Cambronne-lès-Clermont

Cambronne-lès-Clermont est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Cambronne-lès-Clermont

Le village depuis la croix Desnoyelles,
au bord de la D110.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Clermontois
Maire
Mandat
Christophe Gatté
2020-2026
Code postal 60290
Code commune 60120
Démographie
Gentilé Cambronnais, Cambronnaises
Population
municipale
1 167 hab. (2018 )
Densité 125 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 50″ nord, 2° 24′ 01″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 132 m
Superficie 9,34 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mouy
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Cambronne-lès-Clermont
Géolocalisation sur la carte : Oise
Cambronne-lès-Clermont
Géolocalisation sur la carte : France
Cambronne-lès-Clermont
Géolocalisation sur la carte : France
Cambronne-lès-Clermont
Liens
Site web http://www.cambronne-les-clermont.fr/

    Ses habitants sont appelés les Cambronnais et les Cambronnaises.

    Géographie

    Description

    Communes limitrophes

    Le village de Cambronne-lès-Clermont est situé à 52 km au nord de Paris, 26 km à l'est de Beauvais, 32 km à l'ouest de Compiègne et à 63 km au sud d'Amiens[1]. Le territoire comprend environ 933 hectares[a 1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Cambronne-lès-Clermont
    Ansacq Neuilly-sous-Clermont
    Rantigny
    Bury Rousseloy Cauffry

    Topographie et géologie

    La commune se situe entre les vallées de la Brêche et du Thérain, en partie au pied du coteau de Cambronne et en majorité sur un plateau en grande plaine découverte.

    En bordure est de ce coteau se sont bâtis le chef-lieu, Cambronne et ses hameaux, Ars et les Carrières. Au pied se sont installés Vaux, la Croix-de-Vaux et Despoilleux.

    Le territoire s'étend vers l'ouest jusqu'à environ 2,5 km du méridien de Paris, qui traverse la commune voisine de Bury[a 1], en se localisant entre 46 et 132 mètres d'altitude. La mairie du village se trouve à 120 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le hameau d'Ars se trouve à 106 mètres.

    Le hameau de Vaux se trouve à 75 mètres et celui de la Croix-de-Vaux à 62 mètres. Despoilleux se situe à 66 mètres d'altitude. La partie centrale de la commune ainsi que Cambronne et Ars se trouvent un plateau culminant à 132 mètres au-dessus du niveau de la mer au lieu-dit le Buisson Magister, au nord du territoire.

    Les hameaux de Vaux et de Despoilleux se situent dans le vallon de la vallée de Vaux, à l'est. À l'ouest, près de la limite communale avec Bury se localisent les fond de Berneuil et le vallon dit de la Gueule de Berneuil, rejoignant la vallée du Thérain. Au sud-est, près du hameau d'Ars se trouve un dernier vallon descendant vers la commune de Cauffry, où se trouve le point le plus bas du territoire, à 46 mètres d'altitude[2].

    Comme la plupart des communes de la vallée de la Brêche, Cambronne a possédé des carrières de pierre de taille. Le détail d'une coupe du terrain d'une carrière montre, à titre d'exemple selon Louis Graves : de la terre végétale, du calcaire de décombres, brisé en moellons, suivi par un banc de massif calcaire appelé Vergelet, et du calcaire gras.

    L'étude géologique indique, outre le calcaire grossier relaté ci-dessus, qui constitue la masse de la colline, des grès épars en surface, des sables glauconieux sur les pentes des terrains d'apport dans la vallée. Au-dessus de Vaux, le sous-sol recèle probablement du lignite, comme il en a été trouvé à Neuilly-sous-Clermont et sur d'autres territoires voisins[a 2]. Des limons des plateaux qui débutent depuis Agnetz se prolongent jusqu'à Cambronne[3].

    La commune se trouve en zone de sismicité 1, très faiblement exposée aux séismes. Le bas de la commune dans la vallée de Vaux, est moyennement exposé aux retraits-gonflement des sols argileux. Sur les rebords du plateau, le sol a été creusé par d'anciennes carrières[4].

