Saint-Josse-ten-Noode
Saint-Josse-ten-Noode (en néerlandais : Sint-Joost-ten-Node), souvent dénommée Saint-Josse, est l'une des dix-neuf communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Josse.
Saint-Josse-ten-Noode (nl) Sint-Joost-ten-Node | |
Photo prise à Saint-Josse-ten-Noode | |
Héraldique |
Drapeau |
Administration | |
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Pays | Belgique |
Région | Région de Bruxelles-Capitale |
Communauté | Communauté française Communauté flamande |
Arrondissement | Bruxelles-Capitale |
Bourgmestre | Emir Kir |
Majorité | LB |
Sièges LB (PS-sp.a) Ecolo-Groen cdH MR LC |
29 17 9 1 1 1 |
Section | Code postal |
Saint-Josse-ten-Noode | 1210 |
Code INS | 21014 |
Zone téléphonique | 02 |
Démographie | |
Gentilé | Tennoodois(e)[1] |
Population – Hommes – Femmes Densité |
27 032 () 51,85 % 48,15 % 23 665 hab./km2 |
Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 25,80 % 66,07 % 8,13 % |
Étrangers | 33,08 % () |
Taux de chômage | 32,24 % (octobre 2013) |
Revenu annuel moyen | 7 079 €/hab. (2011) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 51′ nord, 4° 22′ est |
Superficie – Surface agricole – Bois – Terrains bâtis – Divers |
1,14 km2 (2005) 0,84 % 0,00 % 96,47 % 2,69 % |
Localisation | |
Situation de la commune au sein de la Région de Bruxelles-Capitale | |
Liens | |
Site officiel | www.stjosse.irisnet.be |
Cette commune a été créée[2] en 1795 après la dissolution de la Cuve de Bruxelles dont elle faisait partie, et elle reçoit sa première organisation communale en 1796 avec comme agent municipal André-Étienne-Joseph O'Kelly qui prend le titre de maire à partir de 1800.
Elle fait partie de la zone de police 5344 avec Evere et Schaerbeek. La commune est nommée en l'honneur de saint Josse, moine breton.
Avec une présence marocaine et turque de 49,3 %, la commune devient l'endroit où l'on compte le plus grand nombre de musulmans en Belgique en pourcentage[3].
Communes limitrophes
Histoire
Le village de Ten-Noode apparaît au XIIIe siècle, comme Ixelles, entre les paroisses d'Uccle, d'Etterbeek et Sainte-Gudule à Bruxelles. À cette époque, à l'exception de la vallée du Maelbeek et du Schaerbeek, on n'y rencontrait que des champs à peine cultivés à cause de la mauvaise qualité du sol trop sablonneux. De là le nom Nude, Noede, Oede, qui signifie « besoin » (« nood » en néerlandais moderne), et par extension, « misère ». La première trace de l'existence de cette localité apparaît dans une convention faite entre le chapitre de Saint-Gudule et le Coudenberg, à Bruxelles, en 1254. Cent ans plus tard, un faubourg s’y était formé, principalement le long du chemin conduisant de Bruxelles à Louvain. Là, près du Maelbeek, s'élève alors la chapelle de Saint-Josse, qui prit de plus en plus d'importance, mais qui ne devint une paroisse qu’en 1803, après le Concordat[4].
La vallée du Maelbeek devient, avec ses hauteurs couronnées par le bois de Linthout, avec ses grands étangs et ses chemins pittoresques transformés en rues, le lieu de la vie champêtre à quelques pas de la capitale, du palais du souverain. Au XVe siècle, les ducs de Bourgogne y ont un hôtel ; au XVIe siècle, les Nassau, le cardinal Granvelle, le poète Houwaert, la famille Marnix et les Croÿ y habitent des villas, qu’ils se plaisent à embellir, mais celles-ci furent négligées lorsque les Pays-Bas furent privés de la présence de la cour[4].
Aux XVIe et XVIIe siècles, les habitants de Saint-Josse subissent les invasions diverses.
- 1572, maisons et champs sont ravagés par les reîtres du Prince d'Orange.
- 1578, les Bruxellois brûlent leurs maisons de faubourg par panique, pour empêcher Don Juan de trouver les approvisionnements pendant le siège qu'ils redoutent.
- 1579, les Espagnols font des raids et emmènent des prisonniers.
- 1580, les calvinistes détruisent la chapelle.
- 1583, les troupes du Duc d'Anjou vivent aux dépens des habitants.
- 1600, les habitants commencent la reconstruction de la chapelle.
- 1609 verra la reconstruction du château des Ducs de Bourgogne.
- 1635, intrusions des troupes françaises qui veulent envahir les Pays-Bas. L'arrivée d'Ottavio Piccolomini les pousse à la retraite.
