Viverols

Viverols est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Viverols

Le monument aux morts, devant le bureau de poste.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Ambert
Intercommunalité Communauté de communes Ambert Livradois Forez
Maire
Mandat
Marc Joubert
2020-2026
Code postal 63840
Code commune 63465
Démographie
Population
municipale
407 hab. (2018 )
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 02″ nord, 3° 53′ 02″ est
Altitude Min. 817 m
Max. 1 146 m
Superficie 12,50 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Ambert
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Viverols
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Viverols
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Viverols
Géolocalisation sur la carte : France
Viverols

    Géographie

    Communes limitrophes

    Lieux-dits et écarts

    • Hameaux des Mas, Coussanges, Coussangettes, Plagnols, Pupanin-Haut, Pupanin-Bas, Etruchat, le Moulinet, Gorce, Bouteyras, la Gaillarderie, Maisonneuve, le Moulin des Comtes, Gratarelle.

    Urbanisme

    Typologie

    Viverols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,5 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), prairies (17,3 %), zones urbanisées (2,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Viverols côté sud.

    La terre de Viverols, qui était une des quatre châtellenies du Livradois, avait pour vassaux : le Grand Prieur d’Auvergne, les seigneurs de Montravel, de Vertamy, de Fraissonnet, de Croz, de Montcelard, du Cluzet et du Chassaing.

    Au XIe siècle, Viverols appartenait aux De Baffie, vieille famille d’Auvergne, probablement originaire du Velay. Marcellin Boudet faisait descendre cette famille des SEMUR en Brionnais. Dalmas de Baffie possédait cette seigneurie en 1070.

    Entrée du château.

    Éléonore de Baffie (1244-1285 ou après), dame du Livradois et d'Ambert, Riols et Marsac, Usson, Beauzac..., fille de Guillaume II le Vieux sire de Baffie et d’Eléonore du Forez, resta seule héritière de cette puissante maison à la mort de son frère Guillaume III de Baffie (vers 1273 ?) et de leur sœur Béatrix († 1249 ou avant). L’abbé Louis-Jean-Joseph Grivel, dans ses Chroniques du Livradois, nous parle longuement de cette aimable personne et nous la présente comme une sainte. Éléonore épousa Robert V, comte d’Auvergne. Elle eut beaucoup à souffrir du caractère inégal de son mari, celui-ci fut excommunié pour avoir fait emprisonner Imbert de La Tour, chanoine de Paris.

    À la mort d’Éléonore (1285), la terre de Viverols entra dans le domaine des comtes d’Auvergne et y resta un siècle. Jean II, comte d’Auvergne au XIVe siècle vendit Viverols à Morinot de Tourzel, seigneur d’Allègre, chambellan du roi. Morinot eut pour fils Yves Ier et pour petit-fils Jacques d’Allègre.

    Yves II, fils de Jacques, qui fut lieutenant-général des armées de Charles VIII et de Louis XII, mourut glorieusement à Ravenne en 1512 ; il était seigneur de Viverols en 1510. Le troisième fils d’Yves II, Christophe, qui épousa en 1530 Madeleine Le Loup de Beauvoir, devint ensuite possesseur de Viverols. Il eut pour fils Gaspard, chevalier de l’Ordre du roi, marié à Charlotte de Beaucaire, la sœur de Marie.

    La terre de Viverols resta dans la maison d'Allègre jusqu’au XVIIe siècle. En 1665, Claude d'Allègre, marquis de Beauvoir, fit un échange avec François d’Aurelle, marquis de Colombine. Claude prit la moitié du domaine de Crest et François d’Aurelle devint seigneur de Viverols. Jeanne Henriette d’Aurelle, héritière de cette maison, épousa au début du XVIIIe siècle Joseph de Montagut, comte de Bouzols, inspecteur général de la cavalerie.

    Centre du village.

    Les Montagut (d'origine vivaraise, à St-Marcel) gardèrent leur terre jusqu’à la Révolution. Cette famille possédait le beau château de Bouzols dans la vallée de la Loire, à quelques kilomètres du Puy, et les châteaux de Plauzat et de Montravel en Auvergne ou d'Alba en Vivarais. Les Montagut séjournaient peu à Viverols, ils habitaient surtout à Plauzat, cependant ils ne délaissèrent pas tout à fait leur vieux manoir du Livradois, puisqu’ils y firent d’importantes réparations en 1740.

    Vers le milieu du XVIIIe siècle, la famille de Montagut s’allia par mariage à la famille de La Salle ; de cette union naquit Joachim de Montagut, dernier seigneur de Viverols. En 1783, il épousa Anne-Pauline de Noailles, fille du duc d’Ayen et arrière-petite-fille, par sa mère, du chancelier d’Aguesseau.

