Bailleval

Bailleval est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Baillevalois et les Baillevaloises.

Bailleval

Église Saint-Martin de Bailleval.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes du Liancourtois - la Vallée dorée
Maire
Mandat
Olivier Ferreira
2020-2026
Code postal 60140
Code commune 60042
Démographie
Gentilé Baillevalois, Baillevaloises
Population
municipale
1 468 hab. (2018 )
Densité 183 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 54″ nord, 2° 27′ 29″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 161 m
Superficie 8,01 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Bailleval
Géolocalisation sur la carte : Oise
Bailleval
Géolocalisation sur la carte : France
Bailleval
Géolocalisation sur la carte : France
Bailleval
Liens
Site web www.bailleval.fr

    La commune de Bailleval comprend quatre hameaux : Sénécourt, Béthencourt, Louveaucourt et Cagneux. Elle dispose également de plusieurs lieux-dits : la Demi-Lune, La Biche au Bois, La Rochefoucauld, La Cavée des Étalons, Le Paradis. Tout cela permet à la commune de s'étendre sur quelques 800 hectares[1].

    La grande ville la plus proche est Clermont (Oise), ville de 10 500 habitants.

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes.

    À vol d'oiseau, la commune se situe à 62 kilomètres au sud d'Amiens, à 29 kilomètres à l'est de Beauvais, à 28 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 55 kilomètres au nord de Paris[2]. Sa superficie est d'environ 800 hectares[a 1].

    Topographie et géologie

    Le territoire est divisé de l'est à l'ouest par un vallon qui descend de la montagne de Liancourt, en s'évasant vers la Brêche[3]. La commune est située dans la vallée Dorée, s'étendant sur la partie basse, à flanc de coteau et aussi sur une partie de la Montagne ou Plateau de Liancourt[a 1]. Elle s'étend de 42 mètres d'altitude allée des Fresnes, près de la rencontre de Bailleval, Liancourt et Rantigny, et 161 mètres au-dessus du niveau de la mer dans le bois des Côtes, à la limite communale avec Catenoy. Le hameau de Sénécourt se localise à 50 mètres, Louveaucourt à 49 mètres, Cagneux à 60 mètres, tandis que le chef-lieu et Béthencourt se trouvent aux alentours de 80 mètres d'altitude[4]. Le relief laisse apparaître des altitudes assez différentes. La route départementale 540, au moulin de Sénécourt, se trouve à 46 mètres, la D 62 à sa sortie de Breuil-le-Sec à 55 mètres, la pointe de la Tête du Gâtinois culmine à 124 mètres, le hameau de Demi-Lune, à 143 mètres et les Trois Bornes, point de jonction, également dans le bois des Côtes, de Bailleval, Breuil-le-Sec et Nointel, à 146 mètres d'altitude[a 2].

    Les coteaux de la montagne de Liancourt sont formés d'une masse sablonneuse couronnée par des bancs de roche calcaire. Le sable est gris-verdâtre, quelquefois roux, mêlé de paillettes de mica et de grains verts. Le versant de la vallée de la Brêche ne diffère en rien à ces derniers. Le vallon de Bailleval est creusé presque entièrement dans le sable. Le hameau de Sénécourt est sur du sable jaune, le chef-lieu sur du sable à rognons tuberculeux, ainsi que Béthencourt. On voit au-dessus la roche mêlée de sable et de calcaire qui forme toujours le banc inférieur du calcaire exploitable. Le talus des coteaux est couvert d'un dépôt sablonneux faisant terrasse, qui paraît avoir été transporté ou remanié par les eaux. On y trouve beaucoup de petits galets, et en plusieurs lieux des lits ou amas de coquilles fossiles brisées pareilles à celles qui accompagnent les lignites du Soissonnais. Elles sont très abondantes dans les marais de Béthencourt-Saint-Nicolas[5]. La vallée de la Brêche est presque entièrement constituée par le terrain tourbeux[a 3]. La commune se situe en zone de sismicité 1[6].

