Saint-Girons (Ariège)

Saint-Girons ([sɛ̃ʒiʁɔ̃][1], en gascon Sent Gironç) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Son nom fut donné en hommage à Girons d'Hagetmau, évangélisateur de la Novempopulanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Girons.

Saint-Girons

Le pont-vieux et l'église.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
(sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Girons
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Jean-Noël Vigneau (SE)
2020-2026
Code postal 09200
Code commune 09261
Démographie
Gentilé Saint-Gironnais
Population
municipale
6 408 hab. (2018 )
Densité 335 hab./km2
Population
agglomération
9 792 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 42° 59′ 09″ nord, 1° 08′ 48″ est
Altitude Min. 387 m
Max. 1 200 m
Superficie 19,13 km2
Unité urbaine Saint-Girons
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Couserans Ouest
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Girons
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Saint-Girons
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Girons
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Girons
Liens
Site web ville-st-girons.fr

    « Capitale » du Couserans, la ville est une des deux sous-préfectures de l'Ariège avec Pamiers, la préfecture étant Foix.

    Elle fait partie de la communauté de communes Couserans-Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Girons est une commune des Pyrénées centrales établie au centre d'un bassin, au contact de la montagne et des plaines et coteaux. Cela lui donne une position de carrefour en convergence des vallées couseranaises mais aussi entre la montagne et le piémont, puis la vallée de la Garonne et Toulouse au nord et plus largement entre la Méditerranée et l'Atlantique, entre Saint-Gaudens et Foix.

    Elle est la ville-centre d'une unité urbaine et de l'aire urbaine de Saint-Girons.

    Communes limitrophes

    Saint-Girons est limitrophe de cinq autres communes.

    Carte de la commune de Saint-Girons et de ses proches communes.
    Communes limitrophes de Saint-Girons[2]
    Saint-Lizier Montjoie-en-Couserans
    Moulis Encourtiech
    Eycheil

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 913 hectares ; son altitude varie de 387 à 1 200 mètres[3].

    Hydrographie

    Située au confluent de la vallée du Salat et de deux affluents, le Lez et le Baup, ces eaux parfois tumultueuses contribuent à l'esthétique de la ville.

    Climat

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,4 1,1 3,1 5,1 8,6 11,9 14 13,9 11,2 7,7 3,2 1 6,8
    Température moyenne (°C) 5,2 6,2 8,4 10,3 13,9 17,2 19,5 19,4 17 13,1 8,2 5,7 12
    Température maximale moyenne (°C) 10 11,1 13,6 15,3 19,1 22,3 25 24,9 22,7 18,5 13,2 10,4 17,2
    Record de froid (°C) −18,7 −16,5 −12,6 −4,2 −1,2 2,2 5,2 4,7 1,3 −2,7 −10,2 −12,3 −18,7
    Record de chaleur (°C) 22,4 31,2 29 29 32,1 35,4 38,2 38,6 36,5 30,3 26,4 27 38,6
    Précipitations (mm) 83,8 66 86 101,2 106,2 88,6 58,9 74 75,9 81,8 82,7 87,3 991,7
    Source : Le climat à Saint-Girons (en °C et mm, moyennes mensuelles 1956/2008 et records depuis 1956)
    • On notera les exceptionnels 31,2 °C le 29 février 1960 dus à un important effet de foehn ; un record absolu en France métropolitaine en hiver[4].

    Voies de communication et transports

    Ancienne gare ferroviaire reconvertie. À gauche, l'espace multimodal communal permet l'acquisition de titres de transport ; la cour de la gare sert partiellement de gare routière.

    Dès la haute Antiquité, la route du sel, qui courait au pied des Pyrénées passait par Saint-Girons. Aujourd'hui, la ville est sur le trajet reliant le sud de l'Aquitaine française à la Catalogne espagnole par les tunnels de Puymorens et du Cadi.

