Gare de Toulouse-Matabiau

La gare de Toulouse-Matabiau est une gare ferroviaire française des lignes de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville, de Toulouse à Bayonne et de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac. Elle est située à proximité du centre-ville de Toulouse, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Gare de Toulouse.

Toulouse-Matabiau

Bâtiment voyageurs et parvis « Canal ».
Localisation
Pays France
Commune Toulouse
Quartiers Marengo-Jolimont (secteur 4)
Matabiau (secteur 1)
Adresse 64 boulevard Pierre-Semard
31500 Toulouse
Coordonnées géographiques 43° 36′ 41″ nord, 1° 27′ 15″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87611004
Services TGV inOui
Ouigo
Intercités de nuit
Intercités
TER Occitanie
Caractéristiques
Ligne(s) Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville
Toulouse à Bayonne
Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac
Voies 14 (dont 4 en impasse)
Quais 7 (dont 6 centraux)
Transit annuel 9 892 175 voyageurs (2019)
Altitude 146 m
Historique
Mise en service
Architecte Marius Toudoire
Protection  Inscrit MH (1984)
Correspondances
Métro  
Bus BHNS Tisséo L8L9
Bus Tisséo 14152739Aéroport

Elle est l'élément central du réseau ferroviaire de Toulouse. En outre, la gare routière, située à proximité, permet d'effectuer les correspondances avec de nombreuses lignes d'autocars.

Son bâtiment voyageurs fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].

Situation ferroviaire

Établie à 146 mètres d'altitude, la gare de bifurcation de Toulouse-Matabiau est située au point kilométrique (PK) 256,412 de la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville, entre les gares de Route-de-Launaguet[2] et de Montaudran[3] ; elle est l'origine, au PK 0,000, de la ligne de Toulouse à Bayonne, avant la gare de Toulouse-Saint-Agne[4] ; et elle est l'aboutissement, au PK 396,635, de la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac, après la gare de Montrabé[5].

Voies et quais.

Elle est également l'origine au PK 0,000, de la ligne de Saint-Agne à Auch, avant la gare de Toulouse-Saint-Agne[6].

Elle s'inscrit dans un complexe ferroviaire comportant : immédiatement au nord, le chantier de Toulouse-Raynal, ancien triage reconverti en remisage de voitures et atelier de maintenance, et, jouxtant la gare du côté est, le dépôt de Toulouse-Périole.

Histoire

Durant la première moitié du XIXe siècle, le moyen le plus rapide de relier Bordeaux à Sète est de prendre la diligence de Bordeaux à Toulouse, en 18 heures, puis d'emprunter le canal du Midi pour rejoindre Sète en 28 heures. À cette époque, Toulouse est en retard sur la révolution industrielle, et beaucoup[Qui ?] blâment le maire Joseph de Villèle d'avoir refusé le chemin de fer au début du siècle[réf. nécessaire].

Inauguration de la ligne de Toulouse à Sète, en 1857.
La gare, vers 1910.
La gare (à gauche), en 1935.

En 1853, Émile et Isaac Pereire fondent la Compagnie des chemins de fer du Midi. Ils ouvrent, trois ans plus tard, la ligne ferroviaire de Bordeaux et Agen à Toulouse, qui est bientôt prolongée jusqu'à Sète, en 1857, donnant naissance à la ligne désormais connue sous le nom de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville. Pour éviter toute concurrence, la compagnie rachète même les droits d'exploitation du canal du Midi.

La gare primitive est inaugurée le [7]. Le bâtiment voyageurs actuel, œuvre de l'architecte toulonnais Marius Toudoire et réalisé en pierre de Saintonge, est construit entre 1903 et 1905. Le nom du quartier Matabiau vient de l'occitan mata buòu tuer le bœuf »). D'après une légende populaire, on aurait tué à proximité, en l'an 250 après J.-C., le taureau responsable de la mort de Saturnin, premier évêque de Toulouse[8]. En réalité, il semble que le nom du quartier provienne plutôt de la présence, à cet endroit, des abattoirs de la ville[9].

Toulouse devient un nœud ferroviaire avec la mise en service, par la Compagnie du Midi, de la ligne de Toulouse à Bayonne, de 1861 à 1867. En 1856, la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France obtient une concession pour construire la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse via Capdenac, qui sera achevée en 1864 par le Paris-Orléans. Jusque dans les années 1890, elle fera partie de l'itinéraire vers Paris, délaissé au profit de la ligne d'Orléans à Montauban-Ville-Bourbon.

