Saint-Pierre-de-Bressieux

Saint-Pierre-de-Bressieux est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle se situe juste en dessous du château de Bressieux

Pour les articles homonymes, voir Saint-Pierre.

Saint-Pierre-de-Bressieux

Place de l'église au début du XXe siècle.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
Maire
Mandat
Henri Faure
2020-2026
Code postal 38870
Code commune 38440
Démographie
Gentilé Saint-Pierrois
Population
municipale
758 hab. (2018 )
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 18′ 58″ nord, 5° 17′ 10″ est
Altitude 430 m
Min. 378 m
Max. 723 m
Superficie 23,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Bièvre
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Pierre-de-Bressieux
Géolocalisation sur la carte : Isère
Saint-Pierre-de-Bressieux
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pierre-de-Bressieux
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pierre-de-Bressieux
Liens
Site web www.saintpierredebressieux.fr

    Ses habitants sont les Saint-Pierrois.

    Géographie

    La commune est limitrophe de plusieurs communes: Saint-Siméon-de-Bressieux, Bressieux, Brézins, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, Saint-Geoirs, Brion, Chasselay, Roybon, Marnans

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pierre-de-Bressieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,7 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), prairies (10,1 %), terres arables (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), zones urbanisées (3,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    L'abbaye de Laval fut fondée sur le territoire de Saint-Pierre au XIIe siècle par Aymar, seigneur de Bressieux, pour les femmes d'Amédée de Hauterive et pour seize de ses vassaux qui avaient pris l'habit à l'abbaye de Bonnevaux établie en 1117. L'abbaye a été ensuite transférée à la Côte-Saint-André en 1633 sur lettres patentes de Louis XIII. Les boiseries de la cuve baptismale de son église, vendues à la Révolution, échouèrent dans un café de Vienne jusqu'à sa fermeture ; ils furent alors rachetés par le curé de Marcilloles qui les installa dans l'église de Marcilloles[8],[Note 2].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 mars 2014 Yvon Carra PS  
    mars 2014 2020 Jean-Marc Falissard SE Retraité de l'enseignement
    2020 En cours Henri Faure    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2018, la commune comptait 758 habitants[Note 3], en augmentation de 0,13 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 1861 2061 2371 3391 3161 3311 3591 3961 289
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 2451 1661 2431 1571 1461 1001 0561 012929
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    891883812787684642619613562
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    543508592621627674681687757
    2018 - - - - - - - -
    758--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Economie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église du XIXe siècle
    • Le pan de mur unique vestige de l'Abbaye de Laval Bénite, du XIIe siècle

    Patrimoine naturel

    Panneaux du parc naturel de Chambaran.
    parc naturel de Chambaran
    • Le plateau des Chambaran, à découvrir à pied, avec la tourbière de la Combe des Planchettes, puis le plan d'eau des Essarts. Vous pouvez rejoindre ensuite Roybon, au fil de la Galaure. La Galaure est la limite sud de Saint-Pierre, au quartier de Grignon. Elle y prend sa source pour rejoindre le Rhône à Saint-Vallier.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Servonnet, né à Saint-Pierre-de-Bressieux, évêque de Digne en 1889, archevêque de Bourges en 1892.
    • Désiré Honoré Bérard, né à Saint-Pierre-de-Bressieux le . Artiste-peintre. Une de ses œuvres est conservée au musée de Grenoble (Portrait de Paul-Auguste Germain, 1877).
    • Daniel Champavier, né à Saint-Pierre-de-Bressieux, est sacré évêque de Marseille en 1923.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Thomas Mermet dit que l'abbaye a été fondée à la Côte-Saint-André ; Vital Berthin affirme que Mermet se trompe sur ce point, ainsi que sur l'âge de la fondation qu'il (Mermet) fait remonter au XIe siècle.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Vital Berthin, Saint-Pierre de Marnans, Chronique dauphinoise. Revue de Vienne, Volume 3, 1839. p. 204.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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