    Hydrographie et eau potable

    La commune ne possède pas de rivière, mais des sources alimentent : le fossé du Rayon ou ru de Vaux[5], qui coule vers l'est jusqu'à la Brêche, en traversant Vaux.

    Le ru de Soutraine[6] reçoit les eaux de ce hameau de Cauffry après avoir absorbé les sources d'Ars et se dirige également vers la Brêche. Le ruisseau de Boisicourt[7] reçoit la fontaine Loget, à l'ouest du pays, et va rejoindre le Thérain[a 3]. Il comprend trois sources distinctes dont deux sont situées à la limite sud-ouest du territoire : la première dans un petit étang du fond de Berneuil et la seconde dans le vallon de la Gueule de Berneuil. Ces deux bras se rejoignent dans le bois de Valescourt, avant de quitter le territoire et de rejoindre le hameau de Boisicourt (commune de Bury) où il se jette dans le ru de Moineau.

    La commune se situe à la limite de partage des eaux des bassins versants de la Brêche (à l'est) et du Thérain (à l'ouest).

    Elle dispose d'un château d'eau, situé rue du moulin d'Ars[2]. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques[8].

    Voies de communications, transports et liaisons douces

    La commune est traversée du nord au sud par la route départementale no 110, de Clermont à Martincourt, qui suit sensiblement l'arête du plateau, et par la route départementale no 137 allant d'ouest en est, de Noailles à Maimbeville par Mouy, Ars et Liancourt[a 4]. Ce dernier axe, le principal de la commune, rencontre la RD 110 avant le hameau d'Ars, qu'elle contourne par le nord. La RD 110 traverse le village par la rue de Clermont, voie principale du village.

    La commune de Rantigny est accessible par la rue du même nom, en traversant les hameaux Vaux et la Croix-de-Vaux. Depuis Vaux, la rue de Neuilly permet de rejoindre Neuilly-sous-Clermont, au nord-est. Une autre route permet de joindre les hameaux de Despoilleux et de la Croix-de-Vaux. La route d'Ars relie le chef-lieu au hameau d'Ars, en croisant la RD 137[2].

    Les gares les plus proches sont celles de Liancourt-Rantigny à 3 kilomètres à l'est sur la ligne Paris-Nord - Lille et de Mouy-Bury à 4.4 kilomètres à l'ouest sur la ligne Creil - Beauvais.

    La commune est desservie par le réseau d'autocars du conseil départemental de l'Oise par une ligne de transports scolaires se dirigeant vers les établissements secondaires de cette dernière ville[9]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal relie l'école de Cambronne à Neuilly et Auvillers[10].

    L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 25,5 kilomètres à l'ouest et l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 37,3 kilomètres au sud-ouest. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

    La commune de Cambronne-lès-Clermont est traversée par trois circuits de randonnée du GEP Centre Oise : le circuit n°1 appelé Circuit du Bout du Monde part de la place d'Ars, il rejoint ensuite la rue du Couvent puis le bois d'Ars avant de quitter la commune. Après avoir traversé le village de Rousseloy, celui-ci entre une seconde fois sur le territoire communal en venant de Sailleville (Cauffry) puis rejoint le point le départ par la rue de Liancourt. Le circuit n°2 nommé La Commanderie arrive par le nord-est de la commune, traverse les hameaux de Vaux et de la Croix-de-Vaux puis rejoint Neuilly-sous-Clermont. Le circuit n°3 appelé Circuit de la Vallée Monnet part d'Ansacq, passe au nord-ouest du village et par le lieu-dit le Noyer avant de revenir à sa commune initiale[11].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 698 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[18] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[19],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 26 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[22] à 10,6 °C pour 1981-2010[23], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[24].

    Milieux naturels

    Hormis le tissu urbain qui compose la commune à 6,3 % (59 hectares), les cultures couvrent près de 60 % de la superficie du territoire.

    Les espaces boisées s'étendent sur 290 hectares (31 %), qui se situent essentiellement sur les coteaux des vallées de Vaux, du fond de Berneuil et du vallon de la Gueule de Berneuil, aux limites du plateau ainsi que dans le vallon d'Ars (bois d'Ars). Les abords du ruisseau du Rayon sont également boisés.

