VIe siècle av. J.-C.

Événements

Inde

Vers les VIe et Ve siècles av. J.-C., la tribu indo-européenne des Shakya s’établit à la frontière de l’Inde et du Népal. Entre 600 et 400 av. J.-C., Siddhartha Gautama, le fils du roi Shakya Shuddhodana, âgé de vingt-neuf ans, quitte le palais royal de son père pour aller sur les chemins en quête de la Vérité[3]. Il ne la trouvera que tardivement, après avoir renoncé aux austérités, un jour qu’il s’était assis sous un figuier pippal pour méditer, à Bodh-Gaya. Il y reçoit l’Éveil et part vers Bénarès pour y instruire ses anciens compagnons. Philosophe pragmatique plutôt que religieux, le Bouddha prêche que toute vie est douleur et enseigne un moyen de se libérer de cette douleur en suivant un chemin (le noble octuple sentier) tracé en huit points. Ses adeptes sont nombreux et il fonde une communauté monastique (Sangha). Ses doctrines seront par la suite transformées en dogmes religieux, ce qu’il ne concevait pas.
  • 600-350 av. J.-C. : les Mahajanapadas, seize principautés, se développent dans la vallée du Gange en Inde, autour de grandes cités protégées par des remparts de brique crue ; le processus culmine avec l’émergence du Magadha à la fin du IVe siècle av. J.-C., précurseur de l’Empire maurya[4].
    • Vers 600 av. J.-C., les Aryens avancent du Doāb vers l’est au Kosala et au Videha, comme l’atteste la littérature védique (Brahmana). Un des Brahmana relate que le feu de dieu, Agni, incendiait la terre jusqu’à ce que les Aryens atteignent la rivière Sadânîrâ (Gandak). Aucun Aryen n’ose franchir la rivière avant que le dieu n’ait purifié l’autre rive. Agni demande à un chef aryen, Videgha Mâthava, de le transporter sur l’autre rive : c’est ainsi que le pays de Videha est arianisé, avant de recevoir le nom de son colonisateur. Cette légende est la seule source contemporaine faisant allusion à la colonisation aryenne en Inde[5]. Janaka, le roi de Videha et le beau-père de Râma, est décrit comme le protecteur des ascètes propageant les nouvelles doctrines mystiques des Upaniṣad. Au sud de Videha se trouve le Magadha, alors dominé par des tribus aryennes renégates, qui ne suivent pas les rites védiques.
  • 529 av. J.-C. : l’utilisation des éléphants de guerre au nord de l’Inde est attestée lors d’une campagne militaire de Cyrus II contre les Massagètes et les Derbices, durant laquelle les troupes perses sont terrorisées par les éléphants des alliées indiens des Massagètes[6].

