Saint-Josse-ten-Noode

Saint-Josse-ten-Noode (en néerlandais : Sint-Joost-ten-Node), souvent dénommée Saint-Josse, est l'une des dix-neuf communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Josse.

Saint-Josse-ten-Noode
(nl) Sint-Joost-ten-Node

Photo prise à Saint-Josse-ten-Noode

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Belgique
Région Région de Bruxelles-Capitale
Communauté  Communauté française
 Communauté flamande
Arrondissement Bruxelles-Capitale
Bourgmestre Emir Kir
Majorité LB
Sièges
LB (PS-sp.a)
Ecolo-Groen
cdH
MR
LC
29
17
9
1
1
1
Section Code postal
Saint-Josse-ten-Noode 1210
Code INS 21014
Zone téléphonique 02
Démographie
Gentilé Tennoodois(e)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
27 032 ()
51,85 %
48,15 %
23 665 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
25,80 %
66,07 %
8,13 %
Étrangers 33,08 % ()
Taux de chômage 32,24 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 7 079 €/hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 50° 51′ nord, 4° 22′ est
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
1,14 km2 (2005)
0,84 %
0,00 %
96,47 %
2,69 %
Localisation

Situation de la commune au sein de la Région de Bruxelles-Capitale
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Saint-Josse-ten-Noode
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Saint-Josse-ten-Noode
Liens
Site officiel www.stjosse.irisnet.be

    Cette commune a été créée[2] en 1795 après la dissolution de la Cuve de Bruxelles dont elle faisait partie, et elle reçoit sa première organisation communale en 1796 avec comme agent municipal André-Étienne-Joseph O'Kelly qui prend le titre de maire à partir de 1800.

    Elle fait partie de la zone de police 5344 avec Evere et Schaerbeek. La commune est nommée en l'honneur de saint Josse, moine breton.

    Avec une présence marocaine et turque de 49,3 %, la commune devient l'endroit où l'on compte le plus grand nombre de musulmans en Belgique en pourcentage[3].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Josse-ten-Noode
    Schaerbeek
    Ville de Bruxelles
    Ville de Bruxelles

    Histoire

    La porte de Louvain à Saint-Josse-ten-Noode, vers 1900.

    Le village de Ten-Noode apparaît au XIIIe siècle, comme Ixelles, entre les paroisses d'Uccle, d'Etterbeek et Sainte-Gudule à Bruxelles. À cette époque, à l'exception de la vallée du Maelbeek et du Schaerbeek, on n'y rencontrait que des champs à peine cultivés à cause de la mauvaise qualité du sol trop sablonneux. De là le nom Nude, Noede, Oede, qui signifie « besoin » (« nood » en néerlandais moderne), et par extension, « misère ». La première trace de l'existence de cette localité apparaît dans une convention faite entre le chapitre de Saint-Gudule et le Coudenberg, à Bruxelles, en 1254. Cent ans plus tard, un faubourg s’y était formé, principalement le long du chemin conduisant de Bruxelles à Louvain. Là, près du Maelbeek, s'élève alors la chapelle de Saint-Josse, qui prit de plus en plus d'importance, mais qui ne devint une paroisse qu’en 1803, après le Concordat[4].

    La vallée du Maelbeek devient, avec ses hauteurs couronnées par le bois de Linthout, avec ses grands étangs et ses chemins pittoresques transformés en rues, le lieu de la vie champêtre à quelques pas de la capitale, du palais du souverain. Au XVe siècle, les ducs de Bourgogne y ont un hôtel ; au XVIe siècle, les Nassau, le cardinal Granvelle, le poète Houwaert, la famille Marnix et les Croÿ y habitent des villas, qu’ils se plaisent à embellir, mais celles-ci furent négligées lorsque les Pays-Bas furent privés de la présence de la cour[4].

    Aux XVIe et XVIIe siècles, les habitants de Saint-Josse subissent les invasions diverses.

