Galați
Galați (/ga'lat͡sʲ/) est une ville portuaire de Moldavie roumaine, sur la rive gauche du Danube, un peu en aval de Brăila. Chef-lieu du județ de Galați, d'une superficie de 246,4 km2, sa population était de 249 432 habitants en 2011[1] (Galatéens : en roumain : Gălățeni) ce qui place la ville au septième rang parmi les villes de Roumanie.
Pour les articles homonymes, voir Galați.
Galați | |
Héraldique |
|
La ville au bord du Danube | |
Administration | |
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Pays | Roumanie |
Județ | Galați (chef-lieu) |
Maire Mandat |
Ionuț-Florin Pucheanu (d) depuis |
Code postal | 800001–800702 |
Démographie | |
Population | 249 432 hab. () |
Densité | 1 012 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 25′ 24″ nord, 28° 02′ 33″ est |
Altitude | 55 m |
Superficie | 24 640 ha = 246,4 km2 |
Fuseau horaire | +02:00 (heure d'hiver) +03:00 (heure d'été) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.primariagalati.ro/ |
Géographie
Compte tenu de la profondeur et la largeur du Danube, Galați accueille des navires maritimes[1]. La ville est construite sur un substrat hercynien, que contournent le Danube et ses affluents le Siret au sud, la Cătușa élargie en lacs à l'ouest et au nord, le lac Brateș et le Prut à l'est. Cette grande confluence d'eaux a créé une zone inondable (au printemps, suite au dégel) faite d'alluvions, qui a cependant été bâtie (partie basse de la ville).
Avec ses chantiers navals et ses usines sidérurgiques et mécaniques, Galați est l'un des principaux centres industriels de Roumanie[1]. La ville est proche des frontières de la Moldavie et de l'Ukraine. Les villes les plus voisines, situées à 15 kilomètres, sont deux autres ports danubiens : en amont et au sud Brăila, en aval et à l'est (en Ukraine) Reni (dont la moitié de la population reste roumanophone, l'autre moitié étant constituée de colons slaves).
Étymologie
Le Codex Latinus Parisinus de 1395 mentionne Caladda au coude du Danube, escale génoise où l'on pouvait tirer les navires à sec[2]. Galata, quartier de Constantinople et autre ancienne escale génoise, a la même origine. Le monde universitaire roumain adhère en majorité à cette origine italienne remontant au XIVe siècle[3] : caladda signifie en génois « cale d'accostage », or les génois avaient à l'époque un grand nombre de comptoirs tout autour de la mer Noire et sur le cours du bas-Danube dont, en Roumanie actuelle, San-Giorgio et Licostomo près de Chilia Veche[4].
Mais les adeptes du protochronisme (courant pseudohistorique devenu très influent en Roumanie sous le régime de Nicolae Ceaușescu)[5] relient le nom de Galați, même s'il n'apparaît pas avant le XIVe siècle, à la « racine celtique et indo-européenne [gall-] pour "étranger" (cf. Gaulois - définition, Gallois, Galates, Galatie, Galicie - définition, Galice - définition, Gallus - définition)[6] » et en font une dérivation de Galates (nom grec des Gaulois, peuple celte), au motif que cette zone, habitée dans l'Antiquité par des Thraces septentrionaux (les Daces), a aussi vu passer des Celtes[7]. Si les historiens antiques tels Hérodote mentionnent en effet des Celtes dans les Balkans et migrant vers l'Anatolie au IVe siècle av. J.-C. pour y fonder la Galatie[8], les protochronistes roumains, pour leur part, font remonter le toponyme de Galați vers 2300 av. J.C., arguant que c'est au contraire d'Anatolie vers les Alpes que les Proto-Celtes auraient alors migré, pour développer en Europe la culture de Hallstatt. Ils relient aussi le nom de Galați à la Table de Peutinger de 1265 (carte où, outre la Galatie au centre de l'Anatolie, figure aussi une Tanasie-Galatie au nord de la Mer Noire) et affirment que les Celtes de Galatie seraient le peuple évoqué dans la Bible dans l'Épître aux Galates[9]. Et selon eux, des études de généalogie avec des outils modernes de génétique moléculaire viendraient étayer leur thèse[10].