    L'axe de communication principal de l'entrée ouest du département à Prat-Bonrepaux vers Foix et au-delà s'effectue par la RD 117. Saint-Girons est un véritable bourg-centre vers lequel convergent les vallées.

    La liaison par bus SNCF de la gare de Boussens à Saint-Girons est quotidienne. Des lignes privées régionales directes de Toulouse à Saint-Girons fonctionnent tous les jours conventionnées par la Région Occitanie. Des lignes intra-départementales[5] concédées à des autocaristes vers Foix et les vallées fonctionnent également. À la suite de la fermeture du bureau SNCF, un espace multimodal a été ouvert à l'initiative de la commune dans une partie de l'ancienne gare afin de délivrer des informations et des billets SNCF pour les déplacements en Occitanie. À noter que la liaison routière SNCF par autocar est prolongée en hiver vers la station de Guzet (aller en matinée et retour en fin d'après-midi). Une ligne privée propose chaque mercredi et samedi un aller-retour vers le Pas de la Case (Andorre).

    Une borne de recharge Révéo est à disposition des utilisateurs de véhicules électriques place Alphonse Sentein, près des bureaux de l'Office de tourisme.

    Une voie verte pédestre, cycliste et équestre de 42 km emprunte pour l'essentiel l'ancien ballast de la voie ferrée de Foix à Saint-Girons fermée en 1955.

    Aucun lien routier ne permet le franchissement de la chaîne des Pyrénées centrales au niveau du Couserans. En Haut-Salat, la route touristique par le port d'Aula, qui avait vu un début de réalisation versant français ou le très hypothétique projet de tunnel sous le port de Salau ont été "réveillés" de temps à autre sans qu'une réelle volonté coordonnée n'ait réussi à vaincre les obstacles économiques et politiques[6].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Girons est une commune urbaine[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Girons, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[10] et 9 792 habitants en 2018, dont elle est ville-centre[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,5 %), forêts (31,5 %), zones urbanisées (18,1 %), prairies (12 %), terres arables (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    L'essentiel des constructions est situé le long des vallées du Lez et du Salat. Un plan local d'urbanisme (PLU)[16], a été publié fin 2014 et rectifié en 2018 pour fixer les règles de l'utilisation des sols sur la commune. Immédiatement entourée de collines, la ville recèle d'écarts ruraux peu connus hormis de leurs habitants comme le hameau des Mariax accessible depuis la RD 117 en direction de Lescure.

    Logement

    La structure urbaine du centre-ville, sauf sur une partie Est avec villas et jardins, se présente essentiellement sous forme de constructions très hétérogènes non harmonisées, « ras-de-trottoir » et de facture modeste. Les très nombreux commerces d'autrefois constituaient bien souvent l'accès unique aux étages, désuets voire insalubres, qui n'ont pu être valorisés dès lors que le commerce était abandonné, les commerçants les ayant délaissés depuis longtemps pour des villas péri-urbaines. De ce fait, le centre-ville de Saint-Girons s'est très largement et longtemps dépeuplé au profit des quartiers périphériques ou des communes proches (Saint-Lizier, Montjoie, Lorp-Sentaraille, Moulis...). À partir des années 1990, une succession de procédures d'amélioration de l'habitat a permis de réhabiliter ces logements souvent dédiés à de l'habitat social.

    Hors du centre-ville, les quartiers (Lédar, Beauregard, Baup, Citadelle, Pégoumas...) se caractérisent par des ensembles de villas avec jardin attenant sauf le long des anciennes artères de circulation principale sur lesquelles se côtoient des maisons mitoyennes ras-de-trottoir avec jardin arrière et de meilleure facture qu'au centre-ville.

    Un seul petit quartier, Sierres, compte quelques immeubles HLM façon années 1960 de dimension cependant raisonnable. Les constructions ultérieures HLM ont été réalisées avec un réel effort d'intégration architecturale (Les Deux Rivières) ou plus récemment sous forme de villa avec petit jardin (Beauregard, Palétès).

