Perrigny (Jura)

Perrigny est une commune française et une banlieue de Lons-le-Saunier, située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Perrignois.

Pour les articles homonymes, voir Perrigny.

Perrigny

Vue sur Perrigny depuis Montaigu en 2016.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Espace communautaire Lons Agglomération
Maire
Mandat
Christiane Maugain
2020-2026
Code postal 39570
Code commune 39411
Démographie
Gentilé Perrignois, Perrignoises
Population
municipale
1 521 hab. (2018 )
Densité 171 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 10″ nord, 5° 35′ 10″ est
Altitude 319 m
Min. 271 m
Max. 564 m
Superficie 8,89 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lons-le-Saunier
(banlieue)
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Poligny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Perrigny
Géolocalisation sur la carte : Jura
Perrigny
Géolocalisation sur la carte : France
Perrigny
Géolocalisation sur la carte : France
Perrigny
Liens
Site web ville-perrigny.fr

    Étymologie

    Au fil du temps, la dénomination du village a évolué. La racine souvent donnée comme base de ce nom latin est le nom propre romain Patrinius ayant évolué en Patriniacum et Parriniacum. En effet, le nom propre romain dérivé de l'adjectif latin patrinus signifie « qui vient du père » avec le suffixe -acum

    Toutefois, on peut aussi songer à un dérivé de la racine gauloise petuar- qui signifie « quatre », pour désigner un carrefour de voies importantes, ce qui correspondrait bien à la situation géographique de Perrigny ; enfin, l'ancien français "perreis", amas pierreux, est envisageable pour évoquer, par exemple la présence de tumuli (présents entre Perrigny et Pannessières) ; une « paraire » est une carrière en Bourgogne, une « parire » dans le patois jurassien. Ce nom latin comporte des homographes assez nombreux tels Perrigny et Perrigny-sur-Armançon dans l'Yonne, Perrigny-sur-l'Ognon et Perrigny-lès-Dijon en Côte-d'Or, Perrigny-sur-Loire, en Saône-et-Loire, mais aussi des homonymes s'écrivant "Périgny", ainsi que des paronymes en "Par(r)igny".

    Le nom du village a d'abord été Parruniachum, puis Parrigniacum, en passant par Parigny (d'où Renaud de Parigny, chevalier de 1240), Preigney (d'où Jacques de Preigney, XIIIe siècle)), sans oublier Parigney et Perrigny-en-Montagne.

    En latin : per- signifie « au travers » et -ignis signifie « feu ». Ces deux termes se retrouvent sur le blason de Perrigny.

    Géographie

    Perrigny fait partie du canton de Poligny ; elle est voisine de Lons-le-Saunier à l'est de celle-ci.

    Perrigny est constitué d'un centre historique entre les 2 églises, d'une partie résidentielle et d'une importante zone industrielle.

    Le village de Perrigny se trouve adossé au revers occidental de la montagne de Coldre où se situait dans l’Antiquité un important camp romain qui fut sans doute à l’origine de cette implantation.

    Hydrographie

    La Vallière et le ruisseau des Combes sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

    Communes limitrophes

    Carte de la commune de Perrigny et des proches communes.

    Urbanisme

    Typologie

    Perrigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lons-le-Saunier, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[4] et 26 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (9,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,2 %), prairies (1,8 %), terres arables (0,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Géologie

    Le territoire communal repose sur le bassin houiller du Jura, où le charbon est découvert par un sondage[11]. De l'halite est exploité pour la saline de Montaigu.

    On trouve sur le territoire de la marne, des sablières, des gravières, de la pierre ordinaire à bâtir, de la pierre à chaud ordinaire et hydraulique.

