Centre démocrate humaniste
Le Centre démocrate humaniste (cdH), jusqu'en 2002 le Parti social-chrétien ou PSC, est un parti politique démocrate-chrétien belge, fondé en 1968, et classé au centre de l'échiquier politique. Il est présidé par Maxime Prévot.
Pour les articles homonymes, voir CDH.
Centre démocrate humaniste | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Maxime Prévot |
Fondation | 1968 (PSC) 2002 (cdH) |
Siège | Rue du Commerce, 123 1000 Bruxelles |
Vice-présidents | Céline Fremault Jean-Paul Bastin |
Secrétaires politiques | Pierre Dirix Mathieu Perin |
Scission de | PSC unitaire |
Mouvement de jeunesse | Jeunes cdH |
Organisation féminine | Femmes cdH |
Mouvement d’aînés | Aînés du cdH |
Centre d’études | Cepess |
Aile droite | Rassemblement du centre |
Aile gauche | Démocratie chrétienne Wallonie-Bruxelles[1] |
Positionnement | Centre à centre droit[2],[3],[4] |
Idéologie | Démocratie chrétienne[5] Conservatisme[6],[7],[8],[9] |
Affiliation européenne | Parti populaire européen |
Groupe au Parlement européen | PPE |
Affiliation internationale | Internationale démocrate centriste |
Couleurs |
|
Site web | lecdh.be |
Représentation | |
Députés européens (collège électoral franc.) |
1 / 8 |
Députés fédéraux (groupe francophone) |
5 / 63 |
Sénateurs (groupe francophone) |
2 / 24 |
Députés de la Comm. fr. | 11 / 94 |
Députés wallons | 10 / 75 |
Députés bruxellois (groupe francophone) |
6 / 72 |
Conseillers provinciaux wallons | 33 / 223 |
Histoire
1968- 2001 : Parti social-chrétien (PSC)
Le PSC est issu de la scission du PSC-CVP unitaire en une aile francophone et une aile néerlandophone à la suite de l'affaire de Louvain. La crise de Louvain de 1968, née de la volonté flamande d'expulser la section francophone de l'université catholique de Louvain, conduit en effet le PSC à s'imposer comme parti francophone autonome. Depuis 1972, le PSC et le CVP sont deux partis totalement indépendants.
Depuis qu'il est autonome, le PSC s'affirme comme un parti au fonctionnement démocratique. En 1969, le PSC est le premier parti belge à introduire l'élection de son président national, de ses présidents d'arrondissements et de ses présidents de sections locales au suffrage universel de l'ensemble de ses membres. Le PSC ne cesse de renforcer la démocratie interne en organisant de nombreux débats largement ouverts sur les problèmes d'actualité et en consacrant des efforts importants à la formation de ses responsables.
Aux élections régionales et législatives de 1999, le parti connaît une crise, due à deux faits externes, mais extrêmement médiatisés : l'affaire Dutroux et la crise de la dioxine. Cela conduit le PSC à rejoindre l'opposition à tous les niveaux de pouvoir. Joëlle Milquet devient la nouvelle présidente du PSC. Le 9 juin 2001, le congrès du PSC approuve la Charte de l'Humanisme.
Depuis 2001 : Centre démocrate humaniste (cdH)
Le , au terme d'un long processus de discussion mené par Joëlle Milquet dans tous les arrondissements, le congrès du PSC a adopté les nouveaux statuts et la nouvelle dénomination du parti : Centre démocrate humaniste (cdH). À la suite de l’abandon explicite de la référence chrétienne et à l’adoption d’une politique plutôt marquée à gauche, certains de ses membres fondèrent un nouveau parti : les Chrétiens démocrates francophones (CDF) devenus Chrétiens démocrates fédéraux.
Aux élections législatives de 2003, le parti ne progresse pratiquement pas et reste donc dans l'opposition au niveau fédéral. Milquet est réélue présidente du cdH à l'automne 2003. Le succès aux scrutins régionaux et communautaires de juin 2004 permet au cdH de revenir au pouvoir à la Région wallonne et à la Communauté française, en coalition avec le Parti socialiste, ainsi qu'à la Région de Bruxelles-Capitale, en coalition avec le Parti socialiste et le parti écologiste.