    La demande en acquisition ou location est supérieure à l'offre mais dans une proportion acceptable, sans incidence lourde sur les prix.

    Protection

    Au centre-ville, le Champ de Mars comptant 72 platanes et ouvert en 1784, la place devant la poste, les écoles et le plan d’eau du Salat constituent un site inscrit depuis le 13 janvier 1947[17].

    Risques naturels et technologiques

    Saint-Girons est située sur une zone à risque d'inondation crue, ruissellement et coulée de boue[18]. Un plan de prévention des risques naturels est défini pour la commune n°09RTM20010032 - PPR, 09DDT20160008 - PPRN et 09DDT20110017 - PPR[19]. Si Saint-Girons a connu autrefois de réelles inondations, ce risque s'est incontestablement réduit par la déprise agricole en amont des rivières, avec le très net accroissement des surfaces forestières, notamment en zones pentues.

    La commune est également concernée par un risque de séisme de 3/5[18].

    Toponymie

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Lunoque[20].

    Ses habitants sont appelés les Saint-Gironnais[21].

    Histoire

    Cippe funéraire gallo-romain découvert en 1905.

    Antiquité

    Du fait de la présence d'un site défensif, c'est à Saint-Lizier que les Romains établirent, sous le nom de Lugdunum Consoranorum[22], le siège de la civitas des Consoranni, en Gaule narbonnaise. Cette cité devint, par la suite et jusqu'en 1789, le siège d'un évêché.

    En 1994, la découverte d'un trésor[23] de 13 000 pièces en billon datant du IIIe siècle (entre 250 et 280) en creusant une cave rue de la République met à mal une assertion jusqu'alors acquise que le site de Saint-Girons ne connut, pendant longtemps, que des entrepôts en bordure du Salat, et quelques villae. Les fragments découverts sous ce trésor indiquent la préexistence d'un habitat occupé dès le début du Ier siècle apr. J.-C.

    Le lucus (bois sacré) de Saint-Lizier se trouvait sur l'actuel territoire de Saint-Girons et le quartier du Luc lui doit son nom[24].

    En 1905, lors de travaux de terrassement aux environs de l'ancienne gare un cippe funéraire gallo-romain fut découvert. Il porte une inscription le dédiant à une jeune femme nommée Pompeia, de la famille des Primillice. Elle aurait été la fille du gouverneur de Saint-Lizier[24].

    Moyen Âge

    C'est vers 1100 que Saint-Girons apparaît en tant que ville, à la suite d'une période, l'an mil, qui voit de profondes transformations dans l'Occident. La chrétienté n'est plus assiégée et va se développer tant d'un point de vue économique que démographique. Les populations qui s'étaient, au cours des siècles précédents, repliées dans les zones de montagnes, plus difficilement accessibles, descendent vers les plaines et vont peupler les villes.

    Des villes nouvelles dénommées bastides vont être créées dans un vaste mouvement d'urbanisation et de compétition féodale qui concernera le grand Sud-Ouest. Face à l'ancienne ville, le faubourg Villefranche, en rive gauche du Salat, est une bastide créée sans doute en 1256[25] en contrat de paréage entre Alphonse de Poitiers, prince de sang royal, frère de saint Louis et grand bâtisseur, avec l'évèque du Couserans. La ville se développe lentement. Le bâti est peu dense, les jardins nombreux, même si la trame des rues est serrée dans le centre.

    Temps modernes

    La rive gauche du Salat en 1882 (par Eugène Trutat).

    La ville est ravagée par un incendie en 1721.

    La Révolution voulait les départements et localement l'idée d'un département du Couserans se fait jour avec Lunoque puis Girons, éphémères appellations, comme préfecture. Jugé trop pauvre en haut lieu, le territoire sera constituant dès le 27 janvier 1790 du département de l'Ariège[26].

    Époque contemporaine

    Avec le XIXe siècle, la ville va s'étendre au-delà de ses fortifications transformées en boulevards.

