Monchy-Saint-Éloi

Monchy-Saint-Éloi est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Monchyssois et les Monchyssoises.

Monchy-Saint-Éloi

Château de Monchy-Saint-Éloy.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes du Liancourtois
Maire
Mandat
Alain Boucher
2020-2026
Code postal 60290
Code commune 60409
Démographie
Gentilé Monchyssois, Monchyssoises
Population
municipale
2 197 hab. (2018 )
Densité 566 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 27″ nord, 2° 28′ 05″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 116 m
Superficie 3,88 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nogent-sur-Oise
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Monchy-Saint-Éloi
Géolocalisation sur la carte : Oise
Monchy-Saint-Éloi
Géolocalisation sur la carte : France
Monchy-Saint-Éloi
Géolocalisation sur la carte : France
Monchy-Saint-Éloi
Liens
Site web www.monchysainteloi.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le département de l'Oise, entre le chef-lieu d'arrondissement de Clermont au nord et l'agglomération de Creil au sud, près de la rive gauche de la Brêche, à une distance orthodromique de 49 km au nord de Paris[1]. Monchy-Saint-Éloi compte deux hameaux : Caucriaumont, près de la Brêche et de la RD 1016, à proximité immédiate de Laigneville, et Candilly, à mi-chemin entre le bourg et Villers-Saint-Paul.

    La commune entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil composée de 22 communes et regroupant 116 662 habitants en 2009[2],[3]. L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 35 km au sud[4], la capitale de la région Picardie, Amiens se trouve à 68 km au nord[5], Beauvais se situe à 32 km à l'ouest[6] et Compiègne à 30 km à l'est[7].

    Communes limitrophes de Monchy-Saint-Éloi[8]
    Cauffry Mogneville Angicourt
    Laigneville Villers-Saint-Paul
    Nogent-sur-Oise

    Topographie

    La place publique, vue depuis la rue de Caucriaumont venant du château et de Rantigny : à gauche, la RD 162 vers Mogneville ; à droite l'entrée au bourg proprement dit ; au fond, les coteaux boisés.

    Le village se situe à l'extrémité sud du territoire communal, face à Nogent-sur-Oise. Le point le plus bas se situe à l'endroit où la Brêche quitte définitvement la commune, à 29 m au-dessus du niveau de la mer. Depuis la déviation de la rivière lors de la construction de la nouvelle voie rapide (voir ci-dessous), la Brêche ne correspond plus exactement à la limite sud de Monchy-Saint-Éloi. Les coteaux aux pentes raides qui délimitent le bourg au nord ont déterminé sa forme de village-ruban et favorisé la formation d'une agglomération avec Villers-Saint-Paul, à l'est. Au nord-ouest du bourg, la RD 62 est encaissée entre deux collines à l'ouest et à l'est, et de nouveaux quartiers pavillonnaires se sont constitués le long de cette route, jusqu'à 500 m avant la limite de la commune avec Mogneville. En total, le village atteint ainsi une longueur de 2,3 km. En haut des coteaux boisés qui dominent Monchy-Saint-Éloi au nord, se trouve un plateau agricole à plus de 100 m d'altitude ; s'y situe le point culminant de la commune, à 116 m au-dessus du niveau de la mer. Le nord-ouest du territoire communal, c'est-à-dire la zone comprise entre la RD 62 en direction de Mogneville et la Brêche, est également boisé. Cette zone est occupée par une butte, face au château, atteignant une altitude de 87 m mais de faible étendue. Plus au nord, y succède une plaine marécageuse arrosée par la Brêche. Le territoire communal s'y rétrécit à une envergure de moins de 300 m et s'interpose entre les communes de Laigneville à l'ouest et Mogneville à l'est, pendant près d'un kilomètre. C'est à l'extrémité nord de ce ruban de marais que se trouve la limite commune entre Monchy-Saint-Éloi et Cauffry, longue de 150 m environ seulement.

    Géologie

    La colline de Monchy est constituée par du calcaire grossier qui fut extrait jadis dans plusieurs carrières pour fournir de la pierre à bâtir. Elle est entourée de sables glauconieux, (plusieurs sablonnières ont existé), alors que les sols de la vallée sont constitués de quelques terres d’apport et de tourbe dans le marais. (on procéda à l’extraction de celle-ci à partir de 1798, date de partage des terrains communaux). Après l’arrêt d’exploitation des carrières, certaines furent utilisées pendant plusieurs décennies, comme champignonnières.

    Réseau routier

    Ce rond-point près de l'échangeur avec la RD 1016 (visible au fond) évoque le passé viticole de la commune.