- 1675, Louis XIV attaque Bruxelles, Zaventem est pillé et les troupes saccagent les faubourgs. Mais trois jours plus tard, ils quittent la région pour la bataille de Maastricht.
- 1690, les Français se replient de la bataille de Fleurus sur Schaerbeek et Saint-Josse et accablent la population.
- 1706, le duc de Marlborough campe avec ses troupes dans la région. Bruxelles offre sa soumission.
- 1746, les Français, sous les ordres du Maréchal de Saxe, occupent la banlieue de Bruxelles et finissent par s'emparer de la ville.
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, Saint-Josse s'étendait jusqu'aux confins d’Ixelles et d’Etterbeek, et incluait notamment la majeure partie de l'actuel quartier européen de Bruxelles, le rond-point Schuman, le parc du Cinquantenaire et la place du Luxembourg (en). La commune fut forcée de vendre ces terrains à la Ville de Bruxelles pour pouvoir rembourser des dettes contractées à la suite d'une gestion peu judicieuse des finances communales. Ce qui formera une grande partie de l'extension est de la ville de Bruxelles.
On retrouve dans les livres d'histoire plusieurs noms différents pour la commune : Nude (1251), Oede (1311), Noede (1324), Ten-Noede (1335-1389), La Noede (1437), Sint-Joost-ten-Noede (1527), Sint-Judocus ten Hoye (1532) ou Sint-Josse-ten-Hoy.
Héraldique
La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le . La moitié supérieure montre avec précision le vieux château de Saint-Josse-ten-Noode construit et occupé par les Ducs de Bourgogne du XIVe au XVIe siècle. La moitié inférieure gauche montre un sac de mendiant. C'est un élément probant, Saint-Josse-ten-Noode pouvant être traduit « le lieu des personnes dans le besoin ». La moitié inférieure droite montre une branche de vigne, symbole des vignobles qu'on pouvait trouver dans la région.
La devise est la même que celle de la Belgique. Il semble y avoir une différence entre le blasonnement et le dessin des armoiries. Le château est dessiné en perspective ce qui n'est pas mentionné dans le blasonnement.Blasonnement : Coupé d'azur à un château d'argent, et d'un parti de gueules à une besace d'or, et du troisième à une grappe de raisins tigée et feuillée d'or.
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Démographie
La commune comptait officiellement 27 737 habitants au [6][réf. non conforme] (14 550 hommes et 13 197 femmes). Avec une superficie de 1,14 km2, c'est la plus petite des dix-neuf communes de la région, voire de Belgique, mais aussi la plus densément peuplée étant la seule à dépasser le seuil de 20 000 habitants/km2 avec 27 330,70.
Évolution de la population
Année | 1830 | 1846 | 1856 | 1866 | 1876 | 1880 | 1890 | 1900 | 1910 | 1920 | 1930 | 1947 | 1961 | 1970 | 1980 | 1990 | 2000 | 2010 | 2015 | 2018 | 2019 | 2020 | |||||||
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Habitants | 2.879 | 14.850 | 17.149 | 21.915 | 26.492 | 28.052 | 29.709 | 32.140 | 31.865 | 31.843 | 30.917 | 28.155 | 24.463 | 23.633 | 21.749 | 21.511 | 22.097 | 26.338 | 27.126 | 27.032 | 27.087 | 27.199 | |||||||
Index | 100 | 516 | 596 | 761 | 920 | 974 | 1.032 | 1.116 | 1.107 | 1.106 | 1.074 | 978 | 850 | 821 | 755 | 747 | 768 | 915 | 942 | 939 | 941 | 945 | |||||||
chiffres INS - 1830 = Index 100 |
Graphe de l'évolution de la population de la commune.
- Source : INS - De : 1846 à 1970 = recensement de la population au ; depuis 1981 = population au
- Source : DGS - Remarque : 1806 jusqu'à 1970 = recensement ; depuis 1971 = nombre d'habitants chaque [7][réf. non conforme]
Population étrangère
Nationalité | Population[8][réf. non conforme] | |
Roumanie | 1 433 | |
Bulgarie | 1 363 | |
Maroc | 1 038 | |
Turquie | 858 | |
France | 845 | |
Espagne | 810 | |
Italie | 619 | |
Pologne | 557 | |
Syrie | 557 | |
Inde | 255 | |
Source : IBSA Brussels, chiffres au . |
À une époque[Laquelle ?], elle a été la seule commune de Belgique dont la population était majoritairement étrangère[citation nécessaire], principalement d'origine turque et marocaine[citation nécessaire]. Actuellement[Quand ?], l'électorat d'origine étrangère est devenu majoritaire par le biais des acquisitions de nationalité et la majorité des conseillers communaux, ainsi que la moitié du collège échevinal, est originaire du Maroc, de Turquie et du Congo (RDC)[citation nécessaire].