    • 1572, maisons et champs sont ravagés par les reîtres du Prince d'Orange.
    • 1578, les Bruxellois brûlent leurs maisons de faubourg par panique, pour empêcher Don Juan de trouver les approvisionnements pendant le siège qu'ils redoutent.
    • 1579, les Espagnols font des raids et emmènent des prisonniers.
    • 1580, les calvinistes détruisent la chapelle.
    • 1583, les troupes du Duc d'Anjou vivent aux dépens des habitants.
    • 1600, les habitants commencent la reconstruction de la chapelle.
    • 1609 verra la reconstruction du château des Ducs de Bourgogne.
    • 1635, intrusions des troupes françaises qui veulent envahir les Pays-Bas. L'arrivée d'Ottavio Piccolomini les pousse à la retraite.
    • 1675, Louis XIV attaque Bruxelles, Zaventem est pillé et les troupes saccagent les faubourgs. Mais trois jours plus tard, ils quittent la région pour la bataille de Maastricht.
    • 1690, les Français se replient de la bataille de Fleurus sur Schaerbeek et Saint-Josse et accablent la population.
    • 1706, le duc de Marlborough campe avec ses troupes dans la région. Bruxelles offre sa soumission.
    • 1746, les Français, sous les ordres du Maréchal de Saxe, occupent la banlieue de Bruxelles et finissent par s'emparer de la ville.

    Jusqu’à la fin du XIXe siècle, Saint-Josse s'étendait jusqu'aux confins d’Ixelles et d’Etterbeek, et incluait notamment la majeure partie de l'actuel quartier européen de Bruxelles, le rond-point Schuman, le parc du Cinquantenaire et la place du Luxembourg (en). La commune fut forcée de vendre ces terrains à la Ville de Bruxelles pour pouvoir rembourser des dettes contractées à la suite d'une gestion peu judicieuse des finances communales. Ce qui formera une grande partie de l'extension est de la ville de Bruxelles.

    On retrouve dans les livres d'histoire plusieurs noms différents pour la commune : Nude (1251), Oede (1311), Noede (1324), Ten-Noede (1335-1389), La Noede (1437), Sint-Joost-ten-Noede (1527), Sint-Judocus ten Hoye (1532) ou Sint-Josse-ten-Hoy.

    Héraldique

    La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le . La moitié supérieure montre avec précision le vieux château de Saint-Josse-ten-Noode construit et occupé par les Ducs de Bourgogne du XIVe au XVIe siècle. La moitié inférieure gauche montre un sac de mendiant. C'est un élément probant, Saint-Josse-ten-Noode pouvant être traduit « le lieu des personnes dans le besoin ». La moitié inférieure droite montre une branche de vigne, symbole des vignobles qu'on pouvait trouver dans la région.

    La devise est la même que celle de la Belgique.

    Il semble y avoir une différence entre le blasonnement et le dessin des armoiries. Le château est dessiné en perspective ce qui n'est pas mentionné dans le blasonnement.
    Blasonnement : Coupé d'azur à un château d'argent, et d'un parti de gueules à une besace d'or, et du troisième à une grappe de raisins tigée et feuillée d'or.
    • Délibération communale : 25 juin 1913
    • Arrêté de l'exécutif de la communauté : 3 mars 1914
    • Moniteur belge : 24 mars 1914
    Source du blasonnement : Heraldy of the World[5][réf. non conforme].

    Démographie

    La commune comptait officiellement 27 737 habitants au [6][réf. non conforme] (14 550 hommes et 13 197 femmes). Avec une superficie de 1,14 km2, c'est la plus petite des dix-neuf communes de la région, voire de Belgique, mais aussi la plus densément peuplée étant la seule à dépasser le seuil de 20 000 habitants/km2 avec 27 330,70.

    Évolution de la population

    Année1830184618561866187618801890190019101920193019471961197019801990200020102015201820192020
    Habitants2.87914.85017.14921.91526.49228.05229.70932.14031.86531.84330.91728.15524.46323.63321.74921.51122.09726.33827.12627.03227.08727.199
    Index1005165967619209741.0321.1161.1071.1061.074978850821755747768915942939941945
    chiffres INS - 1830 = Index 100


    Graphe de l'évolution de la population de la commune.

