Le Grand-Quevilly

Le Grand-Quevilly, dit usuellement Grand-Quevilly, est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Le Grand-Quevilly

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Nicolas Rouly
2020-2026
Code postal 76120
Code commune 76322
Démographie
Gentilé Quevillais
Population
municipale
25 771 hab. (2018 )
Densité 2 320 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 26″ nord, 1° 03′ 11″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 68 m
Superficie 11,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Grand-Quevilly
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Le Grand-Quevilly
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Le Grand-Quevilly
Géolocalisation sur la carte : France
Le Grand-Quevilly
Géolocalisation sur la carte : France
Le Grand-Quevilly
Liens
Site web https://grandquevilly.fr/

    Géographie

    Localisation

    Le Grand-Quevilly est située en Normandie dans le département de Seine-Maritime. Voisine de Rouen, elle est la 6e ville du département avec 25 698 habitants et 4e commune de l'agglomération rouennaise derrière Rouen, Sotteville-lès-Rouen et Saint-Étienne-du-Rouvray. Le Grand-Quevilly s'étend sur 11,11 km2. Ses communes voisines sont Petit-Couronne, Saint-Étienne-du-Rouvray, Le Petit-Quevilly et Rouen. Elle se situe sur la rive gauche d'un méandre de la Seine[1]. L'altitude sur la commune varie entre m et 67,50 m.

    Grâce aux animations qu’elle propose, ses espaces de verdure et ses commerces, la ville du Grand-Quevilly est vivante et agréable. Elle fait partie des villes de France contenant le plus de logements sociaux. En effet, le pourcentage de logements sociaux de la ville est actuellement de 67 %[2].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Voies de communication et transports

    Le Grand-Quevilly est desservie par le « métro » de Rouen (tramway) depuis son inauguration en 1994. La ligne Georges-Braque traverse la ville du nord au sud avec 5 stations, à une fréquence d'une rame toutes les 6 minutes en heure de pointe. Le tramway permet de rejoindre le centre-ville de Rouen en une vingtaine de minutes (correspondances avec les principales lignes de l'agglomération) et Le Petit-Quevilly en quelques minutes.

    Des lignes de bus (F1,   6  ,  27 ,  32  et  42 ) dont une à haute fréquence (F1) offrent la possibilité de rejoindre des communes non desservies directement par le métro telles qu’Isneauville, Sotteville-lès-Rouen Petit et Grand-Couronne.

    Le Grand-Quevilly est traversé par la Sud III (RN 338) qui donne accès à l’autoroute A 13.

    Le bac permet le passage vers Dieppedalle.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 806 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 11 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,5 °C pour 1981-2010[15], puis à 11 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Grand-Quevilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[20] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,4 %), forêts (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), eaux continentales[Note 7] (3,6 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Chevillei vers 1027; Cavilleium (en latin médiéval) au début du XIIe siècle[27]. Puis Quevilly le Grand à la fin du XIVe siècle[réf. nécessaire].

    Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acum[27], suffixe d'origine gauloise marquant la localisation ou la propriété. Généralement, il a abouti à la terminaison -(a)y ou -(e)y dans la plupart des régions de Normandie, comme dans la région parisienne, en Picardie et les régions du centre nord de la France.

    Le premier élément Quevil(l)- représente sans doute un anthroponyme selon le cas général[27]. François de Beaurepaire propose deux noms de personnes différents, soit le nom d'homme gaulois Cabillus (mentionné dans une inscription de Lyon, CIL XIII, 382), soit le nom de personne latin Capellus[27] (porté par un autochtone). D'où le sens global de « domaine rural, propriété de Cabillus ou Capellus ».

    Un début de palatalisation a affecté la voyelle initiale /a/ > /e/ suivi d'une régression, ainsi Quevilly conserve le [k-] initial (graphié qu-) caractéristique du normand septentrional et du picard au nord de la ligne Joret.