En 1938, la Compagnie du Midi est fusionnée et nationalisée avec les quatre autres grandes compagnies de chemin de fer nationales (Nord, Est, Paris-Orléans, Paris-Lyon-Méditerranée) pour former la SNCF.

Le bâtiment fait l'objet d'un remaniement en 1983, juste avant d'être inscrit au titre des monuments historiques en 1984[1].

Depuis 1990, elle reçoit les TGV en provenance de Paris-Montparnasse via la LGV Atlantique ; cette LGV se terminant près de Saint-Pierre-des-Corps, les trains continuent leur trajet sur la ligne classique Paris – Bordeaux et desservent Bordeaux-Saint-Jean. Cet itinéraire ramène Toulouse à 5 h 30 min de Paris, au lieu de 6 h par la ligne historique passant par Les Aubrais-Orléans et Limoges.

En 1995, est construite à proximité la gare routière de Toulouse.

En 2004, la gare devient le terminus nord de la ligne D, une ligne TER Midi-Pyrénées cadencée vers Muret mise en place en collaboration avec Tisséo, la régie des transports en commun toulousains.

Le , un sixième quai est inauguré, accueillant deux nouvelles voies : les voies 10 et 11. Cette réalisation entend répondre à la saturation de la gare, en permettant d'améliorer le service et d'augmenter le nombre de trains (jusqu'à cinquante de plus par jour)[10],[11].

En 2009, elle est fréquentée par neuf millions de voyageurs annuels[12].

À la fin de l'année 2016, une voie supplémentaire est inaugurée : la voie 1C. Celle-ci jouxte le quai desservant les voies 1, 1A, et 1B.

Depuis le , la durée du trajet des TGV à destination de Paris est abaissée à 4 h 17 min (meilleur temps de parcours), ces trains rejoignant la LGV Sud Europe Atlantique au nord de Bordeaux. La fréquence quotidienne passe alors de cinq à six[13].

En 2019, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 9 892 175 voyageurs, contre 8 712 234 en 2018, 10 309 397 en 2017, 9 539 321 en 2016 et 10 010 314 en 2015[14].

Blasons

Aperçu des blasons (installés sur le haut de la façade).

Depuis 1906, la façade du bâtiment voyageurs est ornée de 26 blasons, représentant autant de villes desservies par le réseau de la Compagnie des chemins de fer du Midi. De gauche à droite, ces villes sont[15] : Tarbes, Bédarieux, Bayonne, Montauban, Saint-Girons, Mont-de-Marsan, Auch, Saint-Gaudens, Castres, Dax, Agen, Pau, Bordeaux, Toulouse, Lodève, Albi, Carcassonne, Béziers, Sète, Perpignan, Montpellier, Rodez, Castelnaudary, Narbonne, Mende et Foix.

Service des voyageurs

Le hall des arrivées de la gare.

Accueil

Gare SNCF, elle dispose notamment : d'un bâtiment voyageurs (avec guichets) ouvert tous les jours, ainsi que d'automates pour l'achat de titres de transport[16] ; d'une salle d'attente ; d'un service pour les jeunes voyageurs. C'est une gare « Accès plus » avec des aménagements, des équipements et des services pour les personnes à la mobilité réduite[16]. Un restaurant, buffet, bar et d'autres commerces y sont installés.

Desserte

Voies et quais, sous les marquises.

Internationale

Depuis le , Toulouse-Matabiau est reliée directement (c'est-à-dire sans changement de train) à la gare de Barcelone-Sants[17] en trois heures et huit minutes, dans le cadre du réseau Renfe-SNCF en Coopération[18] ; cet unique aller-retour quotidien est assuré en AVE S-100. À partir de 2016, sa période de circulation est réduite, passant de toute l'année aux seuls mois compris entre début avril et fin septembre[19] ; le matériel roulant jusqu'alors utilisé est remplacé par des TGV Euroduplex l'année suivante[20].

Nationale

La desserte TGV comporte des relations entre les gares : de Toulouse-Matabiau et de Paris-Montparnasse (TGV inOui et Ouigo) ; de Lyon-Part-Dieu et de Toulouse-Matabiau (desserte de type « intersecteurs »).