En 2007, le cdH fait campagne sur le thème de la Belgique unie, avant d'accepter aujourd'hui le confédéralisme[10],[11],[12], jadis appelé « antichambre du séparatisme » ou « fédéralisme des cons »[13]. La présidente du cdH défend avec énergie la future régionalisation de la fiscalité[14],[15] qui aurait pour effet, selon les experts, d’augmenter la fiscalité dans une dizaine d’années[16]dans les régions les plus pauvres[17],[18], c’est-à-dire la Wallonie et Bruxelles[19]. L’engagement de Joëlle Milquet est fort : elle est prête à perdre dans les sondages pour assurer la réforme de l’État[20],[21].
« La proposition de Beke va très loin puisqu’il propose de confier aux entités fédérées 40 % de l’IPP (impôt des personnes physiques), soit 14 milliards. »
— [22]
Certains experts jugent la régionalisation de l’impôt des personnes physiques contraire au droit européen[23].
Toutefois, la réforme de l’État entérine un transfert de l’IPP vers les régions à hauteur non pas de 40 % mais de 25 %[24]. De plus, au vu de l’ensemble des compétences transférées, mais également conservées, par le pouvoir fédéral, la Belgique n’est pas devenue un État confédéral malgré certaines caractéristiques du confédéralisme, existant d’ailleurs bien avant l’accord sur la 6e réforme de l’État[25],[26].
Marie-Dominique Simonet, ministre de l'Enseignement en Communauté française de Belgique, est à l'origine du décret « Robin des Bois »[Quand ?] qui prévoit de redistribuer les moyens financiers entre « écoles riches » et « écoles pauvres »[27]. Ce décret est différemment apprécié selon les écoles. Certaines écoles, qualifiées de « riches » par le décret, font remarquer que l’aide aux écoles en difficulté ne doit pas se faire au détriment de la qualité d'enseignement dans les autres écoles[28].
Les écoles libres[29] du Brabant wallon annoncent qu’un recours auprès de la Cour constitutionnelle sera déposé sous peu, invoquant l’absence d’égalité entre les élèves. On créerait, selon elles, une discrimination négative, situation interdite par la constitution belge[30].
Le décret « Robin des Bois » est abrogé par une décision collégiale du gouvernement de la Communauté française[31], faisant suite à un changement d’orientation du cdH[32].
À la suite des élections régionales et législatives du lors desquelles le cdH gagne cinq sièges (trois à la Chambre des représentants, deux au Sénat), les humanistes-centristes participent au gouvernement Leterme I après un très long processus de négociation mené par Joëlle Milquet et Melchior Wathelet. En 2010, le cdH est le premier parti à faire rentrer une femme voilée au Parlement de la région de Bruxelles-Capitale, acte qui suscite bon nombre de réactions d’indignation[33],[34]. En 2014, Mahinur Özdemir se représente aux élections régionales bruxelloises en 10e place[35]. Elle est tout de même exclue du parti en raison de son refus de reconnaître le génocide arménien[36].
Le , Benoît Lutgen succède à Joëlle Milquet et devient le deuxième président du cdH[37]. Le , Lutgen cède sa place de président à Maxime Prévot. À la suite de ses résultats aux élections de 2019, le cdH annonce le 5 juin 2019 qu'il restera dans l'opposition à tous les niveaux de pouvoirs, aussi bien au niveau fédéral que dans les entités fédérées. Ce qui doit permettre une refonte des structures et de la doctrine du parti, passant par un éventuel changement de nom[38].
Idéologie
Le cdH se revendique du centrisme et du personnalisme d'Emmanuel Mounier[39]. Dans le passé, il s’est réclamé de la démocratie chrétienne[40].
Il est un des principaux représentants de la démocratie chrétienne belge, avec le CD&V.
International
Union européenne
Le cdH fait partie, tout comme son parti frère le CD&V, du Parti populaire européen. Il a envoyé, à la suite des élections de 2019, deux députés : Pascal Arimont et Benoît Lutgen.
Union Benelux
Le parti est membre du GPC au Parlement du Benelux.