    1866 est l'arrivée du chemin de fer avec la création de la gare de Saint-Girons qui se trouve reliée à la ligne de Toulouse à Bayonne via la ligne de Boussens à Saint-Girons. Les liaisons locales ne sont pas oubliées. La ligne de Foix à Saint-Girons est construite pour atteindre Foix dès octobre 1903 ; la ligne de Saint-Girons à Castillon et à Sentein dotée d'un tramway électrique dessert la vallée du Lez de 1911 à 1937 ; une dernière est commencée pour remonter la vallée du Salat. Elle doit même franchir les Pyrénées pour atteindre Lérida en Espagne par un grand tunnel sous le port de Salau. Cinq tunnels ont été percés dans les gorges de la Ribaute, la voie tracée mais les rails n'ont jamais été posés...

    La ligne vers Foix ferme en 1955. Le circule le dernier train de voyageurs sur la ligne vers Boussens, qui sera perpétuée par autocar, avec des cadences progressivement revues à la baisse. Le service marchandises, pour du bois de pulpe destiné à l'usine de Lédar, s'interrompra le . Aujourd'hui, le bâtiment rénové de la gare accueille notamment le musée du Chemin de la Liberté[27] qui retrace l'épopée du passage des Pyrénées pour fuir la France occupée durant la Seconde Guerre mondiale.

    Le 20 août 1944, la ville est libérée par quatre groupes coordonnés de Maquisarts et le chef local de la Gestapo est tué[28].

    Le développement progressif de la zone industrielle du Couserans sur les communes de Lorp-Sentaraille et Caumont, l'ouverture de nombreuses moyennes surfaces commerciales en périphérie de la ville notamment à Saint-Lizier, la fermeture de la papeterie de Lédar, d'une usine fromagère... sont autant d'événements successifs qui ont contribué à réduire l'impact économique du chef-lieu au profit d'une agglomération gérée en intercommunalité et en constante amélioration.

    Vu l'étroitesse de la chaîne pyrénéenne, le passage du Tour de France cycliste en Couserans et accessoirement à Saint-Girons est une habitude. La 15e étape du Tour de France 1995 au départ de la ville sera marquée par le tragique accident mortel de Fabio Casartelli dans la descente du col de Portet d'Aspet. En 2009, Saint-Girons accueille une étape du Tour de France. Le , la treizième étape est partie de Saint-Girons via Seix, le col de Latrape, le col d'Agnes, Massat et le Mur de Peguère. L'arrivée à Foix verra la victoire de Warren Barguil. C'est une contribution importante à la fréquentation touristique élevée de mi-juillet au 20 août.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[29],[30].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de l'arrondissement de Saint-Girons de la communauté de communes Couserans-Pyrénées et du canton du Couserans Ouest (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Girons était le chef-lieu de l'ex-canton de Saint-Girons) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes de l'Agglomération de Saint-Girons.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    En cours Jean-Noël Vigneau SE-DVG Professeur
    Président de la Communauté de communes Couserans-Pyrénées (depuis 2017)
    2008 François Murillo PS Architecte[31]
    Président de la Communauté de communes de l'Agglomération de Saint-Girons (2008-2017)
    1995 2008 Bernard Gondran UMP Chirurgien dentiste[31]
    Conseiller général du canton de Saint-Girons (1992-1998)
    Président de la Communauté de communes de l'Agglomération de Saint-Girons (2001-2008)
    1989 1995 Roger Fauroux PS Ministre de l'industrie, du commerce extérieur et de l'aménagement du territoire (1988-1991)

    Services publics

    Saint-Girons possède une sous-préfecture, un tribunal d'instance, un service départemental d'incendie et de secours, une gendarmerie, deux bureaux de poste, un centre des impôts, un bureau de Pôle emploi, des bureaux de caisse régionale d'assurances maladie et de la caisse d'allocations familiales, un office de tourisme et depuis 2016 une piscine couverte intercommunale.