La desserte Intercités est composée de trains circulant sur les relations entre les gares : de Paris-Austerlitz et de Toulouse-Matabiau ; de Bordeaux-Saint-Jean, ou de Toulouse-Matabiau, et de Nîmes, ou de Marseille-Saint-Charles ; d'Hendaye, ou de Bayonne, et de Toulouse-Matabiau. À cela s'ajoutent des Intercités de nuit, circulant entre Paris-Austerlitz et Toulouse-Matabiau, ou Cerbère / Portbou ; par ailleurs, l'aller-retour nocturne quotidien entre Paris-Austerlitz et Latour-de-Carol - Enveitg s'arrête également à Toulouse (séparation / fusion des deux tranches), mais ce n'est pas une desserte commerciale.

Régionale

La gare est desservie par des trains TER Occitanie à destination de Mazamet, Rodez, Capdenac, Cerbère, Pau, Tarbes, Montréjeau - Gourdan-Polignan, Foix, Ax-les-Thermes, Latour-de-Carol, Muret, L'Isle-Jourdain, Auch, Montauban-Ville-Bourbon, Cahors, Brive-la-Gaillarde ou Limoges-Bénédictins[16].

Intermodalité

Un parc pour les vélos et des parkings sont aménagés à ses abords[16]. La gare de Toulouse-Matabiau, située au cœur de la ville, en bordure nord-est du centre historique et du canal du Midi et le long du boulevard Pierre-Semard, est un important pôle d'échanges de l'agglomération toulousaine.

Elle est connectée par un réseau de passages souterrains à la station Marengo – SNCF de la ligne A du métro. Elle est également par des bus du réseau urbain de Toulouse, Tisséo (lignes : L8, L9, 14, 15, 27 et 39) et la navette Aéroport .

La gare routière de Toulouse, située à proximité, est desservie par des autocars : du réseau interurbain liO Arc-en-Ciel ; du réseau régional TER Occitanie (lignes 915, 920, 924, 925, 940, 941, 942, 945, 946, 947 et 948) ; la navette de l'aéroport Toulouse-Blagnac. Par ailleurs, diverses compagnies, dont BlaBlaCar Bus et FlixBus, s'y arrêtent.

Projet du grand Matabiau

D'ici à l'ouverture de la nouvelle LGV Bordeaux - Toulouse, le nombre annuel de voyageurs devrait atteindre 16 millions, soit une importante augmentation par rapport à 2017. Un important réaménagement de la gare (notamment pour l'arrivée de cette LGV et de la 3e ligne de métro[21],[22],[23],[24]) et un projet de vaste centre d'affaires à vocation métropolitaine (Grand Matabiau, qui sera implanté autour de cette gare) sont prévus[25],[26].

Une organisation en quatre parvis, permettant tous l'accès aux trains, est, en 2020, en cours de réalisation[27] :

  • le parvis « Canal », donnant sur le canal du Midi et sur le bâtiment voyageurs historique, avec un nouvel accès au métro est achevé en [28] ;
  • un parvis « Marengo », non loin de la médiathèque José-Cabanis et de la station de métro, comprenant notamment la gare routière déplacée et un nouveau bâtiment voyageurs ;
  • un parvis « Périole » ;
  • un parvis « Lyon », donnant sur l'avenue de Lyon, sont également prévus.

Afin de végétaliser le quartier Matabiau, 70 arbres (chênes et magnolias) ont été plantés entre octobre et , près de la gare et aux alentours[29].