Structure
Présidents
Portrait | Nom | Mandat | Remarques | ||
---|---|---|---|---|---|
Début | Fin | Durée | |||
Léon Servais | 18 juillet 1968 | 20 mars 1972 | 3 ans, 8 mois et 2 jours | ||
Charles-Ferdinand Nothomb | 20 mars 1972 | 1 an et 2 mois | |||
Georges Gramme | – (4 ans, 4 mois et 11 jours) |
4 ans, 4 mois et 11 jours | |||
Charles-Ferdinand Nothomb (2) | 1 an et 2 mois | ||||
Georges Gramme (2) | 1976 | 1977 | |||
Charles-Ferdinand Nothomb (3) | 1977 | ||||
Charles Hanin | 4 mois et 15 jours | Bourgmestre de Marche-en-Famenne | |||
Paul Vanden Boeynants | 1 an, 11 mois et 26 jours | ||||
Gérard Deprez | 15 ans et 5 jours | ||||
Charles-Ferdinand Nothomb (4) | 2 ans, 2 mois et 23 jours | ||||
Philippe Maystadt | 1 an, 4 mois et 3 jours | Président de la Banque européenne d'investissement | |||
Joëlle Milquet | 12 ans, 1 mois et 8 jours | ||||
Benoît Lutgen | 7 ans, 4 mois et 15 jours | Bourgmestre de Bastogne (depuis 2012) | |||
Maxime Prévot | En fonction | 2 ans, 7 mois et 30 jours | Bourgmestre de Namur (depuis 2012) | ||
Résultats électoraux
Parlement fédéral
Année | Chambre des représentants | Sénat | Gouvernement | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Sièges | Voix | % | Sièges | |||
1971 | 327 393 | 6,20 | Nv | 15 / 212 |
Voir PSC unitaire | Gaston Eyskens V, Leburton I et II | ||
1974 | 478 209 | 9,09 | 2,89 | 22 / 212 |
430 512 | 10 | 10 / 106 |
Tindemans I, II et III |
1977 | 545 055 | 9,77 | 0,68 | 24 / 212 |
522 613 | 9,46 | 11 / 106 |
Tindemans IV, Vanden Boeynants II |
1978 | 560 440 | 10,12 | 0,35 | 25 / 212 |
535 939 | 9,78 | 12 / 106 |
Martens I, II, III et IV, Mark Eyskens |
1981 | 390 896 | 6,49 | 3,53 | 18 / 212 |
414 733 | 6,95 | 8 / 106 |
Martens V |
1985 | 482 254 | 7,95 | 1,46 | 20 / 212 |
475 119 | 7,93 | 10 / 106 |
Martens VI |
1987 | 491 908 | 8 | 0,05 | 19 / 212 |
474 370 | 7,8 | 8 / 106 |
Martens VII et VIII |
1991 | 476 730 | 7,7 | 0,3 | 18 / 212 |
483 961 | 7,9 | 9 / 106 |
Martens IX, Dehaene I |
1995 | 469 101 | 7,7 % | 12 / 150 |
434 492 | 9,4 | 3 / 40 |
Dehaene II | |
1999 | 365 318 | 5,87 % | 1,83 | 10 / 150 |
374 002 | 6,04 | 3 / 40 |
Opposition |
2003 | 359 660 | 5,47 % | 0,4 | 8 / 150 |
362 705 | 5,54 | 2 / 40 |
Opposition |
2007 | 404 077 | 6,06 % | 0,59 | 10 / 150 |
390 852 | 5,90 | 2 / 40 |
Verhofstadt III, Leterme I, Van Rompuy, Leterme II |
2010 | 360 441 | 5,53 % | 0,53 | 9 / 150 |
331 870 | 5,13 | 2 / 40 |
Di Rupo |
2014 | 336 184 | 4,98 % | 0,55 | 9 / 150 |
N/A | 4 / 60 |
Opposition | |
2019 | 250 861 | 3,70 % | 1,28 | 5 / 150 |
2 / 60 |
Opposition[38] |
Parlement wallon
Année | Voix | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
1995 | 407 741 | 21,56 % | 16 / 75 |
Collignon II |
1999 | 325 229 | 17,07 % | 14 / 75 |
Opposition |
2004 | 347 348 | 17,62 % | 14 / 75 |
Van Cauwenberghe II, |
2009 | 323 952 | 16,44 % | 13 / 75 |
Demotte II |
2014 | 310 513 | 15,17 % | 13 / 75 |
Magnette, Borsus |
2019 | 223 775 | 11,00% | 10 / 75 |
Opposition[38] |
Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale
Depuis la création de l’institution qui comptait 75 sièges jusqu’en 2004, et 89 sièges depuis 2004 (dont 72 sièges alloués aux listes francophones).
