Marvejols

Marvejols, en occitan Maruèjol, est une commune française située dans le département de la Lozère, en région Occitanie.

Marvejols

La porte de Soubeyran.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes du Gévaudan
(siège)
Maire
Mandat
Patricia Brémond
2020-2026
Code postal 48100
Code commune 48092
Démographie
Gentilé Marvejolais
Population
municipale
4 667 hab. (2018 )
Densité 375 hab./km2
Population
agglomération
5 877 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 44° 33′ 15″ nord, 3° 17′ 27″ est
Altitude Min. 632 m
Max. 918 m
Superficie 12,45 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Marvejols
(ville-centre)
Aire d'attraction Marvejols
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Marvejols
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Marvejols
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Marvejols
Géolocalisation sur la carte : France
Marvejols
Géolocalisation sur la carte : France
Marvejols
Liens
Site web ville-marvejols.fr

    Sous le règne de Henri IV, Marvejols était une ville royale et la capitale du Gévaudan.

    Géographie

    Marvejols est une commune du Massif central sur la Colagne à sa confluence avec le Coulagnet. Elle est située au carrefour de trois régions naturelles distinctes : la montagne de la Boulaine au nord-est (qui peut se rattacher à la Margeride), l'Aubrac au nord-ouest et les Grands Causses au sud. La ville est d'ailleurs dominée au sud-est par le truc du Midi qui constitue une avancée vers le nord de la région des Causses (butte-témoin). L'agglomération s'est développée dans une large vallée encadrée par deux plateaux (Poujoulet à l'est et Lachamp à l'ouest).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Marvejols[1].

    Les villes moyennes à proximité de Marvejols sont Mende à 30 minutes de route, Millau et Saint-Flour à 45 minutes, Rodez à 1h et Le Puy-en-Velay à 1h30[réf. nécessaire].

    D'autres villes plus importantes comme Clermont-Ferrand, Montpellier ou Albi se trouvent à moins de deux heures de Marvejols, Nîmes et Saint-Étienne à 2h30 et enfin Lyon et Toulouse à 3 heures.

    Par l'autoroute Marvejols rejoint[pas clair] Paris, Barcelone et Genève en 5h.

    Enfin l'aéroport international le plus proche, celui de Montpellier, se trouve à moins de 2 heures de route.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 049 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montagnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deux-Verg », sur la commune de Deux-Verges, mise en service en 1980[7]et qui se trouve à 35 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 7,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 036,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 53 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Marvejols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marvejols, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 5 958 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (44,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,3 %), forêts (21,4 %), zones urbanisées (20,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,6 %), prairies (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), terres arables (0,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les mentions anciennes de Marvéjols sont : Marojol, Marojulia en 1060[23], Marojolum 1250[23], Marologium 1259[23]. Le nom est orthographié Maruejol dans certains documents du XVIIIe siècle .

    Étymologie proposée par Ernest Nègre[23] : mot composé gauloise maro- "grand" + -ô-ialo "clairière, village", -ô-ialo devient -uèjoul (-oul atone) dans une région qui va du Cantal - P. de Dôme au nord à l'Aude - Gard au sud, et enfin uèjoul a été francisé en -véjols. Le nom de Marvéjols signifierait "La grande clairière". Il correspond dans le nord de la France aux Mareil, Mareuil, …

    Histoire

    Époque préhistorique

    Le musée archéologique municipal[24] possède dans ses collections des silex taillés caractéristiques du paléolithique moyen qui font remonter les premières implantations humaines autour de 400 000 ans avant notre ère, à l'époque de l'homme de Tautavel. La place Girou abrite un menhir provenant du site mégalithique du plateau de Poujoulet, situé au-dessus de Marvejols[25].

    Époque gauloise et gallo-romaine

    Le musée archéologique municipal contient des monnaies grecques dont la découverte dans un site daté du IVe siècle av. J.-C. permet d'avancer l'hypothèse d'un commerce probable avec Marseille dès cette époque.

    À l'époque romaine, la capitale du futur Gévaudan est Anderitum, puis Gabalum, après la réorganisation de la Gaule en cités par le pouvoir romain, forme qui donnera Javols.

    Grégoire de Tours note que Marvejols, l'un des lieux de défense le plus important des Gabales, est le castrum gredonense, sur le truc de Grèzes. Marvejols est située à proximité de ces lieux importants de la vie gabale.