Jean Demannez, ancien bourgmestre : « La population de Saint-Josse est belge à 64 %. Mais cela ne veut pas dire grand-chose. La carte d’identité belge n’implique pas pour autant que les gens n’aient pas conservé le mode de vie et les traditions propres à leur pays d’origine. À Saint-Josse, il n’y a plus que 20 % de la population dont le grand-père était belge. Pour huit concitoyens sur dix, l’aïeul était un immigré : français, italien, turc ou marocain, espagnol, etc. C’est donc un brassage culturel extrêmement important, avec, qui plus est, une population jeune »[9][réf. non conforme]. En 2010, 49 % de la population était musulmane[10].
Commune la plus pauvre de Belgique
Saint-Josse a souvent porté l'étiquette de commune la plus pauvre de Belgique[11][réf. non conforme].
Selon les statistiques du SPF Économie, Saint-Josse est la commune la plus pauvre de Belgique avec un revenu moyen par habitant de 7 954 €. La moyenne nationale étant de 15 535 €[12][réf. non conforme].
Zoé Genot, chef de file Ecolo à Saint-Josse, tente d'expliquer : « C’est une commune d’accueil. C’est la commune où les gens arrivent et à l’heure actuelle, comme elle présente toute une série de difficultés, elle est mal gérée, elle est sale, elle concentre la pauvreté, les gens ont tendance à partir dès qu’ils s’embourgeoisent, dès qu’ils ont trouvé du travail »[13].
Bâtiments, monuments et sites remarquables
- Maison communale, ancienne résidence de la cantatrice Maria Malibran et de son mari Charles-Auguste de Bériot.
- Église Saint-Josse, de style néo-baroque.
- Maison Govaerts
- Jardin botanique de Bruxelles, ensemble de bâtiments, de jardins et de sculptures
- Square Armand Steurs, ensemble architectural de style Art déco et topiaire par Eugène Dhuicque et Jules Janlet.
- Ancien observatoire royal de Bruxelles où officia Jean-Charles Houzeau de Lehaie et qui fut une des redoutes révolutionnaires lors de la révolution de 1830.
- Tour Madou, un des plus anciens gratte-ciels bruxellois, construit en 1963 par l'architecte R. Goffaux
- Tour Astro, un des plus anciens gratte-ciels bruxellois.
- Les Tours Belgacom reliées par un pont (et situées en partie sur Schaerbeek)
- Gare de la chaussée de Louvain, de style néo-Renaissance flamande, gare intérieure de Bruxelles, simple halte sur une ligne intérieure de ceinture, fermée pendant des dizaines d'années[Combien ?], vouée à être intégrée à une extension du métro régional[source insuffisante].
- Hôtel Boël
- Tour Rogier
- Covent Garden
- Quartier Nord
- Maison Mayeres, immeuble de style Art nouveau géométrique
- Voir la liste des monuments classés de Saint-Josse-ten-Noode
Ainsi que d'autres bâtiments repris sur le site irisnet[PDF].
Vie culturelle
- Bib Josse, bibliothèque francophone, rue de la Limite, 2[14]
- Bib Joske, bibliothèque néerlandophone, Rue de le Limite 2[15]
- Centre arabe d'art et de culture[16]
- Musée Charlier
- Ateliers Mommen, cité d’artistes, 37 rue de la Charité[17]
- Compagnie Thor - Thierry Smits, compagnie de danse contemporaine[18]
- Cercle d'art de Saint-Josse-ten-Noode, de 1930 jusqu'à la fin du XXe siècle. Organisait une exposition annuelle au Musée Charlier.
- Jazz Station, centre vivant du Jazz[19]
- Théâtre de la Vie
- Le Botanique
Enseignement
Enseignement primaire et secondaire
- Gemeenteschool Sint Joost aan Zee, Grensstraat, nederlandstalige basisschool
- Pensionnat de Saint-Josse-ten-Noode, actif vers les années 1810 (disparu)
- Lycée communal Guy Cudell, école en discrimination positive prioritaire
- École fondamentale communale Henri Frick
- Écoles communales rue Potagère.