    Les vergers et prairies rassemblent 21 hectares, soit 2,3 % de la commune et les délaissés agricoles et urbains 0,5 %, soit 4,5 hectares[25],[2].

    Les coteaux de Mérard et de Cambronne-lès-Clermont, à l'ouest du territoire, comprenant le fond et la gueule de Berneuil sont inscrits en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[26]. Les différents coteaux présents sur le territoire constituent plusieurs corridors écologiques potentiels[27].

    Le nord-est de la commune se situe également sur un biocorridor de grande faune, notamment pour les sangliers et chevreuils (cerfs)[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Cambronne-lès-Clermont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[29],[30],[31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32],[33].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,3 %), forêts (30,3 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[35].

    Hameaux et lieux-dits

    La commune se compose, en complément du chef-lieu, de quatre hameaux : Ars, en bordure du coteau du plateau ainsi que Vaux, la Croix-de-Vaux et Despoilleux au pied du coteau, dans la vallée de Vaux[2]. L'ancien hameau de Damaslieu était situé a sud du territoire de Cambronne, en limite de Bury, vers la partie la plus élevée de la plaine. Actuellement, un hangar agricole marque approximativement l'emplacement de ce lieu (la Croix-Rouge), à 700 mètres au sud de la D 137. Elle formait autrefois un écart. Elle est entièrement détruite, probablement incendiée par la foudre[a 5].

    Morphologie urbaine

    Le hameau d'Ars est situé au bord du plateau (comme Cambronne) et a toujours éte plus peuplée que le chef-lieu.

    L'ancien hameau des Carrières se compose de quelques maisons bâties en bordure et même au fond d'anciennes carrières, pour l’habitat des carriers. Les maisons du hameau de Vaux se localisent dans le haut du vallon du même nom, assez près du chef-lieu auquel les reliait une cavée dont la pente a été très adoucie. Plus bas, à l'entrée de la vallée, également sur le chemin de Cambronne à Rantigny, se trouve la Croix-de-Vaux, que quelques constructions nouvelles réunissent à Vaux. Despoilleux se situe plus au nord, au pied de la côte. Cet écart n'avait compté que quelques maisons. Il s'y est construit des pavillons[a 4]. L'ancien hameau des Carrières a réuni au village de Cambronne[2].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Camboriacum en 857, Camberona en 1244, Camberonne puis Cambronne. Ce nom a une origine antique. Il est formé de camp (champ) et de onna (source), mot qu'on retrouve dans Béronne, Verderonne et qui se justifie par l’existence de sources à mi-côte, sous le village[a 1]. Cependant cette explication est incompatible avec la nature des formes anciennes, toutes en *Camb- et non pas *Camp-. En outre, un hypothétique composé *Camp-onna aurait donné *Camponne, ce qui n'a rien à voir avec les formes anciennes, ni la forme actuelle.

    Le hameau d'Ars fut très probablement une terre dévolue aux légionnaires romaines[Information douteuse], est mentionnée sous la forme Arx[Quand ?], dans le sens de « citadelle, lieu fortifié ». Certains auteurs[Qui ?] lui donnent la signification de « bois brûlé, défriché par le feu ». En 1194 on retrouve déjà la forme Ars (de l'ancien français Arsis[Quoi ?]), puis Vies Arse en 1271, Ard au XIVe siècle. Le nom du hameau de Vaux est mentionné sous la forme latinisée Valles en 1170 (de l'ancien français val, vallon, du latin vallis), Vaulz en 1373, puis Vaulz-soulz-Camberonne. L'écart de Despoilleux s'est nommé pendant des siècles Valecourt, comme la commune du canton de Saint-Just : Valescourt. L'étymologie de son nom est la même pour tous ceux en -court, d'origine mérovingienne, qui signifie « ferme, exploitation agricole », issu ultimement du latin cortis précédé d'un nom de personne sans doute germanique. Une carte de 1710 le dénomme encore ainsi. Puis Cassini l'appelle Despoilleux, du nom d'une famille du lieu. Un bois de la commune, en bordure de Bury, porte toujours le nom de Valescourt (qui se prononce Valecourt). Jules Crépin rapporte un dicton concernant ce hameau. Les habitants de Vaux disaient volontiers autrefois, au sujet de leurs voisins, « Despoilleux, huit maisons, neuf voleux ». Les historiens ignorent toutefois sa véritable existence[a 6]. L'ancien écart de Damaslieu est attesté sous les formes Damasselieu et Damachelieu[Quand ?]. Il est mentionné vers 1240 : domini locus vers 1240, Domage lieu en 1352, Damalieu au XVe siècle, Damas lieu en 1710. Édouard Lambert indique comme origine du premier élément dam « seigneur » (ancien français dom, dam). La signification globale serait « lieu seigneurial »[a 5][Information douteuse]. Cette explication est cependant incompatible avec la nature des formes anciennes, car elles devraient toutes être du type Damlieu, Domlieu, tout comme la forme contemporaine.