Enfin, d'autres hypothèses font appel à des étymologies slaves ou coumanes (polovtsiennes). Selon l'une, les habitants de la Galicie, ukrainiens originaires des régions montagneuses de Carpates, auraient laissé leur nom à la ville au XIIIe siècle, lorsque la Principauté de Galicie-Volhynie étendit en Moldavie sa zone d'influence commerciale et politique. C'est la thèse qui a la faveur des milieux historiques russes et ukrainiens. Les serbes, eux aussi, revendiquent galac comme origine du nom de la ville. Selon l'autre, le nom de la ville dériverait du couman galat, qui apparaît, également depuis le XIIIe siècle, dans d'autres toponymes des environs, par exemple Gălățui, lac dont le suffixe est couman (le suffixe ui signifie « eau »)[11].
Histoire
Origines anciennes
Le lieu a été habité depuis l'époque néolithique. Au nord-ouest de la ville, dans les marécages de Malina, des fragments de céramique de type Stoicani-Aldeni, des silex et des outils divers ont été trouvés. La ville s'est développée sur la base d'une antique position dace, existant vers le VIe ou Ve siècle av. J.-C. Une fois la période de guerre entre Romains et Daces, en 101-102 et 105-106 apr. J.-C. terminée, elle va connaître l'influence de la civilisation romaine, devenant probablement dépendante du castrum romain de Barboși. La nouvelle cité daco-romaine formée sur la rive du Danube, fut localisée au IIIe siècle au sud de l'emplacement actuel de l'église Precista.
Période médiévale
La localité a été habitée continuellement jusqu'au VIe siècle. Un groupe de 12 monnaies en argent éditées entre 613 et 685, a été trouvé dans une tombe byzantine, près de l'Église Precista. D'autres monnaies datant de l'époque de l'empereur Michel IV (1034-1041) ont été également trouvées[12]. Au XIVe siècle, la ville fait partie des comptoirs génois et le nom mentionné est Caladda[13]. Autour de 1445, un document signé par Étienne II de Moldavie mentionne Galați qui est alors l'un des cinq ports moldaves : Galați, Reni, Chilia sur le Danube, et Cetatea Albă sur l'estuaire du Nistru. En 1484 les trois derniers furent conquis l'Empire ottoman et Galați resta le seul port de la Moldavie, non seulement pour les échanges internes des principautés danubiennes, mais aussi pour des échanges entre la Turquie et la Pologne.
XVIIIe siècle
En 1590, un cimetière est établi au nord de la ville pour la population juive de la cité, alors importante. La ville prospère et dès lors, attire les convoitises, notamment des Tatars, établis dans la contrée voisine du Bougeac, moldave jusqu'en 1484 mais ottomane depuis, et des diverses armées en campagne.
Le héros populaire ukrainien Ivan Stepanovitch Mazepa, né en 1644 en Podolie et commandant en chef des armées Hetman en 1687, mourut en 1709, à Varna et fut inhumé en l'église Saint-George de Galați[14],[15] en lieu et place de Jérusalem, où sa famille aurait voulu l'enterrer. Une inscription du 1er avril 1664 montre un aigle avec une tête, indiquent le rang princier de Mazeppa et ses liens avec la Pologne. Mais l'église Saint-Georges a été saccagée entre-temps lors des nombreux raids de Tatars. Actuellement, deux quartiers de la ville, Mazepa 1 et Mazepa 2 portent le nom de ce commandant.
En 1710 encore, les Tatars vandalisent Galați après Bataille de Stănilești. En 1775, la Russie établit un consulat à Galați[1] mais en 1789, pendant la guerre austro-turque, Galați est complètement brûlée par le général russe Mikhaïl Kamenski[16].