    Hydrographie

    La rivière de la Brêche, sous-affluent de la Seine naissant à Reuil-sur-Brêche et se jetant dans l'Oise à Villers-Saint-Paul constitue la limite occidentale du territoire, en passant par le hameau de Sénécourt[4]. La vallée est aussi parcourue, depuis 1635, par le lit artificiel de la Béronnelle, venant de Breuil-le-Sec et se dirigeant vers Liancourt. Ce canal longe en partie le pied de la colline de Sénécourt et suit jusqu'à Louveaucourt l'emplacement du murus construit, en limite du marais, par les troupes de César en 51 av. J.-C. Il reçoit les eaux qui descendent du coteau occidental de la Montagne de Liancourt par le ruisselet du Tartarin, qui passe à Sénécourt, et par le ruisseau du Pont-Mathieu, dont le confluent est à Louveaucourt. Celui-ci grossi le fossé du Grand Marais de Béthencourt, ou fossé du Marais[7] et par le fossé des Aulnes, qui draine le vallon et recueille les eaux des sources ou fontaines des Acquets, de Cagneux, des Rémés et de Saint-Nicolas. Dans les années 1960, le syndicat intercommunal de la vallée de la Brêche proposait d'apporter à toute partie humide de Bailleval et des communes voisines de modifier le tracé de la Béronnelle et redresser le lit de la Brêche en assainissant cette importante portion du terroir. Elles devaient permettre la remise en culture d'une étendue de terrain que le manque d'entretien des fossés et rivières a peu à peu rendu incultivable[a 4]. Le fond de la vallée de la Brêche, entre cette dernière et la Béronnelle, comprend de nombreux étangs. On peut également signaler deux mares près du hameau de Béthencourt, ainsi qu'au lieu-dit le Trou du Prêtre[4]. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[8].

    Voies de communications et transports

    • Réseau routier
    Plaques Michelin à Sénécourt.

    Sur le plan des voies de communication, deux routes départementales sont présentes au sein de la commune : la D 62 et la D 540. La route départementale 62, reliant Breuil-le-Sec à Monchy-Saint-Éloi, traverse la commune du nord au sud par Louveaucourt et Sénécourt (rues Le Souguehain, de l'Hôtellerie et Saint-Maurice) et mène vers Liancourt au sud et Clermont au nord. La route départementale 540 (ancienne D 62E), depuis la rue du Moulin, à Sénécourt, rejoint la D 110 à Neuilly-sous-Clermont. Les hameaux de Bailleval, Louveaucourt et Béthencourt sont accessibles par des voies communales. En quittant Béthencourt par l'est, l'on peut rejoindre rapidement l'hôpital Paul-Doumer, sur la commune voisine de Labruyère, ainsi que la D 137 vers Liancourt au sud et la RN 31 au nord[4].

    Concernant les transports en commun routiers, Bailleval est desservie en période scolaire uniquement par la ligne no 1 du réseau départemental Sud-Oise du conseil général de l'Oise, exploitée par Keolis Oise (Bailleval - Creil). Plusieurs lignes de transports scolaires vers les établissements de Liancourt, Cauffry, Clermont et Creil desservent la commune et ses hameaux[9].

    • Réseau ferré

    Bailleval ne dispose d'aucune gare, mais la ligne Paris-Amiens longe les bordures de la commune à l'Ouest.

    La gare la plus proche est la gare de Liancourt-Rantigny, à une distance de 2,5 km environ[2]. Elle dispose de dessertes régulières vers Paris et Amiens. Elle permet également de relier les autres villes du département, comme Saint-Just-en-Chaussée au Nord ou Laigneville, Creil, Chantilly, Coye-la-Forêt au Sud.

    Les gares de Creil et de Clermont, mieux desservies encore, sont également rapidement accessibles. La gare de Creil est la principale gare ferroviaire de Picardie, accueillant des TER Picardie, des Transiliens et la ligne D du RER.

    La gare TGV la plus proche est celle de l’Aéroport de Roissy, puis celle de Paris Gare du Nord et Paris Gare de l'Est, facilement accessible en TER depuis Liancourt ou en RER depuis Creil. Le projet de LGV Picardie-Roissy concernerait les habitants de Bailleval, leur permettant de relier Roissy et Amiens plus rapidement depuis Creil.