Chine

  • À partir de 600 av. J.-C., l’ordre ancien se dégrade lentement en Chine pendant la Période des Printemps et Automnes. À la hiérarchie nobiliaire, au respect des statuts traditionnels, se substituent des rapports de force, non seulement entre royaumes, mais aussi et surtout à l’intérieur même des royaumes. Les grandes familles mènent les luttes violentes pour s’emparer du pouvoir, princes et barons s’opposent, et les chefs de royaumes tentent de se libérer des familles les plus puissantes. Ces luttes aboutissent tantôt à l’élimination de la noblesse consanguine au profit d’hommes nouveaux, entièrement dévoués au prince (ainsi à Jin, à la fin du VIIe siècle av. J.-C.), tantôt à l’usurpation de fait (à Lu en 562 av. J.-C.), tantôt à l’usurpation complète des prérogatives princières (à Qi au début du Ve siècle av. J.-C.), tantôt à des divisions territoriales (à Jin en 453 av. J.-C.)[7]. L’expansionnisme des États chinois les amène à combattre en dehors des plaines, dans des zones marécageuses (Wu et Yue) ou montagneuses (Jin). Cela implique la fin de la suprématie des chars au profit de troupes de fantassins roturiers et conscrits, armés d’épées à double tranchant et de lances. Le royaume de Jin crée en 540 av. J.-C. des compagnies de fantassins pour combattre les populations barbares dans les montagnes. Son exemple est suivi par le royaume de Zheng, au Henan oriental. La noblesse de Jin, habituée aux affrontements de chars, n’accepte pas facilement de servir dans l’infanterie. Il apparaît alors des soldats-paysans, producteurs de céréales et fantassins. Les notions d’ordre, de discipline et d’efficacité remplacent la vieille morale de l’honneur de la noblesse.
  • Vers 550 av. J.-C. :
    • les soies chinoises apparaissent en Europe occidentale. Des fragments de soie sont découverts dans le cimetière du Céramique à Athènes et dans des sépultures de Hallstatt à Hohmichele, près d’Heuneburg en Bade-Wurtemberg et à Hochdorf (Eberdingen). Des traces de miroirs en bronze Han en Ukraine et de riches sépultures du Ve siècle av. J.-C. contenant de la soie à Panticapée (Kertch) suggèrent qu’une route de la soie se met en place entre la Chine et l’Occident (Grèce, Rome, Ukraine, Russie, Germanie, Grande-Bretagne) par la mer Noire[8]. De Chine viendra la soie, les miroirs et objets de bronze Han, les céramiques, les épices et les laques, échangés contre l’or, l’argent, l’ivoire, les pierres semi-précieuses, le corail, l’ambre et le verre.
    • la technique de fonte du bronze « à la cire perdue » permet une grande précision dans le détail[9]. Les décors semblent s’inspirer de l’art des steppes. Perfectionnement de l’orfèvrerie, du travail du jade, de l’art du laque, de la filature et du tissage de la soie.
  • 536 av. J.-C. : les premières lois pénales, inscrites sur des chaudrons, apparaissent en Chine dans la deuxième moitié du siècle (Xing shu 刑 書 à Zheng en 536 av. J.-C. selon le Zuo Zhuan, à Jin en 513 av. J.-C.)[10]. Elles impliquent la naissance d’un pouvoir centralisé et la substitution d’un droit écrit aux règles coutumières et tacites qui présidaient les rapports entre nobles et gens des campagnes. La société archaïque, jusqu’alors une juxtaposition de multiples petits groupes sociaux soumis à une grande diversité de statut, évolue vers des ensembles plus vastes et plus organiques. La division traditionnelle sous l’Empire de la société chinoise en nobles (et, plus tard en lettrés), paysans, artisans et marchands s’ébauche sans doute à l’époque des Hégémons.
  • En Chine, débuts significatifs du procédé de la fonte du fer. Première production importante de fer et fabrication du fer moulé (fonte), 1800 ans avant l’Occident[11]. La charrue à soc de fer[12] tirée par un bœuf et l’amélioration des techniques d’irrigation permettent de meilleurs rendements agricoles et la croissance démographique. La production de richesses supplémentaires donne naissance à une nouvelle classe de négociants et de commerçants.