    Le même nom d'homme se rencontre dans Quevillon (Seine-Maritime) et Cavillon (Somme), suivi du suffixe -o / -on(em). Homonymie avec les Chevilly et Chevillé (Sarthe, Caviliaco IXe siècle) du Centre et de l'Ouest de la France.

    Les toponymes en -acum ne prennent jamais l'article puisque ce ne sont pas des formations médiévales, mais gauloises ou gallo-romanes. En effet, l'article défini le / la, issu du latin ille / illa, n'a été utilisé pour créer des toponymes qu'à partir du IXe siècle en Normandie[28], alors que Quevilly est une formation toponymique antérieure au Ve siècle. Aussi l'usage conforte-t-il cette règle, puisqu'on dit souvent Grand-Quevilly et Petit-Quevilly au lieu de Le Grand-Quevilly et Le Petit-Quevilly, formes officielles récentes. En outre, les communes contiguës de Grand-Couronne et de Petit-Couronne issues également d'une scission médiévale de la même époque (vers le XIIe siècle) ne prennent pas l'article[27].

    Histoire

    • 1154 : Grand-Quevilly est acquis par le seigneur Charles de Becdelièvre, alors maître du grenier à sel de Rouen.
    • 1195 : Donation aux Hospices de Rouen du domaine du Grand Aulnay (en bordure de la Seine) au sud de la commune par Richard Cœur de Lion.
    • 1554 : Acquisition du fief du Grand Quevilly par un seigneur, Charles De Becdelièvre, sieur de Sazilly (près de Chinon), maître du grenier à sel de Rouen.
    • 1599 : Transfert sur le territoire du Grand-Quevilly du prêche établi quelques mois plus tôt à Dieppedalle le , conséquence locale de l’édit de Nantes de 1598. Le Grand Temple des Réformés est édifié.
    • 1793 : La vie communale s'organise autour d'un conseil général communal bientôt transformé en conseil de la commune révolutionnaire du Grand-Quevilly. En 1794, une équipe est choisie pour le destin de la commune. Elle est dirigée par André Boutigny, qui prendra en 1800 le titre de « maire provisoire », avant l'arrivée de Germain Delamare, premier maire de la commune et qui le resta jusqu'en 1814.
    • Fin XVIIIe siècle : Construction du château du Grand-Quevilly par le marquis Pierre-Jacques-Louis de Becdelièvre (1718-1771). Il fut couramment appelé le château de Montmorency, du nom de Anne Louis Christian de Montmorency ( - Neuilly25 décembre 1844 - Munich), comte de Tancarville, 8e prince de Robech (1812), marquis de Seignelay, marié, le 4 septembre 1797 à Henriette de Becdeliévre de Cany ( - Paris15 mars 1833), fille d'Anne Louis Roger de Becdelièvre (26 juin 1789), marquis de Quevilly, seigneur de Cany, dit le « marquis de Cany », lieutenant-général des armées du Roi, chevalier de Saint-Louis. Sa bibliothèque et certains meubles furent vendus aux enchères en 1941.
    • 1870 : Les Prussiens envahissent la commune. Des soldats sont prisonniers dans le château du Grand-Quevilly, où était installé un quartier général prussien.
    • De 1882 à 1899 : Des progrès ont lieu : des plaques indicatives de rues et de maisons sont installées ; une école pour garçons est construite ; création d'un boulevard de l'industrie et, en 1894, d'un chantier naval, où sera construit le navire (pétrolier) célèbre, le Quevilly, en 1897
    • 1886 : Création du boulevard de l'Industrie au long duquel vont pousser les usines. Le bourg du Grand-Quevilly compte alors 2 000 habitants.
    • 1894 : Implantation, à la limite nord de la commune du Grand-Quevilly, des Chantiers de Normandie dont l'un des plus célèbres bateaux construits est le pétrolier baptisé Quevilly.
    • 1899 : Installation de la filature Dieusy et ouverture de la première poste locale.
    • 1914 : Plusieurs camps de militaires britanniques s'installent dans la commune. Une nécropole nationale en perpétue le souvenir.
    • 1919 : Déjà amorcée avant-guerre, l'industrialisation se poursuit au bord de la Seine surtout grâce à l'installation de la Centrale Électrique qui fonctionne au charbon pour fournir l'énergie aux usines. La population qui avoisine les 2 500 habitants, passe à 10 000 à la veille de la guerre 39-45.
    • 1935 : Les élections municipales ont lieu. La liste du « progrès social » conduite par le docteur Prat et Tony Larue arrive en tête. Un programme de réalisations voit la construction de deux écoles maternelles, d'un établissement de bains-douches, d'une école de garçons, d'un foyer communal doté d'une salle de spectacle et d'une nouvelle mairie.
    • 1939 à 1944 : Pendant la Seconde Guerre mondiale, les immigrés partent, les usines sont alors désorganisées, mais des militaires donnent la main-d'œuvre. En 1941, le maire Tony Larue est destitué de ses fonctions et est remplacé. La ville est la cible de plusieurs bombardements. 76 résistants sont condamnés à mort sur le stand de tir des Bruyères, réquisitionné par l'armée allemande. En 1944, la ville est libérée.
    • 1944 : Libération de la ville le . La ville se dote d'un nouveau bureau de poste au Bourg et d'un bureau annexe. Un marché couvert, un groupe postscolaire, de nouveaux établissements scolaires, une bibliothèque populaire publique et gratuite en 1951 sont créés.
    • 1945 : Louis Jouvin, résistant et déporté, devient maire du Grand-Quevilly.
