Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs
Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Étienne (homonymie).
Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs | |||||
Hôtel de ville de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs en 2019. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère (siège) |
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Maire Mandat |
Michel Veyron 2020-2026 |
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Code postal | 38590 | ||||
Code commune | 38384 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Stéphanois | ||||
Population municipale |
3 226 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 173 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 59″ nord, 5° 21′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 369 m Max. 545 m |
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Superficie | 18,61 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Bièvre | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.ville-sesg.com | ||||
Ville-siège de la communauté de communes du Pays de Bièvre-Liers jusqu'en 2014, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est désormais le siège d'une communauté plus importante dénommée communauté de communes Bièvre Isère.
Le territoire de la commune accueille l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère, anciennement appelé Grenoble-Saint-Geoirs, qui dessert la ville de Grenoble et de nombreuses stations de sports d'hiver.
En 2018, la commune est labellisé « Ville Prudente », pour son engagement pour la prévention et la sécurité routières[1],[2]. Ses habitants sont dénommés les stéphanois (de Stéphanos, nom grec correspondant au prénom Étienne)[3].
Géographie
Localisation et description
Localisation
Située entre Lyon, Grenoble, Valence et Bourgoin-Jallieu, dans le secteur du Bas Dauphiné, en Isère, la commune s'est principalement développée dans la plaine de Bièvre.
Depuis le , Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est le siège de la Communauté de communes Bièvre Isère en raison de sa position centrale dans ce nouveau territoire et de sa proximité des grands axes de communication.
Son centre-ville se situe à 87 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 47 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 557 km de Paris (par la route)[4]. La ville se positionne à proximité de l'Aéroport de Grenoble-Alpes-Isère situé à 3 kilomètres du centre.
Description
La commune présente un fort contraste entre sa partie ancienne et des faubourgs de construction plus récentes. Le bourg ancien présente un habitat assez resserré et se situe aux limites méridionales de la plaine de Bièvre au pied des derniers contreforts de la partie orientale du plateau de Chambaran, mais la cité s'est ensuite développée dans la plaine. Les principales zones commerciales et la zone aéroportuaire se situent, quant à elle, dans la partie septentrionale de la commune, reliées par une route à voies aux autres agglomérations de la région.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le territoire de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est situé dans la plaine de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère et le cours du Rhône et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques [5].
Hydrographie et hydrologie
S'écoulant depuis le plateau de Chambaran, le Rival est un ruisseau s'écoulant dans un axe sud-ouest sur le territoire communal. Il est rejoint par un petit affluent, la Coule[6].
Climat
La région de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs et de la plaine de la Bièvre présente un climat de type semi-continental[7] qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons.
Les étés sont généralement chauds mais souvent marqués par de violents orages. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
Tableaux de températures
Les relevés suivants ont été effectués à l'aéroport de Grenoble-Isère, situé sur le territoire de la commune, entre 1981 et 2010 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,2 | −0,4 | 2 | 4,4 | 8,9 | 12 | 14,2 | 14 | 10,9 | 7,8 | 2,7 | −0,1 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 2,4 | 3,7 | 7 | 9,9 | 14,4 | 17,9 | 20,6 | 20,2 | 16,4 | 12,4 | 6,5 | 3,2 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,9 | 7,8 | 12 | 15,3 | 19,9 | 23,8 | 26,9 | 26,4 | 21,8 | 16,9 | 10,2 | 6,4 | 16,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−27,1 03-01-1971 |
−19,4 05-02-2012 |
−18,2 04-03-1949 |
−7,9 08-04-2003 |
−2,3 01-05-1976 |
2,1 10-06-2005 |
4,8 18-07-1970 |
3,8 30-08-1986 |
−1,2 28-09-1972 |
−5,3 30-10-1950 |
−10,9 27-11-1971 |
−20,2 30-12-2005 |