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Cambronne-le-Mont-Brutus[36].

    Histoire

    Les origines

    Ars est fort ancien. Ce fut probablement une terre dévolue aux légionnaires romains[a 4]. Ce hameau aurait été fondé sous l'empereur Auguste, petit-neveu de Jules César, par Artenus, l'un des colons romains qui introduisirent en Gaule la culture de la vigne, alors que d'autres vétérans s'installèrent près de là : Calfirus à Cauffry, Unus à Uny. Le fundus Arteniacus était compris dans le vicus de Soterna (hameau de Soutraine, commune de Cauffry). De nombreux fragments de tuiles romaines ont été trouvés à Ars[a 7].

    Moyen Âge

    Le village était connu dès le IXe siècle[a 1]. On sait que Neuilly-sous-Clermont (alors Nully), ainsi que les hameaux de la Commanderie et Coutances, firent partie de Cambronne[a 4]. Selon une croyance assez répandue, il y aurait eu à Cambronne et à Ars des couvents dont les murs se retrouveraient en partie dans les constructions actuelles. Il s'agissait probablement de manoirs avec leurs habituelles dépendances : ferme, four, pressoir. Un document de la Bibliothèque nationale, datant de 1194, fait état d'un sentier (l'actuelle rue d'Ars) qui conduisait au monastère d'Ars. D'autre part, il existe dans ce hameau une rue du Couvent. La présence de nombreux couvents et monastères reste inconnue. D'autres hypothèses insistent sur le fait que l'habitation du seigneur a probablement remplacé celle des religieux[a 7]. A Vaux, le seigneur était en 1340 à Jean de Vaux, qui possédait des terres à Cambronne et également un fief à Breuil-le-Sec. Le hameau de Damaslieu était à la rencontre de chemins qui furent importants, aujourd'hui à peu près complètement abandonnés : de Mouy à Rousseloy et au-delà vers Saint-Leu-d'Esserent et Paris, de Saint-Claude à Clermont et au-delà vers Amiens, de Liancourt à Mouy par Cauffry, Ars, Damaslieu et Bury. Ce fut probablement un établissement religieux[a 5].

    Damaslieu eut un rôle historique laissant supposer qu'il s'y trouvait un manoir. Dans les Grandes Chroniques de France, il est dit qu'en 1358, le 2 mai, le roi de Navarre, Charles le Mauvais, qui était logé à Mello, et le régent, duc de Normandie, qui était logé à Clermont, furent à égale distance des deux villes pour négocier. Mais cette entrevue des 2 et 3 mai 1358 entre les deux cousins n'apporta pas l'entente qui aurait été utile au pays. Aussitôt après l'entrevue les États généraux se réunissaient à Compiègne. Quelques jours plus tard, la Jacquerie éclatait dans le Beauvaisis. Charles le Mauvais a écrasé le mouvement et voulait s'emparer du trône de France avec l'aide d'Étienne Marcel, prévôt des marchands de Paris. Mais la tentative a échoué[a 8].