XIXe siècle
En 1821, Galați fut l'une des bases de la Filikí Etería, et c'est ici que se fit la jonction entre les révolutionnaires grecs d'Alexandre Ypsilanti et les pandoures moldaves et valaques de Preda Drugănescu, qui, ensemble, rejetèrent dans le Danube la petite garnison ottomane qui dut s'embarquer en catastrophe, et pillèrent les biens des marchands ottomans (pour la plupart Arméniens, Arvanites, Phanariotes, Romaniotes, Avdétis et Séfarades). La même année, les Turcs vengèrent l'affront en pillant à leur tour le port et la ville…
XXe siècle
En 1907, à la suite d'une sécheresse prolongée et à cause du système agricole de type latifundiaire qui sera aboli en 1921, il y eut une révolte paysanne en Roumanie : les insurgés entrèrent dans Galați pour y vider les entrepôts, l'armée intervînt et tira dans le tas, il y eut des centaines de morts. Cet épisode est interprété différemment selon les historiens : pour les nationalistes, c'est une révolte roumaine contre l'oppression étrangère (le port et les grands domaines étaient administrés par des gestionnaires en majorité grecs, arméniens et juifs) ; pour les marxistes, il s'agit d'une révolte prolétarienne contre les exploiteurs ; pour les juifs, il s'agit d'un pogrom. Chacun a, bien sûr, sa part de raison.
Entre les deux guerres mondiales, pendant la période de démocratie parlementaire, Galați fut le siège de la Commission du Danube, et connut alors un développement rapide, avant d'être soumise, comme toute la Roumanie, aux régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989. Durant la seconde Guerre mondiale, elle fut durement occupée et pillée par les Allemands fin 1940 puis par les Russes de la fin 1945 à 1958. Dans les années 1970, le dictateur communiste, Nicolae Ceaușescu, fit démolir l'ancien centre-ville (monuments historiques inclus) au profit de barres d'immeubles édifiées sous l'égide de l'architecte Cezar Lăzărescu mais réalisées à la hâte (avec des adductions d'eau et de gaz, des ascenseurs et le chauffage défectueux, et des fenêtres mal isolées), pour loger les 50 000 ouvriers de l'un des plus grands complexes industriels de Roumanie implanté à l'ouest de la ville[17]. Ces aciéries et ces chantiers navals n'avaient pas été conçus pour être rentables et creusaient des déficits abyssaux : après 1990, leurs dirigeants les ont laissé péricliter pour les brader en 2001, au profit du conglomérat Mittal Steel. Le nombre d'ouvriers a diminué de manière drastique ainsi que les salaires, si bien que la ville a été plongée dans une misère qui n'a pas attendu la crise grecque et dont elle ne se relève pas encore. En 2015 encore, des centaines de chalutiers de haute mer et des milliers de wagons et de locomotives qui n'ont jamais servi, rouillent amarrés le long du Danube ou remisés sur les voies de garage des anciennes gares de triage : en ville, environ 14 000 galatéens sont des chômeurs non indemnisés et 9 600 ouvriersretraités n'ont que le minimum vieillesse pour survivre[18].
Attractions touristiques
Certains monuments ont échappé aux violences de l'histoire et des dictateurs : une jolie cathédrale orthodoxe du XVIIe siècle, dédiée à saint Georges (Sfântu Gheorghe), et une autre église fortifiée, dédiée à la Vierge (Sf. Precista) sur les rives du Danube (une légende dit qu'un tunnel a été creusé sous le fleuve à partir de l'église). Il y a aussi en ville un jardin public, un parc avec des sculptures, un jardin botanique et plusieurs musées[19]. Une tour de télévision est ouverte au public : elle offre une belle vue sur la ville. Un opéra moderne vient d'ouvrir, et une promenade de plusieurs kilomètres le long des rives du Danube présente de grandes sculptures contemporaines de part et d'autre de la voie). L'avenue Domneasca est la plus longue rue bordée de tilleuls d'Europe.
Démographie
Évolution de la population | ||
---|---|---|
Année | Pop. | ±% |
1831 | 8 605 | — |
1842 | 25 000 | +190.5% |
1900 | 62 678 | +150.7% |
1912 | 71 641 | +14.3% |
1930 | 100 611 | +40.4% |
1948 | 80 411 | −20.1% |
1956 | 95 646 | +18.9% |
1966 | 151 412 | +58.3% |
1977 | 238 292 | +57.4% |
1992 | 326 141 | +36.9% |
2002 | 298 861 | −8.4% |
2011 | 249 432 | −16.5% |
Ethnies
En 2011, 90,80 % de la population de la ville s'identifie comme roumain, 0,64 % comme roms, alors que pour 8,10 % de la population cette information n'est pas disponible[20].
