Bédarieux

Bédarieux [be.da.ʁjø] (en occitan : Bedarius [be.da.'riws] et Becderius) est une commune française, située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. La ville, entourée des monts d'Orb, adossée au plateau de l'Escandorgue dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, est le point de rencontre des habitants d’un bassin de vie qui s’étend sur 30 communes où vivaient 25 000 habitants en 2012[1]. Bédarieux est située à proximité des autoroutes A9 et A75.

Pour les articles homonymes, voir Bedarieux.

Bédarieux

Vue depuis Tantajo.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes de Grand Orb
(siège)
Maire
Mandat
Francis Barsse
2020-2026
Code postal 34600
Code commune 34028
Démographie
Gentilé Bédariciens
Population
municipale
5 771 hab. (2018 )
Densité 207 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 57″ nord, 3° 09′ 32″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 520 m
Superficie 27,82 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bédarieux
(ville-centre)
Aire d'attraction Bédarieux
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Clermont-l'Hérault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Bédarieux
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Bédarieux
Géolocalisation sur la carte : France
Bédarieux
Géolocalisation sur la carte : France
Bédarieux
Liens
Site web bedarieux.fr

    Ses habitants sont appelés les Bédariciens.

    Géographie

    Carte

    À vol d'oiseau, Bédarieux est située à environ 56 km à l'ouest de Montpellier, 22 km à l'ouest de Clermont-l'Hérault et 30 km au nord de Béziers.

    La commune se situe dans la vallée de l'Orb, un fleuve côtier coulant nord-sud en amont de Bédarieux puis est-ouest en aval. Elle est surplombée par les Monts d’Orb et le pic de Tantajo. Depuis 2012, Bédarieux fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc[2]. L'Orb traverse la ville de Bédarieux, les deux rives sont reliées par le « pont vieux » au sud et le pont de la préfecture au nord. L'Orb a dépassé les 5 mètres lors des inondations qui ont eu lieu dans la vallée le samedi . De nombreux équipement furent endommagés, tels que le stade, la piscine et le lycée Ferdinand-Fabre qui se trouvent proche des berges[3].

    Le fleuve a également dépassé cette limite lors de la crue historique du .

    Communes limitrophes

    L'Orb vue du « pont vieux ».
    Communes limitrophes de Bédarieux
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[4]
    Le Pradal
    (4.48 / 11,39 km)
    Le Bousquet-d'Orb (8.83 / 11,47 km)
    La Tour-sur-Orb (4.52 / 6,29 km)
    Carlencas-et-Levas
    (5.80 / 8,04 km)
    Villemagne-l'Argentière
    (3.03 / 8,68 km)
    Villeneuvette
    (19.57 / 24,42 km)
    Hérépian
    (4.18 / 5,69 km)
    Caussiniojouls
    (7.12 / 18,86 km)
    Pézènes-les-Mines (8.16 / 10,59 km)
    Faugères (6.24 / 13,90 km)

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Bedeiriae en 1164, Bitterivis en 1323[5],[6].

    Albert Dauzat déduit d'après la première forme ancienne Bedeiriae et le second élément -ivis de la seconde forme, un type *Betarium (de beta « betterave » + suffixe -arium localisant), suivi du suffixe -ivum, c'est-à- dire un *Betariuivum réduit à *Betarivum[7], *Betarivis au datif et à l'ablatif pluriel. En occitan, le [t] s'est régulièrement sonorisé en [d] à l'intervocalique, d'où *Beta- > Beda- et ce, à la différence du français où il s'est totalement amuï (ex : latin cadena « chaîne » > occ. languedocien cadena, français chaîne).

    Ernest Nègre voit dans l'élément -rivis le mot latin pour « ruisseau, rivière » au datif ou à l'ablatif pluriel, précédé d'un bas latin beta « lit de cours d'eau, canal » qui pourrait être le même mot que le gaulois bedo- qui a donné le français bief, il est suivi du suffixe -ariu(m). Par conséquent *Betaria signifierait la « (ferme) du cours d'eau » et *Betariae rivos « les ruisseaux de *Betaria ». Le latin rivus a donné l'occitan languedocien riu et auvergnat rieu « ruisseau »[8] et comme il y a deux ruisseaux, le nom a été francisé en Béda-rieux (au pluriel).