    Cambronne appartenait au comté de Clermont qui dépendait lui-même nominalement de l'évêché-comté de Beauvais. Le hameau d'Ars a toujours constitué une seigneurie séparée[a 7]. Le territoire comprenait 1100 hectares lorsque les hameaux de Commanderie et Coutances n'étaient pas rattachés à Neuilly-sous-Clermont[a 1]. Un autre lieu habitait dépendait de Cambronne : Damaslieu, aujourd'hui disparu[a 4]. Le dénombrement de 1303 indiquait 583 personnes au seul hameau d'Ars[a 1]. Au XIVe siècle, le poète Pierre de Hauteville était châtelain d'Ars et en 1373 il fut remplacé par Jean Favereau qui, au dénombrement de cette même année, présentait foi et hommage au comte de Clermont[a 7]. L'ancien chemin de Paris à Amiens, venant de Saint-Leu-d'Esserent (et plus tard Creil) pour gagner Clermont, passait un peu à l'ouest de la D 110. Il était fort large, probablement à cause de son mauvais état qui obligeait souvent les usagers à s'écarter de la voie centrale. On l'appelait chemin des Postes. Il y avait un relais à l'entrée du ravin de Rousseloy[a 4]. Des documents de 1427 indiquaient Damaslieu sur le territoire de Rousseloy, d'autres le situent sur Bury. Il s'agissait d'un hameau de masures en pisé, couvertes en chaume, et qu'un fief de ce nom était dans la plaine voisine (où se trouve aujourd'hui le bois de Damalieu)[a 9]. En 1483, l'héritier du seigneur de Vaux, Guillaume le Bègue, vendait ses droits à la seigneurie de Rantigny, qui relavait elle-même du comté de Clermont[a 5].

    Époque moderne

    Cambronne-lès-Clermont, carte de Cassini.

    Un acte du énumère quatre hameaux faisant partie de la paroisse de Cambronne : Ars, Damaslieu, Nully (Neuilly-sous-Clermont) et Vaux.

    D'autre part, une maladrerie a existé entre le village et le grand chemin de Paris, qui passait à l'ouest. Cambronne et Vaux appartinrent longtemps, dans leur plus grande partie, aux seigneurs de Mouy. En 1579, Claude Popillon ou Papillon, chevalier, seigneur des lieux, vendit ses biens à Antoine Guyot, président de la Chambre des comptes, dont la fille Marguerite épousa Henri du Plessis de Richelieu[37], qui fut tué en duel en 1619.

    Le cardinal Armand du Plessis de Richelieu, connu comme premier ministre de Louis XIII, hérita de son neveu le domaine de Mouy, Ansacq, Bury, Cambronne (en partie), le Plessier-Billebault (commune d'Ansacq). Il en fit don à sa nièce Claire-Clémence de Maillé qui épousa Louis II de Bourbon-Condé, dit le Grand Condé[a 7].

    Avant la Révolution, on faisait procession, le jour de la Saint-Marc, au lieu-dit Croix-Rouge ou Croix-Saint-Marc, le chemin qui y conduit portant d'ailleurs ce nom. Il y avait eu à l'emplacement de la ferme du hameau de Damaslieu un couvent des Dames, dépendant de la maison des Ursulines de Clermont[a 5]. L'atlas du théâtre du Monde, édité en 1627 indique ce petit village avec un clocher. La carte de Mariette publiée en 1646 y situe simplement un lieu habité. Ce bien aurait appartenu au XVIIe siècle aux Boullongne, famille de grands artistes, et les personnes dont il aurait été question comme religieuses auraient été simplement des dames de cette famille, retirées en ce lieu isolé. On a noté que, le mourait Claude de Boulogne-la-Grasse, seigneur de Damaslieu[a 8].

    En 1635, la seigneurie d'Ars a été vendue par les deux familles qui la possédait, les Macquerel et les d'Hédouville, aux du Plessis-Liancourt. Elle parvint ainsi aux La Rochefoucauld. Un bail du indique que la terre d'Ars se composait de la maison seigneuriale, chambre, salle, cuisine, grande, étables et autres bâtiments colombiers, pressoir, cour, jardin avec toutes les terres, vignes et héritages du seigneur Charles du Plessis précedemment acquis de Charles de Hédouville et de sa femme. Une partie de ce manoir subsiste encore avec une fenêtre à meneaux du XVe siècle.