- École communale Les Tournesols
- La Nouvelle École
- Institut La Sagesse
- Institut Saint Louis, section de Saint-Josse, surnommé Petit Saint Louis afin de le différencier de l'Institut Saint Louis situé à Bruxelles rue du Marais dont il est une section depuis son annexion en 1927
- Institut des Dames de Marie
Enseignement supérieur et pour adultes
Enseignement artistique
- Académie des beaux-arts de Saint-Josse-ten-Noode
- Académie intercommunale, Danse, Musique, Théâtre
Établissements emblématiques de la commune
Disparus
- Commerces et industrie
- Quincaillerie Van Bemden, chaussée de Louvain, à côté de l'église Saint-Josse
- La coopérative L'Union économique, chaussée de Louvain
- Commerce de nouveautés « Chez Roule ta Bosse », chaussée de Louvain
- « Chez Waver », appareils ménagers, chaussée de Louvain
- La Maison Hayoit, spécialisée en linge de maison, fournisseur de la Cour, chaussée de Louvain, 56
- Papeterie-imprimerie Ballieu, chaussée de Louvain 13
- Poissonnerie Doms
- Curiosity House de Michel Deligne, première librairie bruxelloise dédiée à la BD, rue Braemt
- Cinémas
- Cafés et brasseries
- Le Paon royal, Place Madou
- Le Renard, Chaussée de Louvain
Subsistants
- Cliniques
- l'Institut chirurgical du docteur Jean Verhoogen, rue Marie Thérèse, 98-100-102, par l'architecte Jean-Baptiste Dewin.
- Commerces divers
- La Petite Vache, fromagerie, chaussée de Louvain
- La « friterie de la place Saint-Josse », longtemps tenue par Martin (Apers), un des trois meilleurs « fritkots » bruxellois. Depuis 2011, « Chez Palma »[20]
- Salles de spectacle
- Le Claridge
Personnalités liées à la commune
Artistes peintres et sculpteurs
- Marguerite Acarin dite Akarova, danseuse et artiste peintre, née à Saint-Josse-ten-Noode en 1904 où son père était établi comme entrepreneur[21], et décédée à Ixelles en 1999.
- François-Antoine Bossuet
- Joseph-Pierre Braemt, né à Gand le et mort à Bruxelles le , graveur belge de médailles et monnaies, il résida longtemps à Saint-Josse-ten-Noode où il avait une grande propriété et son atelier.
- Ignace Brice, artiste-peintre, né à Bruxelles le et mort à Saint-Josse-ten-Noode le où il était domicilié rue de l'Équateur[22], no 2.
- Guillaume Charlier, sculpteur, né à Ixelles en 1854 et mort à Saint-Josse-ten-Noode en 1925.
- Franz Courtens (de son vrai nom Franciscus Eduardus Maria Courtens), peintre, né à Termonde le , décédé à Saint-Josse-ten-Noode le et enterré au cimetière de cette commune.
- Alfred Delaunois (1875-1941), peintre, né à Saint-Josse-ten-Noode.
- Hermann Courtens, peintre, né à Saint-Josse-ten-Noode le et décédé à Ixelles le .
- Jacques Courtens, peintre, né à Saint-Josse-ten-Noode le , mort à Grasse, Alpes-Maritimes, France, le .
- Caroline Gravière, écrivaine, a vécu et est décédée à Saint-Josse-ten-Noode le .
- Amédée Lynen, peintre, graveur et lithographe, né à Saint-Josse-ten-Noode en 1852 et décédé en 1938.
- Jean-Baptiste Madou, peintre et illustrateur belge, né à Bruxelles le et mort à Saint-Josse le , habitait un hôtel de maître (aujourd'hui démoli) sur l'actuelle place Madou.
- Jean Milo, peintre et écrivain, né à Saint-Josse en 1906 et mort à Rixensart en 1993.
- Gustave Max Stevens, peintre, né à Saint-Josse en 1906.
- Fritz Toussaint, artiste peintre, collectionneur et mécène, beau-frère de l'architecte Joseph Poelaert, né à Ixelles le et décédé à Saint-Josse-ten-Noode à l'Institut chirurgical du docteur Jean Verhoogen, rue Marie-Thérèse no 98, le .
- Charles Van der Stappen, sculpteur, né à Saint-Josse-ten-Noode le et décédé à Bruxelles le .
- Vincent van Gogh, peintre hollandais, a séjourné au 6 de la rue Traversière entre 1880 et 1881 et a étudié la peinture à Saint-Josse. Une auberge de jeunesse porte son nom.
- Louis Van Lint, peintre, né à Saint-Josse-ten-Noode le et mort à Kraainem le . Il se forma à l'Académie des beaux-arts de Saint-Josse-ten-Noode.
- Georges Van Zevenberghen, artiste peintre, né à Molenbeek-Saint-Jean en 1877, et mort à Saint-Josse-ten-Noode en 1968.
- Firmin Verhevick (1874-1962), peintre, habitait à Saint-Josse-ten-Noode rue de la Ferme 121.