−27,1 03-01-1971 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,3 10-01-2015 |
20,7 25-02-1991 |
25,3 22-03-1990 |
28 18-04-1949 |
31,3 24-05-2009 |
37 22-06-2003 |
38,3 26-07-1983 |
39,5 13-08-2003 |
33,6 05-09-1949 |
28,1 06-10-1977 |
24,8 01-11-1968 |
19,5 18-12-1989 |
39,5 13-08-2003 |
Ensoleillement (h) | 95 | 111,7 | 169,8 | 183 | 219,2 | 255,4 | 289,8 | 255,5 | 193,1 | 137,5 | 84,5 | 71,6 | 2 065,9 |
Précipitations (mm) | 61,3 | 51,6 | 66,3 | 83 | 104,1 | 75,2 | 59,3 | 67,2 | 105,7 | 105,8 | 87,7 | 67,1 | 934,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,9 −1,2 61,3 | 7,8 −0,4 51,6 | 12 2 66,3 | 15,3 4,4 83 | 19,9 8,9 104,1 | 23,8 12 75,2 | 26,9 14,2 59,3 | 26,4 14 67,2 | 21,8 10,9 105,7 | 16,9 7,8 105,8 | 10,2 2,7 87,7 | 6,4 −0,1 67,1 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Voici, ci-dessous, le tableau des températures minimales et maximales enregistrées durant l'année 2018 à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −5,8 | 1,2 | 4,6 | 4,9 | 10,3 | 15,8 | 15,9 | 15,4 | 10,5 | 6,2 | 1,6 | −1,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 2,7 | 13,6 | 17,5 | 19,1 | 19,6 | 29,2 | 28,8 | 28,6 | 21,7 | 20,5 | 10,2 | 5,1 |
Accès routier
La ville de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs se situe au centre d'un triangle formé par les autoroutes A7, A48 et A49, la ville étant cependant plus rapidement accessible par l'A48, autoroute qui relie Lyon à Grenoble, grâce à la création d'une bretelle d'accès en voie rapide à chaussées séparées, la RD119 qui la relie à l'autoroute afin de desservir l'aéroport. Cette voie rapide prend fin, plus à l'ouest, sur le territoire la commune voisine de Brézins.
- 9 Rives à 27 km : Vienne, La Côte-Saint-André, Aéroport de Grenoble-Isère.
L'accès routier à la commune est également possible par l'ancienne route nationale 85 qui relie Lyon à Grenoble, puis en empruntant la RD154 (route de La Frette) en venant de Lyon ou la RD519 en arrivant par Grenoble (route de Beaucroissant).
La commune est également reliée à Saint-Marcellin par la RD515, à Saint-Siméon-de-Bressieux par la RD13, à Brézins par le RD 518 et à Vinay par la RD154
Transport ferroviaire
La commune était autrefois reliée à un réseau ferré mais la gare est actuellement désaffectée, les services voyageurs ayant été supprimés en 1939[8].
Transport aérien
L'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère est en grande partie implanté sur le territoire de la commune et plus particulièrement les trois terminaux voyageurs pouvant accueillir jusqu’à un million de passagers par an[9].
Transport routier
- Au niveau de l'aéroport
- L'aéroport est relié à la gare routière de Grenoble par une navette régulière de la compagnie Actibus[10], en correspondance avec l’ensemble des lignes Cars Région Isère et Transaltitude.
- Au niveau du bourg et des autres secteurs
- Le bourg et ses environs sont reliés à la gare routière de Grenoble par plusieurs lignes régulières, dont :
- la ligne 7300 du réseau interurbain de l'Isère, reliant Beaurepaire à Grenoble, aux arrêts Le Pailleret Gare routière ;
- la ligne expresse 7320 du réseau interurbain de l'Isère, reliant Beaurepaire à Grenoble, à l'arrêt Parking relais Mandrin ;
- la ligne 7350 du réseau interurbain de l'Isère, reliant La Côte-Saint-André à Voiron, aux arrêts Le Pailleret Gare routière ;
Urbanisme
Typologie
Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[14] et 3 741 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (6,7 %), cultures permanentes (6,1 %), prairies (4,8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Morphologie urbaine
Le territoire de la commune a beaucoup évolué durant les quarante dernières années. Après la création de nouveaux quartiers entre l'aéroport, créé en 1968, la municipalité conduit de nombreux projets afin de donner une certaine cohérence urbaine à la petite ville. Depuis quelques années, un vaste programme de rénovation du centre-ville a été mis en place[21].
- Centre ville et la Halle
- Rue du centre-ville
- Centre commercial
- Rond-point du centre commercial
- Rond-point dédié à l'aviation
- Monument aux morts
- Secteur de l'ancienne gare
Hameaux lieux-dits et écarts
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[22].
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Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[23].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Toponymie
Le nom de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs se décompose en deux parties.
La première, Saint-Étienne, est certainement liée à Étienne, prédicateur juif du Ier siècle considéré a posteriori comme le premier diacre (protodiacre) et le premier martyr (protomartyr) de la chrétienté.