    • 1947 : Tony Larue est réélu au poste de maire jusqu'en 1995.
    • 1953 à 1977 : construction de pavillons, de centres commerciaux (Centre Sud 3), de la zone à urbaniser en priorité et inauguration de l'hôtel de ville en 1974.
    • 1961 : la nouvelle ville se construit. Constitution d'une zone à urbaniser en priorité (ZUP). La ville procède à l'acquisition de la forêt du Chêne-à-Leu. Suivent dans les années 1970, les ZAC (Zones d'Aménagement Concertées) des Provinces à vocation d'habitation et du Grand Launay à vocation économique, le centre commercial et artisanal du Bois Cany et la rénovation du Bourg.
    • 1974 : l'hôtel de ville, dont la construction a été confiée à l'architecte Henri Tougard, est inauguré.
    • 1977 : Tony Larue fait appel au jeune Laurent Fabius (alors directeur de cabinet de François-Mitterrand) pour achever la construction de la ville. Depuis sont apparus une école de musique, une bibliothèque, un théâtre (théâtre Charles-Dullin) et une crèche.
    • 1978 : création des Espaces Seniors qui permettent un accueil des ainés pour des animations et des sorties.
    • 1986 : François Mitterrand, alors président de la République, est accueilli par Laurent Fabius. Fermeture des Chantiers navals de Normandie.
    • 1995 : mort de Tony Larue, fin du mandat. Marc Massion est élu sénateur et Laurent Fabius devient maire du Grand-Quevilly. La politique municipale (logement, développement économique, solidarité et loisirs) s'accompagne d'une stabilité, voire de la baisse des impôts communaux.
    • 1996 : Lancement du dispositif du Relais Partenaire Jeunes qui permet aux familles quevillaises de bénéficier d'une aide pour financer tout ou partie de l'inscription à une activité extrascolaire des jeunes de 6 à 19 ans.
    • 1996 à 2006 : De nombreuses modifications voient le jour, Gaz de France s'installe, des places sont modernisées ; le parc des Provinces est créé (il fut récompensé aux Marianne d'Or). La Sud III (voie reliant Le Grand-Quevilly à Rouen) est créée, la bibliothèque devient médiathèque et est rénovée. 1999, le tout nouveau Multiplex (Gaumont Grand-Quevilly) ouvre ses portes au centre commercial du Bois Cany, il a une capacité de 3 862 sièges pour un total de seize écrans dont un IMAX (environ 22 mètres de base). En 2001, ouverture du Zénith de Rouen et Marc Massion devient maire.
    • 1997 : Création du parc des Provinces, une réalisation récompensée par la Marianne d'or des communes, plus haute distinction française pour les réalisations locales.
    • 1998 : Le parc des Provinces devient le théâtre du festival musical de plein air gratuit ; Un printemps au Parc. Cette même année, la bibliothèque prend un nouveau visage et devient multimédiathèque. Toutes les écoles de la ville sont équipées d'une salle multimédia et la ville participe également à l'équipement du lycée et des trois collèges. Le dispositif des Espaces Seniors se complète par un service de restauration.
    • 1999 : La Maison des Arts ouvre ses portes, les travaux de construction de l'Espace jeunesse commencent et le Contrat Municipal Étudiant est lancé afin d'aider financièrement les étudiants dans la poursuite de leurs études.
    • 2000 : Marc Massion est élu maire de la Ville et Laurent Fabius prend la place de premier adjoint à la suite de sa nomination au gouvernement.
    • 2001 : Marc Massion est réélu dès le premier tour avec 82 % des voix. L'Espace jeunesse est inauguré.
    • 2003 : L'ensemble des écoles maternelles est informatisé.
    • 2004 : Lancement du dispositif 1 élève / 1 ordi qui permet à chaque élève de CE2, CM1 et CM2 des écoles quevillaises de disposer gratuitement d'un ordinateur à son domicile, équipé de tous les logiciels éducatifs utilisés à l'école et choisis par les enseignants.
    • 2005 : La crèche est agrandie pour devenir l'Ile aux Enfants.
    • Le jeudi 4 mai 2006 : Le château d'eau, qui était un emblème de la Ville, est détruit.
    • 2008 : Marc Massion est réélu au poste de maire.
    • 2008 : En lieu et place du château d'eau, une roseraie est réalisée. Elle mesure six hectares et contient près de deux-cents espèces de roses, la Ville inaugure la Roseraie à quelques pas de l'hôtel de ville. Elle compte plus de 280 variétés de roses, avec plus de 16 000 plants.
    • 2009 : Les chantiers urbains des quartiers Matisse et Kennedy commencent.
    • 2010 : La Ville participe au Festival Normandie impressionniste avec une exposition présentée à la Maison des Arts. Les premiers arbres de la spirale du temps sont plantés par des écoliers dans le Bois Matisse.
    • 2012 à 2019 : De nombreux travaux urbains voient le jour comme ceux du Père Jules, du quartier Kennedy et du Bois Matisse. Plusieurs projets solidaires naissent, c'est le cas du dispositif Encore+Ensemble ou Rendez-vous en terres jumelles qui permet aux jeunes quevillais de partir en voyage dans l'une des villes jumelée à Grand-Quevilly.
    • 2020 : La liste "Grand-Quevilly, j'y tiens" de Nicolas Rouly obtient 80 % des suffrages au premier tour de l'élection municipale. Rouly est élu maire le .

