Vinay (Isère)

Vinay est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Vinay.

Vinay

Vinay.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté
Maire
Mandat
Philippe Rosaire
2020-2026
Code postal 38470
Code commune 38559
Démographie
Gentilé Vinois
Population
municipale
4 298 hab. (2018 )
Densité 268 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 39″ nord, 5° 24′ 16″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 580 m
Superficie 16,01 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Marcellin
(ville-centre)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud Grésivaudan
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Vinay
Géolocalisation sur la carte : Isère
Vinay
Géolocalisation sur la carte : France
Vinay
Géolocalisation sur la carte : France
Vinay
Liens
Site web vinay.fr

    La commune se situe dans la basse vallée de l'Isère, dénommée également « Pays du Sud-Grésivaudan », entre Grenoble et Valence. C'est également une des villes portes du Parc naturel régional du Vercors[1].

    La commune de Vinay est également nichée au cœur de la plus grande noyeraie d’Europe dont la production relève d'une appellation d’Origine Contrôlée, celle de la noix de Grenoble (obtenue en juin 1938) qui s'étend sur trois départements : Isère, Savoie et la Drôme [2].

    Vinay fut le chef-lieu de son canton jusqu'aux élections départementales de 2015, car à compter de ce scrutin, Vinay et les communes de son ancien canton ont toutes été incorporées dans le nouveau Canton du Sud Grésivaudan dont le siège de chef-lieu est installé à Saint-Marcellin.

    Elle fait partie de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté.

    Ses habitants sont dénommés les vinois[3]

    Géographie

    Situation

    La commune est située à 41 km à l'ouest de Grenoble, chef-lieu du département de l'Isère, 56 km de Valence et 123 km de Lyon, siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Le territoire communal est situé sur la rive droite de l'Isère, son altitude moyenne est de 280 mètres.

    Description

    L'ancien bourg, aujourd'hui, centre du village, est blotti entre la colline du Montvinay et son château et la petite rivière du Tréry, mais aussi entre le massif du Vercors et le Plateau de Chambaran. La ville est surplombée par le Bec de Neurre qui culmine à 1 474 mètres d'altitude.

    Communes limitrophes

    Climat

    Pour un article plus général, voir Climat de l'Isère.

    La partie occidentale du territoire de l'Isère où se situe la ville de Vinay est formé de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat un peu plus rude. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.

    Températures minimales et maximales enregistrées en 2012, 2014 et 2016

    • 2012
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 0 −4,7 2,3 7 10,6 14,6 15,1 15,5 11,5 8,5 3,6 0,1
    Température maximale moyenne (°C) 7,2 4,2 18,4 17,6 23,4 26,9 27,7 29,5 23,2 18,1 12 6,6
    Source : Climat de Vinay en 2012 sur linternaute.com, d'après Météo France.
    • 2014
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 1,1 2 2,7 6,8 9,2 13,9 15,1 14,3 12,1 12,6 5 1,4
    Température maximale moyenne (°C) 8,9 11,3 12,1 16,4 19,9 27,6 24,8 25,5 24,4 21,3 13,7 7,9
    Source : Climat de Vinay en 2014 sur linternaute.com, d'après Météo France.
    • 2016
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 3 2,3 7,1 9,5 14,5 15,7 14,6 12,9 6,5 3,9 −3,8
    Température maximale moyenne (°C) 9,2 11,3 13,4 17,1 21,3 25,8 28,8 29,1 26,6 16,8 11,6 6,6
    Source : Climat de Vinay en 2016 sur linternaute.com, d'après Météo France.

    Hydrographie

    Le territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau une rivière et quelques rus ou ruisseaux qui sont tous ses affluents et dont on peut découvrir la liste, ci-dessous :

    • Le principal cours d'eau est l'Isère, rivière qui borde le sud du territoire communal.
    • Le ruisseau du Tréry est un torrent qui partage le territoire de la commune en son centre et qui a donné son nom à un établissement médico-social.
    • Le ruisseau du Vézy est un torrent situé au sud-ouest de la commune.

    Transport ferroviaire

    La gare de Vinay : les quais et les voies

    Positionnée au sud du bourg central, la gare SNCF de Vinay est située au point kilométrique 57,984[4] de la ligne de Valence à Moirans. Son altitude est de 263 m.

