Liancourt
Liancourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Liancourtois et les Liancourtoises.
Pour les articles homonymes, voir Rochers Liancourt, Liancourt-Saint-Pierre et Liancourt-Fosse.
Ne doit pas être confondu avec Liencourt.
Liancourt | |||||
L'église Saint-Martin depuis le sud-est. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | CC du Liancourtois | ||||
Maire Mandat |
Roger Menn 2020-2026 |
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Code postal | 60140 | ||||
Code commune | 60360 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Liancourtois, Liancourtoises | ||||
Population municipale |
6 951 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 1 463 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 19′ 54″ nord, 2° 27′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 139 m |
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Superficie | 4,75 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Creil (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Clermont | ||||
Législatives | 7e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-liancourt.fr | ||||
Géographie
Localisation
La commune est située dans le département de l'Oise, au pied du massif de Clermont et près de la rive gauche de la Brêche, à une distance orthodromique de 53 km au nord de Paris[1], entre le chef-lieu d'arrondissement de Clermont au nord et l'agglomération de Creil au sud.
Liancourt entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil composée de 22 communes et regroupant 116 662 habitants en 2009[2],[3]. L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 40 km au sud[4], la capitale de la région Picardie, Amiens, se trouve à 64 km au nord[5], Beauvais se situe à 30 km à l'ouest[6] et Compiègne à 28 km à l'est[7].
Communes limitrophes
Classements
Avec une superficie modeste de 4,75 km2, Liancourt se place au 536e rang des 694 communes de l'Oise, alors que c'est, en 2011, la 17e commune du département par le nombre de ses habitants[10],[11].
Topographie
Le territoire communal est délimité par la Brêche à l'ouest, par les bois de Louveaucourt et de la Cavée des Meuniers (commune de Bailleval) au nord, et par le bois de Jouart (commune de Rosoy) au nord-est. Avec les zones humides boisées du fond de la vallée de la Brêche, la commune est ainsi presque entièrement entourée de forêts. Au nord et au sud, les maisons de la ville atteignent les limites de la commune. Au nord, les dernières maisons de l'agglomération sont bâties sur le territoire de la commune de Bailleval, bien que séparées de la localité par la forêt. Au sud, le long de la RD 62, une continuité urbaine avec le hameau de Mognevillette (commune de Mogneville) s'établit. À l'ouest, le long de la RD 137, la continuité urbaine avec Rantigny et Cauffry est également établie par une étroite bande de constructions, rapprochant Liancourt de sa gare située en dehors du territoire communal.
Plus d'un tiers du territoire est construit. Le centre-ville est bâti à une cinquantaine de mètres d'altitude, à peine plus que les rives de la Brêche. Jusqu'à la rivière, le terrain descend légèrement. Au nord de la RD 137 vers la gare, l'on trouve le Grand marais, et au sud, une autre zone humide avec le lieu-dit le Parc, liée au château de La Rochefoucauld. Sinon, des coteaux assez abrupts entourent la ville de trois côtés. Les pentes sont toutefois plus modérées au nord-est où un quartier résidentiel est construit en flanc de colline. Sur le plateau agricole à l'est (lieu-dit la Montagne), une altitude maximale de 139 m au-dessus du niveau de la mer est atteinte.
Hydrographie
Liancourt est située sur la rive gauche de la Brêche qui la sépare de Rantigny. La rivière, prenant sa source à Reuil-sur-Brêche, rejoint Liancourt après avoir traversé Clermont avant de se jeter dans l'Oise à Creil. En quittant la commune de Rantigny et l'usine Saint-Gobain, la rivière sert de limite entre les deux communes. Elle longe le Grand Marais situé sur la rive gauche (commune de Liancourt) et passe sous un ancien pont ferroviaire et sous la D 37 (pont Bajac) où Cauffry se trouve sur la rive droite. Après avoir longé « le parc », lieu-dit autrefois parc du château de la Rochefoucauld, elle quitte la commune pour passer à proximité de Cauffry et de Mogneville. Elle se jette dans l'Oise à Nogent-sur-Oise.