- Alfred Verwée, peintre, né à Saint-Josse-ten-Noode le et décédé à Schaerbeek le .
- Henri Quittelier, né en 1884 à Saint-Josse-ten-Noode (Bruxelles) et mort en 1980 à Uccle (Bruxelles), est un peintre, dessinateur et graveur belge.
Architectes
- Antoine Courtens (1899-1969), né à Saint-Josse-ten-Noode le et décédé le . Il est le dernier fils du peintre Frans Courtens[23].
- Eugène Dhuicque, créateur du square Armand Steurs, habitait rue Potagère.
- Ernest Hendrickx, né à Saint-Josse-ten-Noode le , où son père Henri Hendrickx a fondé l'École des arts du dessin de Saint-Josse-ten-Noode.
- Henri Jacobs, architecte de la période Art nouveau, né à Saint-Josse-ten-Noode le et mort à Schaerbeek le .
- Bruno Renard, né à Tournai le et décédé à Saint-Josse-ten-Noode le .
- Auguste Schoy, restaurateur de l'église Notre-Dame du Sablon, né à Bruxelles en 1838 et décédé à Saint-Josse-ten-Noode en 1885.
- Oscar Simon, architecte, auteur de nombreuses constructions à Saint-Josse-ten-Noode.
- Jean-Frédéric Van der Rit, architecte et archéologue, auteur des premiers travaux de l'église de Saint-Josse-ten-Noode.
Métiers du spectacle
- Émile-Georges De Meyst, réalisateur, né le à Saint-Josse et décédé le à Bruxelles.
- Fernand Faniard, de son vrai nom Fernand Smeets (né le à Saint-Josse et décédé à Paris en 1955), chanteur de l'Opéra de Paris.
- Ève Francis, de son vrai nom Èva Louise François, (née le à Saint-Josse-ten-Noode et décédée à Neuilly-sur-Seine en 1980), actrice.
- Ismael Saidi, réalisateur belge, né le à Saint-Josse-ten-Noode.
- Jaco Van Dormael, réalisateur, auteur de Toto le héros (né à Ixelles, il réside à Saint-Josse).
- Mourade Zeguendi, acteur belge, né en à Saint-Josse-ten-Noode.
Hommes d'État et militaires
- Philippe le Bon, duc de Bourgogne, a fait ériger en 1465 le château des ducs de Brabant et a fait planter des vignes, d'où la grappe de raisins sur les armoiries de la commune.
- Lucien Jottrand, avocat à Saint-Josse-ten-Noode et conseiller communal entre 1855 et 1861.
- Metternich, après la révolution de 1848, s'enfuit en Angleterre d'où il alla en Belgique en 1849. Il loua l'hôtel du violoniste Charles de Bériot, l'actuelle maison communale
- Charles Rogier vécut au 12 rue Galilée à Saint-Josse-ten-Noode de 1831 à sa mort, en 1885
- Philémont de Bagenrieux de Lanquesaint (1802-1870), homme politique belge
- Gaston Duffour (1875-1953), général de l'armée française
- Alice Itterbeek (1902-1990), résistante, déportée à Ravensbrück et Oranienburg
Scientifiques
- Adolphe Quetelet, astronome, inventeur du calcul statistique
- Albin Lambotte, chirurgien, père de l'ostéosynthèse
- Émile Fourcault, inventeur d'un procédé de fabrication du verre plat
- Ernest Nyssens, (1868-1956), médecin pionnier de l'homéopathie en Belgique
- Thomas Braun Sr, (1814-1906), Pédagogue de renommée internationale[24]
Philosophes et écrivains
- Gustave Cohen, historien, médiéviste à la Sorbonne et à Amsterdam, né à Saint-Josse-ten-Noode le et décédé à Paris le
- Jacques-Joseph Deglimes, poète néolatin, membre de la Société de littérature de Bruxelles, maire de Saint-Josse-ten-Noode de 1808 à 1813.
- Yvonne du Jacquier, écrivain, conservatrice du Musée Charlier.
- Karl Marx et Friedrich Engels, philosophes allemands et théoriciens du socialisme, ont séjourné rue de l'Alliance, respectivement aux numéros 5 et 7, de 1845 à 1846[25].
- Eugène Van Bemmel, écrivain, professeur d'Université, fut de 1857 à 1870, conseiller communal de Saint-Josse-ten-Noode dont il publia une Histoire
- Émile Verhaeren, écrivain, habita no 117 rue Potagère où il fit connaissance le de l'artiste peintre Marthe Massin qui deviendra son épouse
- Johan Baptista Houwaert
- Henri Calet, écrivain, a étudié rue Traversière et rue des Coteaux.
Musiciens
- Charles-Auguste de Bériot, compositeur et violoniste et son épouse Maria Malibran cantatrice.