Année | Voix obtenues | Résultat en % | Sièges obtenus | Participation gouvernementale |
---|---|---|---|---|
1989 | 51 904 | 11,85 % | 9 / 75 |
Picqué I |
1995 | 38 244 | 9,26 % | 7 / 75 |
Opposition |
1999 | 33 815 | 14,08 % | 6 / 75 |
Opposition |
2004 | 55 078 | 14,08 % | 10 / 89 |
Picqué III |
2009 | 60 527 | 14,80 % | 11 / 89 |
Picqué IV, Vervoort I |
2014 | 48 012 | 11,74 % | 9 / 89 |
Vervoort II |
2019 | 29 436 | 7,58% | 6 / 89 |
Opposition[38] |
Parlement de la Communauté germanophone
Résultats du Christisch Soziale Partei (CSP), parti lié au cdH.
Année | % | Sièges |
---|---|---|
1990 | 33,60 | 8 / 25 |
1995 | 35,93 | 10 / 25 |
1999 | 34,78 | 9 / 25 |
2004 | 32,79 | 8 / 25 |
2009 | 27,02 | 7 / 25 |
2014 | 24,86 | 7 / 25 |
2019 | 23,14 | 6 / 25 |
Conseils provinciaux
Année | Brabant Wallon | Hainaut | Liège | Luxembourg | Namur |
---|---|---|---|---|---|
2006 | 9 / 56 |
15 / 84 |
15 / 84 |
22 / 56 |
14 / 56 |
2012 | 5 / 37 |
6 / 56 |
8 / 56 |
14 / 37 |
8 / 37 |
2018 | 3 / 37 |
4 / 56 |
6 / 56 |
14 / 37 |
6 / 37 |
Parlement européen
Résultats dans le collège francophone.
Année | % | Sièges |
---|---|---|
1979 | 21,2 | 3 / 11 |
1984 | 19,5 | 2 / 11 |
1989 | 18,8 | 2 / 11 |
1994 | 18,8 | 2 / 10 |
1999 | 13,1 | 1 / 10 |
2004 | 15,1 | 1 / 9 |
2009 | 13,3 | 1 / 8 |
2014 | 11,4 | 1 / 8 |
2019 | 8,9 | 1 / 8 |
Tableau récapitulatif
Année | Élections | Voix obtenues |
---|---|---|
1987 | Élections législatives | 491 908 (à la Chambre des représentants) |
474 370 (au Sénat) | ||
1991 | Élections législatives | 476 730 (à la Chambre des représentants) |
483 961 (au Sénat) | ||
1995 | Élections fédérales | 469 101 (à la Chambre de représentants) |
434 492 (au Sénat) | ||
Élections régionales | 445 985 (407 741 en Région wallonne + 38 244 en Région de Bruxelles-Capitale) | |
1999 | Élections fédérales | 365 318 (à la Chambre de représentants) |
374 002 (au Sénat) | ||
Élections régionales | 359 044 (325 229 en Région wallonne + 33 815 en Région de Bruxelles-Capitale) | |
2002 | Le PSC devient cdH | |
2003 | Élections fédérales | 359 660 (à la Chambre de représentants) |
362 705 (au Sénat) | ||
2004 | Élections régionales | 402 426 (347 348 en Région wallonne + 55 078 en Région de Bruxelles-Capitale) |
2007 | Élections fédérales | 404 077 (à la Chambre de représentants) |
390 852 (au Sénat) | ||
2009 | Élections régionales | 384 479 (323 952 en Région wallonne + 60 527 en Région de Bruxelles-Capitale) |
2010 | Élections fédérales | 360 441 (à la Chambre de représentants) |
331 870 (au Sénat) | ||
2014 | Élections fédérales | 336 184 (à la Chambre de représentants) |
Élections régionales | 358 525 (310 513 en Région wallonne + 48 012 en Région de Bruxelles-Capitale) | |
2019 | Élections fédérales | 250 861 (à la Chambre de représentants) |
Élections régionales | 253 211 (223 775 en Région wallonne + 29 436 en Région de Bruxelles-Capitale) | |
Personnalités liées au cdH/PSC
- William Ancion
- André Antoine
- Josy Arens
- André du Bus de Warnaffe
- Christian Brotcorne
- Benoît Cerexhe
- Michel Coenraets
- Francis Delpérée
- Anne Delvaux
- Georges Dallemagne
- Jean-Pierre Detremmerie
- Carlo Di Antonio
- Benoît Drèze
- Marc Elsen
- Jacques Étienne
- Hamza Fassi-Fihri
- Catherine Fonck
- Céline Fremault
- Joseph George
- Alda Greoli
- Denis Grimberghs
- Pierre Harmel
- Michel de Lamotte
- Raymond Langendries
- David Lavaux
- Michel Lebrun
- Benoît Lutgen
- Guy Lutgen
- Vanessa Matz
- Joëlle Milquet
- Philippe Maystadt
- Pierre Migisha
- Charles-Ferdinand Nothomb
- Clotilde Nyssens
- Mahinur Özdemir
- Josly Piette
- Jean-Pol Poncelet
- Maxime Prévot
- Jean-Paul Procureur
- Joël Riguelle
- Véronique Salvi
- Marie-Martine Schyns
- Marie-Dominique Simonet
- Louis Smal
- Henri-François Van Aal
- Jean-Jacques Viseur
- Melchior Wathelet (père)
- Melchior Wathelet (fils)
- Brigitte Wiaux
Organisation
Centre d'études
Le Centre Démocrate Humaniste possède un centre d'études baptisé Centre d’études politiques économiques et sociales (CEPESS)[41].