    Il ne reste plus du château de Viverols que des ruines, mais ces ruines ont encore belle allure et donnent à ce petit coin d’Auvergne beaucoup de caractère. L’emplacement de cette forteresse avait été judicieusement choisi. La butte de Viverols se trouve en effet placée à un point stratégique important au débouché de la vallée de l’Ance, à proximité de la route allant d’Ambert à Craponne-sur-Arzon et à Usson-en-Forez.

    Il est difficile de préciser la date à laquelle on commença à construire le château. Il est probable qu’avant l’édification de la forteresse, dont on voit aujourd’hui les ruines, il y eut au sommet de la colline une tour à motte comme il en existait aux Xe et XIe siècles. D’après certains renseignements, dont on ne peut garantir l’authenticité, une première forteresse aurait été élevée au XIe siècle par un certain Jacob de Viverols. Elle aurait été détruite sur ordre de Louis VII au XIIe siècle par le baron d’Urfé, puis reconstruite au XIIIe siècle par les Baffie.

    Le plan général du château est pentagonal. De profonds fossés entouraient jadis les bâtiments seigneuriaux, les écuries, les communs ; ces fossés sont malheureusement comblés. Au sud et à l’ouest, la forteresse profitait d’une défense naturelle, la colline est de ce côté-là très abrupte et il est difficile de l’aborder. Au contraire, à l’est et au nord, le terrain s’en va en pente douce et l’accès au château est aisé, aussi de ce côté-là éleva-t-on de fortes murailles flanquées de trois tours rondes.

    La chapelle du château se trouvait sur le prolongement des bâtiments seigneuriaux, elle était dédiée à sainte Anne. C’était une petite construction de forme carrée, elle a entièrement disparu, c’est à peine si l’on en aperçoit les fondations.

    Au sud, deux terre-pleins, disposés en gradins, marquent les emplacements des enceintes primitives, une curieuse poterne malheureusement obstruée permettait de passer de l’enceinte supérieure dans celle inférieure. On appelle cet endroit les Murettes.

    Les tours du château.
    Les tours du château.

    Les tours sont du XIIIe siècle. Celle qui fait face au nord-est a perdu son couronnement, elle peut avoir encore 10 ou 12 mètres de haut, les murs qui ont deux mètres d’épaisseur sont construits en appareil irrégulier. On pénètre à l’intérieur par une petite porte basse dont le tympan semi-circulaire repose sur deux consoles moulurées. Au rez-de-chaussée se trouve une salle voûtée en coupole, une ouverture pratiquée dans le sol, donne accès à une salle souterraine. Naturellement on « décore » ce réduit du nom d’ «oubliettes », il s’agit en réalité d’une réserve à vivres…

    La tour suivante qui fait face au nord présente un dispositif analogue à celui de la tour nord-est, même porte basse, même salle voûtée, même réduit souterrain. Un étroit escalier permet d’arriver au sommet. Cette tour fait une quinzaine de mètres de hauteur. On remarque, percées dans l’épaisseur du mur, de belles archères et près du sommet, les trous carrés marquant l’emplacement des hourds.

    Il ne reste plus rien de ces merveilles, les bâtiments seigneuriaux sont en ruines à présent. La partie du château la moins en ruine se trouve à l’ouest. Il existe encore un bâtiment de 35 mètres de long et de 6 à 8 mètres de large dans lequel on remarque cinq salles voûtées, ces salles sont en bon état mais elles n’ont aucune décoration. C’est là que logeait la garnison de la forteresse.

    En face de cette construction, on peut voir un beau puits du XVIe siècle, il était jadis profond, mais les gamins du village à force d’y lancer des pierres l’ont peu à peu comblé. Ce puits est orné de blasons, on distingue celui des Tourzel et de Le Loup.

    La troisième tour, celle du nord-ouest, est démolie, elle renfermait des salles voûtées et un escalier à vis. La porte d’entrée du château fait face à l’est, elle était défendue par une herse. On voit encore les rainures des chaînes du pont-levis, et au sommet, des restes de mâchicoulis et une sorte de gargouille représentant un animal. À gauche se trouve le bâtiment du corps de garde qui est fort délabré, à l’angle sud, il y avait une élégante échauguette, il en subsiste une partie. L’ensemble de cette partie ne paraît pas antérieur au XVe siècle.