    • Réseau aérien

    L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 28 km à l'ouest[2] et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 41 km au sud[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 690 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[16] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 28 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[20] à 10,6 °C pour 1981-2010[21], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[22].

    Milieux naturels

    Pature en bordure de bois près de Liancourt.

    Seuls 9 % de la surface de la commune est urbanisé sur 70 hectares. Bailleval possède une importante superficie d'espaces boisés (71 % du territoire sur 570 hectares), depuis le fond de la vallée de la Brêche et jusqu'aux sommets des coteaux du Bois des Côtes (bois de Louveaucourt, bois de la Cavée des Meuniers, Bois Hubert). Les espaces marécageux, notamment près de Sénécourt s'étendent sur 12 hectares. On comptabilise enfin 12,5 d'espaces cultivés sur 100 hectares ainsi que 43 hectares de vergers et prairies[23],[4].

    Les marais de la Brêche, entre Sénécourt et Uny-Saint-Georges, constituent une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[24], de même que le bois des Côtes[25]. Ces écosystèmes se trouvent également sur le passage de plusieurs corridors écologiques potentiels[26] et d'un biocorridor de grande faune (sanglier, chevreuil, cerf)[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Bailleval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,4 %), zones urbanisées (17,7 %), terres arables (13,9 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[34].

    Hameaux et lieux-dits

    La commune de Bailleval est composée de nombreux hameaux et lieux-dits, en complément du chef-lieu[4].

    • Sénécourt, au nord-ouest, dans la vallée de la Brêche
    • Louveaucourt, au sud du village
    • Béthencourt, à l'est, au pied du bois des Côtes
    • Cagneux, près de Louveaucourt
    • Demi-Lune, établi sur la D 137, à la limite communale avec Labruyère
    • La Maladrerie, confondu avec l'agglomération de Liancourt
    • La Biche-aux-Bois[a 1].

    Morphologie urbaine

    Bailleval est une commune résidentielle à caractère rural, en dehors de toute grande agglomération[35]. La Biche-aux-Bois est un écart, désormais habité de façon permanente par seulement cinq habitants répartis dans deux maisons au milieu des Fresnes et des étangs poissonneux. Cagneux est très proche de Louveaucourt. Le hameau de Demi-Lune ne possède que des habitations récentes construites en limite de commune, en bordure de la D 137, parmi les bois de la colline. La Maladrerie, a vu le nombre de ses habitations augmenter rapidement, en bordure des deux voies qui séparent Bailleval de Liancourt. Les maisons anciennes de Sénécourt sont maintenant accompagnées de nombreuses habitations modernes[a 4].

    Toponymie

    Bailleval (en picard « Baillvô ») s'est appelé « Baliolivallis » au VIIe siècle, « Bactilionevalle » en 679, « in Belliavalle » en 873, « Balva » vers 1360, « Baillenval-en-Beauvoisis » en 1374. Ce terme pourrait provenir d'un nom de personne suivi du mot val (vallon), à cause du vallon de Béthencourt-Bailleval qui pénètre profondément dans le territoire. Mais Georges Matherat, qui a beaucoup étudié les lieux, en particulier lors de ses travaux sur le Grand Camp romain du Bois des Côtes, pense que le nom de Baliolum (du celtique Baliodalos, latinisé en Balioialum) signifie retranchements et se rapporte précisément à la vaste zone qui s'étend au-dessus du village et en constitue toute la limite nord. Baille indique d'ailleurs, en vieux français, un retranchement, une palissade. La terminaison Val indique ici non le vallon sous la côte, mais le vallum entourant le camp. On retrouve la même étymologie pour Bailly (le Bel) et Bailleul (sur-Thérain), deux autres lieux qui également joué un rôle dans la campagne de Jules César[a 1].