    Aménagements successifs de la desserte ferroviaire de Vinay

    La ligne qui dessert la gare de Vinay fut mise en service sur la totalité de sa longueur par la compagnie PLM le . En 1959, la portion de ligne de Romans à Moirans est mise à voie unique, avec dépose de la deuxième voie. À partir de 2007, de gros travaux de rénovation sont mis en œuvre: la ligne est totalement interrompue du 9 juillet au 10 août 2007 puis à nouveau du 16 juin au 29 août 2008 sur la section entre Romans et Moirans. Ces travaux ont notamment permis la mise en place de l'horaire cadencé sur les liaisons Valence - Grenoble - Annecy et sur Saint-Marcellin - Grenoble - Chambéry à partir du 09 décembre 2007. Du 30 mai au 6 septembre 2009, une nouvelle interruption totale de trafic entre Romans et Moirans est nécessaire afin de finaliser la modernisation et la remise à double voie de la section de ligne. Enfin la ligne fut interrompue pendant une année complète, de décembre 2012 à décembre 2013, à l'occasion des travaux d'électrification de la ligne[5].

    La ligne comporte plusieurs types de trafic. Les circulations TER s'élèvent à environ 50 trains entre Saint-Marcellin et Moirans.

    Voies routières

    Le tracé de l'autoroute A 49.

    La route départementale 1092

    La route départementale: RD 1092 dénommée ainsi entre Romans et Voiron se dénommait avant son déclassement en route nationale 92. Cette ancienne route reliait Genève à Valence jusqu'en 1974 et traverse le bourg de Vinay du nord-ouest vers le sud-est.

    L'autoroute A49

    L’autoroute A 49 qui traverse le territoire de la commune est une voie routière à grande circulation, qui relie Romans (Valence) à Grenoble. Elle a été mise en service définitivement en 1992.

    •  10 Vinay à : Vinay
    Pour se rendre à Vinay, il faut emprunter la sortie no 10 « Vinay » au-delà de la barrière de péage de Chatuzange-le-Goubet dans le sens Valence-Grenoble et au-delà de la barrière de péage de Voreppe dans le sens Grenoble-Valence.

    Urbanisme

    Typologie

    Vinay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Marcellin, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[9] et 20 941 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,6 %), cultures permanentes (26,9 %), forêts (23,2 %), zones urbanisées (15,8 %), prairies (1,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,4 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Hameaux, lieux-dits et écarts

    Vinay, situé dans la basse vallée de l'Isère, comprend un bourg central dont le positionnement est assez éloigné des berges de la rivière mais aussi quelques hameaux et lieux-dits éparts dont certains ont évolué en quartier de la commune au gré de l'urbanisation constante de celle-ci, notamment durant le siècle dernier.

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Vinay, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[16] :

    • Patrassière
    • les Bernards
    • Tusenat
    • la Routeyre
    • Lardenière
    • Mayoussière
    • le Ganté
    • Pataudière
    • Brossetière
    • Cordière
    • Bouchetière
    • le Devers
    • Trellins et Serre de Trellins
    • Combe rouge
    • Combe des Orris
    • Combe de Bessilas
    • la Queue du Loup
    • Buissonière
    • les Quatre Vies
    • Vézy
    • la Plaine
    • les Cités
    • la Vendée
    • l'Érinée
    • Révolière
    • les levées (Zone d'activité)
    • Gérifondière
    • l'Allégrerie
    • Pacca
    • Tréry
    • Messemat
    • la Blache
    • la Draye
    • le Reyat
    • le Sabot
    • Barolière

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Vinay est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone n°3 qui se situe à l'ouest du territoire communal ainsi que pour l'ensemble du département de l'Isère[17].

    Terminologie des zones sismiques[18]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    La Préhistoire et l'Antiquité

    Durant la période antique, la région de Vinay et le nord de l'actuel département de l'Isère est progressivement occupée par les allobroges, peuple gaulois venu du nord de l'Italie et d'Helvétie, conquis par Rome. Ils développent une civilisation métissée avec les peuples vivant sur place, civilisation marquée par l'agriculture et la métallurgie.

    Le Moyen Âge

    Le Dauphin Humbert II de Viennois, le dernier des dauphins du Viennois

    Au XIIe siècle, les comtes d'Albon prirent le titre de dauphins de Viennois. Le comté d'Albon prit alors le titre de Dauphin.

    Le Dauphiné comptait alors un grand nombre de seigneurs locaux dont la prestigieuse famille de La Tour-du-Pin, du nom d'un important bourg et château situé dans le nord de l'actuel département de l'Isère.

    Berlion de La Tour, seigneur de Vinay, fils d'Albert 1er de La-Tour-du-Pin et frère d'Albert II de La Tour du Pin, est le premier de sa branche à revendiquer le titre de seigneur de Vinay.

    Le bulletin de l'Académie delphinale signale qu'un traité de paix a été signé entre Berlion de la Tour, seigneur de Vinay, et Odobert, seigneur de Chateauneuf, a été signé en 1249[19]

    Henri 1er de La Tour-du-Pin-Vinay, sire de Vinay, né vers 1260, décède en 1325 à l’âge probable de 65 ans. Son fils sera Hugues Ier, dit Turpin de La-Tour-du-Pin-Vinay[20].