    Moyen Âge

    Au XIe siècle, Marvejols est un petit bourg, situé près de Grèzes, et de son puissant château, et du prieuré-monastère du Monastier, fondée en 1060[26]. Tout comme Chirac et La Canourgue par exemple, Marvejols appartient donc à la vicomté de Grèzes, propriété successive des comtes de Toulouse, de l'évêque de Mende, des comtes de Barcelone, des rois d'Aragon et du royaume de France[26]. Le bourg est également à proximité du roc de Peyre où se dresse le château principal de la baronnie du même nom, dont Marvejols fait partie.

    L'essor de la ville intervient peu avant l'an 1307, date de la signature de l'acte de paréage entre Guillaume VI Durand, évêque de Mende, et Philippe IV, roi de France. Cet acte sépare le Gévaudan en trois zones : la terre des évêques, la terre du roi et la terre commune. Les évêques sont tout-puissants en Gévaudan depuis la Bulle d'Or royale de 1161 obtenue par Aldebert III du Tournel. Les évêques sont ainsi comtes du Gévaudan au moment de la signature du paréage. Mende, capitale du Gévaudan, sera le centre des terres de l'évêque, Marvejols devient alors la capitale administrative des terres du roi de France en Gévaudan[27].

    Renaissance

    La ville de Marvejols est vraisemblablement fortifiée dans les années 1360. La muraille dispose alors de trois portes : Soubeyran, Hôpital et Théron. En mars 1481, le roi Louis XI assura sa protection royale par ses lettres patentes[28].

    Au XVIe siècle, avec l'arrivée de la réforme, la ville se convertit au protestantisme, sous l'impulsion de ses barons, les Peyre. En 1568, un décompte montre que les Huguenots représentent la quasi-totalité de la population de Saint-Léger-de-Peyre et le quart de celle de Marvejols. Outre les nobles et les notables, ce sont surtout des artisans et marchands liés aux métiers de la laine qui sont devenus protestants, sans doute au contact des Cévenols, très tôt gagnés au protestantisme, avec lesquels ils commercent[29].

    Au lendemain du massacre de la Saint-Barthélemy, et du meurtre d'Astorg de Peyre, Marvejols est prise et mise en état de défense par les protestants[30]. La ville prend ainsi parti pour Henri de Navarre, futur roi Henri IV. Matthieu Merle, engagé par la veuve du baron pour venger son mari, en fera un de ses points de départ dans sa conquête du Gévaudan. Lors des ripostes contre les Huguenots menées par l'amiral de Joyeuse, la ville sera incendiée en 1586. De la petite ville des bords de la Colagne, il ne reste presque rien après le passage de Joyeuse, qui l'a méticuleusement rasée[31]. Cinq mille habitants, catholiques comme huguenots, furent indistinctement massacrés lors de la prise de la ville[29].

    XVIe et XVIIe siècles

    À partir de 1589, Henri IV apporte son soutien aux habitants de la ville pour qu'ils puissent reconstruire la cité. Si le Gévaudan voit ses impôts augmenter afin de rembourser les dépenses de Joyeuse, Marvejols en est exempté. En 1601, la ville a été entièrement reconstruite. Les habitants garderont à partir de cette date une grande estime pour le roi Henri IV, qui aurait déboursé 55 000 livres pour reconstruire la ville[31]. Marvejols devient une place de sûreté dont la défense est accordée aux protestants dans le cadre de l'Édit de Nantes[29]. Mais la ville est assez éloignée des autres régions protestantes comme les Cévennes. En 1630, l'évêque de Mende, Silvestre de Cruzy de Marcillac, venu en visite pastorale, prend la tête d’une troupe de plus de deux cents émeutiers et dirige le saccage du temple. Dès lors, le déclin de l’église réformée marvejolaise s’engage. Les notables protestants abjurent ou quittent la ville. Lors de la révocation de l'Édit de Nantes, en juin 1685, le culte protestant est interdit et le temple fermé, et bientôt détruit[29]. Sur la place Girou, localisation de l'ancien temple protestant, se trouve une plaque portant la mention : « sur cette place s'élevait le temple de Marvejols 1601-1685 ».

    La grande épidémie de peste du Gévaudan, qui fait suite à l'épidémie qui a affecté Marseille en 1720, touche Marvejols en 1721-1722, y faisant de l'ordre de 1600 victimes, soit 53,5% de la population[32]!

    Son statut de ville royale vaut à Marvejols de regrouper les « grandes familles » de notables et de nobles lozériens. Ces noms participent à la construction historique du pays. Certains existent toujours aujourd'hui à Marvejols[Note 5].