    • Source : INS - De : 1846 à 1970 = recensement de la population au  ; depuis 1981 = population au
    • Source : DGS - Remarque : 1806 jusqu'à 1970 = recensement ; depuis 1971 = nombre d'habitants chaque [7][réf. non conforme]
    Église de Saint-Josse-ten-Noode, aquarelle par l'architecte Léon van Dievoet.

    Population étrangère

    Nationalité Population[8][réf. non conforme]
    Roumanie 1 433
    Bulgarie 1 363
    Maroc 1 038
    Turquie 858
    France 845
    Espagne 810
    Italie 619
    Pologne 557
    Syrie 557
    Inde 255
    Source : IBSA Brussels, chiffres au .
    Square Armand Steurs à Saint-Josse-ten-Noode, encre par l'architecte Léon van Dievoet, 1968.

    À une époque[Laquelle ?], elle a été la seule commune de Belgique dont la population était majoritairement étrangère[citation nécessaire], principalement d'origine turque et marocaine[citation nécessaire]. Actuellement[Quand ?], l'électorat d'origine étrangère est devenu majoritaire par le biais des acquisitions de nationalité et la majorité des conseillers communaux, ainsi que la moitié du collège échevinal, est originaire du Maroc, de Turquie et du Congo (RDC)[citation nécessaire].

    Jean Demannez, ancien bourgmestre : « La population de Saint-Josse est belge à 64 %. Mais cela ne veut pas dire grand-chose. La carte d’identité belge n’implique pas pour autant que les gens n’aient pas conservé le mode de vie et les traditions propres à leur pays d’origine. À Saint-Josse, il n’y a plus que 20 % de la population dont le grand-père était belge. Pour huit concitoyens sur dix, l’aïeul était un immigré : français, italien, turc ou marocain, espagnol, etc. C’est donc un brassage culturel extrêmement important, avec, qui plus est, une population jeune »[9][réf. non conforme]. En 2010, 49 % de la population était musulmane[10].

    Commune la plus pauvre de Belgique

    Saint-Josse a souvent porté l'étiquette de commune la plus pauvre de Belgique[11][réf. non conforme].

    Selon les statistiques du SPF Économie, Saint-Josse est la commune la plus pauvre de Belgique avec un revenu moyen par habitant de 7 954 . La moyenne nationale étant de 15 535 [12][réf. non conforme].

    Zoé Genot, chef de file Ecolo à Saint-Josse, tente d'expliquer : « C’est une commune d’accueil. C’est la commune où les gens arrivent et à l’heure actuelle, comme elle présente toute une série de difficultés, elle est mal gérée, elle est sale, elle concentre la pauvreté, les gens ont tendance à partir dès qu’ils s’embourgeoisent, dès qu’ils ont trouvé du travail »[13].

    Bâtiments, monuments et sites remarquables

    Ainsi que d'autres bâtiments repris sur le site irisnet[PDF].

    Vie culturelle

    Enseignement

    Enseignement primaire et secondaire

    • Gemeenteschool Sint Joost aan Zee, Grensstraat, nederlandstalige basisschool
    • Pensionnat de Saint-Josse-ten-Noode, actif vers les années 1810 (disparu)
    • Lycée communal Guy Cudell, école en discrimination positive prioritaire
    • École fondamentale communale Henri Frick
    • Écoles communales rue Potagère.
    • École communale Les Tournesols
    • La Nouvelle École
    • Institut La Sagesse
    • Institut Saint Louis, section de Saint-Josse, surnommé Petit Saint Louis afin de le différencier de l'Institut Saint Louis situé à Bruxelles rue du Marais dont il est une section depuis son annexion en 1927
    • Institut des Dames de Marie