Notes et références

  1. « Gare de Toulouse-Matabiau », notice no PA00094527, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Douté, 2011, [640/2] Agen - Toulouse, p. 40.
  3. Douté, 2011, [640/3] Toulouse - Carcassonne, p. 41.
  4. Douté, 2011, [650/1] Toulouse - Montrejeau, p. 45.
  5. Douté, 2011, [718/4] Tessonnières - Toulouse, p. 78.
  6. Douté, 2011, [648] Toulouse - Auch, p. 44.
  7. Jean Coppolani, Toulouse: étude de géographie urbaine, Privat-Didier, 1954, p. 145 extrait en ligne (consulté le 15 octobre 2010).
  8. « D’où vient le nom du quartier Matabiau ? », sur Toulouse Infos, (consulté le ).
  9. « [#LeBQE] Pourquoi la gare de Toulouse s’appelle-t-elle Matabiau ? - Le Journal Toulousain, journal de solutions », Le Journal Toulousain, journal de solutions, (lire en ligne, consulté le ).
  10. Anne-Marie Chouchan, « La gare Matabiau s'agrandit », sur La Dépêche, (consulté le ).
  11. Philippe Emery, « Gare Matabiau. Nouveau quai : 50 trains de plus par jour », sur La Dépêche, (consulté le ).
  12. Les grands départs à la gare Matabiau, La Dépêche du Midi, .
  13. Bernard Collardey, « 1968-2019 : La longue révolution du rail en Occitanie : Un demi-siècle de chemin de fer en Occitanie », Rail Passion, no 34H (hors-série : Le rail en Occitanie), , p. 54-55 (ISSN 2264-5411).
  14. « Fréquentation en gares : Toulouse Matabiau », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  15. « Toulouse. Chassés-croisés à la gare Matabiau : Blasons affichés », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  16. Site SNCF TER Occitanie, Gare de Toulouse-Matabiau (consulté le ).
  17. (es) EFECOM, « SNCF y Renfe ultiman trabajo para homologar material en línea Barcelona-París », sur expansion.com, (consulté le ).
  18. « Carte des destinations : Réseau France-Espagne », sur renfe-sncf.com (consulté le ).
  19. Philippe Emery, « TGV : Barcelone ne fait pas recette », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  20. « Le retour du TGV pour Barcelone », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  21. Pôle d’Échanges Multimodal de Toulouse Matabiau - SNCF Gares & Connexions.
  22. Cyril Doumergue, « Découvrez les images inédites de la future gare Matabiau à Toulouse », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  23. Beatrice Colin, « Toulouse: Découvrez le futur visage de la gare Matabiau... et donnez votre avis », 20 Minutes, (lire en ligne).
  24. Gabriel Kenedi, « EN VIDÉO. Découvrez le futur visage de la gare Matabiau à Toulouse », Actu Toulouse, (lire en ligne).
  25. David Saint-Sernin, « Toulouse. Voici le projet d’extension du quartier Matabiau, avant une grande réunion publique mardi », Actu Toulouse, (lire en ligne).
  26. « Toulouse EuroSudOuest : Aménagements autour de la gare », sur Mairie de Toulouse (consulté le ).
  27. « Une gare modernisée, ouverte sur la ville - Toulouse Grand Matabiau », sur www.toulouse-grandmatabiau.fr (consulté le ).
  28. Laurence Boffet, « A Toulouse, le quartier de la gare Matabiau poursuit sa mue », sur france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie, (consulté le ).
  29. « Toulouse. Végétalisation : 70 arbres vont être plantés dans le quartier Matabiau », sur actu.fr (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0).

Articles connexes

Liens externes


Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Terminus Terminus TGV inOui Montauban-Ville-Bourbon
ou Agen
ou Bordeaux-Saint-Jean
ou Paris-Montparnasse
Paris-Montparnasse
Barcelone-Sants
ou Lyon-Part-Dieu
Carcassonne TGV inOui Terminus Terminus
Terminus Terminus Ouigo Montauban-Ville-Bourbon Paris-Montparnasse
Terminus Terminus Intercités de nuit
(en semaine)
Montauban-Ville-Bourbon Paris-Austerlitz
Portbou
ou Cerbère
Castelnaudary Intercités de nuit
(week-ends et vacances)
Montauban-Ville-Bourbon Paris-Austerlitz
Terminus Terminus Intercités Montauban-Ville-Bourbon Paris-Austerlitz
Marseille-Saint-Charles
ou Nîmes
Carcassonne Intercités Terminus
ou Montauban-Ville-Bourbon
Terminus
ou Bordeaux-Saint-Jean
Hendaye
ou Bayonne
Lannemezan
ou Montréjeau - Gourdan-Polignan
ou Saint-Gaudens
Intercités Terminus Terminus
Terminus Terminus TER Occitanie Castelnau-d'Estrétefonds Agen
ou Brive-la-Gaillarde
Terminus Terminus TER Occitanie Lacourtensourt Montauban-Ville-Bourbon
ou Cahors
ou Brive-la-Gaillarde
Terminus Terminus TER Occitanie Montrabé
ou Gragnague
ou Montastruc-la-Conseillère
ou Saint-Sulpice (Tarn)
Mazamet
ou Albi-Ville
ou Carmaux
ou Rodez
ou Capdenac
Nîmes
ou Portbou
ou Cerbère
ou Perpignan
ou Narbonne
ou Carcassonne
ou Castelnaudary
Montaudran TER Occitanie Terminus Terminus
Perpignan
ou Narbonne
Labège-Innopole TER Occitanie Terminus Terminus
Latour-de-Carol - Enveitg
ou Ax-les-Thermes
ou Foix
ou Pamiers
ou Pau
ou Lourdes
ou Tarbes
ou Montréjeau - Gourdan-Polignan
ou Boussens
ou Muret
ou Auch
ou L'Isle-Jourdain (Gers)
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