    La porte une fois franchie, on pénètre dans la cour, celle-ci est divisée en deux par un édifice de plan polygonal datant de la fin du XVe siècle, c’est là qu’étaient les écuries ; quarante chevaux pouvaient sans peine y être logés. Autrefois ce bâtiment n’était pas isolé, il était rattaché aux constructions du sud et un passage voûté donnait accès à la seconde cour. On voit encore très distinctement l’amorce de la voûte et le pavement du passage.

    La « Maison du Maître » était au sud, défendue extérieurement par une tour semi-cylindrique qui subsiste. Cette partie du château fut remaniée aux XVe et XVIe siècles, les fenêtres étroites furent remplacées par de jolies ouvertures Renaissance à meneaux, les salles furent décorées avec goût. Il existait, paraît-il, à Viverols de forts beaux plafonds à caissons dorés qui faisaient l’admiration des visiteurs.

    Les seigneurs de Viverols

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    de Baffie

    1. Guillaume Ier de Baffie,

    2. Dalmas Ier

    3. Dalmas II

    4. Dalmas III

    5. Guillaume II

    6. Dalmas IV

    7. Guillaume III dit le Vieux (ca 1180-1250) époux d'Eléonore de FOREZ, première mention du château de Viverols en 1219.

    8. Guillaume IV dit le Jeune époux d'Eléonore de MONTBOISSIER

    En 1260, les châtellenies du Livradois deviennent possessions de la Maison d'Auvergne.

    comtes d'Auvergne

    9. Robert V, comte d'Auvergne (1247-1277) époux d'Eléonore de BAFFIE (1210-1285), sœur de Guillaume IV mort sans postérité.

    10. Guillaume XI, comte d'Auvergne (1277-1280)

    11. Robert VI, comte d'Auvergne (1280-1314)

    12. Robert VII, comte d'Auvergne (1314-1325)

    13. Guillaume XII, comte d'Auvergne (1325-1332

    14. Jeanne, comtesse d'Auvergne (1332-1360) et de Boulogne, dame de Viverols épouse de Jean II, Roi de France dit Jean le Bon (1319-1364)

    15. Jean Ier, comte d'Auvergne (1361-1386)

    16. Jean II, comte d'Auvergne (1386-1404) dit le mauvais Ménagier qui aliéna les châtellenies du Livradois à Morinot de Tourzel.

    Tourzel d'Allègre

    17. Morinot de Tourzel chevalier, baron d'Allègre. Il épouse en 1387 Smaragde de Vichy dame de Puysagut et de Busset.

    18. Yves Ier de Tourzel baron d'Allègre. Reçoit Charles VII à Allègre en . Il épouse le de Marguerite d'Apchier.

    19. Jacques Ier de Tourzel d'Allègre, baron d'Allègre fils aîné d'Yves Ier. 1442, mort avant 1493. Il épouse Gabrielle de Lastic le (morte avant 1472).

    20. Yves II dit Yves le Grand , baron d'Allègre. Né vers 1452, mort à Ravenne . Époux en 1474 de Jeanne de Chabannes (sœur de Jacques de Chabannes sgr de la Palisse, maréchal de France mort à Pavie en 1525).

    21. Christophe II d'Allègre sgr de Viverols, épouse en de Madeleine Le Loup dame de Beauvoir, fille de Blain Le Loup sgr de Beauvoir, et de Paule du Puy.

    22. Gaspard d'Allègre sgr de Viverols, Beauvoir, Baffie, Saint-Marcel-en-Forez, chevalier des Ordres du Roi, sénéchal du Poitou, mort avant 1610. Époux en de Charlotte de Beaucaire.

    23. François d'Allègre sgr de Viverols et de Beauvoir. Il est époux le de Madeleine d'Allègre fille de Christophe Ier de Tourzel et d'Antoinette du Prat, petite-fille du cardinal-chancelier Duprat.

    24. Gaspard II d'Allègre, sénéchal d'Auvergne. Il épouse le Marie d'Estaing, fille de Jean vicomte d'Estaing et de Catherine de La Rochefoucaud-Barbezieux, sgr de Ravel.

    25. Claude d'Allègre, est titré marquis de Beauvoir, comte de la Creste, Martigny, comte de Saint-Marcel-en-Forez, baron de Viverols, sénéchal d'Auvergne.

    En 1665, Claude d'Allègre échange sa terre de Viverols avec François d’Aurelle, marquis de Colombine.

    d’Aurelle de Colombine

    26. François d’Aurelle, marquis de Colombine, baron de Viverols époux de Catherine d’Aurelle.

    27. Jean III d’Aurelle né le . Il épouse en 1676 Charlotte de la Tour Saint Vidal de Rochefort d'Ally

    de Montagu

    28. Jeanne Henriette d’Aurelle épouse vers 1700 Joseph de Montagu de Beaune né en 1667 et mort en 1740.

    29. Timoléon-Joachim-Louis de Montagu né en 1713, marquis de Bouzols, maréchal de camp, lieutenant général au gouvernement de la Basse-Auvergne et pays de Combrailles époux de Laure de Fitz-James, dame du palais de la Reine, petite-fille de Jacques II Stuart, roi d'Angleterre.