    Enseignement supérieur et pour adultes

    • EPFC (Enseignement de promotion et de formation continue ) de l'ULB et de BECI

    Enseignement artistique

    Établissements emblématiques de la commune

    Disparus

    Commerces et industrie
    • Quincaillerie Van Bemden, chaussée de Louvain, à côté de l'église Saint-Josse
    • La coopérative L'Union économique, chaussée de Louvain
    • Commerce de nouveautés « Chez Roule ta Bosse », chaussée de Louvain
    • « Chez Waver », appareils ménagers, chaussée de Louvain
    • La Maison Hayoit, spécialisée en linge de maison, fournisseur de la Cour, chaussée de Louvain, 56
    • Papeterie-imprimerie Ballieu, chaussée de Louvain 13
    • Poissonnerie Doms
    • Curiosity House de Michel Deligne, première librairie bruxelloise dédiée à la BD, rue Braemt
    Cinémas
    Cafés et brasseries

    Subsistants

    Cliniques
    • l'Institut chirurgical du docteur Jean Verhoogen, rue Marie Thérèse, 98-100-102, par l'architecte Jean-Baptiste Dewin.
    Commerces divers
    • La Petite Vache, fromagerie, chaussée de Louvain
    • La « friterie de la place Saint-Josse », longtemps tenue par Martin (Apers), un des trois meilleurs « fritkots » bruxellois. Depuis 2011, « Chez Palma »[20]
    Salles de spectacle
    • Le Claridge

    Personnalités liées à la commune

    Artistes peintres et sculpteurs

    Architectes

    Métiers du spectacle

    Hommes d'État et militaires

    Scientifiques

    Philosophes et écrivains

    Musiciens

    Faits divers

    Sportifs

    Vie sportive

    Les couleurs de la commune sont défendues par de nombreux clubs sportifs dont le BUC Saint-Josse Rugby Club qui fut champion de Belgique de Rugby à XV en 1973 et qui évolue actuellement dans le championnat de deuxième division nationale. Citons également les clubs F.C. Saint-Josse (football), E.T.C. Saint-Josse (tennis) et Forever Saint-Josse (pétanque). Avec le BUC Saint-Josse Rugby Club, ils partagent la particularité d’être rattachés à la commune de Saint-Josse-ten-Noode mais d'avoir leurs installations sur le territoire de la commune voisine d'Evere.

    Vie politique

    De 1953 à 1999, le bourgmestre de Saint-Josse est le socialiste Guy Cudell, à la tête de coalitions diverses, la dernière (1994) avec le PSC (Hubert Dradin) et le SP (Jules Spooren, unique élu sur la liste de cartel flamand PLU).

    C'est son premier échevin, également PS, Jean Demannez, qui lui succède après son décès en . Il est reconduit à la tête d'une liste de coalition communale, la Liste du bourgmestre (PS, SP, PRL) en . Saint-Josse est l'une des rares communes bruxelloises (avec Koekelberg) où le FDF et le PRL ne se sont pas présentés sur une liste commune en 2000, le FDF étant resté dans l'opposition avec 2 sièges sur 27.

    Fin , quatre mandataires communaux dont l'échevine de la Propreté publique Nezahat Namli, élus sur la Liste du bourgmestre au titre du quota MR-PRL, décident de siéger désormais en tant qu'indépendants en raison de désaccords qui les opposent au chef de file local du MR, l'échevin Geoffroy Clerckx.

    Après les [[Élections communales et provinciales belges de 2006|élections communales d']], une majorité se met en place entre la Liste du bourgmestre (PS et indépendants ex-MR) et le CdH, relégant dans l'opposition le MR et y maintenant Ecolo. Le nouveau collège se compose dès lors de Jean Demannez (PS), Emir Kir (PS, « échevin empêché » car secrétaire d'État régional, remplacé par Havva Ardiçlik pendant la durée de son mandat exécutif régional), Mohamed Jabour (PS), Ahmed Medhoune (PS), Éric Jassin (CdH), Nezahat Namli (LB-indépendante, puis PS), Mohamed Azzouzi (PS, par ailleurs député régional), auxquels il faut ajouter la présidente du CPAS, Anne-Sylvie Mouzon (PS, par ailleurs députée régionale).