    Le territoire est parcouru du nord au sud par la RD 62, qui relie la RN 31 à Nogent-sur-Oise par Liancourt et Mogneville, et qui pénètre dans le village depuis le nord par l’étroit passage existant entre les deux collines. Il n'est toutefois plus possible de se rendre à Nogent par la RD 62, car cette dernière est intercepté depuis 1966 par la déviation de la RN 16 (l'actuelle RD 1016), au sud du territoire communal. L'on peut seulement y quitter cette voie rapide en provenance de Creil, ou la rejoindre en direction de Clermont. Sinon, une variante de la RD 62, la route de Caucriaumont, quitte la commune par l'ouest en direction de Rantigny, et rencontre au passage un échangeur avec la RD 1016. Il a été aménagé en 2007 à l'occasion de l'élargissement de la RD 1016 à quatre voies et permet un accès direct à la voie express en toute sécurité. Deux voies communales font communiquer Monchy-Saint-Éloi et Villers-Saint-Paul, alors qu'aucune route directe n'existe entre Monchy-Saint-Éloi et Nogent-sur-Oise, éloigné pourtant de quelques centaines de mètres seulement.

    Transports ferroviaires

    Monchy-Saint-Éloi ne dispose pas d'une gare, mais le point d'arrêt de Laigneville se trouve à proximité du village, à une distance routière de 1,1 km (depuis la mairie). Ce point d'arrêt est située entre les gares de Clermont-de-l'Oise et de Creil. Il est desservi par les trains TER Picardie (relation 22 Amiens - Creil - Paris). Quatorze à quinze trains par jour et par sens s'arrêtent du lundi au vendredi, et six à sept les dimanches et jours fériées. Du lundi au vendredi, la moitié des trains est origine ou terminus Creil, un changement étant donc nécessaire pour les déplacements entre Liancourt et Paris. Un TER Picardie met en moyenne 39 min pour atteindre la capitale, avec trois arrêts intermédiaires[10].

    Transports en commun

    Concernant les transports en commun routiers, la commune est desservie par une ligne du Réseau départemental Sud-Oise du conseil général de l'Oise, exploitée par Keolis Oise à Senlis. Il s'agit de la ligne no 1 Creil - Liancourt, qui propose cinq aller-retours du lundi au vendredi et un le dimanche, ainsi que des renforts en période scolaire[11]. Le tarif est de 1,50  pour un trajet court et de 2  pour un trajet long, l'aller-retour étant à respectivement 2,20  et 3 [12].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 665 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[19] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[20],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[21]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 32 km[22], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[23] à 10,6 °C pour 1981-2010[24], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[25].

    Urbanisme

    Typologie

    Monchy-Saint-Éloi est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[26],[27],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[29] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[30],[31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32],[33].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,3 %), zones urbanisées (22,4 %), terres arables (21,3 %), prairies (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[35].

    Toponymie

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    Le nom Monchy vient de Monciaco Villa (Ve siècle). On retrouve l’origine du nom de la commune au Xe siècle, Monchy s’appelle alors Monciaco Villa. À cette désignation s'ajoute vers 1240 le nom du saint patron de la paroisse : ce devient alors Monciacum sancti Eligii devenu Monchy-Saint-Éloi vers 1373. Sous la Révolution française elle a été dénommée Monchy-Éloi, puis de nouveau Monchy-Saint-Éloi.

    Histoire

    Le Moyen Âge

    Monchy est un des plus anciens lieux habités du Beauvaisis. C’était un fundus (domaine gallo-romain) appartenant à un nommé Moncius. Les deux hameaux Candilly et Caucriaumont ont pour origine des domaines gallo-romains : Candilly le fundus de Cantiliacum, et Caucriaumont celui de Caucriacum. Un moulin beaucoup plus ancien à deux tournants existait à proximité de Caucriaumont, mais il se trouvait sur la commune de Laigneville, il fut intégré au domaine du château à plusieurs périodes.

    Voici selon saint Ouen, et rapportés par Louis Graves, les événements qui se seraient produits à Monchy au temps de saint Éloi et de suite après sa mort, et qui ont amené la dénomination actuelle du village.
    Éloi, conseiller des rois Clotaire II et Dagobert, avait coutume en se rendant à la villa royale de Compiègne de prendre son gîte au-delà de la rivière d’Oise à Monchy chez son ami Vualdolenus. Or comme cet homme, après la mort d’Éloi eut ôté le lit et la couche où Éloi avait coutume de coucher, l’ayant mis en un autre lieu il se coucha sur celui-ci, et il fut pris d’une grande fièvre durant la nuit, et par révélation sa femme et lui ayant été avertis en songes qu’ils eussent à leur retirer de là et à rétablir la couche en sa place : le mary voyant que la fièvre ne le quittait point, et même qu’elle augmentait de plus en plus, fit remettre les lit et couche en leur place ; ce qu’il n’eut pas si tôt fait que la fièvre le quitta et il fut guéri. Ce qu’étant divulgué, plusieurs commencèrent d’y venir faire leurs vœux et offrandes, et où plusieurs miracles furent faits ? Ce qui donna occasion à cet hôte de quitter sa maison et de la donner pour qu’elle soit démolie et qu’à sa place ont construisit une église en bois dans laquelle furent mis les lit et couches d’Éloi, après la mort de celui-ci survenue en 659, de nombreux miracles s’opérèrent en ce lieu par le contact de son lit entre autres l’un vers Clotaire, roi de France. C’est vraisemblablement depuis cette époque que le village de Monchy doit l’épithète qui accompagne son nom au saint patron des forgerons et des orfèvres[36].