- Albert Dupuis, compositeur, résida no 136 rue Potagère de 1953 à sa mort en 1967
- Bénabar a habité entre les années 1999 et 2004 à Saint-Josse-ten-Noode. Son appartement y était situé à la rue des Moissons. C'est là qu'il a rencontré sa compagne. En 2009, il a été fait citoyen d'honneur de la commune[26][réf. non conforme],[27][réf. non conforme].
- Maurice Kufferath (1852-1919), critique musical, librettiste, violoncelliste et chef d'orchestre belge
Faits divers
- Muriel Degauque (1967-2005), habitant à Saint-Josse-ten-Noode dans les dernières années de sa vie, première femme d'origine européenne à avoir perpétré un attentat-suicide au nom de l'islamisme le à Bakouba, en Irak
Sportifs
- Élodie Ouédraogo, athlète spécialiste du 400 mètres haies, participante aux Jeux olympiques d'été de 2012
- Nordin Jbari, footballeur
- Nabil Dirar (1986-), footballeur international marocain, y a grandi.
Vie sportive
Les couleurs de la commune sont défendues par de nombreux clubs sportifs dont le BUC Saint-Josse Rugby Club qui fut champion de Belgique de Rugby à XV en 1973 et qui évolue actuellement dans le championnat de deuxième division nationale. Citons également les clubs F.C. Saint-Josse (football), E.T.C. Saint-Josse (tennis) et Forever Saint-Josse (pétanque). Avec le BUC Saint-Josse Rugby Club, ils partagent la particularité d’être rattachés à la commune de Saint-Josse-ten-Noode mais d'avoir leurs installations sur le territoire de la commune voisine d'Evere.
Vie politique
De 1953 à 1999, le bourgmestre de Saint-Josse est le socialiste Guy Cudell, à la tête de coalitions diverses, la dernière (1994) avec le PSC (Hubert Dradin) et le SP (Jules Spooren, unique élu sur la liste de cartel flamand PLU).
C'est son premier échevin, également PS, Jean Demannez, qui lui succède après son décès en . Il est reconduit à la tête d'une liste de coalition communale, la Liste du bourgmestre (PS, SP, PRL) en . Saint-Josse est l'une des rares communes bruxelloises (avec Koekelberg) où le FDF et le PRL ne se sont pas présentés sur une liste commune en 2000, le FDF étant resté dans l'opposition avec 2 sièges sur 27.
Fin , quatre mandataires communaux dont l'échevine de la Propreté publique Nezahat Namli, élus sur la Liste du bourgmestre au titre du quota MR-PRL, décident de siéger désormais en tant qu'indépendants en raison de désaccords qui les opposent au chef de file local du MR, l'échevin Geoffroy Clerckx.
Après les [[Élections communales et provinciales belges de 2006|élections communales d']], une majorité se met en place entre la Liste du bourgmestre (PS et indépendants ex-MR) et le CdH, relégant dans l'opposition le MR et y maintenant Ecolo. Le nouveau collège se compose dès lors de Jean Demannez (PS), Emir Kir (PS, « échevin empêché » car secrétaire d'État régional, remplacé par Havva Ardiçlik pendant la durée de son mandat exécutif régional), Mohamed Jabour (PS), Ahmed Medhoune (PS), Éric Jassin (CdH), Nezahat Namli (LB-indépendante, puis PS), Mohamed Azzouzi (PS, par ailleurs député régional), auxquels il faut ajouter la présidente du CPAS, Anne-Sylvie Mouzon (PS, par ailleurs députée régionale).
Lors des élections communales du , Emir Kir obtient le plus grand nombre de voix de préférence, supérieur à celui de la tête de liste Jean Demannez. Emir Kir revendique le maïorat qu'il obtiendra à la suite de négociations houleuses[28], devenant ainsi le premier maïeur d'origine turque dans la partie francophone du pays[29][réf. non conforme].