    Lors des élections communales du , Emir Kir obtient le plus grand nombre de voix de préférence, supérieur à celui de la tête de liste Jean Demannez. Emir Kir revendique le maïorat qu'il obtiendra à la suite de négociations houleuses[28], devenant ainsi le premier maïeur d'origine turque dans la partie francophone du pays[29][réf. non conforme].

    Résultats des élections communales depuis 1976

    Partis10-10-1976[30]10-10-19829-10-19889-10-19948-10-20008-10-2006[31]14-10-2012[32]14-10-2018[33]
    Votes / Sièges%27%27%27%27%27%27%29%29
    PS/SJTN2/LB339,221340,1221447,321648,8621649,4331749,9831644,3231647,90317
    SP-2,40
    ECOLO/ECOLO-Groen2--6,818,36216,1412,38317,982525,2229
    FDF/DéFI230,81917,59513,57310,9329,182-4,8904,4320
    PRL/MR2/Bleus de SJ3/MR-OpenVLD47,16112,74412,75311,473-12,522311,10337,541
    SJ2000(SJZOOO)--15,9412,4733,950
    VLAAMS/KARTEL1/PLU6,5517,3511-5,8221----
    PSC-CVP/PSC1/cdH2/cdH+ind312,343---15,171416,782516,57257,0731
    PTB-PVDA0,840  --0,5500,940---
    N-VA------3,3402,110
    Vlaams Blok/Vlaams Belang2----4,903,4620--
    UDRT-RAD-12,093
    Liste Communale-----2,80-5,761
    Autres(*)3,927,723,681,540,332,071,80-
    Total des votes10869769466835901731298281032611124
    Participation %--84,1283,2183,6287,8883,7685,39
    Votes blancs ou nuls %5,317,347,385,135,135,266,316,41

    (*)1976 :SF-ZG 1982 :SF-ZG,FNK,UDB,FFI 1988:FN,AGIR 1994:UNIE,PH-HP 2000:PH 2006:VLD,PH-HP,LC 2006:EGALITE

    Bourgmestres de Saint-Josse-ten-Noode

    1. 1796 à 1799 agent municipal puis maire 1800 - 1808 : André-Étienne-Joseph O'Kelly
    2. 1808 -  : Jacques-Joseph Deglimes
    3. 1813 : Théodore-Nicolas-Joseph Aerts
    4. 1813 - 1823 : Jean-François Wauwermans
    5. 1823 - 1842 : Urbain-Henri Verbist
    6. - 1846 : Léonard-Constant Willems
    7. - 1867 : Jacques-Joseph-Damase Gillon
    8. - 1870 : Louis-Guillaume-Félix Sainctelette
    9. 1870 - 1884 : Fritz Jottrand
    10. 1885 - 1899 : Armand Steurs
    11. 1900 - 1926 : Henri Frick
    12. 1926 - 1942 : Georges Pètre, échevin, puis bourgmestre de 1926 à sa destitution et son assassinat par les Rexistes en 1942
    13. 1944 - 1947 : Joseph Déry
    14. 1947 - 1953 : André Saint-Rémy
    15. 1953 - 1999 : Guy Cudell, conseiller communal en 1946, échevin en 1947, bourgmestre en 1953
    16. 1999 - 2012 : Jean Demannez, conseiller communal en 1976, échevin en 1977, bourgmestre en 1999, réélu en 2000
    17. 2012 - ... : Emir Kir
    Sources
    • Liste des maires et bourgmestres publiée par Van Bemmel, Histoire de Saint Josse Ten Noode et de Schaerbeek (1869)
    • Revues anciennes et ouvrages généraux consultables à la Bibliothèque royale de Belgique
    • Autres sources non publiées disponibles à la bibliothèque communale ainsi qu'à la Réserve précieuse de la Bibliothèque royale (Fonds Van Hulthem)