    On trouve du gaz à Perrigny, il fut exploité de 1948 à 1969 (date de l'arrivée du gaz de Lacq)

    Histoire

    • La voie gauloise reliant Lons-le-Saunier à Orgelet, partait du quartier de Richebourg (à Lons-le-Saunier), tirait à Perrigny et descendait du centre de Perrigny contre la Vallière, qu’elle traversait sur le pont en face de l’éminence de Pontoux, remontait le cours de cette rivière sur sa rive gauche et passait au-dessous de Vatagna, pour aboutir à Conliège. Sa direction est marquée par le large sentier qu’on suit encore aujourd’hui. Entre ce chemin et le pied du Montaigu, se dessinent des ondulations de terrains connues sous le nom de "Saint-Martin" ou de "Chavenay".
    • Fief de Château-Renaud : dans le lieu-dit en Château-Renaud, existait une maison forte possédée par une famille noble de nom et d’armes, qu’il ne faut pas confondre avec une maison du même nom qui florissait en même temps à Château-Renaud, près de Louhans. Pierre de Château-Renaud signa, en 1147. comme témoin, une charte de Guillaume de Vienne.
    • Le titre le plus ancien qui mentionne Perrigny est un diplôme de l'empereur Frédéric-Barberousse, de l'an 1157, dans lequel ce village est recensé parmi les possessions de l'abbaye de Baume.
    • Isabelle de Château-Renaud, de Perrigny, fonda, en 1253, son anniversaire dans l’abbaye de Baume où elle voulut être inhumée.
    • Perrigny était du domaine des rois de Bourgogne et fit partie de la dotation de l'abbaye de Baume. Le doyen de ce monastère y exerçait la basse justice; la justice haute et moyenne appartenait à l'abbé et fut l'objet d'une réserve expresse dans l'inféodation de Montaigu, consentie en 1208, par l'abbé Thiébaud au comte Étienne II de Bourgogne. De graves difficultés s'élevèrent, à ce sujet, entre Renaud de Bourgogne (comte de Montbéliard et seigneur de Montaigu) et Simon (abbé de Baume). Le premier prétendait avoir seul le droit de publier le ban des vendanges à Perrigny et de percevoir les amendes résultant des contraventions à cette publication. Par un traité de l'1304, il fut convenu que le ban serait mis en commun par les officiers du comte et de l'abbé, et qu'en cas de désaccord entre eux, l'ouverture des vendanges serait fixée par 12 habitants notables du lieu et publiée à l'église; que le seigneur de Montaigu aurait seul la haute justice à Perrigny, mais qu'il ne pourrait recevoir dans sa commandise aucun sujet de l'abbé ou des religieux, ni acquérir aucun bien dans ce village.
    • Entre Perrigny et Pannessières se trouve un vaste territoire déjà qualifié, en 1313, de champ de bataille. Les fossés qui l’entouraient figurent dans les chartes sous le nom de Terreaux de la Bataille. Ces dénominations rappellent le souvenir du combat sanglant qui se livra dans l’Antiquité des deux côtés du camp de Coldres, ainsi que l’attestent les nombreux tumuli. Un quartier du village s’appelle au Villard, ce qui indique une origine romaine. Les terrains environnants étaient désignés sous le nom de Champs de Rome.
    • Le château de Perrigny fut détruit puis reconstruit au XIVe siècle.
    • Amé ou Amédée de Chalon, abbé de Baume, exposa à Louis de Chalon (comte de Tonnerre, sire de Châtelbelin et de Montaigu), son neveu, qu'il devait avoir justice haute, moyenne et basse à Perrigny, y ordonner seul le ban des vendanges, instituer les sergents et les gardes des vignes; qu'au mépris de ses droits, les officiers de Montaigu étendaient leur juridiction sur les habitants de ce village, les condamnaient à des amendes arbitraires, les gageaient et les opprimaient de toute manière, se permettant même de recevoir les sujets de l'abbaye dans la commandise du prince. Louis de Chalon, qui était généreux jusqu'à la prodigalité, ne fit nulle difficulté de reconnaître les torts de ses agents, et, par un acte du , il déclara qu'à l'abbé, son oncle, et à ses successeurs, appartiendraient seuls la justice haute, moyenne et basse, même les exécutions à mort et les biens confisqués sur les criminels, et renonça à tous les droits qu'il pouvait avoir à Perrigny. Cet acte révèle deux faits importants : Amé ou Amédée de Chalon n'était point le frère de Louis de Chalon, comme l'indiquent tous les historiens, mais bien son oncle, et que Louis de Chalon jouissait déjà, au mois de , de Châtelbelin et de Montaigu, quoique ses biens eussent été confisqués par le duc de Bourgogne au mois de , et qu'ils ne lui eussent été restitués officiellement qu'au mois de . Il paraît que les volontés de ce prince ne furent pas respectées, car les seigneurs de Montaigu ont exercé la haute justice à Perrigny dès l'an 1413, comme l'avait fait Renaud de Bourgogne.