    Une autre hypothèse fait état de la forme de l'ancien occitan Becderius devenue Bedarius, qui désignerait « le bec formé par le Vebre se jetant dans l'Orb »[9]. Elle contredit les formes plus anciennes, c'est donc Becderius qui représente une forme altérée par l'étymologie populaire, c'est-à-dire comprise comme *Bec de rius « « bec des ruisseaux », Bé- ayant été perçu par les copistes comme la prononciation populaire de bec. C'est à ce titre qu'elle n'est pas prise en compte par Ernest Nègre spécialiste de la toponymie occitane.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[10].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 973 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records BEDARIEUX (34) - alt : 373m, lat : 43°38'24"N, lon : 03°08'42"E
    Statistiques établies sur la période 1991-2010 - Records établis sur la période du 01-10-1991 au 02-06-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,7 2,6 4,9 6,9 10,3 13,8 16 16 12,4 10 5,7 3,1 8,7
    Température moyenne (°C) 6,2 6,7 9,6 11,9 15,9 19,8 22,4 22,2 17,8 14,1 9,4 6,6 13,6
    Température maximale moyenne (°C) 9,8 10,8 14,3 16,9 21,4 25,9 28,8 28,5 23,3 18,2 13 10,1 18,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −7,8
    04.01.1993
    −8,7
    08.02.12
    −7,8
    01.03.05
    −3,3
    08.04.21
    0,5
    01.05.04
    5,8
    13.06.1998
    9
    17.07.00
    6,8
    30.08.1998
    3,3
    29.09.1993
    −2,5
    30.10.12
    −8
    22.11.1998
    −7,8
    17.12.01
    −8,7
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,8
    02.01.03
    24,4
    27.02.19
    25,7
    17.03.14
    28,4
    09.04.11
    33,6
    29.05.01
    39,7
    21.06.03
    37,9
    12.07.06
    40,6
    12.08.03
    34,7
    04.09.06
    30,3
    01.10.1997
    23,9
    06.11.15
    19,9
    14.12.1998
    40,6
    2003
    Ensoleillement (h) 96,6 118,6 177 183,6 219,3 244,9 270,6 255,7 213,5 154,1 92,7 86,8 2 113,2
    Précipitations (mm) 102,3 73,6 51,4 90,5 83,8 40,6 34,6 45,3 110 142,2 109,9 124,4 1 008,6
    Source : « Fiche 34028003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[17]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[18],[19].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[20] :

    • le « plateau dolomitique de Levas » (655 ha), couvrant 4 communes du département[21] ;
    • le « plateau dolomitique de Sabelas » (115 ha)[22],
    • la « vallée de l'Orb entre Hérépian et Colombière-sur-Orb » (156 ha), couvrant 6 communes du département[23] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[20] : le « plateau de Carlencas-et-Levas » (6 239 ha), couvrant 11 communes du département[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Bédarieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bédarieux, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[28] et 13 053 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31 %), forêts (25,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,5 %), zones urbanisées (6,6 %), cultures permanentes (6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Affiche publicitaire des Biscuits Cauvy, maison fondée en 1865.
    La mairie.

    Lors de fouilles menées dans le quartier des rues Basses durant les années 1910, des pièces romaines du IVe siècle furent découvertes, laissant supposer l’existence d’une villa gallo-romaine dans cette zone[34].

    Les archives de la ville conservent par ailleurs de nombreux documents qui retracent la gestion et le fonctionnement de la ville, dont les premières mentions remontent au XIIe siècle. Bâtie au carrefour des voies de communication routières, au confluent du fleuve Orb et du torrent Vèbre, elle était très prisée[35].