La Béronnelle, affluent de la rive gauche de la Brêche prenant sa source à Erquery, passe également sur le territoire communal. Devenant parallèle à la Brêche à partir du village de Breuil-le-Sec, elles forment un marais ininterrompu entre leur lit sur plus de 7 km. Arrivant de Bailleval, comme la Brêche, la rivière, après avoir traversé plusieurs étangs, pénètre dans la commune après son passage sur la D 630 (entre Liancourt et Rantigny). Elle passe au lieu-dit de « la Fontaine Malade » et longe le Grand Marais situé sur sa rive droite avant de passer sous la D 137 où elle rejoint le lieu-dit du Parc. Puis, elle rejoint Mogneville où elle se jette dans la Brêche avant le moulin de Sailleville.
De plus, la commune possède trois mares : dans le Parc, avenue Louis-Aragon ; à proximité de la rue Josiane-Mouton, à l'ouest et dans le lieu-dit du Parc, au sud-ouest.
Réseau routier
Liancourt est desservie indirectement par la RD 1016 Paris - Creil - Clermont - Amiens, aménagée en voie express sur sa section de Creil à Clermont. La RD 1016 passe à 2 km à l'ouest du centre-ville, l'échangeur le plus proche se trouvant sur la commune voisine de Cauffry. Trois routes départementales passent par le centre de Liancourt :
- la RD 62 de Breuil-le-Sec à Nogent-sur-Oise par la vallée de la Brêche arrive de cette première commune par le hameau de Louveaucourt (commune de Bailleval), puis franchit une intersection avec la RD 630 (rejoignant Rantigny) et la rue Pasteur quand elle pénètre sur le territoire communal. Une déviation (avenue Louis-Aragon) évitant la rue Pasteur passe au sud-ouest de la ville et rejoint le rond-point d'Île-de-France, où elle croise la RD 137 et se poursuit par l'avenue du même nom puis par l'avenue Pierre-Bérégovoy. La route quitte la commune à la hauteur du hameau de Mognevillette (commune de Mogneville) ;
- la RD 137, route allant de la RD 37 (Maimbeville) à la RD 44 (Noailles), arrive de Catenoy d'où l'on peut rejoindre Compiègne. Par la montagne de Liancourt, elle descend dans la vallée de la Brêche par la rue de l'École-des-Arts-et-Métiers. Elle traverse la place du Duc-de-La-Rochefoucauld puis passe par la rue Victor-Hugo. Arrivée au rond-point d'Île-de-France, elle croise la RD 62 et rejoint Rantigny et Cauffry par l'avenue Albert-Ier. Par l'une de ces deux communes, on peut rejoindre par un échangeur la voie express de la R D1016 (voir ci-dessus). La RD 137, après Cauffry, se dirige vers Mouy ;
- la RD 29, route de Liancourt à Pont-Sainte-Maxence, débute de la rue des Arts-et-Métiers où elle passe par la rue Jule- Michelet et quitte la commune pour traverser Angicourt.
Une variante de la RD 137 existe sous la forme de la rue du Général-Leclerc, entre la colonne des Arts et Métiers et le carrefour RD 137 / RD 29 au centre-ville. Moins raide grâce à un itinéraire avec lacets, elle permet aux poids lourds d'éviter la rue de l'École-des-Arts-et-Métiers et d'arriver au sommet de la montagne de Liancourt pour rejoindre Compiègne.
Transports ferroviaires
La gare de Liancourt-Rantigny, mise en service en 1846 sur la ligne de Paris-Nord à Lille, est située entre les gares de Clermont-de-l'Oise et de Creil sur la commune de Rantigny, à une distance routière de 2 km de la mairie de Liancourt. Elle est desservie par les trains TER Picardie (relation 22 Amiens - Creil - Paris). Quatorze à quinze trains par jour et par sens s'arrêtent du lundi au vendredi, et six à sept les dimanches et jours fériés. Du lundi au vendredi, la moitié des trains originent ou terminent à Creil, un changement étant donc nécessaire pour les déplacements entre Liancourt et Paris. Un TER Picardie met en moyenne 43 min pour atteindre la capitale, avec quatre arrêts intermédiaires[12].