Résultats des élections communales depuis 1976
Partis | 10-10-1976[30] | 10-10-1982 | 9-10-1988 | 9-10-1994 | 8-10-2000 | 8-10-2006[31] | 14-10-2012[32] | 14-10-2018[33] | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Votes / Sièges | % | 27 | % | 27 | % | 27 | % | 27 | % | 27 | % | 27 | % | 29 | % | 29 |
PS/SJTN2/LB3 | 39,22 | 13 | 40,122 | 14 | 47,32 | 16 | 48,862 | 16 | 49,433 | 17 | 49,983 | 16 | 44,323 | 16 | 47,903 | 17 |
SP | - | 2,4 | 0 | |||||||||||||
ECOLO/ECOLO-Groen2 | - | - | 6,8 | 1 | 8,36 | 2 | 16,1 | 4 | 12,38 | 3 | 17,982 | 5 | 25,222 | 9 | ||
FDF/DéFI2 | 30,81 | 9 | 17,59 | 5 | 13,57 | 3 | 10,93 | 2 | 9,18 | 2 | - | 4,89 | 0 | 4,432 | 0 | |
PRL/MR2/Bleus de SJ3/MR-OpenVLD4 | 7,16 | 1 | 12,74 | 4 | 12,75 | 3 | 11,47 | 3 | - | 12,522 | 3 | 11,103 | 3 | 7,54 | 1 | |
SJ2000(SJZOOO) | - | - | 15,9 | 4 | 12,47 | 3 | 3,95 | 0 | ||||||||
VLAAMS/KARTEL1/PLU | 6,55 | 1 | 7,351 | 1 | - | 5,822 | 1 | - | - | - | - | |||||
PSC-CVP/PSC1/cdH2/cdH+ind3 | 12,34 | 3 | - | - | - | 15,171 | 4 | 16,782 | 5 | 16,572 | 5 | 7,073 | 1 | |||
PTB-PVDA | 0,84 | 0 | - | - | 0,55 | 0 | 0,94 | 0 | - | - | - | |||||
N-VA | - | - | - | - | - | - | 3,34 | 0 | 2,11 | 0 | ||||||
Vlaams Blok/Vlaams Belang2 | - | - | - | - | 4,9 | 0 | 3,462 | 0 | - | - | ||||||
UDRT-RAD | - | 12,09 | 3 | |||||||||||||
Liste Communale | - | - | - | - | - | 2,80 | - | 5,76 | 1 | |||||||
Autres(*) | 3,92 | 7,72 | 3,68 | 1,54 | 0,33 | 2,07 | 1,80 | - | ||||||||
Total des votes | 10869 | 7694 | 6683 | 5901 | 7312 | 9828 | 10326 | 11124 | ||||||||
Participation % | - | - | 84,12 | 83,21 | 83,62 | 87,88 | 83,76 | 85,39 | ||||||||
Votes blancs ou nuls % | 5,31 | 7,34 | 7,38 | 5,13 | 5,13 | 5,26 | 6,31 | 6,41 |
(*)1976 :SF-ZG 1982 :SF-ZG,FNK,UDB,FFI 1988:FN,AGIR 1994:UNIE,PH-HP 2000:PH 2006:VLD,PH-HP,LC 2006:EGALITE
Bourgmestres de Saint-Josse-ten-Noode
- 1796 à 1799 agent municipal puis maire 1800 - 1808 : André-Étienne-Joseph O'Kelly
- 1808 - : Jacques-Joseph Deglimes
- 1813 : Théodore-Nicolas-Joseph Aerts
- 1813 - 1823 : Jean-François Wauwermans
- 1823 - 1842 : Urbain-Henri Verbist
- - 1846 : Léonard-Constant Willems
- - 1867 : Jacques-Joseph-Damase Gillon
- - 1870 : Louis-Guillaume-Félix Sainctelette
- 1870 - 1884 : Fritz Jottrand
- 1885 - 1899 : Armand Steurs
- 1900 - 1926 : Henri Frick
- 1926 - 1942 : Georges Pètre, échevin, puis bourgmestre de 1926 à sa destitution et son assassinat par les Rexistes en 1942
- 1944 - 1947 : Joseph Déry
- 1947 - 1953 : André Saint-Rémy
- 1953 - 1999 : Guy Cudell, conseiller communal en 1946, échevin en 1947, bourgmestre en 1953
- 1999 - 2012 : Jean Demannez, conseiller communal en 1976, échevin en 1977, bourgmestre en 1999, réélu en 2000
- 2012 - ... : Emir Kir
- Sources
- Liste des maires et bourgmestres publiée par Van Bemmel, Histoire de Saint Josse Ten Noode et de Schaerbeek (1869)
- Revues anciennes et ouvrages généraux consultables à la Bibliothèque royale de Belgique
- Autres sources non publiées disponibles à la bibliothèque communale ainsi qu'à la Réserve précieuse de la Bibliothèque royale (Fonds Van Hulthem)
Bibliographie générale
- José Camby, Saint-Josse-ten-Noode dans le passé : esquisse historique, illustrations de Jean Dratz, Bruxelles : Edimco, 1952
- Felice Dassetto, Immigration et politique locale. La commune de St Josse ten Noode, Louvain-la-Neuve, Academia/Sybidi paper, 1991, 95 pages
- Yvonne du Jacquier[34], Saint-Josse-ten-Noode au temps des équipages, Bruxelles : P.-J. Dupuis, s. d.[Quoi ?] [circa 1960]
- Yvonne du Jacquier, Saint-Josse-ten-Noode au XIXe siècle : promenade à bâtons rompus, préface par Albert Guislain, s. l., s. d.[Quoi ?] [circa 1960]
- Antoine Schayes, Notice historique sur la commune de Saint-Josse-ten-Noode, dans : Messager des sciences et des arts, Gand, 1838, tome VI, p. 435-449
- Eugène Van Bemmel, Histoire de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek, illustrée par Henri Hendrickx[35], fondateur de l’École normale des arts du dessin de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode, chez E. Van Bemmel, éditeur, rue Saint-Lazare, 25, 1869
- Histoire de la commune de Saint-Josse-ten-Noode pendant la guerre mondiale et l'occupation allemande 1914-1918. Avec 20 photographies et 6 planches h.t.[Quoi ?] d'Amédée Lynen. Préface de Henri Frick. Imprimerie A. Lesigne, 1920, 25, 343 p.