    Signalée par l'essor d'une industrie florissante dès la fin du XIIe siècle, la ville voit donc se développer rapidement des activités manufacturières. Au Moyen Âge, l'industrie lainière s'y développe, ainsi que les tanneries et les filatures. Les marchés deviennent plus importants. Les mines de bauxite et de charbon sont exploitées et Bédarieux se modernise au cours des ans[36]. Marquée par les guerres de Religion ou la destruction d'anciens remparts, ces événements sont autant de soubresauts n’ayant pas toutefois freiné l’extension industrielle (exploitation des mines et contrecoup du développement commercial suscité par la construction du canal du Midi ou du port de Sète). Bédarieux est dotée d’un conseil municipal dès 1790 et devient chef-lieu de canton à cette même période. Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution » et créée le . Elle compte 250 inscrits[37].

    Après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, les républicains de Bédarieux et de ses environs s'insurgent pour défendre la République. Ils réussissent à tenir la ville quelques heures[38]. À Bédarieux, les insurgés n'ont pas comme le prétendit la presse, dévoré le cadavre du maréchal des logis Léotard luttant pour la mise en place de Napoléon III. Mais ils semblent bien avoir uriné sur son cadavre et brûlé ses moustaches.

    Bédarieux durant l'âge industriel (1814-1914) accueille le chemin de fer dès les années 1850. Avec la construction d'un viaduc de 710 mètres qui traverse la vallée de l'Orb, les mines de houille de Graissessac deviennent accessibles par la voie ferrée qui l'emprunte. Elle permet également de développer les échanges avec la côte méditerranéenne (Béziers, Sète et Marseille) en écoulant les textiles et les cuirs des tanneries[39].

    Parmi les grands actionnaires de la construction de la voie ferrée dans la haute vallée de l'Orb, le grand industriel Justin Bernat (1839-1906) a joué un rôle important. Adjoint au maire de Bédarieux, il possédait trois usines liées à la confection de textiles, de draps et de cuirs.

    Bédarieux subit de plein fouet au XXe siècle les affres de l'histoire contemporaine, notamment les deux guerres mondiales et le déclin de l'industrie. Depuis, des efforts sont toutefois consacrés à revaloriser la ville par une intense activité culturelle, une politique touristique volontaire, comme par le souci d’attirer en son sein de nouvelles activités économiques et industrielles[40]. Parmi les nouvelles réalisations, on peut citer la salle polyvalente la Tuilerie, la nouvelle station d'épuration, le Parc Régional d'activités économiques créé par la Région[41].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis 1944.
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Roger Bonniot    
    1945 1947 Lucien Lebarbie    
    1947 1959 Henri Maffre SFIO Conseiller général du canton de Bédarieux (1958-1964)
    mars 1959 mars 1977 René Pagès PCF Conseiller général du canton de Bédarieux (1964-1976)
    mars 1977 mars 1983 Marcel Roques UDF Député (1993-1997), conseiller régional
    mars 1983 29 mai 2020 Antoine Martinez PCF puis PS Retraité de l'enseignement
    Conseiller général du canton de Bédarieux (1976-2015)
    Président de la Communauté de Communes
    29 mai 2020 En cours
    (au 6 juillet 2020)
    Francis Barsse[42],[43] PS puis DVG[42] Ancien cadre[44], retraité de l'Office national des forêts[45]
    Ancien adjoint au maire de Bédarieux

    Jumelages

    Au , Bédarieux est jumelée avec[46] :

    •  Leutkirch im Allgäu (Allemagne) depuis 1982, jumelage placé sur le thème de la culture. Ses initiateurs en sont Christian Guilhabert côté français, ainsi que le couple Cariot côté allemand. Une intention de coopération dans le domaine du développement durable a par ailleurs été signée le [47] ;
    •  Médenine (Tunisie) depuis 1999, jumelage placé sur le thème de la culture ;
    •  Ouarzazate (Maroc) depuis 2008, jumelage placé sur le thème de la gouvernance locale. Ce jumelage est né des échanges que le maire de Bédarieux et conseiller général délégué aux relations internationales du département, a établis entre le département de l’Hérault et la région du Souss-Massa-Drâa au sud du Maroc[48].