Le CEPESS a pour finalité « d’encourager et d’aider le monde politique et la société dans son ensemble à redonner un visage humain au développement »[42]. Il a pour mission d’inscrire l’action politique, économique et citoyenne sur la voie du « développement humain », un nouveau projet de société, porté par le cdH, qui place l’être humain, la qualité de vie et le vivre-ensemble, comme finalités ultimes du développement.
Mouvement de jeunesse
Le Centre Démocrate Humaniste reconnaît les Jeunes cdH comme son mouvement de jeunesse. Ce mouvement se gère de façon autonome, sans intervention du cdH dans son fonctionnement interne mais s'associent parfois avec le parti dans différentes actions et campagnes. Ils sont également membres des Jeunes du Parti populaire européen.
Sièges
Le cdH occupe jusqu’en 2020 un bâtiment de six étages situé 41-43 rue des Deux-Églises à Bruxelles, cet immeuble de bureaux a été conçu dans un style moderniste conçu par les architectes René Aerts et Paul Ramon en 1966. Il est caractérisé par l'apparence de sa façade, composée par des éléments préfabriqués de couleur orange rappelant des écrans de télévision[43].
Le parti se sépare en 2020 de son siège historique pour des locaux plus petits. Il occupe depuis lors un étage d'un bâtiment situé au 123 rue du Commerce à Bruxelles[44]
Identité visuelle
- Logotype utilisé durant les années 1980
- Logotype utilisé durant les années 1990
- Logotype utilisé depuis 2002
Notes et références
- « Ni fleurs ni couronnes pour la "Démocratie chrétienne" », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le ).
- « Entre CDH et Défi, des convergences, mais aussi de vrais éléments de blocage », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le ).
- Jeanne Blanquart avec AFP, « Meurtre du bourgmestre de Mouscron : le suspect aurait agi pour venger son père », sur francetvinfo.fr, France 3 Hauts-de-France, (consulté le ).
- « CDH: tous âges, et au centre-droit », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).
- http://www.cpcp.be/medias/pdfs/publications/democratie_chretienne.pdf
- « Les voies du CDH », sur RTBF Info,
- « Un tract du cdH sérésien assez conservateur », sur Édition digitale de Mons,
- « Maxime Prévot au "Soir": "Si le CDH change de nom, le mot humaniste n'y figurera probablement plus" », sur Le Soir Plus,
- Clément Jadot, « Politique et pékèt : l'interview barquette de Carine Clotuche », sur Boulettes Magazine,
- . En politique belge, le mot confédéralisme est utilisé dans le sens de « fédéralisme très poussé » avec pour objectif une scission, et non le sens d’états souverains qui décident d’organiser en commun certaines matières
- David Coppi, « Saisissez l’offre francophone ! », sur lesoir.be, (consulté le ).
- Joëlle Milquet : « Aux Flamands qui depuis des années et des années croient qu’il faut une grande réforme de l’État - […] note Octopus de 1999 […] -, je dis que l’offre francophone est majeure, historique, inédite, jamais vue »
- Ces mots sont de Francis Delpérée, constitutionnaliste, sénateur cdH
- Joëlle Milquet : « la plus grande réforme de l’État depuis au moins 23 ans ! Une réforme qui comporte 16 à 18 milliards d’euros de transferts de compétences, et qui pèse 12 à 14 milliards en autonomie fiscale. C’est une offre historique majeure »
- Négociations. Milquet sonne l’alarme contre le « coup d’état permanent de fait », propos recueillis par David coppi, Le Soir 2-3 avril 2011, page 4, colonne 2, ligne 8
- C’est-à-dire à la fin de la Loi Spéciale de Financement
- Dessine-moi un plan B, Robert Van Apeldoorn, Trends Tendances, 4 novembre 2010
- « Régionaliser l’IPP : une mauvaise idée », sur Echo.be, (consulté le ).