Religions
En 2011, 89,82 % de la population de la ville déclare appartenir à l'Église orthodoxe roumaine et 0,52 % à l'Église romano-catholique. Pour 8,20 % de la population, cette information n'est pas disponible[21].
Administration
Parti | Sièges | |
---|---|---|
Parti social-démocrate (PSD) | 9 | |
Parti national libéral (PNL) | 7 | |
Alliance des libéraux et démocrates (ALDE) | 4 | |
Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR) | 4 | |
Parti Mouvement populaire (PMP) | 2 | |
Indépendant | 1 |
Éducation
Galați possède une université, l'université du Bas-Danube[23], fondée en 1948 et université depuis 1974, une école normale et d'autres institutions éducatives et culturelles, parmi lesquelles les collèges nationaux[24] Vasile Alecsandri, Emil Racoviță[25], Costache Negri.
Hôpitaux et cliniques
- Hôpital départemental (Spitalul Județean) Saint-André : avec ses 1 450 lits, un des hauts lieux de la chirurgie des brûlures en Roumanie, également spécialisé en hépato-gastro-entérologie, endocrinologie, maladies nutritionnelles et diabétologie, pneumologie, hématologie, médecine nucléaire, dermatologie.
- Hôpital Elena-Doamna : devenu le site spécialisé pour l'accueil et les soins destinés aux personnes âgées et maladies neuro-psychiatriques.
- Hôpital des maladies infectieuses.
- Hôpital Militaire.
- Hôpital C.F.R. (des cheminots).
- Polyclinique Primăverii (« du printemps »).
Économie
La ville possède l'aciérie la plus importante de Roumanie, la Mittal Steel Galați, qui a appartenu à l'État jusqu'en 2001. Elle est également appelée par son ancien nom, la Sidex. En outre, le grand chantier naval Galați, profitant du bon accès à la mer Noire par le Danube, se trouve à une courte distance de l'aciérie et de ses installations.
Transports en commun
Réseau Transurb
* | Ligne 1 | Aviației⇔ Piața Energiei ⇔ Combinat Siderurgic | |
* | Ligne 6 | Combinat Siderurgic ⇔ Piața Energiei ⇔ Bazinul Nou | |
* | Ligne 36 | Aviației⇔ Piața Aurel Vlaicu ⇔ Gare C.F.R. | |
* | Ligne 39 | Quartier Traian Nord ⇔ Piața Energiei ⇔ Quartier Dunarea | |
- Bus
* | Ligne 34 | Aviației ⇔ Păpădie ⇔ Centru | |
- Trolleybus
* | Ligne 101 | Parc C.F.R. ⇔ Păpădie ⇔ Dunărea | |
Réseau départemental
Transcar | Galați ⇔ Tecuci |
Train
Galați comporte 3 gares situées sur les lignes 700, 704, 800 :
- Galați située dans le centre-ville ;
- Filești située dans le quartier du même nom à proximité du quartier Siderurgiștilor, à l'ouest de la ville ;
- Barboși située dans le quartier du même nom à proximité du quartier Dunărea, dans le sud-ouest de la ville.
Bateaux
Galați comporte une gare fluviale avec des liaisons régulières de traversée type bac, et de transport de personnes vers Brăila, Tulcea, Delta du Danube.
Personnalités liées à la commune
- Alexandre Jean Cuza (1820-1873), homme d'État roumain ;
- Esmeralda Athanasiu-Gardeev (1834-1917), compositrice roumaine, y est née ;
- Heinrich Kanner (1864-1930), écrivain autrichien, y est né ;
- Pierre Bellet (1865-1924), peintre français, y est né ;
- Elisa Leonida Zamfirescu (1887-1973), ingénieure chimiste roumaine, y est née ;
- Maria Cândea (1889-1974), professeur roumaine, y est née;
- Benjamin Dolingher (1929-2015), écrivain vaudois, y est né.