    Démographie

    La commune s'étend sur 27,8 km2. Au dernier recensement de 2018, elle comptait 5 771 habitants, soit une densité de 220 habitants par km2.
    Le code Insee de la commune de Bédarieux est 34028.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 3023 3303 8275 4185 9988 2939 0129 3699 959
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9 8299 0878 9857 8927 6916 9237 3206 5785 968
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 1066 1316 1866 5057 9949 2248 5127 0337 416
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 2637 1356 4256 2075 9975 9626 5186 3425 824
    2018 - - - - - - - -
    5 771--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2013, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 675 personnes, parmi lesquelles on comptait 64,1 % d'actifs dont 51,5 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs[a 1]. Le nombre d'emplois dans la zone est de 2 758 et le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone est de 1 916[a 2]. Mais comme seulement 61,2 % des actifs travaillent dans la commune[a 3] plus d'un tiers des emplois de la commune sont pourvus par des actifs habitant d'autres communes.

    Entreprises et commerces

    Au , Bédarieux comptait 663 établissements dont 13 dans l'agriculture, sylviculture et pêche, 32 dans l'industrie, 82 dans la construction, 414 dans le commerce, transports, services divers et 122 dans l'administration publique, enseignement, santé, action sociale[a 4].

    Les zones d'activité économique

    Ville-centre de la Haute Vallée de l'Orb (territoire de 25 000 habitants), Bédarieux a mis à la disposition des chefs d'entreprises, industriels et artisans trois zones d'activité économique. Deux d'entre elles accueillent des entreprises industrielles et de services, une autre est entièrement dédiée aux entreprises artisanales.

    • Pépinière d'entreprises Ecoparc PHOROS - Route de St Pons.
      L’antenne du Haut Languedoc et Vignobles, Fiducial, l’entreprise CompilSoft, Les Ateliers de Plaisance, un centre de dialyse et une étude notariale ;
    • Zone artisanale - route de Lodève.
      Pépinière entièrement dédiée à l'artisanat, elle accueille 12 entreprises ;
    • Parc Régional d'Activités Économiques Cavaillé-Coll.
      Bédarieux fait partie des 18 villes en Languedoc-Roussillon retenues par le conseil régional pour la création d'un Parc d'Activités Économiques. Sur l'axe Bédarieux-Lamalou des terrains ont été aménagés en zone commerciale sur un terrain de huit hectares. Ce parc a vocation à accueillir des entreprises dans le domaine de l’artisanat et du tertiaire.
    Les entreprises historiques
    • KP1 : Poutre en béton précontraint. Le site de Bédarieux est le plus ancien du groupe. Il fête ses cent ans en 2013 ;
    • Colas : C’est la plus ancienne agence du groupe Colas France.
    Les entreprises innovantes en plein développement
    • Paul Boyé Technologies : Le marché international est largement[51] ouvert à cette entreprise de haute technologie spécialisée dans le vêtement de protection nucléaire, bactériologique et chimique ;
    • REC France : Cette entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de produits paramédicaux est installée depuis une dizaine d’années dans des locaux communaux ;
    • CompilSoft : Cette start-up qui développe des logiciels pour de grands groupes français s’est installée en 2008 dans les locaux de Phoros. Elle emploie des infographistes et ingénieurs informatiques.
    Emplois selon le secteur d'activité

    Bédarieux compte environ 2 700 emplois[52]. Les emplois publics, santé, enseignement représentent 46 % de l’emploi sur la commune. Commerces, services divers, transports représentent 53 % des entreprises.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine bâti