Proche-Orient

  • Vers 590 av. J.-C. : destruction complète et définitive du Royaume d'Urartu par les armées Mèdes de Cyaxare[13].
Le prophète Ezéchiel annonce la ruine de Jérusalem, puis la restauration future d’Israël aux captifs de Babylone. Le judaïsme, résultat d’une réflexion profonde sur la foi de la classe des prêtres et des scribes, apparaît à la suite de la destruction du Temple. Le culte sacrificiel, devenu impossible, est remplacé par le culte synagogal (récitation de la Torah, prières). L’accent est mis sur l’unicité de Dieu, dieu national qui ne peut transiger avec les autres dieux. En contact avec les astrologues babyloniens, les prêtres judéens exilés réforment le calendrier lunaire traditionnel et proposent un « calendrier sacerdotal » plus précis. Ils transposent la date des « sabbats », fêtes traditionnelles liées à la pleine lune, en une fête chômée tous les sept jours. [réf. souhaitée]
Le zoroastrisme s'impose comme religion officielle de la Perse achéménide après la réforme du Mazdéisme par Zoroastre (ou Zarathoustra) en Perse[16]. Les bases de la doctrine de Zoroastre sont rapportées dans l’Avesta, rédigée aux époques parthes et sassanides. Le corps de son enseignement repose sur l’existence d’un dieu unique, trouvé dans la religion iranienne au profit duquel il élimine toutes les autres divinités. Il transforme l’antique religion naturiste et polythéiste en une doctrine monothéiste, qui pose le problème du bien et du mal, ainsi que celui de la liberté de l’homme. Ahura Mazda est le Seigneur Sage, le créateur de toute chose, qui transcende le monde ; il est à la fois lumière et ténèbres, ciel et terre, mouvement et durée. Il donne naissance à des entités qui sont des personnifications de notions abstraites. C’est ainsi que l’homme doit choisir entre la Justice et la Tromperie, deux émanations d’Ahura Mazda qui introduisent la notion de liberté individuelle et celle de responsabilité.