    XIXe et XXe siècles

    Les anciennes usines textiles et les jardins ouvriers.

    Dès le début du XIXe siècle, de nombreuses initiatives prolongeant une longue tradition d'artisanat textile, vont aboutir à la construction de manufactures qui vont apporter une certaine prospérité à la ville. En 1850, la ville compte quatre filatures, quatre foulons et trois teintureries employant six cents ouvriers. Tous ces établissements industriels mettent à profit les eaux de la Colagne et du béal qui lui est associé. La production, traditionnellement composée de serge et de cadis, se spécialise avec le temps dans la fabrication de draps pour l'armée et d'étoffes pour les congrégations religieuses[33].

    Toutefois, après le pic de production de 1850, l'industrie textile marvejolaise va connaître un lent déclin durant toute la seconde moitié du XIXe siècle et le début du XXe siècle, subissant une concurrence accrue et déployant peu d'innovations pour y faire face. La dernière manufacture ferme en 1959. Restent les grandes bâtisses avec leurs hautes cheminées qui bordent le béal, témoins d'une révolution industrielle qui n'aura duré qu'un siècle.

    En 1976-1977, les élus participent à la Désobéissance civile qui domine le mouvement de contestation du barrage de Naussac[34],[35] et son importante mobilisation des élus locaux[36],[37]. La commune est alors une des premières, avec Orgosolo en Sardaigne ou Cervières (Hautes-Alpes), à participer à la révolte non-violente des agriculteurs pour leurs terres des années 1970, sur le mode de la désobéissance civile.

    XXIe siècle

    Après le déclin de l'industrie textile, l'activité se concentre surtout dans le secteur sanitaire et social avec une douzaine d'établissements spécialisés dans le handicap. L'industrie n'est toutefois pas absente avec la présence de quelques petites entreprises (tannerie, abattoir agréé U.E, fabricant de pièces électroniques). Par ailleurs, la ville se situe au carrefour de zones touristiques assez fréquentées (Aubrac, gorges du Tarn), ce qui est susceptible d'apporter un surcroît d'activité pendant la saison estivale.

    En 2014-2015, la ville connaît un surendettement important causé par des emprunts excessifs, une baisse des dotations de l'État et des retours sur investissement plus faibles que prévu. À la suite de la révélation de l'état des finances de la commune le 19 mai 2015 par le nouveau maire, l'ancien maire de la ville, Jean Roujon, se suicide le 1er juin 2015[38].

    Politique et administration

    Marvejols fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.

    Le Conseil de l'Europe lui remet le Prix de l'Europe en 2000[39].

    Liste des maires

    L'hôtel de ville.
    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[40]
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1944 août 1944 Eugène Brossier    
    août 1944 novembre 1947 Antoine Podevigne    
    novembre 1947 décembre 1951 Jean Roujon   Président du conseil général (1945-1953)
    décembre 1951 mai 1953 Marcel Buc    
    mai 1953 mars 1965 Gilbert de Chambrun UP  
    mars 1965 avril 1971 Jules Roujon RI Président du conseil général (1967-1974), Sénateur (1974-1985)
    avril 1971 mars 1983 Gilbert de Chambrun UP  
    mars 1983 27 mai 1985[41] Jules Roujon RI Président du conseil général (1967-1974), Sénateur (1974-1985)
    juin 1985 juin 1995 Georges Meissonnier RPR Conseiller régional de 1998 à 2004
    juin 1995 mars 2014 Jean Roujon UMP puis DVD Conseiller général de 1985 à 2015, président de la communauté de communes
    août 2015 (démission) Jean-François Deloustal UMP puis LR  
    mai 2020 Marcel Merle PS 1er vice-président de la communauté de communes
    [42] [43]

    (invalidée)

    Patricia Brémond DVG Présidente de la CC du Gévaudan (2020-2021),
    Conseillère départementale (2015 - ) du canton de Marvejols
    2021 En cours siège vacant    

    Intercommunalité

    Marvejols appartient à la communauté de communes du Gévaudan, créée le . Cette communauté regroupe douze communes autour de la ville qui en est le siège. Elle a permis le transfert de certaines compétences : aménagement rural, collecte des déchets des ménages et déchets assimilés, création, aménagement, entretien et gestion de zone d'activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique, opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH), tourisme, traitement des déchets des ménages et déchets assimilés.

    Découpage administratif

    Marvejols est le bureau centralisateur du canton de Marvejols.