La seconde, Saint-Geoire, pourrait faire référence à saint Georges (Georges de Lydda) un martyr chrétien légendaire qui aurait vécu au IVe siècle, connu pour avoir livré un combat acharné contre un dragon afin de sauver la fille d'un roi de la région de Beyrouth. Il existe cependant une deuxième hypothèse concernant cette première partie à l'instar du toponyme de Saint-Geoire-en-Valdaine, située dans le même département de l'Isère ou il serait question de Saint-Georges-de-Vienne, évêque de Vienne qui vécut au cours du VIIIe siècle.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
Moyen-Âge et Temps Modernes
La maison natale du célèbre contrebandier de l'Ancien Régime (XVIIIe siècle) Louis Mandrin, fils de François-Antoine Mandrin, négociant marchand, est située sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs. Elle fut construite en 1515[25] et est acquise par la famille Mandrin en 1644[26]. Louis Mandrin y naît le , mais il la quitte définitivement durant l'année 1752.
Époque contemporaine
Révolution française
Durant la période révolutionnaire, la commune est rebaptisée Marathon, mais celle-ci reprend son nom entre le Consulat et le Premier Empire[27].
XXe siècle
De 1938 à 1966, un terrain d'aviation créé par les militaires sert pour les militaires comme piste atterrissage puis de point de dépôt[28].
Un projet d'un nouvel aéroport pour La région grenobloise est lancé dans les années 1960, puis il se concrétise en , lors de la fermeture définitive de l'aéroport de Grenoble-Mermoz[29] et de l'ouverture au public de l'« aéroport de Grenoble-Saint-Geoirs » le .
À la fin du XIXe siècle les tissages Romain-Bonvallet s'installent sur la commune marquant ainsi le début de l'industrialisation du secteur. Durant la Seconde guerre mondiale l'entreprise fut spécialisée dans le tissage de toiles de parachutes[30].
La commune a hébergé jusqu'au milieu des années 1990 la principale usine de production des skis de la marque française Dynamic, puis l'entreprise autrichienne Atomic, aujourd'hui remplacée par un ensemble immobilier.
Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal compte vingt-trois membres (douze femmes et onze hommes) dont un maire, cinq adjoints au maire et dix-sept conseillers municipaux [31].
Scrutins nationaux
Candidat | 1er tour | 2e tour | ||
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Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs | Ensemble de la France | Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs | Ensemble de la France | |
Emmanuel Macron | 21,69 % | 24,01 % | 56,89 % | 66,10 % |
François Fillon | 17,40 % | 20,01 % | ||
Jean-Luc Mélenchon | 15,14 % | 19,58 % | ||
Marine Le Pen | 29,93 % | 21,30 % | 43,11 % | 33,90 % |
Benoît Hamon | 5,51 % | 6,36 % | ||
Votants | 81,18 % | 77,77 % | 78,27 % | 74,56 % |
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].
En 2018, la commune comptait 3 226 habitants[Note 3], en diminution de 0,09 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune gère et administre l'école primaire publique Les castors qui compte une section maternelle et une section élémentaire[41] .
Équipement culturel
Créée en , la bibliothèque intercommunale « Médiarêves » est une des bibliothèques du réseau Médiathèque de Bièvre Isère. Celle-ci a bénéficié de travaux d'agrandissement en 2015 et présente un catalogue unique de plus de 100 000 documents [42].
Équipement sanitaire et social
La commune héberge deux établissements médico-sociaux situés sur un seul domaine géographique et gérés par la Fondation Partage et Vie. Cet ensemble est situé sur la route de Saint-Geoirs, au sud du territoire communal.
Il s'agit d'une maison de retraite médicalisée dénommée Le Moulin comptant 80 places[43] et d'un foyer d'accueil médicalisé dénommé Les Quatre jardins[44].
Médias
- Internet
En 2014, la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[45].
- Presse régionale
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Chartreuse et Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Culte catholique
La communauté catholique et l'église de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint Paul de Toutes Aures, avec onze autres communes de la région. Cette paroisse est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[46].