    • Fiefs de prévôté et autres : la prévôté de Perrigny fut inféodée héréditairement par l’abbaye de Baume à une famille qui prit le nom de ce village. Renaud de Parrigny, chevalier, vivait en 1240 ; Jacques de Preigney, chevalier, Jeannette et Vuillemet, ses enfants, et les fils d’Odin de Preigney, firent hommage de leur fief à l’abbé en 1323. Le domaine appartenant à cette famille se divisa et fut porté en dot aux familles de Boujailles et de Chaussin. Visin de Boujailles et Jean de Chaussin, écuyers, reprirent de fief de l’abbé Amé de Chalon en 1403.
    • Parmi les autres feudataires de l’abbaye à Perrigny, on trouve Jeannette, veuve d’Aymonin de l’Étoile, en 1322 ; Jean de Doucier, Eudes de Marigny, Guillaume le Forestier, Guillaume et Jean de Chalain, en 1353 ; Pierre Allemand, écuyer, de Perrigny, en 1475, comme ayant droit de Visin de Boujailles; Pierre Guyon, écuyer, sieur de l’Étoile, en 1494 ; Blaise de Visemal, écuyer, seigneur de la Sauge, au nom de Guillaume de Visemal, son neveu, en 1535 ; Sébastien de Blye, écuyer, de Conliège, en 1558, ces derniers comme acquéreurs de François de Chaussin.
    • En 1595, le connétable de Castille, Juan Fernández de Velasco y Tovar, fixa son quartier général dans le château de Perrigny lorsqu’il faisait le siège de la ville de Lons-le-Saunier, occupée alors par les troupes françaises. On croit qu’Henri IV occupa aussi ce château lorsque son camp était devant Conliège et qu’il signa la capitulation de Lons-le-Saunier.
    • L’abbé Jean de Watteville céda à titre d’échange à ses religieux, le , tous ses droits sur Perrigny, même la justice. Par une transaction du , il fut convenu que Fleuri Gaspard de Grivel serait seul qualifié de seigneur haut-justicier, et que les religieux auraient le titre de moyens et bas-justiciers ; qu’ils nommeraient en commun les officiers nécessaires pour l’exercice de ces justices ; qu’il y aurait un greffe commun et que tous les émoluments se partageraient par moitié. Le chapitre pouvait nommer les gardes des bois et un tabellion particulier. Les sujets de la seigneurie devaient guet et garde au château de Montaigu où ils étaient "retrahants". Les meix dépendant de l’abbaye de Baume étaient seuls mainmortables.
    • Le comte Alexandre de Grivel, né en 1767 et décédé en 1838 fit une belle carrière militaire.
    • Fief de la pitance : Jean Grivel, seigneur de Perrigny et de la Muyre, se distingua non-seulement par les hautes dignités dont il fut revêtu et par les habiles négociations diplomatiques qui lui furent confiées, mais encore par la publication de ses décisions de jurisprudence qui firent longtemps autorité devant tous les tribunaux. Nous avons fait connaître ses descendants comme seigneurs de la Muyre à l’article Domblans; nous ferons seulement remarquer que Claude-Joseph-Nicolas Grivel, maréchal-de-camp des armées du roi, dont la mort est indiquée à la date du , ne mourut que le  ; que Claude-Alexandre-Bonaventure-Fidèle de Grivel, l’un de ses fils, épousa Mademoiselle Josephine de Ségur, et qu’Emmanuel-Alexandre-Claude-Joseph-Fidèle de Grivel s’allia à Mademoiselle Gahrielle de Varennes d’Aigletein. La série des seigneurs de la Muyre devra être rectifiée d’après ces nouveaux documents. Le château de Perrigny et sa chapelle de Notre-Dame de Consolation ont été vendus depuis plusieurs années par Hélior de Grivel à Michel Prost. Le château fut alors rénové.
    • Le fief de la famille Lallemand était possédé, au moment de la Révolution, par le marquis de Moutier. Le clos de Chalon, qui appartenait aux seigneurs de Montaigu, celui de l’abbaye de Balerne, le clos de Pierre de Montaigu, les vignes et les maisons de l’aumônier, de l’infirmier, du petit chambrier de Baume et du prieur de Saint-Aldegrin, l’alleu de la famille Grivel, occupaient une partie du territoire. Les bois de Perrigny appartenaient exclusivement à l’abbaye de Baume. Les habitants n’y exerçaient que des droits d’usage et de pâturage, moyennant la redevance d’une livre de cire et de cinq sols de cens par ménage. En 1888, trois moulins existaient à Perrigny, ils appartenaient au prieuré de Saint-Désiré, par suite de l’union faite à son profit des biens et droits du prieuré de Chavenay-sous-Montaigu et l'un d'entre eux a subsisté jusqu'en 1920.
    • Le , la population de ce village engagea une lutte violente avec celle de Montaigu, sur les bords de la Vallière. L'autorité municipale, accourue entre les deux camps, fut méconnue à un tel point que l'adjoint au maire fut jeté à l'eau. La gendarmerie de Lons-le-Saunier put seule mettre fin à ce combat qui dura plus de trois heures. Le motif de la querelle était l'usage des eaux pour l'irrigation des prés[12].
    • Une fonderie de 2° fusion fut ouverte en 1839, sur le bord de la grande route puis remplacée par deux battoirs à blé (elle fut transférée à Lons-le-Saunier en 1853)
    • L'église Saint-Jean-Baptiste est, depuis 1848, la chapelle du cimetière à la suite de la construction d'une église plus récente lors de cette même période.