- Marian Sava (1950-), sculpteur belge, y est né.
- Lica Gheorghiu, (1928-1987) actrice roumaine et fille de Gheorghe Gheorghiu-Dej, y est née
Jumelages
La ville de Galați est jumelée avec[26] :
- Pessac (France) depuis 1993
- Jesi (Italie)
- Ancône (Italie)
- Coventry (Royaume-Uni)
- Le Pirée (Grèce)
- Wuhan (Chine)
- Hammond (États-Unis)
- Puerto Limón (Costa Rica)
- Mykolaïv (Ukraine)
- Odessa (Ukraine)
- Yalta (Ukraine)
- Sébastopol (Ukraine)
Notes et références
- (en) « The coat of arms of Galati: », sur chain.ro (consulté le ).
- Piero Boccardo, Clario Di Fabio (dir.), Il secolo dei genovesi, ed. Electa, Milan 1999, 472 p., (ISBN 9788843572700) ; Codex Parisinus latinus dans Ph. Lauer, Catalogue des manuscrits latins, p. 95-6, d'après la Bibliothèque nationale Lat. 1623, IX-X, Paris, 1940
- (ro) Constantin C. Giurescu & Dinu C. Giurescu, Istoria Românilor, éd. Ştiinţifică şi Enciclopedică, Bucarest, 1976-77.
- Octavian Iliescu, Contributions à l'histoire des colonies génoises en Roumanie aux XIIIe - XVe siècles, Revue Roumaine d'Histoire, nr. 28 din 1989, p. 25-52.
- Lucian Boia, Istorie și mit în conștiința românească („Histoire et mythe dans la conscience collective roumaine”) Humanitas, Bucarest 1997 et Alexandra Tomiță, O « istorie » glorioasă: dosarul protocronismului românesc („Une glorieuse « histoire », le dossier du protochronisme roumain”), éd. Cartea Românească, Bucarest 2007.
- En réalité, la racine [gall-] n'est pas celtique mais germanique et remonte au mot « walh » désignant les non-germains (celtes ou romans).
- Neagu Djuvara : Cum s-a născut poporul român (Comment le peuple roumain s'est formé), Humanitas, Bucarest, 2001, (ISBN 973-50-0181-0), et (Collectif) encyclopédie Ellada, istoria kai politismos, tome 4, page 168, Éditions Pankosmia synchroni paidia, Malliaris, Athènes 1982 (en grec)
- (ro) Paul Păltănea, Istoria orasului Galați de la origini până la 1918, tome 1, page 18, Éditions Porto-Franco, Galaţi, 1995.
- (ro) « Originea numelui oraşului Galaţi le-a dat mari bătăi de cap istoricilor români ».
- (en) « Anatolian or Caucasian origins ? ».
- Stelian Brezeanu, Toponimie și realități etnice la Dunărea de jos în secolul al X-lea, éd. All, Bucarest 1999.
- Stelian Brezeanu, Op. cit..
- (en) « Map of Repubblica di Genova », sur Wikimedia (consulté le ).
- (en) « Major events in city history » (consulté le ).
- (en) Viktor Horobets, « Europe’s first monument to the Ukrainian hetman unveiled in Romania », (consulté le ).
- (en) « Overview (Galati) » (consulté le ).
- Paul Păltânea, Istoria orașului Galați, Editura Porto-Franco, Galați, 1995.
- .
- (ro) « Galati History Museum », sur Romguide (consulté le ).
- (ro) « Tab8. Populația stabilă după etnie – județe, municipii, orașe, comune », sur recensamantromania.ro.
- (ro) « Tab13. Populaţia stabilă după religie – judeţe, municipii, oraşe, comune », sur recensamantromania.ro.
- (ro) « Rezultate finale 5 iunie 2016 », sur www.2016bec.ro.
- « europedirectplr » (consulté le ).
- « Invatamant Preuniversitar Licee - Colegii ».
- « Plan ».
- (ro) « Despre orasele infratite » (consulté le ).
Liens externes
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