Europe

Le cratère de Vix, découvert dans une tombe à char sur le Mont Lassois, à proximmité d’un palais princier.
  • VIe siècle av. J.-C. :
    • les Celtes sont établis de la Bourgogne à l’Autriche[19]. Ils entretiennent des contacts commerciaux florissants au Nord-ouest des Alpes avec les colonies grecques de Méditerranée occidentale. De riches tombes à char témoignent du pouvoir et de l'opulence des élites celtes[20]. Les vaisselles en bronze retrouvées dans les tombes, fabriquées localement ou importés sont utilisées pour un rite très ancien, la cérémonie du symposium, banquet réunissant une dernière fois les fidèles compagnons du défunt : pyxide étrusque de Kastenwald à Appenwihr (Haut-Rhin), œnochoé de type rhodien d’Inzigkofen Vilsingen (Bade-Wurtemberg), trépieds de Sainte-Colombe-en-Auxois et de Grafenbulh (Wurtemberg) aux pieds léonin caractéristiques des ateliers grecs du Péloponnèse vers 600 av. J.-C., hydrie (vase à eau) de Grächwill (Suisse), cratère de Vix (Côte-d'Or)[19].
    • règne légendaire d'Ambigatos, roi des Bituriges en Gaule, au temps de Tarquin l'Ancien. La légende transmise par Tite-Live veut que les Bituriges aient alors possédé l’hégémonie sur les Celtes de Gaule. Leur roi Ambigatos, désirant éviter à son royaume la surpopulation, décide d’envoyer ses neveux Bellovèse et Ségovèse s’établir en des lieux que les dieux leur assigneront. À Ségovèse, l’oracle indique la forêt hercynienne ; à Bellovèse la direction de l’Italie[21]. Selon Tite Live, Bellovèse aurait fondé Mediolanum (Milan). Pline l'Ancien attribue directement aux Insubres la fondation de Milan. L’archéologie révèle à Bourges (Avaricum) une résidence princière des VIe et Ve siècles av. J.-C. sur plusieurs dizaines d’hectares, contenant de nombreuses céramiques grecques (céramiques à figures noires) et du sud de la France, et des amphores de vins prestigieux (Chios, Samos...)[22].
    • les basses plaines de l’Europe du Nord sont occupées pour la première fois ; constitutions de collines artificielles appelées terpen ou wierden[23].
    • les navigateurs grecs mentionnent les Ibères, peuple vivant sur le littoral oriental et méridional de l’Espagne[24] : Turdetani du Guadalquivir, Bastetani de l’est andalou, Contestani d’Elche selon la géographie de Strabon[25]. Les peuples ibères, qui ont en commun la religion (sanctuaire de Cerro de los Santos, d’Elche, de Despeñaperros), ont une société aristocratique dominée par des chefs auxquels les guerriers sont liés jusqu’à la mort par des liens de fidélité. Leur structure militaire est attestée par des places fortes que les Romains auront du mal à conquérir, comme Osuna ou Carmona en Andalousie et Sagonte dans la région de Valence.
    • des peuples celtes, dont les Lusitaniens, s’installent dans l’ouest de la péninsule ibérique[26]. Ils développent la métallurgie du bronze et du fer, construisent des maisons en pierre de plan circulaire.
Enterrements de chevaux et artefacts du kourgane de Kostromskaïa.
Plaque en or représentant un cerf découverte dans le kourgane de Kostromskaïa, caractéristique de l'art des Scythes. Musée de l'Ermitage.
  • VIIe et VIe siècles av. J.-C. : kourgane de Kostromskaïa, dans la région de Kouban[27]. Chambre funéraire cubique en bois surmontée d’un toit pyramidal soutenu par des poutres massives de 3,2 m, recouverte d’un tumulus de terre. Squelettes de 13 serviteurs et de 22 chevaux sacrifiés[28]. Pointes de lances, boucliers de fer, épées. Objets d’or et de bronze provenant des colonies grecques de la mer Noire.
  • Vers 600-200 av. J.-C. : civilisation poméranienne en Pologne, dite des tombes sous cloche[29].
  • Vers 600-400 av. J.-C. : premier âge du fer en Grande-Bretagne[30]. Arrivée de tribus celtes. La population britannique de l’âge du fer varie selon les estimations entre 500 000 et 2,5 millions d’habitants, répartis en de multiples tribus et organisés en petit « royaumes » indépendants battant monnaie propre. Les populations de l’âge du fer occupent des habitats divers : au sud-est prédominent les villages ouverts, tandis que le reste de l’Angleterre du Sud, jusqu’aux montagnes galloises, sont parsemées de gros oppida fortifiés. Des petits hameaux isolés, entourés de palissades, s’imposent dans le Devon, la Cornouailles et le Pays de Galles[31].
Céramiques retrouvées dans la tombe celtique d'Hohmichele en Allemagne du sud.
  • Vers 600-550 av. J.-C. : exploitation des mines de fer du Kapf près de Villingen en Forêt-Noire[32]. Le site est abandonné quand elles sont épuisées. Un char funéraire, conçu pour avancer lentement et en ligne droite, est présent dans les tombes princières de l’époque (tumulus de Magdalenenberg). Le défunt est paré de ses ornements personnels et des attributs de son pouvoir. Une épouse, sacrifiée, partage parfois la sépulture (site de Hohmichele en Allemagne du sud)[19].
  • 616-509 av. J.-C. : domination étrusque du Latium. Les Étrusques dominent Rome qui devient une cité importante entourée d’une enceinte[33] (616/509 av. J.-C. selon la tradition, 550/475 av. J.-C. selon l’archéologie[34]). Pendant la deuxième moitié du siècle, les peuples latins se dotent graduellement de magistratures en réaction contre le régime monarchique. À Rome, après les dictateurs et les préteurs, apparaissent, à la place de ces derniers, et avec des pouvoirs plus précis, les consuls (Ve siècle av. J.-C.).

Monde grec

Coupe des Comastes, vers 575-565 av. J.-C. Musée du Louvre.
Reconstitution hypothétique de la carte du monde perdue d’Anaximandre[54]


  • Apparition des clés en Grèce, invention attribuée à Théodore de Samos ; les clés étaient déjà connues des Hébreux et des Égyptiens[61].