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sictom du Couserans[32], ainsi que la récupération des emballages (verres, papiers, métaux, cartons). Plusieurs points de collecte enterrés ont été installés en centre-ville. Des containers pour les cartons ont été rajoutés en 2016. La déchetterie intercommunale se situe au lieudit Palétès. L'entreprise Saica Natur Sud (anciennement Llau) est une importante entreprise industrielle de recyclage et de valorisation ; elle est installée sur la zone industrielle du Couserans, à Lorp-Sentaraille.

    Jumelages

    Ville jumelée avec Saint-Girons.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34]. En 2018, la commune comptait 6 408 habitants[Note 3], en augmentation de 1,89 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 7493 0543 3483 8684 3814 2823 9014 1423 981
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 0054 5764 7454 6904 9535 1915 4595 4485 915
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 0185 9905 9295 7496 1786 1206 4067 0266 841
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7 3687 9718 1307 2606 5966 2546 5336 5526 346
    2017 2018 - - - - - - -
    6 3836 408-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[36] 1975[36] 1982[36] 1990[36] 1999[36] 2006[37] 2009[38] 2013[39]
    Rang de la commune dans le département 4 4 4 4 4 4 4 4
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Voir aussi : aire urbaine de Saint-Girons et unité urbaine de Saint-Girons

    Enseignement

    Saint-Girons fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée sur la commune de Saint-Girons depuis la crèche jusqu'au lycée du Couserans, ainsi que les lycées professionnels François-Camel et Aristide-Bergès en passant par les écoles maternelles (Georges Guynemer, Oscar-Auriac, et du Sacré-Cœur), les écoles élémentaires (Henri-Maurel, Saint-Alary, Oscar-Auriac, et du Sacré-Cœur), les collèges du Couserans et du groupe scolaire du Sacré-Cœur. Le tout est complémenté par la bibliothèque municipale installée dans une partie du château des vicomtes du Couserans.

    En septembre 2016 a été ouverte une école maternelle occitane, laïque et associative, la Calandreta deth Coserans[40] qui comptait 14 élèves dès sa seconde rentrée.

    • École de cirque Abracadaboum Circus[41], avenue Fernand-Loubet, créée en 2003. Ouverte toute l'année hors vacances scolaires.
    • École municipale de musique[42] : de mi-septembre à fin juin, cours de violon, alto, violoncelle, mandoline, hautbois, flûte traversière, clarinette, saxophone, trompette, cor, trombone, tuba, percussions, piano et atelier de musique actuelle.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Cultures du Monde : créé en 1991, le festival RITE, Danses, Chants et Musiques du Monde[43] se déroule chaque année durant une semaine début août. Outre la France avec le célèbre groupe local Les Bethmalais[44],[45], sept groupes étrangers différents sont invités. Si le grand spectacle final se déroule au Parc des expositions de Saint-Girons, les groupes se produisent aussi appariés dans les principaux bourgs environnants.
    • Musique : concours international de violon Marie Cantagrill[46] : il se déroule chaque année à Saint-Girons depuis 2013. La fête de la musique, au solstice d'été, organisée par l'association éponyme, est particulièrement importante et labellisée « manifestation verte de l'Ariège » depuis 2015.
    • Ruralité : chaque premier week-end d'août se déroule depuis 1992, des journées départementales d'animations rurales « Autrefois le Couserans »[47] avec notamment un grand défilé en costume d'époque le dimanche matin, des animations sur de nombreuses places de la ville avec notamment un battage de céréales à l'ancienne, présentation des animaux de la ferme, des animations culturelles locales et invitées[48]...
    • Théâtre : Les théâtrales en Couserans[49] : programmation de spectacles à Saint-Girons et dans les bourgs.

    Équipements culturels

    Manifestations commerciales

    • Saint-Gironnades : Nouvelle appellation de la foire du Couserans et de l'Ariège depuis 2016, cet événement annuel se déroule sur quatre jours en mai au Foirail avec stands, animations, fête des saveurs... L'arrivée de la dernière étape de la ronde de l'Isard cycliste a lieu le dimanche face à la foire.
    • Puces : chaque 3e dimanche du mois (sauf octobre) se tient un vide-grenier au Champ-de-Mars.
    • Salon du goût et des savoir-faire, avec marché gourmand et village des métiers d'art, les 13-14-15 septembre 2019 (première année) au Parc des expositions.