    Les noms de Béthencourt, Louveaucourt et Sénécourt indiquent qu'il s'agit d'anciens lieux mérovingiens[a 1]. Un jugement de Clovis III, de 693 ou 694, concernait une propriété foncière appelée « Baddane-curtis » (du nom de Baddo), d'où dériverait le mot Béthencourt-Nicolas[a 5]. Cagneux (Caigneus, Caignu dans le pays) tire son nom du chêne, arbre nombreux dans les bois voisins. Louveaucourt s'appelait autrefois « Louviancourt ». Les noms de la Lune et Demi-Lune viennent de la forme des deux carrefours d'où partent divers chemins qui sont d'origine romaine. La Maladrerie s'explique simplement par le fait qu'il y avait autrefois une maladrerie en ce lieu. Sénécourt se nommait Sennecourt au XVe siècle puis Senescourt[a 4].

    Histoire

    Bailleval apparaît pour la première fois dans l'Histoire dans un jugement de Thierry III, roi des Francs, à propos d'un bien immobilier[36].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise . Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la septième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Liancourt[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de canton de Clermont.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes du Liancourtois Vallée Dorée, créée en 1963.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Jean Sellier DVG  
    1995 2001 Jean Granados    
    mars 2001 2008 Gérard Humbert PS  
    mars 2008 En cours
    (au 21 juillet 2017)
    Olivier Ferreira DVG Président de la CC du Liancourtois Vallée Dorée (2008 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[39]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

    En 2018, la commune comptait 1 468 habitants[Note 7], en diminution de 0,2 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    280345358342540542545537545
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    577613647649633637662604621
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    608572552549533574527517529
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    6436468731 0441 3321 4211 4581 4641 469
    2013 2018 - - - - - - -
    1 4711 468-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,3 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 24,6 %, plus de 60 ans = 16,6 %) ;
    • 49,7 % de femmes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 16 %, 30 à 44 ans = 23,7 %, 45 à 59 ans = 24,7 %, plus de 60 ans = 17 %).
    Pyramide des âges à Bailleval en 2007 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90  ans ou +
    0,3 
    2,8 
    75 à 89 ans
    4,4 
    13,7 
    60 à 74 ans
    12,3 
    24,6 
    45 à 59 ans
    24,7 
    21,4 
    30 à 44 ans
    23,7 
    16,5 
    15 à 29 ans
    16,0 
    20,8 
    0 à 14 ans
    18,6 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Héraldique

    Les armes de Bailleval se blasonnent ainsi :

    « de sinople à étaie d’or renversée, abaissée et ondée, chaussée d’azur, accompagnée en chef d’une palissade d’or. »

    Lieux et monuments

    Bailleval ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.

    • Moulin de Sénécourt : Mentionné pour la première fois en 1264, après avoir longtemps produit farine et huile, il travaille aujourd'hui pour l'industrie, mais n'utilise plus l'eau de la Brêche. Il traite l'aluminium dans une usine transférée depuis Rantigny.
    • Calvaire au hameau de Sénécourt.
    • Église Saint-Martin : Étant donné l'ancienneté du village, l'église romane actuelle succède sans doute à un édifice plus ancien. Elle est dédiée à saint Martin de Tours. Sa partie la plus ancienne est la seconde travée du chœur, et date des années 1120. Elles possède l'une des voûtes d'ogives les plus anciennes du département, et l'extérieur se signale en outre par sa décoration soignée et inhabituelle. La première travée du chœur date des années 1140, et est également voûtée d'ogives dès l'origine, mais plus sobre à l'extérieur. La grande nef non voûtée ne devrait, en toute logique, pas être antérieure. L'on note l'absence de clocher au-dessus de la première travée du chœur, contrairement à la règle au XIIe siècle et au XIIIe siècle dans le Beauvaisis : il devait donc y avoir un clocher roman à l'emplacement du clocher gothique du milieu du XIIIe siècle, précédé par une petite nef à l'emplacement du bas-côté édifié également au XIIIe siècle, ou quelque temps après. Le clocher, d'un aspect majestueux car visible en intégralité depuis le sud, est l'un des meilleurs exemples des clochers rayonnants dans la région, avec Angicourt et Agnetz. Peu de temps après son achèvement, la chapelle de la Vierge a été ajoutée dans l'angle avec le chœur. Tant la base du clocher que la chapelle ont été revoûtées après la guerre de Cent Ans, dans le style gothique flamboyant, et deux fenêtres ont été refaites dans le même style. Ainsi, l'église Saint-Martin est assez hétérogène, ce qui n'enlève rien à ses qualités esthétiques. Plus dommageable sont la perte de la totalité des chapiteaux romans, et la restauration peu respectueuse de la voûte de la seconde travée du chœur. Pour sa vaste nef lambrissée, ses voûtes romanes, son chevet et son clocher, l'église de Bailleval est pour autant un édifice remarquable, qui n'est pas encore classé ou inscrit au titre des monuments historiques à cette date[45],[46].
    • Croix de cimetière : elle est appuyée sur un grand socle octogonal, dont chaque face présente une ogive trilobée, couronnée d'un fronton[46]. Le socle supporte une colonne se rajeunissant vers le haut, qui quant à elle porte un simple crucifix en fer.
    • Croix de chemin entre Bailleval et le hameau de Béthencourt.
    • Chapelle Saint-Nicolas du hameau de Béthencourt.
    • Château de Béthencourt (non visible depuis le domaine public).
    • Ferme de Louveaucourt, au hameau de ce nom : connue depuis le Moyen Âge, son pigeonnier est un témoin de l'ancienne seigneurie. La ferme est entourée sur trois côtés par la Béronnelle creusée en 1635. Des du Plessis elle passa aux La Rochefoucauld. Le duc de Liancourt en fit sa ferme anglaise. Vendue comme bien national le au conventionnel Jacques Isoré, elle est toujours exploitée.