- Bruxelles est considérée comme « pauvre » au regard de l’IPP, impôt sur les personnes physiques, mais « riche » au regard de l’impôt sur les sociétés. Or le projet de réforme prévoit la régionalisation de 40 à 50 % de L’IPP sans toucher à l’impôt des sociétés
- Négociations. Milquet sonne l’alarme contre le « coup d’État permanent de fait », propos recueillis par David coppi, Le Soir 2-3 avril 2011, page 4, colonne 5, ligne 33
- Joëlle Milquet : « Mais je suis prête à perdre dans les sondages, si c’est pour sortir le pays de la crise »
- Négociations. Elio Di Rupo exige une rencontre à neuf, Véronique Lanquin, Le Soir, page 5, ligne 51
- Négociations. Elio Di Rupo exige une rencontre à neuf, Véronique Lanquin, Le Soir, page 5, ligne 58
- « La réforme de l’Etat, qu’est-ce que ça change ? », sur lesoir.be, .
- « http://www.crep.be/documents/CREP-Federalisme.pdf »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- http://www.fondation-hicter.org/IMG/pdf/MQ_etat_belge_2011_3.pdf
- Le classement des écoles en « riches » ou « pauvres » est réalisé selon l'indice socio-économique des parents d’élèves, lui-même établi par des universitaires
- Entretien de Jean-Pierre Cazzarro, préfet de l'Athénée d'Auderghem dans Le Soir.
- École libre signifie en Belgique « philosophiquement orienté chrétien » tout en étant subventionné par l’État qui décide des programmes
- Enseignement/Les écoles du Brabant wallon attaquent le décret en justice, Robin des bois reste hors-la-loi, Pierre bouillon, Le Soir, 27 juin 2011
- http://www.levif.be/info/belga-politique/enseignement-la-limitation-de-la-taille-des-classes-approuvee-en-pleniere/article-4000082084530.htm
- Supprimer le décret Robin des Bois sur Enseignons.be.
- « Ducarme choque Mahinur Ozdemir à propos du voile », sur lalibre.be, (consulté le ).
- « Mahinur Ozdemir choquée par les propos de Ducarme sur les religions », sur RTL Info, (consulté le ).
- « Fin du suspense cdH à la Région », La Libre Belgique, 29-30 mars 2014, page 8
- « La députée Özdemir exclue du CDH pour avoir refusé de reconnaître le génocide arménien », sur lesoir.be, (consulté le ).
- « Premier discours présidentiel pour Benoît Lutgen », sur lalibre.be, (consulté le ).
- « Maxime Prévot : "Peut-être avons-nous été un peu addicts au pouvoir" », sur RTBF Info, (consulté le )
- Jean-Benoît Pilet, « Le Centre démocrate humaniste (cdh) », dans Pascal Delwit, Jean-Benoit Pilet et Émilie van Haute, Les partis politiques en Belgique, Éditions de l'Université de Bruxelles, , 3e éd. (1re éd. 1996), 372 p. (ISBN 978-2800415147, lire en ligne [PDF]), p. 70
- https://cevipol.centresphisoc.ulb.be/sites/default/files/centre_cevipol/uploads/cahier99-1.pdf
- David Coppi, « Lutgen lance son projet La Louvière-la-Neuve », Le Soir, (lire en ligne)
- « Le Cepess » (consulté le )
- « – Inventaire du patrimoine architectural », sur heritage.brussels (consulté le ).
- « Le siège historique du cdH mis en vente: les humanistes déménagent à la rue du Commerce », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Benjamin Biard, « Les partis frères en Belgique: les relations entre le CDH et le CD&V » dans Courrier hebdomadaire, no 2467-2468, CRISP, Bruxelles, 2020
- Paul Wynants, « Du PSC au CDH. I. 1981-1999 » dans Courrier hebdomadaire, no 1889, CRISP, Bruxelles, 2005
- Paul Wynants, « Du PSC au CDH. II. 1999-2004 » dans Courrier hebdomadaire, no 1895-1896, CRISP, Bruxelles, 2005
Liens externes
- Portail de la politique belge
- Portail du conservatisme