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1944 Paul Profichet   Ouvrier de scierie
    1944 1945 Tony Larue SFIO Résistant
    1945 1947 Louis Jouvin PCF Employé PTT
    1947 1995 Tony Larue[29] SFIOPS Expert-comptable et expert judiciaire à la cour d’appel
    Conseiller général de Grand-Couronne (1946 → 1951 et 1964 → 1982).
    Député de la Seine-Maritime (2e circ.) (1956 → 1977),
    Sénateur de la Seine-Maritime (1977 → 1995)
    Président du conseil général de la Seine-Maritime (1945 → 1951)
    Président du conseil régional de Haute-Normandie (1975 → 1977)
    1995 2000 Laurent Fabius[30] PS Conseiller d'État.
    Député de la Seine-Maritime (1978 → 2016),
    Ancien Premier ministre (1984 → 1986)
    Président de la Communauté de l'agglomération rouennaise (2008 → 2009)
    Président de la CREA (2010 → 2012)
    2000 mai 2020[31] Marc Massion PS Inspecteur général honoraire des PTT
    Député de la Seine-Maritime (1981 → 1986)
    Sénateur de la Seine-Maritime (1995 → 2013)
    mai 2020[32],[33] En cours
    (au 10 août 2020)
    Nicolas Rouly PS Avocat
    Président du conseil départemental de la Seine-Maritime (2014[34] → 2015).
    Conseiller général puis départemental de Grand-Quevilly (2008 → )
    Vice-président de la Métropole Rouen Normandie (2020 → )