    Santé

    Nombreux médecins et professionnels de santé mais certains spécialistes ne sont présents que par intermittence.

    Maison Médicale, Centre hospitalier Ariège-Couserans (siège à Saint-Lizier), y compris clinique psychiatrique Rozès, Maison de retraite.

    Activités sportives

    Équipements sportifs
    Clubs

    Organisations

    Depuis 1977, chaque année en mai est organisée depuis Saint-Girons la course cycliste internationale par étape Ronde de l'Isard. Elle est réservée aux meilleurs amateurs. La dernière étape arrive sur le boulevard face au foirail.

    Médias

    • Radio Couserans, 94.7FM, radio locale.
    • Le Petit Max, magazine culturel trimestriel gratuit chez les commerçants et services publics, en liaison avec la salle Max Linder.
    • L'Ariégeois magazine, édité à Saint-Girons.

    Économie

    Le XIXe siècle voit de nombreuses activités s'installer le long des rivières, pour utiliser la force motrice des cours d'eau. Il y a, comme partout, des moulins à farine, des moulins à scier le bois, des forges. Il y a aussi des moulins à fouler qui servent pour l'industrie textile. Les rivières, les moulins, le bois et l'industrie textile vont être le point de départ de deux aspects qui vont marquer l'histoire locale.

    C'est d'une part, un enfant du pays, Aristide Bergès qui invente dans les Alpes, l'hydro-électricité, en récupérant le principe du fonctionnement des moulins, la roue qui devient la turbine des centrales électriques. Divers sites sont aménagés sur le Salat et le Lez dans le périmètre de la ville pour produire de l'électricité.

    C'est, d'autre part, l'apparition des premières papeteries (papeteries des familles Martin, Rapeaud...), qui vont prospérer en profitant des eaux limpides qui descendent de la montagne, parfois aussi des bois de la montagne. De ces usines, il en restait encore une en ville, dans le faubourg de Lédar. Elle alimentait en papier la presse régionale. À la suite de la liquidation judiciaire de la société Matussière et Forest basée dans l'Isère à Voreppes, cette usine a fermé en octobre 2008 entraînant le licenciement de près de 116 personnes. Une autre subsiste dans l'agglomération de Saint-Girons, en amont de la ville, à La Moulasse, sur la commune d'Eycheil. C'est l'usine de papier à cigarette JOB. Il y a encore une vingtaine d'années, une troisième, en aval de la ville à Saint-Lizier, a disparu dans le courant des années 1980. Restructurations, changements de propriétaires et vagues de licenciements ou de préretraites... résument bien les difficultés de cette industrie. Cependant, les Papeteries Léon Martin, entreprise familiale aux produits fins très spécifiques et unique fabricant français de papier de soie blanc apprêté, se maintiennent remarquablement à Engomer.

    Conscients de l'inexorable déclin de la filière papetière locale fortement concurrencée sur les coûts de production par le Canada et la Finlande, les élus locaux entameront durant les années 1980 une démarche de diversification économique qui se concrétisera par des créations successives d'entreprises (Fromagerie Faup, Scierie Cazalé, Cadres Actua-Concept, Charcuterie André Cazaux, Glaces Philippe Faur, Biotechnologies Genibio, Couserans Plastiques Industries, confitures et assaisonnements de la Compagnie des Pyrénées, récupération et recyclage Saica Natur Sud... et diverses entreprises commerciales...) sur la zone industrielle du Couserans à Lorp-Sentaraille et Caumont développée initialement dans le cadre d'un Syndicat mixte intercommunal.