    • En 1895, grâce au don de Noémie Bertomieu, l'hôpital la Providence est construit ;
    • Viaduc : cet ouvrage servait à transporter les produits miniers de Graissesac à Bédarieux.
      Construit en 1854, le viaduc est long de 710 mètres. Avec ses 37 arches, c'est le plus long pont de la ligne de chemin de fer Graissessac-Béziers qui servait au transport du charbon. Sa construction prit un temps record : seulement 20 mois (de 1854 à 1856) pour réaliser cet ouvrage que l'on qualifia de « cyclopéen ». Plus de 4 000 ouvriers furent mobilisés et de nombreuses carrières de pierres furent ouvertes à proximité pour fournir près de 20 000 mètres cubes de matériaux. Elles sont toujours visibles dans le paysage ;
    • Le Pont-Vieux du XVe siècle, plusieurs fois reconstruit, et le pont de la Préfecture ;
    • Église Saint-Louis : datant du début du XIXe siècle, l’église est dédiée à Saint Louis, un vitrail rappelle l’épisode des croisades. Dans le chœur, une grande toile représente Louis XVI dans sa gloire, salué par toutes les personnes reconnaissantes. De part et d'autre de la chapelle, les longs bâtiments rectangulaires de l'hospice Saint-Louis dessinés par l'architecte Jean-Pierre Blanc en 1825 ;
    • Église Saint-Alexandre : détruite trois fois, en 1364 par les troupes anglaises, en 1563 par les Protestants et en 1622, l'église fut reconstruite de 1630 à 1687. Le clocher, quant à lui, fut commencé en 1707 et terminé en 1724. Achevée définitivement au XIXe siècle, l'église se caractérise par un plan en croix latine à chœur décentré, qui symbolise la tête penchée du Christ sur la croix. À remarquer la porte triomphale due à l'architecte Jean-Pierre Blanc en 1821 et l'orgue romantique installé en 1870 ;
    • Chapelle Saint-Raphaël de la Bastide : construite au bord de l'Orb au cœur du vignoble, la chapelle Saint-Raphaël, classée monument historique en 1989[53] et récemment restaurée[54], est composée d'une nef unique terminée par une abside quadrangulaire. C’est un site préroman du XIIe siècle. Elle a été édifiée comme paroissiale du domaine de la Bastide dont on aperçoit l’imposante silhouette à 250 mètres vers le nord. Cette dernière ferme fortifiée dépendait de l'abbaye bénédictine de Villemagne-l'Argentière[53], un des grands centres bénédictins fondés au IXe siècle, dont la richesse provenait de l’exploitation des mines d’argent[54].
      À proximité de la chapelle, une source miraculeuse jaillit au fond d’une petite alcôve, dont le fond a été aménagé en cuvette. Jusqu’en 1950, chaque année à la Saint-Jean, les pèlerins venaient y tremper leur mouchoir pour l’appliquer sur leurs yeux malades[54]. On y plongeait aussi les enfants pour les fortifier. Accès libre par le sentier de la boucle d'Orb, au départ du Campotel les Trois Vallées de Bédarieux ou par la route de Béziers à Hérépian ;
    • Les monuments aux morts. La ville possède deux monuments dont un monument commémoratif de la guerre franco-prussienne de 1870, il est inscrit au titre de l'Inventaire général du patrimoine culturel[55]. Le monument de la guerre de 14-18 et suivantes du square du souvenir qui est du sculpteur Joseph Malet date de 1923, il est également inscrit au titre de l'Inventaire général du patrimoine culturel[56] ;
    • Le monument à Pierre Auguste Cot surmonté d'un buste en bronze d'Antonin Mercié 1891. Ce monument est inscrit au titre de l'Inventaire général du patrimoine culturel[57] ;
    • La statue de Ferdinand Fabre par Jacques Villeneuve. Monument inscrit au titre de l'Inventaire général du patrimoine culturel[58] ;
    • La mairie dessinée par l'architecte Jean-Pierre Blanc en 1821 ;
    • Les mazets.