    Du fait du rattachement d'Ars aux seigneurs de Liancourt, lors de la création de l'hospice, en 1645, Ars et Cambronne bénéficièrent des avantages que cet établissement réservait aux 14 paroisses constituant le marquisat. Cette institution s'est maintenue jusqu'à la transformation administrative de cet hospice[a 5]. La carte de 1710 du diocèse de Beauvais indique Damaslieu comme lieu ruiné, et celle de 1756 de Cassini n'en fait pas mention[a 8].

    En 1750, Jean de Sailly, seigneur de Cambronne, était châtelain de Vaux. De ce fief dépendait un vivier situé au pied du coteau[a 5]. On sait également que la terre de Damaslieu appartenait en 1774 à la seigneurie d'Ars, qui dépendait alors du comte d'Estissac. Puis, une vente passée à Clermont en 1780 portait sur une maison et deux pièces de terre sises à Damaslieu[a 8].

    Le Grand-Condé céda le domaine de Mouy à son frère Armand, prince de Conti, dont les descendants le vendirent en 1783 au comte de Provence, marquis de Mouy, plus connu pour être devenu roi de France en 1814 sous le nom de Louis XVIII[a 7].

    Époque contemporaine

    Parmi les doléances des habitants de Cambronne présentées en 1789, on relève la demande d'un impôt unique et surtout l'institution dans chaque commune d'une école gratuite, dont les dépenses seraient prélevées sur les dîmes, celles-ci devant également servir à nourrir les nécessiteux de chaque paroisse[a 8].

    Au commencement de la Révolution la population se composait de laboureurs, vignerons, journaliers, maçons, couvreurs en chaume et carriers.

    La commune a toujours dépendu du canton de Mouy depuis sa création en 1790, sauf du 23 février 1802 au 17 mars 1803, où elle a été rattachée à celui de Liancourt[a 1]. Les hameaux de la Commanderie et de Coutances demeurèrent intégrés à la commune jusqu'en 1804, alors que Neuilly en était séparé beaucoup plus tôt[a 4]. L'ancien hameau des Carrières n'avait pas d'histoire connue[a 4]. Louis Graves écrit qu'en 1831, sur l'étendue de la commune, 125 maisons sur 164 étaient entièrement couvertes en chaume.

    Ars et Vaux ont fourni les premiers ouvriers à l'industrie naissante dans la vallée de la Brêche, à Liancourt et Rantigny[a 1]. Jules Crépin indique qu'en 1901, la population se répartissait ainsi : 130 habitants et 44 maisons à Cambronne, 207 habitants et 60 maisons à Ars, 156 habitants et 39 maisons à Vaux et la Croix de Vaux, 43 habitants et 20 maisons à l'ancien hameau des Carrières ainsi que 12 habitants et 5 maisons à Despoilleux[a 1].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 mars 2008 Guy Haller PCF  
    mars 2008 mai 2020[38] Jean-Pierre Blot[39] SE Vice-président de la CC du Clermontois (2014 → 2020)
    mai 2020[40] En cours Christophe Gatté[41]   Courtier en emprunt immobilier, chef d’entreprise à Beauvais

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

    En 2018, la commune comptait 1 167 habitants[Note 7], en augmentation de 7,66 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    800597564544507504502506528
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    548545583558554600570540544
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    549540503518528514483565595
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    5586166749481 0259921 0291 0341 039
    2013 2018 - - - - - - -
    1 0841 167-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le recensement de 1962 a dénombré 558 habitants, dont 20 constituant la population comptée à part, logée au château de Vaux. Le village comptait 209 âmes et les hameaux 329. Dans les années 1960, la grande majorité des travailleurs est employée dans les usines ou à l'établissement psychiatrique de Clermont[a 1].