    Le dernier des dauphins indépendants, dénommé Humbert II de Viennois, dépensa des sommes considérables jusqu'à ne plus pouvoir s'acquitter de ses dettes. Il se trouva d'autre part sans héritier, son fils étant mort à l'âge de deux ans. Philippe VI[21] tire alors profit de cette situation et après de nombreux et longs pourparlers, le dauphin céda le Dauphiné au Royaume de France le 30 mars 1349, par le traité de Romans, habilement négocié par son protonotaire, Amblard de Beaumont.

    En contrepartie, le fils du roi de France devait dorénavant prendre le titre de dauphin et la France reconnaître l’autonomie de la province.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1929 1933
    (décès)
    Cyprien Jullin Rad. Conseiller général du canton de Vinay (1924 → 1933)
    1933 1941 François Jolivot Rad. Conseiller général du canton de Vinay (1933 → 1940)
    1941 1944 Paul Detroyat   Cultivateur
    Les données manquantes sont à compléter.
     ? 1966
    (décès)
    Paul Martinais SFIO Agriculteur
    Conseiller général du canton de Vinay (1945 → 1966)
    1966 1982[réf. nécessaire] Marcel Carlin[22] SI Conseiller général du canton de Vinay (1966 → 1992)
    1982 mars 2008 Jean-Claude Coux[23] app. PCF Entrepreneur
    Conseiller général du canton de Vinay (1998 → 2015)
    mars 2008 2020 Laura Bonnefoy DVD Médecin généraliste en retraite
    Conseillère départementale du canton du Sud Grésivaudan (2015 → )
    Vice-présidente du conseil départemental de l'Isère (2015 → )
    mai 2020 En cours Philippe Rosaire DVC  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Panneau d'entrée de la ville

    La ville est jumelée avec :

    La charte de jumelage, signée à Vinay en juin 2013, n'a pas encore été signée à San Possidonio[25].

    San Possidonio est une commune italienne de la province de Modène dans la région Émilie-Romagne en Italie. Cette ville, d'une taille similaire à celle de Vinay est située dans la Plaine du Pô Val Padana », « Pianura Padana » ou « Pianura del Pò », en italien)

    Population et société

    Vue générale de Vinay depuis le Mont Vinay

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

    En 2018, la commune comptait 4 298 habitants[Note 4], en augmentation de 5,81 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 3792 6022 6183 1313 4903 3433 3513 3863 429
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 3303 3773 2152 9902 8422 7582 7922 5852 684
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6682 5602 5202 2922 5332 6512 6232 6282 553
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    2 7212 9253 1983 3763 4103 5253 6944 0704 200
    2018 - - - - - - - -
    4 298--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Rugby à XV

    Union sportive de Vinay qui évolue, en 2019, en Fédérale 2

    La fête de la Rosière

    Cette cérémonie typique des villages d'autrefois est organisée vers la fin du mois d'août de chaque année. Historiquement, le mécène Louis Brun-Faulquier exige par testament qu'il veut « que deux mille francs nets soient annuellement destinés à doter une jeune fille honnête, laborieuse, respectueuse de ses père et mère, jouissant d'une bonne santé et digne à tous égards de l'estime publique. Cette jeune fille ne devra pas avoir moins de dix-huit ans et plus de vingt-et-un ans d'âge »[30]. La première fête de la Rosière fut célébrée en 1892.
    En 2015, la 122e rosière est élue par le comité des fêtes de Vinay, sous la haute présidence du père Guicherd, curé de Vinay [31].
    En 2017, la 124e rosière est élue entre les deux scrutins de l'élection présidentielle et les deux scrutins des élections législatives françaises[32].

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville et de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Cultes

    La communauté catholique et l'église de Vinay (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint-Joseph-des-deux-rives, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[33].

    Économie

    Vinay, abrite 173 entreprises, dont la plus grande usine de production de noix d'Europe.

    Le secteur agricole

    Noyeraie dans le Sud-Grésivaudan

    Le Pays de Vinay est le premier producteur de noix de Grenoble ; sa noyeraie couvre une surface de 1 500 hectares, soit 150 000 noyers.

    Trois sortes de noix sont cultivées à Vinay : la « mayette », la « franquette » et la « parisienne ».

    Le secteur industriel

    Le plus gros employeur de la ville fut pendant très longtemps l'usine de tissage Guéry avant sa fermeture au début des années 1980.

