé d'une arbalète, qu'il avait épargné lors de la première attaque dans la forêt. Red qui participe à la bataille depuis les remparts après son refus précédant d'écouter César, fait acte de désobéissance en lui sauvant la vie avec un lance-grenades, mais il se fait de suite abattre par son supérieur humain. César déclenche alors, à l’aide des grenades et d'un énorme réservoir d'essence, plusieurs explosions en cascade. Le camp est complètement détruit et l'armée du Nord remporte de fait la victoire.
César sort du camp et se fait remarquer par l'armée, qui veut à son tour le tuer. Mais un grondement se fait entendre et César s'enfuit : les détonations des explosions qu'il a engendrées ont à leur tour déclenché une avalanche qui rase la vallée. Contrairement aux humains qui n'ont nulle part où s'abriter, les singes (et Nova accrochée à Maurice) se mettent en sécurité dans les arbres à flanc de montagne, assez hauts pour dépasser la vague de glace. Quelques minutes plus tard, le camp et les humains sont ensevelis sous la neige. Les singes sont saufs désormais et peuvent aller dans leur « terre promise ». En arrivant là-bas et s'asseyant en compagnie de Maurice, César regarde soulagé Nova et les siens exulter mais, à cause de sa blessure dont il mourait lentement à leur insu, il commence doucement à s'éteindre sous les yeux de Maurice, attristé. César rassure son ami et lui assure que les singes sont forts, avec ou sans lui. Maurice lui affirme à son tour que le fils de César saura qui était son père. César jette un dernier regard vers son peuple qui prend conscience de ce qu'il lui arrive, avant de succomber.
Personnages
- César : Le chef des singes.
- le colonel McCullough : Un colonel, l'antagoniste du film, il est sanguinaire et a dû tuer son propre fils contaminé par le virus, ainsi que certains de ses soldats ayant des enfants contaminés ou étant contaminés, dont certains ont réussi à fuir, s'attirant les foudres de ses supérieurs qui lui envoient une armée pour le défaire de son commandement. Il cherche à tuer César pour dominer les singes.
- Cornélia : Une femelle chimpanzé du refuge pour primate de San Bruno, elle est emmenée au laboratoire de Gen-Sys pour y subir des expériences sur l'ALZ-113. Elle devient la femme de César dans le deuxième film. Son nom est une référence au Dr Cornélius.
- Maurice : Un orang-outan venu d'un cirque pour finalement finir au refuge. Maurice pouvait communiquer avec César grâce au langage des signes qu'il avait appris au cirque. Les deux singes deviennent vite amis et Maurice est le catalyseur qui pousse César à voler le ALZ-113 en disant que les autres singes sont trop stupides pour s'entraider. Même après avoir reçu le rétrovirus, Maurice reste tout aussi intelligent (si ce n'est qu'il acquiert la capacité de parler, vu dans le deuxième film) et s'enfuit avec les autres singes, après avoir vu César parler.
- Méchant Singe : Un vieux singe parlant portant des vêtements, originaire d'un zoo, sa colonie a été décimée par le colonel. Il avait aussi un fils, aussi tué par le colonel. Il est un peu niais et est comique par moment. Son nom lui a été donné par les anciens gardiens du zoo qui l’appelaient ainsi.
- Koba : Un bonobo rebelle qui a déclenché la guerre entre les hommes et les singes en raison d'une profonde rancœur en lui à cause des humains qui l'ont tiraillé et torturé pendant plusieurs années. Jadis l'ami de César et tué par celui-ci à la fin du deuxième film. Bien que l'on comprenne qu'il est vraiment mort, il apparaît dans ce long métrage seulement sous la forme d'hallucinations et cauchemars de César. Son nom peut être également mentionné plusieurs fois, notamment lorsque César comprend qu'en réalité, au fond, il est comme lui, car il ne pouvait pas échapper à sa haine (envers le colonel qui a tué sa femme et son fils aîné).
Fiche technique
- Titre original : War for the Planet of the Apes
- Titre français : La Planète des singes : Suprématie
- Titre québécois : La Guerre de la Planète des singes
- Réalisation : Matt Reeves
- Scénario : Mark Bomback et Matt Reeves, d'après La Planète des singes de Pierre Boulle
- Direction artistique : Maya Shimoguchi
- Décors : James Chinlund
- Costumes : Melissa Bruning
- Photographie : Michael Seresin
- Montage : William Hoy
- Musique : Michael Giacchino
- Production : Peter Chernin, Dylan Clark, Rick Jaffa et Amanda Silver ; Mark Bomback et Mary McLaglen
- Sociétés de production : Chernin Entertainment, River Road Entertainment, Jamestown Productions et TSG Entertainment
- Société de distribution : 20th Century Fox (États-Unis et France)
- Budget : 150 000 000 $[2]
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur
- Genre : science-fiction
- Durée : 140 minutes
- Dates de sortie[3] :
- États-Unis :
- France :
- Le film a été autorisé à tous les publics en France « Tous publics »
- Le film a été autorisé à tous les publics (les moins de 12 ans doivent être accompagnés par un majeur pour le visionner au cinéma) au Royaume-Uni : « 12A »
Distribution
- Andy Serkis (VF : Jérémie Covillault ; VQ : Patrick Chouinard) : César
- Woody Harrelson (VF : Jérôme Pauwels ; VQ : Louis-Philippe Dandenault) : le colonel McCullough
- Karin Konoval (VQ : François Trudel) : Maurice
- Steve Zahn (VF : Didier Brice ; VQ : Jacques Lavallée) : Méchant Singe (Bad Ape en V.O.)