    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 51,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,8 %, 15 à 29 ans = 13,4 %, 30 à 44 ans = 22,8 %, 45 à 59 ans = 25 %, plus de 60 ans = 16,9 %) ;
    • 48,9 % de femmes (0 à 14 ans = 20,7 %, 15 à 29 ans = 12,8 %, 30 à 44 ans = 25,8 %, 45 à 59 ans = 25,4 %, plus de 60 ans = 15,3 %).
    Pyramide des âges à Cambronne-lès-Clermont en 2007 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,2 
    3,2 
    75 à 89 ans
    3,3 
    13,7 
    60 à 74 ans
    11,8 
    25,0 
    45 à 59 ans
    25,4 
    22,8 
    30 à 44 ans
    25,8 
    13,4 
    15 à 29 ans
    12,8 
    21,8 
    0 à 14 ans
    20,7 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Cambronne-lès-Clermont compte deux monuments historiques sur son territoire, dont un classé et un inscrit :

    • L'église Saint-Étienne : En décembre 1239, Robert de Cressonsacq, évêque de Beauvais frère d'Anceau, sire de Liancourt, dédia l'église de Cambronne, nouvellement achevée, à Saint-Étienne. Elle avait été commencée de longues années auparavant, peut-être à la fin du Xe siècle. Entre-temps, une chapelle de secours avait été édifiée en 1218. La construction de l'église avait pu être terminée grâce à Mathilde de Dammartin, veuve du comte de Clermont, Philippe de France, l'un des fils de Philippe Auguste, qui s'était remariée au roi de Portugal, Alphonse III. De forme rectangulaire, l'édifice a 42 mètres de longueur et 14 mètres de largeur. La pointe de la flèche culmine à 32 mètres du sol. Le chœur mesure 11,5 mètres sous voûte. La situation de l'église près de la crête de la colline permet de voir le clocher de très loin dans la vallée de la Brêche et sur le plateau. La façade, le latéral nord et le clocher sont du XIIe siècle. Ce dernier, central, a deux étages. Sa tour est octogone, ainsi que sa flèche de pierre. La nef est de l'époque de transition. Ses colonnes sont agrémentées de colonnettes engagées. Plusieurs sont constituées de deux colonnes superposées. La travée du clocher possède des personnages aux retombées, des têtes monstrueuses. L'église n'a pas de transept. Le chœur est du style ogival à lancettes, ainsi que le latéral sud, plus élevé que celui du nord. Il date du commencement du XIIIe siècle ayant été terminé en 1239. Ses voûtes d'ogives sont portées plus haut que celles de la nef. Des piliers supportent, au-dessus des grandes arcades, des tribunes à trois baies trilobées surmontées de grands trèfles vitrés. Elles ne sont pas voûtées. Un mur droit termine le chœur, qui est carré est dont le sol est plus élevé que celui de la nef. Le maître-autel est pourvu d'une armoriale double. Les deux autels latéraux en possède une seule. Le même dispositif de cuvette se retrouve aux fonts baptismaux, du XIIe siècle. Cinq chapelles sont réparties dans les collatéraux. Des restes de peintures sont visibles en divers endroits des murs de la voûte du chœur et une grande fresque du XIIIe siècle demeure apparente au mur qui marque la fin de la nef. Elle représente le Christ présidant le Jugement dernier. Dans l'ancien pignon de la partie primitive est restée l'emplacement d'une cloche. Les quatre cloches actuelles sont du XIXe siècle. L'une d'entre elles n'est pas en place et repose sur le sol. L'église referme les sépultures familiales des familles d'Hédouville, Villain et autres. Certaines pierres tombales se trouvent dans le chœur. D'autres sont scellées au mur sud, avec celle qui représente la dédicace de 1239[a 10]. L'église est classée monument historique depuis 1875[47].

    On peut également signaler :

    • Château de Vaux : d'apparence modeste, il est devenu une dépendance administrative de la préfecture de la Seine. Il a été reconstruit après 1870[a 4]. Le jardin d'agrément est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables[49]. Aujourd'hui, il a été reconverti en résidence.
    • Monument aux morts
    • Maison, rue de Clermont
    • Calvaires et croix
      • Croix Desnoyelles, à l'entrée nord du village
      • Calvaire, à Vaux
    • Lavoir de Vaux