    Aujourd'hui desservi par l'A49, Vinay accueille des PME en expansion, parmi lesquelles on peut citer les Ets Cotherm spécialistes des thermostats.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Nouveau pont de Trellins à la fin des travaux
    • Le pont de Trellins :
    Ce pont franchissant l'Isère a été réalisé en 1986 par l'entreprise « Dragages et Travaux Publics ». Il a été le premier pont en arc en béton armé construit en France suivant la technique de l'encorbellement à partir des massifs de rive avec haubanage provisoire de l'arc. Le tablier en béton précontraint a été mis en place en utilisant la méthode du poussage. Le pont de Trellins a été construit pour remplacer un pont suspendu datant de 1905.
    Ancien pont de Trellins
    • Le château de Montvinay :
    Le château ou « Maison de Montvinay » s'élève à la place d'une ancienne maison forte, démolie en 1874, celle-ci ayant succédé à la fin du XVe siècle à un ancien château delphinal. Situé au centre d'un parc paysager de 7 hectares, le bâtiment actuel a été construit durant les années 1875 et 1876[34].
    Propriété du diocèse de Grenoble, ce bâtiment héberge en son sein un établissement médicalisé pour personnes âgées d'une capacité de 24 lits [35].
    • Le château de la Blache :
    Datant du XVIe au XVIIIe siècle, il est en ruine : seulement une tour ronde et des fenêtres à croisée se conservent[36].

    Patrimoine culturel

    Musée du Pays de la noix : « Grand séchoir »
    En 1999, la Communauté de communes de Vinay fait l'acquisition d'une ancienne ferme traditionnelle avec son séchoir à noix, afin de créer une institution locale à vocation culturelle et touristique. Créé sous la forme d'un musée, celui-ci présente sous la forme d'une exposition artistique contemporaine et ludique qui narre l’histoire des hommes et des femmes qui ont fait la renommée de la noix de Grenoble.
    Le Grand Séchoir a ouvert ses portes au public le 11 juin 2005 et ferme régulièrement ses portes durant les mois de janvier, les 1er mai et 25 décembre.

    Personnalités liées à la commune

    Historien (archiviste-paléographe), agrégé d'histoire, docteur ès lettres, professeur au lycée de Lons-le-Saunier, puis dans plusieurs lycées parisiens de renom : le Collège Stanislas, le Collège Sainte-Barbe, le Lycée Buffon et enfin le Lycée Louis-le-Grand, dont il écrivit l'histoire. Membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
    Jean François Coux

    Vinay au cinéma et à la télévision

    Films tournés dans Vinay et son secteur

    Certaines scènes ont été tournées dans l'école des garçons de Vinay [37]
    Une scène présente la route du stade qui relie Vinay à Varacieux et on peut découvrir dans ce film de nombreux paysages de la région avoisinant la commune [38]

    Héraldique

    Blason
    De gueules à une tour d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, senestrée d'un avant-mur aussi d'argent, ouvert et maçonné de sable, au chef d'or à un dauphin d'azur crété, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules[39].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site de la ville de Vinay, page "découvrir Vinay"
    2. Site du Pays de Vinay, page sur l'AOP de la noix de Grenoble
    3. site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 4 janvier 2019
    4. Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, (ISBN 978-2-918758-44-0), volume 2, page 190.
    5. Région Rhône Alpes, « Réouverture du Sillon alpin sud - liaison ferroviaire Grenoble / Valence / Chambéry - », (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Saint-Marcellin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Site géoportail, page des cartes IGN
    17. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    18. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    19. [Bulletin de l'Académie delphinale, édition de 1846, page 92]
    20. Site généanet sur la branche de La-Tour-du-Pin-Vinay
    21. Historia, avril 2007, p. 3 « Le Dauphiné, c'est cadeau ! »
    22. « Le vétérinaire de Colombey-les-Deux-Églises est élu, sans concurrent, conseiller général », Le Monde, (lire en ligne).
    23. « Municipales : l’alternative Jean-Claude Coux », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
    24. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 6 décembre 2014.
    25. lelienlocal.com, « Comité de Jumelage Vinay - San Possidonio - Comité de Jumelage Vinay - San Possidonio (Italie) - Isère, Drôme », sur www.lelienlocal.com (consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. Site du comité des fêtes de Vinay, extrait du testament de Louis Brun Faulquier
    31. Site du mémorial de l'Isère, page sur l'élection de la rosière en 2015
    32. Site du mémorial de l'Isère, page sur l'élection 2017 de la rosière de Vinay
    33. Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse Saint-Joseph-des-deux-rives, consulté le 4 juin 2020.
    34. Site de Isère-Patrimoine, page sur le château de Mont Vinay
    35. Site du diocèse de Grenoble, page sur la maison de Mont Vinay
    36. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 716.
    37. site de panoramio, page sur le tournage du film "Les rivières pourpres"
    38. Site de Rhône-Alpes cinéma, page sur le film "peindre ou faire l'amour"
    39. Photo du blason de Vinay

    Voir aussi

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