Économie
Entreprises et secteurs d'activité
L'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère, anciennement dénommé Grenoble-Saint-Geoirs est le principal pourvoyeur d'emplois de la commune et de la communauté de communes. On peut découvrir autour de cet aéroport, de nombreuses activités liées à son implantation tels que l'École nationale de l'aviation civile (anciennement service d'exploitation de la formation aéronautique - SEFA) réservé à la formation des instructeurs français, le centre de formation de la société AERALP. Le centre-école de parachutisme de Grenoble implanté sur l'aéroport de Grenoble-Isère[47]
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
L'église Saint-Étienne, édifice religieux de rite catholique, est inscrite partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du ; l'ancienne chapelle située à l'est de la sacristie, avec ses peintures murales, est protegée[48].
Châteaux
- La maison forte de Fassion, des XVe et XVIIe siècles, labellisée Patrimoine en Isère en 2011[49],[50].
Autres bâtiments
- La maison forte de Saint-Cierge, des XVe et XIXe siècles[50], ou Château Saint-Cierge, labellisé Patrimoine en Isère en 2019[51].
- La tour de l'ancien château delphinal (XIVe siècle).
- La maison natale de Louis Mandrin (XVIe siècle).
- La maison forte de Varanin, du début du XIVe siècle, puis remaniée au XIXe siècle, maison de la mère de Mandrin[50].
- La maison Cochet (XVIIe siècle).
- Les vestiges du mur d'enceinte.
- Les maisons en galets roulés.
- Les halles couvertes dans le bourg ancien.
- La Halle vue de l'intérieur
- La Halle vue de l'extérieur
- Église de St Étienne de St Geoirs
- Toiture de l'église, côté occidental
- Église, coté oriental
- Le château de Fassion sous la neige
L'étang de Chanclau
Le site de l'étang de Chanclau présente un parcours découverte sur la faune et la flore locale permettant de découvrir la richesse du site à travers de nombreux panneaux pédagogiques. La zone est gérée par une association de protection des oiseaux, laquelle a créé un refuge LPO en 2012[52].
Espaces verts et fleurissement
En , la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[53].
Langue régionale
Historiquement, au niveau linguistique, le territoire de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, ainsi que l'ensemble de la plaine de Bièvre et du Liers, se situe au nord-ouest de l'agglomération grenobloise et au sud-est de l'agglomération lyonnaise et donc dans la partie centrale du domaine linguistique des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine de la langue dite francoprovençal ou arpitan au même titre que les parlers savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens.
L'idée du terme, « francoprovençal », attribué à cette langue régionale parlée dans la partie centre-est de la France, différente du français, dit langue d'oil et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques, notamment dans le Grésivaudan, les pays alpins et la vallée de l'Isère, depuis sa source jusqu'à sa confluence avec le Rhône. .
Personnalités liées à la commune
- Louis Mandrin (1725-1755), contrebandier, y est né.
- Claude François Joseph Veyron-Lacroix (1766-1839), chevalier de l'Empire, colonel, sous-inspecteur aux revues, vétéran des guerres de la Révolution et de l'Empire, y est né[54]. Il était aussi châtelain de Saint-Cierge[réf. nécessaire].
- Joseph Vinoy (1800-1880), général et sénateur du Second Empire, grand chancelier de l’ordre national de la Légion d'honneur, y est né.
- Louis Guyonnet (1887-1948), homme politique, sénateur, maire de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
- Rose Valland (1898-1980), historienne d'art, résistante, capitaine de l'armée française, qui a été à l'origine de la récupération des œuvres d'art volées par les nazis durant l'Occupation, y est née et y est enterrée.
- Xavier Depraz (1926-1994), chanteur d'opéra et comédien, s'y est retiré et y est décédé.
Héraldique
Blason | D'or, à une palme de sinople posée en pal ; au chef d'azur chargé d'un dauphin d'argent[55]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Site officiel du label « Ville Prudente ».
- F.M., Après Le Versoud, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs décroche le label « Ville prudente », dédié à la sécurité routière, Place Grenet, 22 novembre 2018, accès le 22 novembre 2018.
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 21 février 2019
- Site annuaire mairie, page des distances entre Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs et les plus grandes villes, consulté le 19 février 2019
- Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 21 février 2019
- Site de la SIERM, page L'eau dans la commune : Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, consulté le 21 février 2019
- Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- Mosaïque, op.cit., P.15
- grenoble-airport.com, Aéronautique.
- Les navettes Ben's Bus, sur le site de l'aéroport, consulté le 21 février 2019
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, page sur la présentation de la ville, consulté le 21 février 2019
- Site géoportail, page des cartes IGN
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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