    Bibliographie générale

    • José Camby, Saint-Josse-ten-Noode dans le passé : esquisse historique, illustrations de Jean Dratz, Bruxelles : Edimco, 1952
    • Felice Dassetto, Immigration et politique locale. La commune de St Josse ten Noode, Louvain-la-Neuve, Academia/Sybidi paper, 1991, 95 pages
    • Yvonne du Jacquier[34], Saint-Josse-ten-Noode au temps des équipages, Bruxelles : P.-J. Dupuis, s. d.[Quoi ?] [circa 1960]
    • Yvonne du Jacquier, Saint-Josse-ten-Noode au XIXe siècle : promenade à bâtons rompus, préface par Albert Guislain, s. l., s. d.[Quoi ?] [circa 1960]
    • Antoine Schayes, Notice historique sur la commune de Saint-Josse-ten-Noode, dans : Messager des sciences et des arts, Gand, 1838, tome VI, p. 435-449
    • Eugène Van Bemmel, Histoire de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek, illustrée par Henri Hendrickx[35], fondateur de l’École normale des arts du dessin de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode, chez E. Van Bemmel, éditeur, rue Saint-Lazare, 25, 1869
    • Histoire de la commune de Saint-Josse-ten-Noode pendant la guerre mondiale et l'occupation allemande 1914-1918. Avec 20 photographies et 6 planches h.t.[Quoi ?] d'Amédée Lynen. Préface de Henri Frick. Imprimerie A. Lesigne, 1920, 25, 343 p.

    Jumelages

    Notes et références

    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 21.
    2. Alphonse Wauters, op. cit. p. 11 : « En 1794 [sic pour 1795], Ten-Noede, séparé de Bruxelles, fut érigé en une commune distincte, faisant partie du canton de Woluwe-Saint-Étienne ».
    3. (nl) « Moslims in België van 6,3% naar 6,5% van de bevolking », sur DeWereldMorgen.be (nl), (consulté le ).
    4. Histoire des environs de Bruxelles ou description historique des localités qui formaient autrefois l’ammannie de cette ville. Tome troisième, p. 5-6. Alphonse Guillaume Ghislain Wauters, C. Vanderauwera, 1855.
    5. (en) .
    6. https://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf [PDF]].
    7. [PDF].
    8. .
    9. Jean Demannez, interview du )].
    10. 623.000 musulmans en Belgique, sur Lalibre.be, .
    11. , 7sur7.
    12. [PDF], StatBel.
    13. « Saint-Josse : une commune atypique… sur beaucoup de points », sur RTL.be.
    14. « Bib Josse », sur Bib Josse (consulté le )
    15. « Startpagina | Bibliotheek Sint-Joost-Ten-Node », sur sint-joost-ten-node.bibliotheek.be (consulté le )
    16. « Bruxelles : le centre culturel arabe fête ses 30 ans », La Meuse, (lire en ligne).
    17. Site des ateliers Mommens.
    18. Le site de la compagnie Thor.
    19. Site de la Jazz Station.
    20. La Libre.be, « Les frites St-Josse sont de retour », sur LaLibre.be, (consulté le )
    21. Anette Nève, Éphémérides. Biographie et chronologie comparées, dans: Akarova. Spectacle et avant-gardes, 1920-1950, Bruxelles : Archives d'architectures modernes, 1988, p. 427.
    22. La rue de l'Équateur a été rebaptisée rue Brialmont en 1903, en souvenir du général Brialmont qui y résida.
    23. Musée des Archives d’architecture moderne, Collections, 1986, p. 154.
    24. Source : Almanach du Commerce et de l'Industrie. 1878, p. 271 et 1902 p. 37.
    25. Rue de l’Alliance. Inventaire du patrimoine architectural de la région de Bruxelles-Capitale, 1993-1995.
    26. .
    27. .
    28. , Emir Kir bourgmestre de Saint-Josse quittera le gouvernement bruxellois, .
    29. .
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    40. « Larache se rapproche de Saint-Josse ».

    Voir aussi

    Articles connexes

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