    30. Joachim-Charles de Montagu de Bouzols époux de Marie Hélène de Callebot de La Salle, lieutenant général des armées du roi et de la Basse-Auvergne, gouverneur d’Usson. Cet arrière-petit-fils du roi Jacques II Stuart — et par là descendant d'Henri IV dont Jacques II était le petit-fils maternel — sera le dernier seigneur de Viverols…

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2008 Vincent Paccalin RPR -
    2008 2014 Johannes Chabrier DVD -
    2014 2020 Christian Alexandre[8]    
    2020 En cours
    (au 20 septembre 2020)
    Marc Joubert[9]   Retraité[10]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 407 habitants[Note 2], en diminution de 2,4 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0841 2721 1141 2611 3251 3971 2511 4041 288
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2901 1851 1811 0951 0661 0891 0651 011990
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 003994953815767703724709602
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    564539462544437390390411410
    2018 - - - - - - - -
    407--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    •  : fête de la musique
    • 13 ou  : feu d'artifice sur la place du village
    •  : brocante
    •  : fête des vieux métiers
    • Premier week-end d'août : fête patronale
    •  : course de côte
    • En décembre : la Ronde des crèches (exposition d'environ 200 crèches, fabriquées par les habitants, commerçants et artisans de Viverols, dans le village et à la Maison Granet).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les ruelles.
    • Le château fort de Viverols dans le village.
    • le Mausolée Granet sur la route d'Eglisolles, derrière le cimetière.
    • La Maison du Bailli, avec ses ruelles et la venelle des chèvres.