- Amiah Miller : Nova[4]
- Ty Olsson (VF : Jean-Michel Martial) : Red
- Terry Notary : Rocket
- Gabriel Chavarria (VF : Alexis Gilot) : Preacher
- Mercedes de la Zerda : Lang
- Michael Adamthwaite : Luca
- Roger Cross (VF : Mohamed Sanou ; VQ : Fayolle Jean Jr.) : le capitaine
- Sandy Robson : le mitrailleur
- Doug Chapman : le déserteur
- Chad Rook : Boyle
- Sara Canning : Lake
- Aleks Paunovic : Winter, le gorille albinos
- Toby Kebbell (VF : David Krüger) : Koba (cauchemars de César)
- Judy Greer : Cornelia
- Max Lloyd-Jones : Yeux Bleus
Sources et légende: Version française (VF) sur AlloDoublage[5] Version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[6]
Production
Genèse et développement
Après avoir vu le montage de La Planète des singes : L'Affrontement (2014), Chernin Entertainment et 20th Century Fox signent à nouveau Matt Reeves comme réalisateur. Il est ensuite annoncé que Rick Jaffa et Amanda Silver, producteurs et scénaristes de La Planète des singes : Les Origines et La Planète des singes : L'Affrontement, produiront ce 3e film avec Peter Chernin[7],[8].
Pour développer son film, le réalisateur-scénariste Matt Reeves avoue s'être beaucoup inspiré de films des années 1970 :
Distribution des rôles
Andy Serkis incarne à nouveau le personnage principal de César en capture de mouvement, tout comme Judy Greer qui reprend son rôle de sa femme Cornelia, Toby Kebbell retrouve Koba, Karin Konoval est l’orang-outan Maurice et Terry Notary est toujours Rocket.
En , Woody Harrelson est confirmé comme antagoniste principal[10].
Tournage
Le tournage débute le dans les Basses-terres continentales dans la région de Vancouver, sous le faux-titre Hidden Fortress[11],[12]. Des scènes sont tournées dans le district d'amélioration de Kananaskis en janvier-[13]. En , Andy Serkis confirme qu'il a tourné toutes ses scènes[14]. Le tournage s'est terminé en .
Musique
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | |
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Durée | 75:35 |
Genre | musique de film |
Label | Sony Classical |
Albums de Michael Giacchino
Bandes originales de La Planète des singes
La musique du film est composée par Michael Giacchino, déjà à l’œuvre sur La Planète des singes : L'Affrontement[15].
- Liste des titres[16]
- Apes' Past Is Prologue - 10:53 (écrit par Griffith Giacchino)
- Assault Of The Earth - 5:29
- Exodus Wounds - 4:23
- The Posse Polonaise - 1:23
- The Bad Ape Bagatelle - 1:13
- Don't Luca Now - 3:53
- Koba Dependent - 2:54
- The Ecstasy Of The Bold - 1:57
- Apes Together Strong - 7:12
- A Tide In The Affairs Of Apes - 5:31
- Planet Of The Escapes - 2:42
- The Hating Game - 2:04
- A Man Named Suicide - 5:32
- More Red Than Alive - 2:41
- Migration - 2:03
- Paradise Found - 5:35
- End Credits - 9:30
Accueil
Accueil critique
En France, l'accueil critique est très positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,7/5, et des critiques spectateurs à 4,0/5[17].
Mathieu Macheret, dans Le Monde, évoque « un des blockbusters les plus stimulants de la saison » ; il souligne la richesse et le croisement des thèmes sociaux et politiques, mais regrette cependant les penchants familialiste, anthropomorphique et hollywoodien de l'intrigue[18].
Clins d’œil
Le film contient plusieurs références et easter eggs à la série de films notamment à La Planète des singes (1968)[21] :
- Pour retrouver le colonel, César part avec Maurice, Rocket et Luca. Ils chevauchent sur la plage, comme Taylor (Charlton Heston) chevauchait aux côtés de Cornelius, Zira et Lucius pour découvrir la vérité sur la planète des singes dans le premier film.