    Jumelages

    Le Grand-Quevilly est jumelée avec[35] :

    La Ville organise différents projets autour du jumelage :

    • La fête des 5 villes qui a lieu chaque année pendant les Bakayades,
    • Le projet Rendez-vous en terres jumelles qui a permis a 10 jeunes de découvrir les 5 villes jumelées au Grand-Quevilly,
    • Le jeu connecté des 7 familles Enfants de terres jumelles[36] distribué dans les écoles en ,
    • Les échanges interculturels entre jeunes Quevillais.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 8]

    En 2018, la commune comptait 25 771 habitants[Note 9], en augmentation de 3,22 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2411 2351 2781 4601 5781 4401 5851 5981 555
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5571 5481 5191 6131 6181 7311 8131 7732 132
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0482 2092 4584 1206 2647 6838 9429 85713 565
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    18 72725 61131 96331 65027 65826 67926 22624 63725 897
    2018 - - - - - - - -
    25 771--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Établissements scolaires

    • Crèche l'Île aux Enfants
    • Crèche Delacroix (bâtiment écologique, inauguré en )
    • École maternelle Césaire-Levillain
    • École maternelle Anne-Franck
    • École maternelle Jean-Cavaillès
    • École maternelle Jean-Moulin
    • École maternelle Charles-Calmette
    • École maternelle Charles-Perrault
    • École maternelle Louis-Pasteur
    • École maternelle Jean-Zay
    • École élémentaire Césaire-Levillain
    • École élémentaire Jean-Moulin
    • École élémentaire Jean-Cavaillès
    • École élémentaire Maryse-Bastié
    • École élémentaire Roger-Salengro
    • École élémentaire Henri-Ribière
    • École élémentaire Jean-Jaurès
    • Collège Jean-Texcier
    • Collège Claude-Bernard
    • Collège Édouard-Branly
    • Lycée Val-de-Seine (général, technologique et professionnel ; BTS ; Prépa.).

    Sports

    • Équipe de tennis de table nommé l'ALCL Grand-Quevilly. La section féminine du club évolue en Pro A depuis 2005 et a réussi l'exploit de remporter le titre de champion de France en 2007 face aux montpelliérains.
    • Piscine municipale (3 bassins) rénovée en 2007, la ville possède également un club de natation sportive et synchronisée, l'Espadon de Grand-Quevilly (E.G.Q.), qui organise chaque année La nuit de l'eau.
    • Judo-club, où se pratiquent le judo, la musculation et le fitness.

    Manifestations culturelles et festivités

    Jenifer sur la scène des Bakayades, le 22 juin 2019.

    Chaque année en juin ont lieu Les Bakayades qui se déroulent au parc des Provinces. C'est une série de concerts et de cinéma en plein air les week-ends.

    Héraldique

    Les armes du Grand-Quevilly se blasonnent ainsi :

    De gueules à la fasce cousue de sable chargée d'une coquille accostée de deux croisettes tréflées au pied fiché, le tout d'argent, accompagnée en chef d'un léopard d'or, et en pointe d'une cheville aussi d'or.

