Gillonnay

Gillonnay est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Gillonnay

La rue et l'arrêt du tram en 1908.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
Maire
Mandat
Jean-Paul Jullien-Vieroz
2020-2026
Code postal 38260
Code commune 38180
Démographie
Population
municipale
1 012 hab. (2018 )
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 37″ nord, 5° 17′ 52″ est
Altitude 380 m
Min. 346 m
Max. 633 m
Superficie 14,29 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Cote-Saint-André
(banlieue)
Aire d'attraction La Côte-Saint-André
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Bièvre
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Gillonnay
Géolocalisation sur la carte : Isère
Gillonnay
Géolocalisation sur la carte : France
Gillonnay
Géolocalisation sur la carte : France
Gillonnay

    Positionnée dans la plaine de la Bièvre, à l'est de la ville de La Côte-Saint-André, la commune est adhérente à la Communauté de communes Bièvre Isère.

    Géographie

    Situation et description

    La commune se trouve à mi-distance entre Grenoble et Vienne avec une superficie de 1 400 hectares. L'altitude varie de 357 mètres dans la basse plaine à 628 mètres à la crête du côteau de Gillonnay. C'est une commune rurale dans la plaine de la Bièvre à 3 kilomètres à l'est de la Côte-Saint-André et à l'ouest de Saint-Hilaire-de-la-Côte et située à 54 km de Grenoble.

    Communes limitrophes

    Les territoires des communes de Brézins, Gillonnay, La Côte-Saint-André et Saint-Siméon-de-Bressieux forment un quadripoint.

    Géologie

    Le territoire de de Brézins se positionne dans région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère (au sud) et le cours du Rhône (à l'ouest) et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques [1].

    Climat

    La région de La Côte-Saint-André où se situe Gillonay présente un climat de type semi-continental[2] qui se caractérise par des précipitations assez régulières toute l'année.

    Les étés sont généralement chauds et quelquefois secs mais avec des périodes orageuses en fin de période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.

    Urbanisme

    Typologie

    Gillonnay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Cote-Saint-André, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 5 823 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), prairies (9,4 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (5,7 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Gillonay est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].

    Terminologie des zones sismiques[14]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Le nom Gillonnay est attesté dès le XIIe siècle sous la forme Girunnay, devenue Gironnay au XIIIe siècle, puis Gilonnay au XIVe siècle. Ce mot est formé à partir de la racine germanique Gero(n) elle-même peut-être en référence à ger "la lance" ou au nom propre Gilles. Est ajouté à cette racine le suffixe d'origine gauloise -acum[15] qui a peu à peu évolué en -nnay et qui qualifie un lieu. Autrement dit, le nom Gillonnay peut signifier "le village de Gilles".

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Jean Boyer UDF Industriel
    Conseiller général du Canton de La Côte-Saint-André (1964-1994)
    Député (1968-1978)
    Sénateur (1983-2001)
    mars 2001 2020 Jean-Louis Didier SE Agriculteur retraité
    2020 En cours Jean-Paul Jullien-Vieroz    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

    En 2018, la commune comptait 1 012 habitants[Note 3], en augmentation de 2,33 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    740786842846907975975968968
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    917888880795802791779780740
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    704714669627646592560585507
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    5095415646567048259109751 014
    2018 - - - - - - - -
    1 012--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. L'école primaire et élémentaire est mixte, mais sur les murs est encore écrit "École des filles" et "École des garçons".

    Économie

    • Usine tissages
    • Impression sur soie
    • Traiteur
    • Coiffure
    • Chambres d'hôtes

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle Notre-Dame-du-Mont
    • Château de Pointière (privé).
    • Chapelle Notre-Dame-du-Mont[20]. Erigée au XIIIe siècle.
    • Sculpture en forme de Q faite par Robert Pierrestiger à partir de la margelle d'un puits provenant du lieu-dit de la Chèvre Noire.
    • Sculpture de Robert Pierrestiger, devant la mairie et l'école.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Gillonnay possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 18 février 2019
    2. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de La Cote-Saint-André », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    14. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. « Chapelle Notre-Dame du Mont », Isère Tourisme, (lire en ligne, consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Isère
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.