- Le gorille Red, qui trahit ici les singes pour servir le colonel, rappelle Aldo le gorille de La Bataille de la planète des singes (1973).
- Le jeune fils de César se nomme Cornélius, tout comme le chimpanzé incarné par Roddy McDowall dans le film de 1968.
- Les lettres grecques Alpha (A) et Oméga (Ω) sont utilisées par le colonel et ses hommes, qui se le font notamment tatouer. Ces mêmes lettres apparaissaient sur la bombe vénérée par des humains mutants dans Le Secret de la planète des singes.
- L’orang-outan Maurice baptise la petite fille muette Nova, après que « Méchant Singe » lui a offert un insigne de Chevrolet Nova. Nova est le nom de la femme muette prisonnière des singes qui se lie à Taylor, dans le film de 1968.
- Les singes sont torturés par les hommes du colonel en étant crucifiés sur d'immenses croix en bois. Elles ont la même forme que celles délimitant la « Zone Interdite » dans le film de 1968. Elles étaient censées effrayer les singes et les empêcher d'aller découvrir la vérité sur leurs origines.
- La petite fille muette trimballe une petite poupée de chiffon. À la fin du premier film, Taylor en trouve une dans le sable, là où vivaient jadis des humains avant les singes.
- « Méchant Singe » a beaucoup de similitudes avec le personnage de Gollum dans Le Seigneur des Anneaux, notamment de par son rôle de guide (il ne veut pas que les singes rentrent dans la base tout comme Gollum criant sur les hobbits devant La Porte Noire du Mordor), et dont le personnage est joué par Andy Serkis.
- À la fin du film, les singes arrivent sur la « terre promise », une région bordée de canyons et d'un grand lac et qui rappelle immédiatement celle où échoue Taylor dans le premier film. La mort de César sur le seuil de la « terre promise » est une évocation transparente de la mort de Moïse sur le mont Nébo.
Par ailleurs, on peut noter un clin d’œil au film Apocalypse Now (1979, Francis Ford Coppola) avec le graffiti « Ape-Pocalypse Now » (« l'apocalypse des singes maintenant » ; jeu de mots autrement intraduisible en français mélangeant l’élément ‘ape’, terme désignant un grand singe anthropoïde en anglais, et ‘apocalypse’) écrit dans les égouts. La confrontation entre César et le colonel est d'ailleurs également une référence au film, notamment la scène où Woody Harrelson singe Marlon Brando se rasant, en se rasant lui-même le crâne.
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Personnages de La Planète des singes » (voir la liste des auteurs).
- (en français : « la guerre pour la planète des singes »)
- (en) « War for the Planet of the Apes », sur Box Office Mojo (consulté le )
- (en) Release info sur l’Internet Movie Database
- Kevin P. Sullivan, « War for the Planet of the Apes brings back original series character », sur ew.com, (consulté le ).
- « Fiche du doublage français du film », consulté le 3 septemble 2018
- « Fiche du doublage québécois du film », consulté le 3 septembre 2018
- (en) Mike Fleming, « Matt Reeves To Direct ‘Planet Of The Apes 3’ », Deadline, (consulté le )
- (en) « Twitter / ERCboxoffice: The damn dirty apes will return », Twitter.com, (consulté le )
- « 10 grands classiques qui ont inspiré La Planète des Singes - Suprématie », sur Allociné, (consulté le ).
- « La Planète des singes 3 : Woody Harrelson sera le méchant ! », sur Allociné, (consulté le ).
- (en) Scott Brown, « Bruce Lee biopic begins filming in Vancouver next month », calgaryherald.com, (consulté le )
- (en) SuperHeroHype, « War for the Planet of the Apes Filming Starts », SuperHeroHype (consulté le )
- (en) Eric Volmers, « Parts of Planet of the Apes sequel to be shot in Alberta in January », sur The Calgary Herald,
- (en) « Andy Serkis unsure about Tin Tin sequel », sur TV 3, (consulté le )
- (en) , War for the Planet of the Apes [Original Motion Picture Score] sur AllMusic ().
- (en) Michael Giacchino – War For The Planet Of The Apes (Original Motion Picture Soundtrack) - Discogs
- « La Planète des Singes - Suprématie », sur Allociné (consulté le ).
- Mathieu Macheret, « La Planète des singes : Suprématie : un primate si hollywoodien », sur Le Monde, (consulté le ).
- « La Planète des singes : Suprématie », sur JP box-office.com (consulté le )
- (en) « War for the Planet of the Apes - China », sur Box Office Mojo (consulté le )
- « La Planète des Singes : 9 références à la saga originale dans Suprématie », sur Allociné, (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- (en) AllMovie
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic
- (en) Movie Review Query Engine
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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