    Héraldique

    Blason
    Taillé abaissé à senestre: au 1er d'or à la grappe de raisin de gueules tigée d'azur et à l'inscription « JURA » du même en chef senestre, au 2e de gueules à deux roues dentées d'or, percées d'azur et engrenées en barre, accompagnées en pointe d'une losange d'azur sommée de flammes de sable bordées d'or et au petit listel du même chargé de l'inscription « Per Ignis » de sable, brochant sur la losange ; le tout sommé d'un comble d'azur chargé de l'inscription « PERRIGNY » d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 1989 Léon Prost    
    mars 1989 mars 2001 René André    
    mars 2001 mars 2008 Denis Jamaigne    
    mars 2008 En cours Christiane Maugain[13] DVD Fonctionnaire

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2018, la commune comptait 1 521 habitants[Note 3], en diminution de 1,04 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    774834810803808810841861856
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    812884846860850875831806781
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    814733718705758857889937940
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 2431 3221 6451 6191 5801 6461 5581 5431 529
    2013 2018 - - - - - - -
    1 5371 521-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Affiche Terraillon vers 1922.

    En 1921, la manufacture d'horlogerie monumentale dirigée par Lucien Terraillon est transférée de Morez à Perrigny.

    En 2015, 195 entreprises sont recensées dans la commune de Perrigny dont 132 entreprises de commerces et services (soit 67,7%). Cette même année, le tissu économique de la commune est notamment composé de 61 entreprises de 1 à 9 salariés (soit 31,3%) et 36 entreprises de plus de 10 salariés (soit 18,5%).

    Lieux et monuments

    Voies

    73 odonymes recensés à Perrigny
    au
    Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Montée Passage Place Quai Rd-point Route Rue Square Autres Total
    0 0 0 9 0 19 0 0 2 0 0 2 [Note 4] 36 1 [Note 5] 4 [Note 6] 73
    Notes « N »
      Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

      Édifices et sites

      • Le parc de Perrigny : sur un terrain donné par Mme Peltier-Guyon à la commune.
      • La Plaine : lieu-dit situé dans les bois de Perrigny ; c'était, au Moyen Âge, un lieu de rencontre et de commerce.
      • Au XVe siècle, Perrigny dépendait de la paroisse de Saint-Étienne-de-Coldre et n’avait qu’une chapelle, dédiée à Saint Jean-Baptiste.

      Le clocher porte la date de 1683 et est couronné par une flèche quadrangulaire.

      Au XVe siècle, eut lieu la construction de la nef sur un ancien chœur ou une ancienne chapelle transformée en chœur celui-ci est reconstruit et agrandi en 1524.

      En 1630, a lieu la construction par la confrérie de Saint-Sébastien d'une chapelle au côté sud du chœur le clocher-porche, lui, date de 1683.