Jumelages
Notes et références
- Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 21.
- Alphonse Wauters, op. cit. p. 11 : « En 1794 [sic pour 1795], Ten-Noede, séparé de Bruxelles, fut érigé en une commune distincte, faisant partie du canton de Woluwe-Saint-Étienne ».
- (nl) « Moslims in België van 6,3% naar 6,5% van de bevolking », sur DeWereldMorgen.be (nl), (consulté le ).
- Histoire des environs de Bruxelles ou description historique des localités qui formaient autrefois l’ammannie de cette ville. Tome troisième, p. 5-6. Alphonse Guillaume Ghislain Wauters, C. Vanderauwera, 1855.
- (en) .
- https://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf [PDF]].
- [PDF].
- .
- Jean Demannez, interview du )].
- 623.000 musulmans en Belgique, sur Lalibre.be, .
- , 7sur7.
- [PDF], StatBel.
- « Saint-Josse : une commune atypique… sur beaucoup de points », sur RTL.be.
- « Bib Josse », sur Bib Josse (consulté le )
- « Startpagina | Bibliotheek Sint-Joost-Ten-Node », sur sint-joost-ten-node.bibliotheek.be (consulté le )
- « Bruxelles : le centre culturel arabe fête ses 30 ans », La Meuse, (lire en ligne).
- Site des ateliers Mommens.
- Le site de la compagnie Thor.
- Site de la Jazz Station.
- La Libre.be, « Les frites St-Josse sont de retour », sur LaLibre.be, (consulté le )
- Anette Nève, Éphémérides. Biographie et chronologie comparées, dans: Akarova. Spectacle et avant-gardes, 1920-1950, Bruxelles : Archives d'architectures modernes, 1988, p. 427.
- La rue de l'Équateur a été rebaptisée rue Brialmont en 1903, en souvenir du général Brialmont qui y résida.
- Musée des Archives d’architecture moderne, Collections, 1986, p. 154.
- Source : Almanach du Commerce et de l'Industrie. 1878, p. 271 et 1902 p. 37.
- Rue de l’Alliance. Inventaire du patrimoine architectural de la région de Bruxelles-Capitale, 1993-1995.
- .
- .
- , Emir Kir bourgmestre de Saint-Josse quittera le gouvernement bruxellois, .
- .
- (nl) 1976-2000:Verkiezingsdatabase Binnenlandse Zaken.
- Gegevens 2006: www.bruxelleselections2006.irisnet.be.
- Gegevens 2012: « http://bru2012.irisnet.be »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )« http://bru2012.irisnet.be » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), (consulté le ).
- Résultats officiels des élections communales 2018.
- De son vrai nom Emma Lefebvre.
- père de l'architecte Ernest Hendrickx.
- (it) « Grandi Eventi - Gemellaggi e Patti d'Amicizia », sur Comune di Verona (consulté le ).
- http://www.saint-josse.irisnet.be/pdf/divers/2014-02-18-50-ans-d-immigration-turque-et-marocaine_FR.pdf [PDF]].
- « Eskisehir : Accord de jumelage et Polémique sur le voyage », sur 1210sjtn.blogspot.be (consulté le ).
- « Jumelage signé entre Saint-Josse et Bucarest », Édition digitale de Bruxelles, (lire en ligne, consulté le ).
- « Larache se rapproche de Saint-Josse ».
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des rues de Saint-Josse-ten-Noode
- Gare de Saint-Josse-ten-Noode, actuellement surnommée Jazz station, où se tient le festival Saint-Jazz-ten-Noode
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- 1210SJTN, blog citoyen qui traite de l'actualité de la commune
- Archives commune Saint-Josse-ten-Noode
- Archives CPAS Saint-Josse-ten-Noode
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