    Les 3 orgues de Bédarieux

    • Église Saint-Alexandre: Orgue de la manufacture Théodore Puget des années 1850-60. Il fut restauré et agrandi par Maurice Puget en 1936.(extension à 54 notes des jeux du récit. La gambe et la flûte 8 ont une basse commune). La dernière restauration réalisée par G. Guillemin date de 1977. Il étendit le pédalier à 30 notes et harmonisa l’ensemble en respectant les sonorités caractéristiques de Puget.
    • L'Orgue du Temple:
      Orgue du Temple de Bédarieux
      Orgue Puget de Saint Alexandre de Bédarieux
      Orgue positif du XVIIIe siècle anciennement placé à la tribune du Temple de Bédarieux. Nous ignorons sa provenance mais il semble que ce soit un positif de dos qui aurait été séparé de son grand orgue[59]. Le Temple a été construit en 1805 et achevé en 1827, l'instrument, probablement offert par un paroissien, y est installé. Son buffet est recomposé au XIXe siècle de divers panneaux et ornements comme la corbeille de fruits sculptée au sommet de la tourelle centrale. Puis en 1861, on demande à la Maison Théodore Puget et Fils de restaurer l'instrument.En 1984, l'orgue, sous l'impulsion de Paul Rodier, est classé Monument Historique[60].
    • Orgue Cavaillé-Coll de Saint Louis de Bédarieux
      Église Saint-Louis: l’église abrite un orgue romantique Cavaillé-Coll, avec un buffet orné de sculpture en céramique de l'atelier d'Auguste Virebent. Orgue de 19 jeux construit en 1843 par Aristide Cavaillé-Coll pour l'église Saint-Jérôme de Toulouse. Il fut inauguré le 25 décembre 1843 par Louis Lefébure-Wély. Il porte le n°522 de l'opus list. Il fut vendu à la paroisse Saint-Louis de Bédarieux en 1878 par Baptiste Puget qui le remonta en ajoutant une voie céleste au récit plus quelques modifications au grand orgue. En 1952-53, Maurice Puget fit un relevage.Cet orgue est classé monument historique[61] à l'initiative de Paul Rodier, titulaire des trois orgues de Bédarieux et acteur majeur de leur restauration.

    Patrimoine environnemental

    • Les causses, Site de Bédarieux : les causses, plateaux calcaires couverts d’un milieu végétal caractéristique, la garrigue. La profusion de pierres a permis la construction de nombreux murets, ainsi que la culture en terrasses. Nombreux abris de pierres sèches, mazets ou capitelles… ; la faille de Bédarieux qui s'y trouve présente un intérêt géologique.
    • Le pic de Tantajo: poste d'observation, occupé déjà à l'époque romaine, le pic de Tantajo culmine à 518 m. Depuis la table d’orientation, un panorama sur toute la vallée de l'Orb, plaine du Biterrois, les monts de Faugères, la mer, les contreforts du Larzac, le Caroux.

    Personnalités liées à la commune

    • Guillaume d'Abbes de Cabrebolles ou Cabreroles (1718-1802), homme de lettres, né à Bédarieux ;
    • Paul Rabaut (1718-1794 ), ministre de la religion réformée, né à Bédarieux ;
    • Ferdinand Fabre (1827-1898), romancier, né à Bédarieux ;
    • Pierre Auguste Cot (1837-1883), peintre, né à Bédarieux ;
    • Eugène Vaillé (1875-1959), historien postal, né à Bédarieux ;
    • Marcel Miquel (1913-1994), footballeur, né à Bédarieux ;
    • Jean Verdure (1924-2011), écrivain, mort et inhumé à Bédarieux ;
    • Louis Combes (1925-2006), alias Joan de Cantalausa, prêtre, professeur, linguiste, défenseur de l'occitan, né à Bédarieux ;
    • Denis Boubals (1926-2007), un des plus importants œnologues du XXe siècle, né à Bédarieux ;
    • Claude Alibert (1933-2011), écrivain, né à Bédarieux ;
    • Paul Rodier (1943) organiste, compositeur, fondateur du "Festival Voix d'Orgues" qui a œuvré pour la restauration des 3 orgues de Bédarieux et leur classement aux Monuments Historiques.
    • Jean Falissard (1948), auteur-compositeur-interprète français, né à Bédarieux ;
    • Michel Chavarria (1953), luthier, fondateur de la marque de guitare Lâg, domicilié à Bédarieux depuis 1993 ;
    • Guillaume Bouisset (1973), footballeur, né à Bédarieux ;
    • Vincent Candela (1973), footballeur, né à Bédarieux.
    • Fabrice Caro (1973), auteur de BD et musicien, domicilié à Bédarieux.

    Héraldique

    Les armes de Bédarieux se blasonnent ainsi :

    de gueules à un pont de trois arches sommé d'une croix latine, accompagné des lettres B, D, R dans l'évidement des arches, et soutenu d'une champagne ondée, le tout d'or[62].