    Armes de la famille de Becdelièvre : De sable à deux croix de calvaire, treflées et fichées d'argent, accompagnées en pointe d'une coquille du même.

    Le léopard signifie l'appartenance à la Normandie puisqu'il est issu des armes de la Normandie. La fasce est aux armes de la famille de Becdelièvre.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La Roseraie
    • La Grange du Grand Aulnay : La grange du Grand Aulnay fut bâtie sur un domaine en bord de Seine qui, comme son nom l'indique, était une aulnaie, terrain couvert d'aulnes ou vernes, généralement marécageux. Une aumône bien pauvre offerte en 1195 aux Hospices de Rouen par Richard Cœur de Lion. Seul le courage des religieux put faire fructifier ces terres. On y fit la culture de légumes, d'arbres fruitiers et même de vignes. Le domaine servit également à héberger les malades trop nombreux qui envahissaient les hospices de Rouen lors des famines, des guerres, des épidémies redoutables de choléra, de peste ou de lèpre. C'est ainsi que dans ce domaine fut construite une magnifique grange à la charpente si solide qu'elle résiste du XIIIe siècle à nos jours. C'est le développement du port qui la condamne en 1971 et la ville de Grand Quevilly en fait alors l'acquisition. Ce trésor est démonté puis transporté à l'orée de la forêt du Chêne à Leu. En 1974, la grange du Grand Aulnay devient une salle de réception que les Quevillais peuvent louer pour leurs célébrations. Elle est adaptée pour vos événements tels que : séminaires, mariages, expositions…
    • Cimetière militaire : Le cimetière militaire britannique, ou cimetière Saint-Sever, situé à quelques mètres de Rouen et du stade Robert-Diochon, a été créé pendant la Première Guerre mondiale. 1 343 soldats de l'Empire britannique y sont enterrés. Entretenu par le ministère britannique des armées, il s'étend sur les communes du Petit-Quevilly et du Grand-Quevilly. Le , la reine Élisabeth II s'est rendue sur place pour rendre un hommage aux soldats britanniques.
    • Le stand des Fusillés
    • Église paroissiale Saint-Pierre
    • Église Sainte-Bernadette, 58 rue Abbé-Lemire (1962). Architecte : Caron ; sculpteur-plasticien : Pierre Szekely ; peintres-verriers : Odette Ducarre et Vera Székely. L'église a été démolie en 2014, mais les objets de culte et les vitraux ont été transférés à l'église Sainte-Lucie.
    • Centre culturel Marx-Dormoy (ancien hôtel de ville) (1937)
    • Maison pour contremaîtres et directeur due à Auguste Perret sur le site des Chantiers de Normandie (1922)
    • Parc des Provinces (1997, récompensé aux Marianne d'Or