    La localisation de ces entreprises illustre un aspect régressif pour l'économie de la ville qui a cependant « repris » à Saint-Lizier les deux principales concessions automobiles. En effet, pour d'évidentes contraintes urbanistiques, les activités tendent à s'implanter de plus en plus hors de la commune sur les zones industrielles ou de services qui ont été créées au niveau de l'agglomération.

    La libération d'emprises conséquentes a pu cependant permettre l'installation d'entreprises sur Saint-Girons rapidement pour le périmètre de l'ancienne gare mais beaucoup plus lentement, pour le vaste domaine libéré par la papeterie de Lédar fermée en 1988. Il aura fallu attendre dix ans et des tergiversations pour que soit annoncée le 20 février 2019 l’installation de 5 entreprises sur le site[52] et la mise en place d’un bâtiment de premier accueil pour les porteurs de projet.

    À cette date, le projet développé par Axians Fibre Sud-Ouest, filiale du groupe Vinci Énergies, et en partenariat avec l’entreprise locale Gabarre, est en phase de recrutement et formation de plus de 80 salariés pour réaliser études et déploiement de réseaux fibres optiques sous toutes ses formes en phase avec le Plan France très haut débit.

    Des entreprises déjà implantées en Couserans mettent en place sur le site de Lédar des unités de découpe de plaques d’acier (Llau) et de marbre de Moulis (Escavamar). D’autres projets sont également en phase prospective.

    Saint-Girons demeure la ville de référence commerciale et touristique du Couserans, entre l'Ariège et la Garonne. Véritable institution, le marché[53],[54] hebdomadaire du samedi matin très fréquenté a une réputation jusqu'à Toulouse pour la diversité des produits proposés et l'originalité de certains étals.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Genès ou Saint-Girons, construite en 1857 par Auguste Tisné (clocher du XIVe siècle passablement rénové au XXe siècle[24]. Grandes orgues Cavaillé-Coll classées, titulaire Isabelle Dhennin. En juin 2020, les quatre horloges du clocher sont remplacées par des cadrans lumineux, le mécanisme a été rénové par la maison Bodet[55].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-François Micas (1749-1825), général des armées de la République et de l'Empire, né à Saint-Girons, décédé à Toulon.
    • Antoine Galy-Cazalat (1796-1869), ingénieur, construit la première voiture à vapeur routière, député de l'Ariège de 1848 à 1849.
    • François Vincent Latil (1796-1890), peintre mort à Saint-Girons.
    • Georges Eugène Haussmann (1809-1891), baron d'empire, sous-préfet de Saint-Girons du 19 février 1840 au 23 novembre 1841, futur préfet de la Seine et bâtisseur du Paris moderne.
    • Charles-Henri Émile Blanchard (1810-1890), peintre né à Saint-Girons.
    • Henri-Louis Duclos (1815-1900), prêtre historien auteur de Histoire des Ariégeois, a donné 7 000 ouvrages à la ville en 1896;

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur, à une cloche d'or. Malte-Brun

    Voir aussi

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Giles Barber, Saint-Girons - Ses rues, leur histoire à travers les âges, éditions PyréGraph, Aspet, 2004, 175 p. (ISBN 2-908723-64-6)
    • Meyranx, Louis-Bernard, Saint-Girons : son culte, sa crypte, sa collégiale, Dax, Hazel Labèque, , 70 p. (lire en ligne) .
    • Huguette Blazy, Les régentes de Saint-Girons au XVIIIe siècle, Éditions Lacour, coll. « Rediviva », Nîmes, 2001 (XIXe), 24 p.
    • Félix Pasquier, F.J. Samiac, Coutumes de Saint-Girons (XIIIe-XIVe-XVIe – XVIIe siècles), Éditions Lacour, coll. « Rediviva », Nîmes, 2000 (début XIXe), 188 p.
    • Bruno Labrousse, Les Politiques Ariégeois