Transports en commun
Liancourt est desservie par trois lignes d'autocars du réseau départemental Sud-Oise du Conseil général de l'Oise, exploitées par Keolis Oise à Senlis. Ces lignes ne fonctionnent que du lundi au vendredi, un service limité étant en plus proposé le samedi en période scolaire. La ligne no 1 relie Liancourt à Creil (sept allers et huit retours en période scolaire, moins pendant les vacances) et à Bailleval (période scolaire uniquement hormis le mercredi)[13]. La ligne n° 8A relie Catenoy et Sacy-le-Grand à Liancourt, sa vocation étant essentiellement scolaire avec un unique aller-retour assuré pendant les vacances (deux le mercredi). S'y ajoute toutefois un aller-retour Liancourt - Pont-Sainte-Maxence le vendredi, pour le marché de cette ville. Finalement, la ligne n° 8B assure la navette entre les différents quartiers de la ville et la gare SNCF, à raison de neuf allers et six retours, circulant pendant toute l'année[14]. Le tarif est de 1,50 € pour un trajet court et de 2,00 € pour un trajet long, l'aller-retour étant à respectivement 2,20 € et 3,00 €[15].
Accès aux aéroports
L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est éloigné de 50 km environ par la route. Il n'existe pas de liaisons directes avec cet aéroport, mais la ligne routière régionale « Picardie - Roissy » permet un accès rapide depuis Creil, avec un seul arrêt intermédiaire à Senlis[16].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[18].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[19]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[23] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[24],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[25]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 30 km[26], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[27] à 10,6 °C pour 1981-2010[28], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[29].
Urbanisme
Typologie
Liancourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[30],[31],[32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[33] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[34],[35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[36],[37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (43,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (35,1 %), terres arables (32,6 %), forêts (23,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[38].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[39].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Landulficurtis en 828[40], c'est-à-dire « domaine de Landulf », du bas latin curtis ou gallo-roman *CORTE « domaine, ferme », et d’un anthroponyme germanique composé des éléments *landa « territoire », et wulf « loup ». Les formations toponymiques médiévales en -court sont caractéristiques de la zone d'extension primitive des Francs et l'appellatif -court traduit l'appellatif germanique -hove, -hof « cour, ferme »
Histoire
Une motte castrale subsiste dans « le parc du bas », dont il reste un monticule qui semble attester une présence romaine dans la région.
Au XVIIe siècle, la ville s’appelait Liancourt-les-Belles-Eaux. L’agencement de son château, de ses jardins, de ses fontaines et de ses canaux auraient servi de modèle au prestigieux Versailles[réf. nécessaire].
La ville a connu tous les fléaux et les tourments de l’histoire: les ravages effectués par les Normands en 860 et en 891, la Jacquerie de 1358 et celle de 1429, la peste de 1348, celle de 1625, les famines qui se sont ensuivies, aggravées par les hivers rigoureux - les hommes étaient contraints à peler les arbres pour en manger les écorces - étés caniculaires, ou encore pluies de hannetons[réf. nécessaire].
La ville-seigneurie a appartenu à une très ancienne famille charentaise, les La Rochefoucauld, dont les membres le plus illustres sont François de La Rochefoucauld, auteur des Maximes et François XII de La Rochefoucauld duc de Liancourt (1747-1827), statufié sur la place de la ville. Il a créé la Ferme de la Montagne[41], école de formation professionnelle pour les orphelins de la région en 1776, à l’époque de la Guerre d’Indépendance américaine. Ce fut une expérience pilote et totalement novatrice qui donna naissance en 1780 à la première école des Arts et Métiers. Le duc de Liancourt est également fondateur, en 1818, de la Caisse d'Épargne et de Prévoyance de Paris.
À la Révolution Française, Liancourt se fait renommer Unité-sur-Oise[42].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.
Elle était depuis 1802 le chef-lieu du canton de Liancourt[42]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Clermont.
Intercommunalité
La commune fait partie de la Communauté de communes du Liancourtois, dite de la vallée dorée.
Liste des maires
Population et société
Démographie
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].
En 2018, la commune comptait 6 951 habitants[Note 7], en diminution de 3,51 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,9 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 53,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,4 %, 15 à 29 ans = 25,2 %, 30 à 44 ans = 24 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 15,2 %) ;
- 46,1 % de femmes (0 à 14 ans = 18,5 %, 15 à 29 ans = 20,9 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 21,2 %).
Enseignement
Liancourt dépend de l'académie d'Amiens, on compte :
- le groupe scolaire Jean-Macé (maternelle et primaire) ;
- le groupe scolaire Albert-Camus (maternelle et primaire) ;
- l'école maternelle Jean-de-La Fontaine ;
- un collège : le collège de la Rochefoucauld ;
Liancourt ne possède pas d'école privée.