    Patrimoine naturel

    Personnalités liées à la commune

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    • Armand, famille de notaires, marchands de Viverols.[15]
    • Bessaghon, famille de notaires, marchands de Viverols.[16]
    • Père Benoît-Marius Bonnefoux (1861 Viverols - 1904 Angola). Missionnaire de la congrégation du Saint Esprit en Angola. "Marius Bonnefoux est né à Viverols le 8 septembre 1861. Après l'école primaire au village, il vint à Cellule pour les études secondaires, et à Chevilly pour la philosophie et la théologie de 1880 à 1884. Prêtre le 9 novembre 1884, il fit profession à Chevilly le 23 août 1885. Il reçut son obédience pour la mission de Huila, district du Counène, au sud de l'Angola, où il arriva le 22 novembre 1885, trois ans après sa fondation par le P. Duparquet. Le P. Antunes, alors supérieur, lui confia la direction des enfants rachetés. C'était une charge qui réclamait de la vigilance et de l'énergie. Le nouveau directeur était à la hauteur de sa tâche, sachant, avec son amabilité coutumière, exiger toujours une stricte discipline. Entre-temps, le Père desservait l'agglomération naissante de Lubango, à 25 kilomètres de Huila. Travailleur, il ne savait pas rester inoccupé, en marche ou au campement, s'il ne s'occupait pas de langue, c'était de botanique ou de minéralogie. De 1892 à 1904, il fut fondateur et supérieur de la nouvelle mission de Tyivingiro. C'est là qu'il donna la preuve de solides connaissances scientifiques, dans l'organisation matérielle de la mission. Ce fut lui qui reconnut la pierre à chaux dans le pays et construisit le premier four, en vue de l'édification de la chapelle, donnant ainsi naissance à une industrie aujourd'hui prospère. La chapelle de Tyivingiro est pour le pays et pour l'époque, une petite merveille à trois nefs, toute en pierre, y compris la voûte. Fabricant de chaux et de tuiles, il devint lui-même statuaire. Quand la maison mère le nomma en 1904, supérieur du district, préfet apostolique du Counène, le coup lui fut rude. Il exerça cette charge durant 28 ans, à sa manière souriante et ferme. Le P. Bonnefoux était un de ces rares hommes qui n'ont que des amis. De son supériorat, il laisse un superbe monument, la chapelle de la mission de Huila. Il la conçut, l'exécuta, et eut la joie de la voir achevée avant de mourir. Quand il fut remplacé en 1932, il prit sa retraite sur place,- Les infirmités de l'âge ne lui supprimèrent pas son sourire et sa patience, mais il en vint à ne plus pouvoir assurer la messe. Il est décédé le 20 juin 1937, entouré de tous, dans sa mission. Le gouvernement portugais reconnut ses loyaux services en lui conférant la médaille de Commandeur de l'Ordre Impérial."[réf. nécessaire][17]
    • Chamborne, famille de notaires, d'officiers royaux et seigneuriaux. Pierre Chamborne notaire en 1432 à Viverols. [18],[19]
    • Mathieu Colombier, consul d'Ambert en 1544, notaire royal, et châtelain de Viverols.[18]
    • Delagarde André : Imprimeur-libraire, originaire du bourg de Viverols, fils de marchand ; cousin germain du libraire de Lyon Jérôme Delagarde. Établi au Puy à la suite d'un accord passé le avec le libraire local Philippe Guinand (ou : Guynand), dont il épouse la nièce le même jour. Teste le 29 janv. 1680 en faveur de son frère Pierre. Décédé au Puy en fév. 1680. Travaille en association avec Philippe Guinand entre 1644 et 1650, puis avec son frère cadet Pierre Delagarde entre 1661 et 1679 en qualité d'imprimeurs de l'évêque et de la ville.
    • de Gageyron ou Gageron, famille noble de Viverols dont on trouve aussi une branche à Craponne (cette branche aura pour descendant Adam de Craponne, ingénieur). Jean Gargeron notaire en 1403. François de Gageyron, capitaine du château de Viverols en 1597 et Jacques, capitaine du château de Viverols en 1606.
    • Hector Granet et son fils Jean Granet [20],[21],[22]
    • Joseph Girard (1881-1962) originaire de Viverols, historien, archiviste paléographe, conservateur de la bibliothèque et du musée Calvet à Avignon, puis du palais des papes et des antiquités de Vaucluse. Il est le père de l'académicien René Girard.
    • Guitard ou Guittard, famille de notaires, marchands dont Pons Guitard, notaire en 1587[15].
    • Imbert Benoit, jésuite né à Viverols en 1630, auteur de nombreux vers en latin.
    • Louis Terrasse [1860-1938]: enfant du pays, Louis Terrasse depuis ses neuf ans a construit des chefs-d’œuvre de minutie : monuments miniatures fabriqués avec des milliers de pièces de bois de différentes essences, tableaux de marqueterie réalisés à base de marbre et de nacre et ivoire et ce loin des influences des écoles artistiques. Son chef-d’œuvre, la cathédrale de Moulins compte 4523 pièces de noisetier d’Amérique et d’ébène. Six ans de travail. La reconstitution du château de Viverols a été taillée au canif dans le noyer du pays.
    • Mosnier, célèbre famille de fondeurs, saintiers de Viverols.[23]
    • Olivier dit Calard, famille noble de Viverols dont Mondain ou Mondon Calard, seigneur de Freyssonnet et du Mas père de Jean (x Philiberte de Boulier dit l'Hermite de la Faye, dame de la Faye à Olmet) lui-même père de Christophe époux d'Anne de Montmorin[24],[25].
    • Peloux (Benoît Jean Baptiste) né à Viverols le , ancien élève de l'école de notariat de Bordeaux, notaire à Viverols de 1876 à 1884, maire de ce chef-lieu de canton de 1877 à 1884, juge de paix successivement à Saint-Bonnet-le-Château, à Perreux, à Roanne et enfin à Saint-Etienne[26],[27].
    • Pellisson famille de juristes, notaires de Viverols connue depuis la fin du XIVe siècle (Pierre Pellisson mort en 1416) dont Pons Pellisson, notaire royal à la cour du Livradois vers 1500[15],[18],[19].
    • Martin Richard de Laprade, (1744- 1797) né à Viverols, docteur en médecine de la faculté de Montpellier, conseiller-médecin ordinaire du roi, inspecteur des eaux minérales du Forez, membres de l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Lyon. Son père Claude Richard de Laprade était régisseur de la seigneurie de Viverols avant d'acheter la seigneurie de Pontempeyrat puis celle de Laprade à Usson en Forez. Martin Richard de Laprade est le grand-père de Pierre Marin Victor de Laprade membre de l'Académie française.
    • Robert Jean-Baptiste né en 1892 à Viverols. Son père est marchand de bois et maire de ce chef-lieu de canton. Formé à l’École normale supérieure de Saint-Cloud, est nommé à sa sortie professeur de français à l’École primaire supérieure de Saint-Étienne. Il y reste jusqu'en 1939. Il a 48 ans quand il est nommé à la tête de l'E.P.S. de La Souterraine où il exercera jusqu'à sa retraite en 1952. Déclaré Juste parmi les nations le [28].

    Divers

    • Témoignage d'une enfance passée à Viverols dans les années 50[29]

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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