    Conseillers départementauxCantonCode cantonalPopulation (2016)Communes
    Patricia Bremond
    Bernard Durand
    Canton de Marvejols48 085 921 hab.7
    Canton de Marvejols
    Canton de Marvejols avant 2015

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

    En 2018, la commune comptait 4 667 habitants[Note 6], en diminution de 4,89 % par rapport à 2013 (Lozère : −0,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 3003 6113 2073 2943 8854 0254 0004 2114 386
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 7304 9865 0464 7344 8845 6505 1134 6724 159
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 9553 6433 9073 8133 8883 9013 8313 7003 610
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    3 9344 4905 2965 5735 4765 5015 1325 0715 011
    2013 2018 - - - - - - -
    4 9074 667-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Depuis une trentaine d'années un fort mouvement de rurbanisation se produit autour de Marvejols, qui se traduit par une stagnation voire une régression de la population de la ville-centre et au contraire par une forte progression des communes limitrophes. Ainsi, Marvejols voit sa population s'éroder doucement au profit de certaines communes avoisinantes comme Chirac (qui a gagné 400 habitants en trente ans, passant de 700 habitants à 1 100) et surtout Montrodat, qui est passé de 236 habitants en 1968 à 1 200 aujourd'hui. Ainsi, prise globalement, l'agglomération de Marvejols n'a pas perdu d'habitants ces dernières années mais au contraire en a gagné. Marvejols et ses trois communes périurbaines satellites (Chirac, Le Monastier, Montrodat) totalisent en 2011 8 274 habitants (contre 7 253 en 1975).

    Fiscalité

    Bases, taux et produits des impôts locaux en 2009 (source : ministère des finances)
    Base Taux Produit
    Taxe d'habitation 6 421 296 10,52 % 675 507 
    Taxe foncière bâtie 5 277 804 24,85 % 1 311 493 
    Taxe foncière non bâtie 10 705 207,08 % 22 083 
    Taxe professionnelle[48]* 5 806 756 13,12 % 761 821 

    Le produit total de l'impôt sur le revenu en 2009 était de 2 533 996 , le revenu fiscal de référence moyen était égal à 19 690  et la commune comptait 48,6 % de foyers imposables (source : ministère de l'économie et des finances) [réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les trois portes fortifiées

    Bâtiments religieux

    Musées

    Il existe un musée archéologique dans la porte du Soubeyran. Ce petit musée présente les découvertes des fouilles effectuées autour de Marvejols. L'accès se fait par la Maison du Tourisme.

    Autres


    Culture

    Croix occitane.

    Espoir Oc est une association de type loi 1901, créée il y une vingtaine d'années avec pour objectif de promouvoir et de développer la langue et la culture occitane. Elle est située à Marvejols et y organise, chaque premier week-end du mois de juillet, un week-end sur le thème des traditions passées, ponctué par deux temps forts : le repas du samedi soir à base de produits du terroir qui se termine par un bal et la messe en occitan, le dimanche matin.

    Il y a aussi un festival pluridisciplinaire l'été vers la mi-juillet, le MarveLoz' Pop Festival. Un événement culturel organisé par l'association Les formicables, dont la thématique tourne autour de la notion de "Vintage". La ville vit ainsi trois jours dans l'univers inspiré des trente glorieuses avec une programmation artistique allant du cinéma à la musique en passant par les arts de rue.

    Enfin une partie du film 37°2 le matin y fut tournée.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Le blasonnement de Marvejols est :

    D'azur au château de trois tours d'argent, celle du milieu plus haute, le château ouvert, ajouré et maçonné de sable, surmonté d'une main dextre vêtue d'un gantelet aussi d'argent tenant une fleur de lys d'or.

    La fleur de lys est la marque du statut de ville royale accordé à Marvejols par Henri IV.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Quelques noms de ces grandes figures du pays : la famille de Grolé de Peyre tout d'abord, qui a donné son nom à la terre, dont le centre est le château de Labaume au nord de Marvejols (le petit Versailles gévaudanais). Les descendants, au début du XIXe siècle, sont les Duplessis-Chatillon. On peut citer encore les Seguin de Regniès de Prades, les Retz de Malevieille, les Daudé Tardieu de la Barthe, les Framond, les de Chambrun, les Bès de Berc, les Malafosse ou bien encore les Chapel d'Espinassoux (les descendants sont les Villeneuve-Bargemon, la branche lozérienne)…
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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