Sports
Liancourt possède :
- deux gymnases : au collège et la salle Guy-Lejeune ;
- un stade (dans le quartier de la Faïence) ;
- un centre aquatique intercommunal (Piscine de la Vallée Dorée) ;
- deux terrains de tennis à proximité du centre aquatique.
Santé
- L'hôpital Villemin-Paul-Doumer
Centre hospitalier dépendant de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP).
L'EHPAD de Liancourt. Maison de retraite de 198 lits
Cultes
Liancourt accueille le culte catholique romain dans l'église Saint-Martin.
Médias
Liancourt ne possède pas de médias basés dans la ville. Des équipes de journaux quotidiens locaux et régionaux (Le Bonhomme picard, Le Courrier picard, Le Parisien...) se relayent les informations locales. La chaîne régionale est France 3 Picardie, basée à Amiens.
Culture
Médiathèque Lucien-Charton, ouverte en 2011 dans les locaux des anciens communs du château de la Rochefoucauld.
Le Centre culturel Alexandre Urbain 5 rue du Général Leclerc comprend : une salle de spectacle, une école de musique, une école d'arts plastique et une école d'expression orale et théâtrale.
Manifestations culturelles et festivités
Fête communale et Grande cavalcade. Depuis 1999, en juin, la commune organise une Grande Cavalcade, grand défilé de chars fleuris l'après midi et illuminés le soir à la tombée de la nuit. Cette grande fête populaire se termine par un grand feu d'artifice tiré depuis la place Verte pour clôturer cette manifestation très appréciée.
Centre pénitentiaire
Le centre a été ouvert en 2004. Avant 2004, il était un établissement spécialisé notamment dans les longues peines et où, entre 1995 et 1999, le cinéaste Francis Fehr a initié l'opération "Ecrire Enfermé"[57].
Il comprend aujourd'hui[Quand ?] quatre bâtiments d’hébergement :
- un affecté au régime maison d’arrêt (246 places) ;
- deux sous le régime de centre de détention (384 places) ;
- un quartier réservé aux détenus mineurs (20 places).
Chaque cellule est équipée d’une douche, on compte 10 m2 pour une simple et 14 m2 pour une double. Des cellules de 20 m2 adaptées existent pour les personnes handicapées. L’établissement dispose d’un terrain de football, d’un gymnase, d’une bibliothèque et d’un centre scolaire. Dans le quartier des mineurs, les gardiens sont en tenue de sport. Ce centre a fait parler de lui dans une affaire de violences sur détenus, où le directeur a été muté[58].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Communs du château de La Rochefoucauld, façade sud.
- La ferme de la Montagne, musée national Gadzarts.
- Tombeau du duc de La Rochefoucauld-Liancourt.
- Colonne des Arts et Métiers.
- Statue du duc de La Rochefoucauld-Liancourt.
- Monument historique
Les anciennes dépendances du château de Liancourt datant du XVIIIe siècle comprennent les communs, le pavillon du jardinier et la laiterie. Le château a été détruit[59],[60]. L'ensemble des dépendances du château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [61].
- Autres éléments du patrimoine
- Le musée national Gadzarts, dans la ferme de la Montagne ou de la Faïence, rue de la Faïence : La Fondation des Arts et métiers a acheté, un peu avant 1980, l'ancienne ferme de la Montagne dans laquelle le duc de La Rochefoucauld-Liancourt avait fondé une première école, en 1780, pour des pupilles de son régiment de dragons. Cette école a été la forme primitive des écoles impériales d'Arts et Métiers fondée en 1804 par Napoléon Ier en transférant l'école de Liancourt à Compiègne, puis, en 1806, à Châlons-en-Champagne[62]. La Fondation des Arts et Métiers y a fondé le Musée national Gadzart[63], inauguré en 1990.
- Le tombeau du duc de La Rochefoucauld-Liancourt, à gauche du portail de la cour de ferme : le monument funéraire du tombeau du duc de La Rochefoucauld-Liancourt s'appuie contre le mur-pignon d'un ancien bâtiment agricole. Il est assorti de trois plaques commémoratives installée à de différentes occasions par les anciens élèves.
- La colonne des Arts et Métiers, rue des Arts-et-Métiers (RD 137) / rue de la Faïence, à la sortie nord-est de la ville et à 250 m du musée Gadzarts : elle a été élevée en 1882 par les Gadzarts à l'occasion du centenaire de la création de leur première école, et rappelle les autres écoles des Arts et Métiers fondées en France[64].