      C'est au XVIIe siècle qu'a eu lieu la modernisation des baies de l'église.

      Cet édifice est caractéristique des églises jurassiennes à nef de persistance romane et à chœur gothique.

      Elle est aujourd'hui composée d'un vicaire amovible, présenté par les habitants au chapitre de Baume qui l’instituait avec l’approbation de l’archevêque qui en faisait la desserte. Elle se compose d'un clocher, d’une nef, de deux chapelles à droite de la nef, d’un chœur d'un sanctuaire et de deux sacristies. Le chœur (éclairé par le haut) et le sanctuaire sont d’une architecture ogivale ; de petits piliers, sur lesquels s’élèvent les nervures de la voûte, les décorent. L'église se compose d'un porche (décoré de quatre colonnes de l'ordre dorique que surmontent un entablement et un fronton), d'une petite tribune, de trois nefs, d'un sanctuaire, d'un chœur et de deux sacristies surmontées de tribunes. La voûte en forme de demi-calotte sphérique, est ornée de caissons peints[12].

      La nouvelle église Saint-Jean-Baptiste a été construite au milieu du XIXe en adoptant la formule néo-classique basilicale alors soutenue par le Conseil des bâtiments civils à Paris. Les plans en ont été initialement conçus en 1840 par l'architecte Claude François Besand, pour un devis de 75 000 francs. La mise en chantier, un temps retardée, en a été en définitive assurée à partir de par l'architecte Eugène Denis, pour un coût final avoisinant les 100 000 francs[18],[19].

      Sculptée en 1921 par Pourquet Henri-Charles, statuaire à Paris, la statue est en fonte d’art bronzé et avait coûté 4 800 francs, dont 3 077 francs ont été recueillis par souscription, la différence étant acquittée par la commune. La statue surplombe le monument proprement dit, dessiné par l’architecte Camus de Lons-le-Saunier et construit par l’entrepreneur dolois Spinga pour une somme de 14 500 francs. La barrière en fer forgé a été fournie par André Pommier, artisan à Perrigny. Son prix : 2 000 francs.[20]

      • Une maison commune contenant l'ancienne mairie, le logement de l'instituteur, celui de l'institutrice et les salles d'études.
      • 8 fontaines avec abreuvoirs.
      • 5 lavoirs.
      • 3 réservoirs d'eau alimentant plusieurs fontaines; l'un d'eux a sa source sous un rocher à 20 mètres de profondeur.
      • Bois communaux d'une surface de 509 hectares 56 ares, coupe de 13 hectares 2 ares (1857)[12].

      Vie locale

      Associations

      Personnalités liées à la commune

      Notes et références

      Notes

      1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
      4. Route de Champagnole et Route de Conliège
      5. Square du 19-Mars-1962
      6. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, stations hertziennes, etc.

      Références

      1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Unité urbaine 2020 de Lons-le-Saunier », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
      5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
      6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      11. Georges Lienhardt, Géologie du bassin houiller stéphanien du Jura et de ses morts-terrains, Éditions Technip Chambéry, Impr. réunies, coll. « Mémoires du BRGM », , p. 39, figure 15.
      12. A. Rousset, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendant classés par département, Rue Saint-Désiré, , 578 p., page 53.
      13. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
      14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      18. Archives départementales du Jura  9V3/282. Voir Les Besand , une dynastie au service de l'art sacré en Franche-Comté (XVIIIe-XIXe siècles), Cahiers dolois n°21, Dole, 2020, pp. 41,61,69, 102-103.
      19. Robert Lehmann, Photo d'Hier et d'Aujourd'hui Lons-le-Saunier, Montmorot, Perrigny, Montmorot, , 277 p. (ISBN 2-9528279-0-7), p. 1er paragraphe page 247.
      20. « HISTOIRE - Perrigny. « La résistance » rue de la Batavarde », sur www.leprogres.fr (consulté le ).
      21. « La Perrina ».

      Voir aussi

      Articles connexes

      Bibliographie

      • Alphonse Rousset et Frédéric Moreau (architecte), Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département, Bintot, 1855, lire en ligne, réédité (ISBN 2-87760-981-2)
      • Alphonse Rousset et Alexandre Pinet, Géographie du Jura, Paul Dupont, 1863, [lire en ligne]

      Liens externes

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