Bataille de Fleurus (1690)

La bataille de Fleurus a eu lieu le à Fleurus (en Belgique actuelle). Ce fut une victoire pour l'armée française commandée par le maréchal de Luxembourg contre les armées d'une coalition rassemblant les Provinces-Unies, les Impériaux, l’Espagne et l'Angleterre dirigée par le général allemand Waldeck. La France perdit 3 600 hommes, alors que les coalisés en perdirent plus de 20 000.

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Bataille de Fleurus (1690)
Attribué à Pierre-Denis Martin, Bataille de Fleurus, 1er juillet 1690, château de Versailles[1].
Informations générales
Date
Lieu Fleurus
(Belgique actuelle)
Issue Victoire française
Belligérants
Royaume de France Provinces-Unies
Saint-Empire
 Monarchie espagnole
Royaume d'Angleterre
Commandants
François-Henri de Montmorency-BoutevilleGeorges Frédérick de Waldeck
Forces en présence
30 000 hommes
70 pièces d'artillerie
37 800 hommes (37 bataillons et 156 escadrons)
90 pièces d'artillerie
Pertes
3 600 morts ou blessés5 000 morts
7 000 blessés
9 000 prisonniers
150 drapeaux
48 canons

Guerre de la Ligue d'Augsbourg

Batailles

Coordonnées 50° 29′ nord, 4° 33′ est
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
Géolocalisation sur la carte : Belgique

Histoire

Les artilleurs français avaient tiré sur leurs régiments d'infanterie dont ils n'avaient pas identifié les couleurs. Tous les drapeaux reçurent, comme signe distinctif commun, une écharpe blanche nouée au sommet de la hampe.

Les troupes françaises étaient sous le commandement du duc de Luxembourg, du duc de Boufflers, du duc du Maine, du duc de Choiseul, du Grand-Prieur de Vendôme, et du Prince de Conti

Comme le précise l'historien Pierre de Ségur,

« La journée de Fleurus fut la plus belle peut-être et la plus enivrante de celles que vécut Luxembourg. Jamais avec plus d'évidence n'éclatèrent son génie, son instinct puissant de la guerre. Nulle victoire ne fut davantage l'œuvre directe et personnelle d'un chef. »
En cette occasion, écrit le marquis de Feuquières, ce grand capitaine a capablement pensé avant de marcher à l'ennemi; il a jugé avec une justesse infinie du temps qu'il lui fallait pour se mettre en état d'exécuter ce qu'il avait pensé, et il l'a exécuté avec une vivacité qui n'a pas laissé à son ennemi le temps de remédier au coup qu'il lui portait.

Ce témoignage d'un connaisseur, tous les combattants de Fleurus le confirment unanimement. De ce jour, il conquit dans les rangs de l'armée une popularité vraiment extraordinaire. Quand il est là, chacun de nous en vaut deux, fut parmi les soldats une locution courante. Même note dans le corps d'officiers. Dans le régiment de Touraine, qui avait spécialement souffert, les capitaines dissimulèrent l'étendue de leurs pertes, par peur d'être envoyés se refaire dans d'autres quartiers, sous les ordres d'un autre chef. Comme nous voulions, écrit l'un d'eux, finir la campagne sous cet illustre général, nous ne nous plaignîmes jamais, et nous dîmes toujours que nous étions en état." Tous, en effet, sous lui se croyaient invincibles (...)

Participants français célèbres

Régiments français engagés[2]

Notes et références

  1. « Bataille de Fleurus, 1er juillet 1690 », notice no 000PE005342, base Joconde, ministère français de la Culture
  2. Voir : Jean de Beaurain : Ordre de bataille des troupes qui étaient à la bataille de Fleurus.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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