    Personnalités liées à la commune

    André Lecoq (1929-2012), carrossier et restaurateur d'automobiles, résidait au château du domaine de Béthencourt.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 (1re édition 1968), 557 p. (ISBN 978-2-84178-053-2 et 2-84178-053-8), p. 151-152
    • Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 p. (lire en ligne), p. 42-44
    • Eugène Joseph Woillez, Archéologie des monuments religieux de l'ancien Beauvoisis pendant la métamorphose romane, Paris, Derache, , 492 p. (lire en ligne), B1-B3

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 141-152
    1. p. 141.
    2. p. 143-144.
    3. p. 146.
    4. p. 143.
    5. p. 142.

    Autres sources

    1. « Commune de Bailleval, présentation. », sur www.bailleval.fr (consulté le ).
    2. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, page 42.
    4. « Carte 1/25 000e » sur Géoportail..
    5. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, pages 12 à 14.
    6. « Risques naturels potentiels à Bailleval », sur macommune.prim.net (consulté le ).
    7. « Le fossé du Marais », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    8. « Carte de remontées des nappes », sur www.inondationsnappes.fr (consulté le ).
    9. « Transports en communs à Bailleval » (consulté le ).
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    12. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    13. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    16. « Station Météo-France Airion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    17. « Orthodromie entre Bailleval et Airion », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Airion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Bailleval et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Marais tourbeux de la Brêche de Sénécourt à Uny, fiche znieff détaillée », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Bois des Côtes, fiche znieff détaillée », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Corridor écologique potentiel sur la commune de Bailleval », sur www.donnes.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Bioccoridor de grande faune à Bailleval », sur www.donnes.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    30. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    31. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    32. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    33. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    34. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    35. « Région Picardie - Liste des agglomérations de la région Picardie (liste déroulante) », sur Insee (consulté le ).
    36. Thierry III, roi des Francs, notifie le jugement déboutant Acchildis de sa plainte contre Amalgaire, et confirmant à ce dernier la possession d'un bien à Bailleval. « Acte no 4464 », sur Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France, Cédric GIRAUD, Jean-Baptiste RENAULT et Benoît-Michel TOCK, éds., Nancy : Centre de Médiévistique Jean Schneider; éds électronique : Orléans : Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2010. (Telma).
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. « Les maires de Bailleval », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    39. « Olivier Ferreira s’entoure de 4 adjoints », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283, , p. 13.
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    43. « Évolution et structure de la population à Bailleval en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    44. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site de l'Insee (consulté le ).
    45. Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 (1re édition 1968), 557 p. (ISBN 978-2-84178-053-2 et 2-84178-053-8), p. 151-152.
    46. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 p. (lire en ligne), p. 43.
    • Portail de l’Oise
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.