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Charles Défosse, Esquisse historique sur les deux communes de Quevilly, près Rouen, Rouen, , 24 p. (OCLC 457496070)
    • Martine Bekaert-Couvaud et Anne Moyon (préf. Marc Massion et Laurent Fabius), Grand-Quevilly : 1000 ans d'histoire, Luneray, Bertout, , 119 p. (ISBN 2-86743-403-3)
    • Guy Pessiot, Histoire de l’agglomération rouennaise : la rive gauche, Rouen, éd. du P’tit Normand, , 287 p. (ISBN 978-2-906258-22-8, OCLC 463515558)
    • Grand-Quevilly, PTC, coll. « Guides de ville », , 86 p. (ISBN 978-2-35038-010-0)
    • Michel Croguennec, 1893-1987, Les Chantiers de Normandie, Rouen/Darnetal, Petit à petit, , 261 p. (ISBN 978-2-84949-136-2)
    • Emmanuelle Real, Le Paysage industriel de la Basse-Seine : Haute-Normandie, Rouen, Connaissance du patrimoine en Haute-Normandie, , 264 p., broché (ISBN 978-2-910316-33-4 et 2-910316-33-5)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. http://www.communes76.com/topsm.php.
    2. http://datablog.owni.fr/2011/03/24/les-villes-de-droites-ont-elles-moins-de-logements-sociaux.
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Rouen - Jardin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Le Grand-Quevilly et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Le Grand-Quevilly et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duRouen », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 87.
    28. François de Beaurepaire, op. cit., p. 10.
    29. Gilles Morin, « LARUE Tony, Maurice : Né le 18 août 1904, mort le 5 juillet 1995 à Rouen (Seine-Maritime) ; expert-comptable et expert judiciaire à la cour d’appel ; militant socialiste de la Seine-Maritime ; maire du Grand-Quevilly (1935-1941, 1944-1945, 1947-1995) ; conseiller général de Grand-Couronne (1945-1951, 1964-1982) ; président du conseil général (1945-1951) ; président du conseil régional de Haute-Normandie (1975-1977 ; député (1956-1977) ; sénateur (1977-1995) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    30. « La nouvelle vie de Laurent Fabius. De la mairie du Grand-Quevilly au Conseil constitutionnel : S'il achève son mandat de neuf ans au Conseil constitutionnel, Laurent Fabius quittera ses fonctions à 78 ans. Retour sur le long parcours d'un surdoué de la politique », 76 actu, (lire en ligne, consulté le ) « À 31 ans, Laurent Fabius devient adjoint au maire de Grand-Quevilly. L’année suivante, il est député de la quatrième circonscription de la Seine-Maritime et tisse progressivement son large réseau dans le département. Ministre du Budget en 1981, il passe ensuite à l’Industrie et à la recherche avant de devenir, à 37 ans, « le plus jeune Premier ministre de la République ». À Matignon, il est mis en cause puis relaxé dans l’affaire du sang contaminé ».
    31. « Municipales à Grand-Quevilly : le maire sortant Marc Massion raccroche après vingt ans de mandat : Arrivé dans l'équipe municipale en 1977, élu maire de Grand-Quevilly en 2000, Marc Massion ne se présentera pas aux élections municipales du mois de mars. Il fait le bilan de ses 20 ans de mandats sur France Bleu Normandie », France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure), (lire en ligne, consulté le ).
    32. Pascale Bertrand, « Nicolas Rouly candidat « naturel » à la mairie du Grand-Quevilly : Ancien président du Département et adjoint aux finances de Marc Massion, Nicolas Rouly est le candidat de la gauche en 2020 », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Voilà une commune où l’héritage politique se porte en bandoulière comme l’écharpe de maire, dans un mélange de fierté et de responsabilité ; celle de succéder ici à l’emblématique Tony Larue, au « commandeur » Laurent Fabius et aujourd’hui à Marc Massion, le pilier depuis vingt ans de ce bastion socialiste qui, à 84 ans, a décidé de passer le relais. Il présidera cependant le comité de soutien de Nicolas Rouly, successeur tout désigné ».
    33. Delphine Letainturier, « Municipales au Grand-Quevilly : Nicolas Rouly élu maire et les élus RN installés dans l’opposition : Le conseil municipal s’est réuni jeudi pour élire le maire et les adjoints. Les élus RN ont aussi marqué leur entrée », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    34. « Nicolas Rouly, le plus jeune président de Conseil général : Nicolas ROULY vient d’être élu président du Conseil général de Seine-Maritime. Il succède à Didier MARIE qui a démissionné afin de se consacrer à son nouveau poste de sénateur. Nicolas ROULY a été élu à la majorité de 44 voix, sous les applaudissements, en annonçant la poursuite des actions menées par la majorité. », Aménagement du territoire, Assemblée des départements de France, (consulté le ).
    35. (fr)grandquevilly.fr.
    36. (en) « Enfants de terres jumelles », sur 7familles (consulté le ).
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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