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    Références

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    4. Rubrique « Valeurs remarquables de février en France » sur meteofrance.com
    5. « Lignes de bus régulières », sur http://www.ariege.fr
    6. Sylvie Polycarpe et Bruno Labrousse, « Saint Girons. Une route touristique par le port d'Aula », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Saint-Girons », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. , site du gouvernement, consulté le .
    17. Elisabeth Bresdin, Michel Grassaud (DREAL Midi Pyrénées), Jean-Michel Meyer, Bilan des sites classés et inscrits de l’Ariège : Lieux de beauté, lieux de mémoire., Toulouse, Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Midi-Pyrénées, , 47 p. (ISBN 978-2-11-129626-8, lire en ligne), page 32
    18. « Géorisques | Mieux connaître les risques sur le territoire », sur www.georisques.gouv.fr (consulté le )
    19. Prévention des risques sur le site de la mairie
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/07/2008.
    22. Gabriel Hanotaux, Histoire de la nation française, vol. 1 (Jean Brunhes), p. 160, Plon-Nourrit, Paris, 1920
    23. « Découverte à Saint-Girons », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
    24. Coll., À Travers Les Pyrénées Inconnues, Saint-Girons et le pays de Couserans, Nîmes, Lacour, coll. « Rediviva », , 175 p. (ISBN 978-2-7504-1455-9 et 2-7504-1455-5)
      réimpression d'un guide touristique des années trente.
    25. Simone Henry, Comminges et Couserans, Toulouse, Privat, , 256 pages p. (ISBN 2-7089-7108-5), page 76
    26. « Le Couserans, pris en étau entre Saint-Gaudens et Foix », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
    27. webmaster, « Le Chemin de la Liberté - Le musée », sur www.chemindelaliberte.fr (consulté le )
    28. « Saint-Girons. La vraie histoire de la Libération », La Dépêche du midi, , p. 18 (lire en ligne)
    29. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    30. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    31. Giles Barber, Saint-Girons : Ses rues, leur histoire à travers les âges, Aspet, PyréGraph, , 175 p. (ISBN 2-908723-64-6)
    32. « Déchets / Sictom - Communauté de Communes Couserans-Pyrénées », sur Communauté de Communes Couserans-Pyrénées (consulté le ).
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    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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    41. « Compagnie Baluchon »
    42. « Ecole municipale de musique »
    43. « Festival RITE »
    44. « Les Bethmalais »
    45. « Les Bethmalais en Ariège »
    46. « Coucours international de violon Marie Cantagrill »
    47. « Autrefois le Couserans, journées Ariègeoises d'animations rurales / Le programme », sur www.autrefois-le-couserans.com (consulté le )
    48. « Théâtrales en Couserans », sur theatrales.couserans.fr
    49. « Théatrales en Couserans »
    50. « chez Milie - Emilie Passal », sur chez Milie - Emilie Passal (consulté le )
    51. http://www.centre-aquatique-du-couserans.com/
    52. « Lédar réapprend à vivre grâce au plan Très Haut Débit », La Dépêche du midi, , p. 21 (www.ladepeche.fr/2019/02/21/ledar-reapprend-a-vivre-grace-au-plan-tres-haut-debit,8028239.php)
    53. « Happy au marché de St-Girons »
    54. « Balade en région le marché de St-Girons »
    55. « Saint-Girons. Travaux spectaculaires sur le clocher », sur ladepeche.fr (consulté le )
    56. « Eglise Saint-Valier », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    57. « Le monument aux morts », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
    58. « 09. SAINT-GIRONS Monument aux morts », sur patrimoines.laregion.fr, Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine,
    59. « Notice n°PA00093954 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
    60. « Ville de Saint-Girons (09200) - Site officiel - Histoire et patrimoine », sur www.ville-st-girons.fr (consulté le )
    61. « Atelier Jean Broué », La Gazette Drouot, (consulté le )
    62. « Jean Broué », Solis Art Conseil, (consulté le )
    63. Auteur de Contact (1939-1940) Stalag (1940-1943) Refus en Couserans (1943-1944) Victoire (1944-1945)
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