- Statue de la Rochefoucauld-Liancourt, place Rochefoucauld : elle a été érigée par les anciens élèves des écoles et par la population sur la place du même nom et inaugurée pour la première fois le . Sans le piédestal, la statue mesure 2,6 m de haut. Enlevée par les Allemands le , elle est refondue en plein bronze par les Gadzarts et remise en place le en présence du duc de Liancourt[64].
- L'hôtel de ville, façade sud sur le parc.
- Église Saint-Martin, transept sud et chœur Renaissance.
- Grand séquoia au parc municipal.
- La pyramide pour Georges de La Rochefoucauld.
- Maisons ouvrières sur la rue Albert-1er.
- L'hôtel de ville, le monument aux morts et son parc, rue Jules-Michelet : Le bâtiment de la mairie est une ancienne résidence bourgeoise. Grâce aux dispositions testamentaires prises par sa dernière propriétaire, Mme Gromard, la ville a pu l'acquérir à des conditions très avantageuses. L'inauguration a eu lieu le . À la fin des années 1960, le plan d'urbanisme prévoit la destruction de la mairie et de son parc[65], projet finalement non réalisé. L'ensemble a ensuite été restauré.
- L'église Saint-Martin (du XIIe au XVIe siècle), place du chanoine Snejdareck : elle présente sous un vaste toit de tuile une nef de la fin de la période romane et ses collatéraux. Il y avait autrefois trois toitures différentes. Le clocher, aux baies lancéolées, et la façade ont été modifiés à partir de 1578, lors de l'édification du chœur, du transept et des chapelles avec leurs caveaux (XVIe siècle). Elle est placée sous le vocable de saint Martin. Sa façade offre une représentation du saint patron, une plaque de métal sculptée où on le voit couper son manteau, sa cape, en deux à l’aide de son épée. Roger du Plessis-Liancourt et son épouse Jeanne de Schomberg sont inhumés dans le caveau de la chapelle de face, sans monument ni inscription[66]. L'église possède cinq objets classés : la dalle funéraire d'Hélie Monnet et Catherine Bazar[67], la dalle funéraire de Jacques de Langle et Marie de Auger [68], la dalle funéraire à effigie gravée de Mathurin Serault[69] et les fonts baptismaux[70], tous classés en 1912 et le monument funéraire de Charles du Plessis et d'Antoinette de Pons composé de leur statue de marbre (classé depuis 1886)[71].
- Parc de Liancourt, à l'ouest du centre-ville, au nord du château.
- La pyramide au souvenir de Georges de La Rochefoucauld (1829-1861), quartier des Ducs, rue de la Pyramide.
- Villas et maisons industrielles, au centre-ville et le long de la rue Albert-Ier entre le centre et la gare de Liancourt-Rantigny.
- Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[72].
Personnalités liées à la commune
- Roger du Plessis-Liancourt, duc de La Roche-Guyon en 1643, marquis de Liancourt en 1673[73].
- François Alexandre Frédéric de La Rochefoucauld-Liancourt.
- Philippe Romain Ménard (1750-1810), général des armées de la République y est né.
- Claude Joseph Ferry, né à Raon-aux-Bois en 1756, décédé à Liancourt en 1845, député de la Convention. Il a collaboré à la création du calendrier républicain.
- Marcel Barbeault.
- Rose Grane.
Héraldique
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Les armes de Liancourt se blasonnent ainsi : |
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Annexes
Bibliographie
- Lucien Charton, Liancourt et sa région, Paris/Autremencourt, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 (1re édition 1968), 557 p. (ISBN 978-2-84178-053-2 et 2-84178-053-8)
- Xavier de Courville, Liancourt, sa dame et ses jardins, S.l., s.n., (lire en ligne). (notice BnF no FRBNF38672041), Rééditions : Paris, 1925, Librairie Bloud et Gay, (notice BnF no FRBNF31976406) ; 2004, (notice BnF no FRBNF39195196)
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 p. (lire en ligne)
- Raymond Poussard, « Les châteaux de Liancourt », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, nos 129-130, , 62 p.
Articles connexes
Liens externes
- Communauté de Communes du Liancourtois « La Vallée Dorée »
- « Dossier complet : Commune de Liancourt (60360) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « FLiancourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[20].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
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