Bataille de Leuze

La bataille de Leuze a lieu le à Leuze-en-Hainaut, en Belgique actuelle. Ce combat d’arrière-garde est l'une des plus fameuses victoires de la cavalerie française dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

Bataille de Leuze
Combat de Leuze par Joseph Parrocel.
Informations générales
Date
Lieu Leuze-en-Hainaut
(Belgique actuelle)
Issue Victoire française
Belligérants
Royaume de France Royaume d'Angleterre
Provinces-Unies
Commandants
François-Henri de Montmorency-LuxembourgGeorges Frédérick de Waldeck
Forces en présence
28 escadrons (environ 4 000 hommes)72 escadrons (environ 12 000 hommes)
Pertes
400 morts ou blessés1 500 à 2 000 morts ou blessés

Guerre de la Ligue d'Augsbourg

Batailles

Coordonnées 50° 36′ nord, 3° 37′ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique

Le maréchal de Luxembourg, qui se trouve à proximité de Tournai, envoie Marsilly en reconnaissance. Celui-ci lui apprend que le corps principal de l'armée alliée est en train de s'éloigner, ne laissant qu'une arrière-garde de cavalerie à Leuze (aujourd'hui Leuze-en-Hainaut).

Plan du Combat de Leuze.

Persuadé que la campagne de 1691 était terminée, Guillaume III, a regagné l'Angleterre, et le prince de Waldeck prépare ses quartiers d'hiver.

Luxembourg agit immédiatement. Il envoie un détachement de la cavalerie de la Maison militaire du roi suivre les mouvements du corps principal et, avec les escadrons de Villars et de Marsilly, attaque sans avertissement. N'utilisant que leurs épées, les cavaliers d’élite chargent la cavalerie alliée pourtant bien supérieure en nombre mais qui, par manque d'espace, ne peut se déployer. On voit ainsi un escadron se partager en trois pour affronter trois escadrons ennemis, et les battre. Cette troupe d’élite ne se désunit jamais, malgré les pièges du terrain irrégulier, et garde ainsi toujours un avantage sur ses adversaires[1].

Au cœur de l'action, Luxembourg doit défendre chèrement sa personne. La bataille ne dure que 2 heures et se termine par une victoire des Français. La cavalerie alliée ne doit son salut qu'a l'intervention de renforts envoyés par Waldeck. Cependant, la cavalerie française paie cher son attaque en infériorité numérique : les gardes perdent le tiers de leurs effectifs, les chevau-légers le quart[1].

Sources

Notes et références

  1. Frédéric Chauviré, « La Maison du Roi sous Louis XIV, une troupe d’élite. Étude tactique », Revue historique des armées, 255, 2009, mis en ligne le 14 mai 2009. Consulté le 16 août 2010.
  • Portail du Hainaut
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail du royaume de France
  • Portail de la France du Grand Siècle
  • Portail de l’Angleterre
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.