    Les armes historiquement attribuées à cette ville sont les suivantes :

    « d'azur au pairle losangé d'argent et de sable »[63].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/zonages/zone.asp?zonage=BV&zone=34028
    2. Le parc en chiffres
    3. Beéarieux parle d'une crue centenale.
    4. Distances vers : Le Bousquet-d'Orb, Carlencas-et-Levas, Villeneuvette, Pézènes-les-Mines, Faugères, Caussiniojouls, Hérépian, Villemagne-l'Argentière, Le Pradal et La Tour-sur-Orb, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    5. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 67a.
    6. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne).
    7. ibidem
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    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    51. http://www.paul-boye.fr/fr/la_societe/historique
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    53. Notice no PA00103370, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. Guide randonnées pédestres de Bédarieux
    55. Notice no IM34001865, base Palissy, ministère français de la Culture.
    56. Notice no IM34001820, base Palissy, ministère français de la Culture.
    57. Notice no IM34001839, base Palissy, ministère français de la Culture.
    58. Notice no IM34001901, base Palissy, ministère français de la Culture.
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    • Données Insee :
    1. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    2. EMP T5 - Emploi et activité.
    3. ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
    4. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au .

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Roger Allaire, Histoire de la ville de Bédarieux, Nîmes, Lacour, coll. « Rediviva », , 247 p. (ISBN 2-86971-263-4)
      Réimpression de l'édition de 1911
    • Association Résurgences, «  Bédarieux et ses balcons », DL 2011.
    • Commune de Bédarieux, « Inventaire des masets du causse de Bédarieux », Mairie de Bédarieux.
    • Albert Fabre, Histoire de Bédarieux et des communes du canton : Camplong, Carlencas et Levas, Graissessac, Faugères, Latour-sur-Orb, Pézènes, Le Pradal, Saint-Étienne-Estréchoux, Nîmes, Lacour, , 123 p. (ISBN 2-84406-893-6)
      Réimpression du livre de A. Fabre paru vers 1911
    • Galabru André « Mais où sont ces heures d'antan ? chronique d'humeur et d'évènements du Bédarieux de 1885, tirée du carnet de Germain Cavaillé, chroniqueur local du journal l'Eclair », Amicale des Anciens élèves du collège-lycée Ferdinand-Fabre, 2000.
    • Robert Gély, L'industrie de la laine à Bédarieux : étude économique et sociale : 1789-1851, S.l., s.n., , 237 p.
    • Robert Guiraud, « À Bédarieux pendant la Révolution », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 13, , p. 67-72
    • Hamlin Frank R., « Toponymie de l'Hérault. Dictionnaire topographique et étymologique », éditions du Beffroi, DL 2000, (ISBN 2-908123-37-1).
    • Institut Géographique National (IGN), « Lodève, Bédarieux, lac de Salagou », Carte, échelle 1/25000 Série bleue [IGN](Volume 2643), Éditeur IGN, 2001, (ISBN 2-11-264301-0).
    • Lanet Joseph, « Mémoires de Résistance », Éditeur scientifique - Roger Guy, Archives départementales de l'Hérault, Collection Mémoires partagées [Delatour France], Éditeur Delatour France, Conseil Général du Département de l'Hérault, 2010, (ISBN 2-7521-0086-8).
    • Jean-Claude Martinez et Emmanuel Darley, La vie du château : ville de Bédarieux, Béziers, éd. Suerte, , 91 p.
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    • Notes générales 6e édition des Journées Poésie au cœur d'Orb, « Bédarieux en Oulipo », Office culturel, 1992.
    • Jean-Claude Richard, De Bédarieux à Gignac : deux villes fortes protestantes réduites en 1622 par l'armée de Louis XIII, S.l., Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, , p. 119-123
    • Signoles André, Guiraud, Robert (ill), « Vivre à Bédarieux de 1870 à 1940 », Presses du Languedoc, DL 1985, (ISBN 2-905551-00-3).
    • Signoles André, « Bédarieux au quotidien 1939-1989 », Abbeville, 1990, (ISBN 2-9504868-0-0).

    Fonds d'archives

    • Fonds : Archives communales de Bédarieux (1529-2005) [78,5 ml]. Bédarieux : Mairie de Bédarieux (présentation en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

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