    Personnalités liées à la commune

    Cambronne-lès-Clermont dans la littérature

    • Le village sert de décor à un comic strip (#232[51]) des dessinateur J.J. Charogne et Mandrill Johnson du blog humoristique Glory Owl[52]. L'histoire met en scène un extraterrestre débarquant sur Terre dans le but de préparer une invasion. Cependant, une fois dans le village et regardant à travers la fenêtre de la salle des fêtes, il renonce à son plan. En effet, il assiste à ce qu'il interprète comme étant une scène dissuasive de l'organisation de la société humaine. En réalité, il s'agit d'une fête durant laquelle les convives font tourner des serviettes, de manière synchronisée, sur la chanson de Patrick Sébastien.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Antoine-Joseph Warmé, Mouy et ses environs : Cambronne, Beauvais, Impr. de D. Père, , 520 p. (lire en ligne), p. 321-358

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[15].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 179 à 187
    1. p. 179
    2. p. 183-184
    3. p. 179-180
    4. p. 180
    5. p. 185
    6. p. 180 à 182
    7. p. 184
    8. p. 186
    9. p. 185-186
    10. p. 187

    Autres sources

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
    3. Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, 1995, page 15, Office d'édition du livre d'histoire
    4. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Cambronne-lès-Clermont », sur www.georisques.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Le ruisseau du rayon », sur www.breche.fr (consulté le ).
    6. « Le rû de Soutraine », sur www.brêche.fr (consulté le ).
    7. « Le rû de Boisicourt », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    8. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationnappes.fr (consulté le ).
    9. « Transports en commun à Cambronne-lès-Clermont », sur www.oise-mobilité.fr (consulté le ).
    10. « Navette de regroupement pédagogique intercommunal », sur Oise mobilité (consulté le ).
    11. 14 Randonnées en Centre Oise, GEP Centre Oise, carte et description pages 2 à 6
    12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    13. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    14. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    15. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    16. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    17. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    18. « Station Météo-France Airion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    19. « Orthodromie entre Cambronne-lès-Clermont et Airion », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station Météo-France Airion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    21. « Orthodromie entre Cambronne-lès-Clermont et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    22. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    24. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    25. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune de Cambronne-lès-Clermont », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Coteaux de Mérard et de Cambronne-lès-Clermont, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
    27. « Corridor écologique potentiel sur la commune de Cambronne-lès-Clermont », sur www.donnes.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Biocorridors de grande faune sur la commune de Cambronne-lès-Clermont (carte) », sur www.donnes.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    30. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    31. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    32. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    35. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Les historiens ignorent si les Plessis-Richelieu et les Plessis-Liancourt étaient parents
    38. « Olivier Blanchet : du comité des fêtes vers la mairie de Cambronne-les-Clermont », Oise Hebdo, (lire en ligne, consulté le ) « Ayant dépassé les 70 ans, le maire sortant Jean-Pierre Blot a décidé de passer la main. Dans la course aux municipales, il y a son premier adjoint, Chritsophe Gatté, Florence Italiani-Fouchard et Olivier Blanchet. ».
    39. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Cambronne-lès-Clermont : J.- P. BLOT réélu », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283, , p. 13.
    40. « Résultats des élections municipales 2020 Cambronne-lès-Clermont (Oise) », sur https://elections.actu.fr (consulté le ).
    41. « Cambronne-les-Clermont. Le premier adjoint Christophe Gatté se lance », Oise Hebdo, (lire en ligne, consulté le ) « J’ai été conseiller municipal en 2008 puis adjoint aux finances pour ce dernier mandat », introduit Christophe Gatté, 49 ans et courtier en emprunt immobilier, chef d’entreprise à Beauvais ».
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    45. « Évolution et structure de la population à Cambronne-lès-Clermont en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    46. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    47. « église », notice no PA00114560, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. « Calvaire », notice no PA00114559, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. « jardin d'argrément », notice no IA60001257, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    50. http://cambronne.pagesperso-orange.fr/pages/histoire.htm
    51. http://3.bp.blogspot.com/-nKLcXyzbbSk/VNpAZBkUF1I/AAAAAAAAAY8/0Z5_Xi2e1eQ/s1600/%2372.jpg
    52. «   GLORY OWL », sur blogspot.fr (consulté le ).
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