Personnages significatifs

Notes et références

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  2. Jacques Brasseul, Histoire économique de l'Afrique tropicale : Des origines à nos jours, Armand Colin, , 368 p. (ISBN 978-2-200-61518-5, présentation en ligne)
  3. Christian D. Von Dehsen, Scott L. Harris, Philosophers and Religious Leaders, Greenwood Publishing Group, , 246 p. (ISBN 978-1-57356-152-5, présentation en ligne)
  4. Charles Higham, Encyclopedia of Ancient Asian Civilizations, Infobase Publishing, , 465 p. (ISBN 978-1-4381-0996-1, présentation en ligne)
  5. Dhirendra Singh, Indian Heritage and Culture, APH Publishing, , 313 p. (ISBN 978-81-7024-992-4, présentation en ligne)
  6. John M. Kistler, War elephants, U of Nebraska Press, , 333 p. (ISBN 978-0-8032-6004-7, présentation en ligne)
  7. Pierre Drapeaud, Chine : Chronologie simplifiée. Des origines à 1949, Paris, L'Harmattan, , 448 p. (ISBN 978-2-343-11450-7, présentation en ligne)
  8. Harper Collins atlas of archaeology, Borders Press in association with Harper Collins Publishers, (ISBN 978-0-7230-1005-0, présentation en ligne)
  9. China's Buried Kingdoms, Time-Life Books, , 168 p. (ISBN 978-0-8094-9891-8, présentation en ligne)
  10. Ernest Caldwell, Writing Chinese Laws : The Form and Function of Legal Statutes Found in the Qin Shuihudi Corpus, Routledge, , 212 p. (ISBN 978-1-351-18066-5, présentation en ligne)
  11. Corinne Julien, Histoire de l'humanité : 3000 à 700 av. J.-C, UNESCO, , 1402 p. (ISBN 978-92-3-202811-2, présentation en ligne)
  12. Philippe Norel, L'Histoire économique globale, Le Seuil, , 302 p. (ISBN 978-2-02-137616-6, présentation en ligne)
  13. M. Chahin, The Kingdom of Armenia : A History, Psychology Press, , 350 p. (ISBN 978-0-7007-1452-0, présentation en ligne)
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  15. Monique Zetlaoui, Ainsi vont les enfants de Zarathoustra, Éditions Imago, , 336 p. (ISBN 978-2-84952-534-0, présentation en ligne)
  16. Histoire de l'humanité, vol. 3, UNESCO, (ISBN 978-92-3-202812-9, présentation en ligne)
  17. Bernard Gosse, Isaie 13,1-14,23 : Dans la tradition littéraire du Livre d'Isaie et dans la tradition des Oracles contre les Nations, Saint-Paul, , 300 p. (ISBN 978-3-525-53707-7, présentation en ligne)
  18. Jean-Claude Margueron, Le Proche-Orient et l'Égypte antiques, Hachette Éducation Technique, , 416 p. (ISBN 978-2-01-140096-3, présentation en ligne)
  19. Christiane Éluère, L'Europe des Celtes, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Histoire » (no 158), (présentation en ligne)
  20. Christine Delaplace et Jérôme France, Histoire des Gaules : VIe s. av. J.-C. : VIe s. ap. J.-C., Armand Colin, , 320 p. (ISBN 978-2-200-61589-5, présentation en ligne)
  21. Graham Robb, Sur les sentiers ignorés du monde celte, Flammarion, , 464 p. (ISBN 978-2-08-142682-5, présentation en ligne)
  22. Jean-Paul Demoule, Dominique Garcia, Alain Schnapp, Une histoire des civilisations : comment l'archéologie bouleverse nos connaissances, Paris, Éditions La Découverte, , 601 p. (ISBN 978-2-7071-8878-6, présentation en ligne), p. 341
  23. Thomas Beaufils, La Hollande : idées reçues sur la Hollande, Le Cavalier Bleu Éditions, , 128 p. (ISBN 978-2-84670-596-7, présentation en ligne)
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  25. Henry d'Arbois de Jubainville, Les premiers habitants de l'Europe, d'après les auteurs de l'antiquité et les recherches les plus récentes de la linguistique, Paris, J.B. Dumoulin, (présentation en ligne)
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  61. Marie Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel des sciences, des lettres et des arts, Hachette et Cie, (présentation en ligne)
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