    L'époque moderne

    En 1539, le seigneur de Monchy est Jean de Marigny, député de la paroisse à l'assemblée de Creil pour la réforme des coutumes du bailliage de Senlis. À cette époque, le domaine du château appartient à l’abbaye royale du Parc aux Dames (à Auger-Saint-Vincent) qui le cède ensuite à un certain Denis Bodin qui rencontre des difficultés financières. Le domaine est saisi, vendu judiciairement et adjugé à Louis Leclerc qui devient seigneur de Monchy, et entreprend la reconstruction du château vers 1620.

    Vers 1830, les 388 ha de la commune comprennent : 200 ha de terres labourables, 4 ha de vignes, 7 ha de vergers, 45 ha de prés, 11 ha de potagers et jardins d'agrément et 92 ha de bois[36]. Comme dans toute la France, à la fin du XIXe siècle, les vignes sont atteintes par le phylloxéra et doivent être entièrement arrachées. Dès lors, on fabriqua du cidre pour remplacer le vin. À cette époque, de nombreux habitants fabriquent des chaussons et des galoches à leur domicile, leur production étant ensuite collectée par un voiturier qui les porte vers les fabriques de Liancourt. Pour cette raison la commune est surnommée Monchy-la-Galoche.

    Politique et administration

    La mairie, rue de la République.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1970 1981
    (démission)
    Raymond Maillet PCF Instituteur
    Député de la 3e circonscription de l'Oise (1978 → 1981)
    Conseiller général du canton de Liancourt (1976 → 1984)
    Président du conseil régional de Picardie (1980 → 1981)
    1981 novembre 2004
    (démission)
    James Emrot PCF  
    novembre 2004 en cours Alain Boucher PCF Agent SNCF
    Réélu pour le mandat 2014-2020[37]

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Monchy-Saint-Éloi[Note 7].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Monchy-Saint-Éloi s'établit à 1 780 000  en dépenses et 2 001 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 8] se répartit en 1 427 000  de charges (701  par habitant) pour 1 702 000  de produits (836  par habitant), soit un solde de 275 000  (135  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 9] pour un montant de 776 000  (54 %), soit 381  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 304  par habitant en 2009 et un maximum de 381  par habitant en 2013 ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 10] pour 958 000  (56 %), soit 470  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 401  par habitant en 2009 et un maximum de 470  par habitant en 2013.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Monchy-Saint-Éloi[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 11] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 12] pour une valeur de 231 000  (65 %), soit 113  par habitant, ratio inférieur de 71 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (396  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 113  par habitant en 2013 et un maximum de 411  par habitant en 2009 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 13] pour un montant de 122 000  (35 %), soit 60  par habitant, ratio inférieur de 28 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (83  par habitant).

    Les ressources en investissement de Monchy-Saint-Éloi se répartissent principalement en[A2 4] :

    • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 22 000  (7 %), soit 11  par habitant, ratio inférieur de 74 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (43  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 11  par habitant en 2013 et un maximum de 57  par habitant en 2010 ;
    • subventions reçues pour une valeur totale de 18 000  (6 %), soit 9  par habitant, ratio inférieur de 88 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (72  par habitant).

    L'endettement de Monchy-Saint-Éloi au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 14], l'annuité de la dette[Note 15] et sa capacité de désendettement[Note 16] :

    • l'encours de la dette pour un montant de 1 277 000 , soit 627  par habitant, ratio inférieur de 25 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (838  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 627  par habitant en 2013 et un maximum de 778  par habitant en 2010[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour un montant de 192 000 , soit 94  par habitant, ratio inférieur de 18 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (114  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 88  par habitant en 2009 et un maximum de 95  par habitant en 2012[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 278 000 , soit 136  par habitant, ratio inférieur de 35 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (210  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 98  par habitant en 2009 et un maximum de 173  par habitant en 2010[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 4 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 3 années en 2002 et un maximum élevé d'un montant de 17 années en 2000.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

    En 2018, la commune comptait 2 197 habitants[Note 17], en augmentation de 3,24 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    285317306322364383355357342
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    376385423420435460439434452
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    449473541516543613631656722
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    8329281 1981 1891 7481 8892 0371 9792 164
    2018 - - - - - - - -
    2 197--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,5 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 22 %, 15 à 29 ans = 22,9 %, 30 à 44 ans = 19,9 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 13,4 %) ;
    • 49,5 % de femmes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 23,3 %, 45 à 59 ans = 22,6 %, plus de 60 ans = 15,2 %).
    Pyramide des âges à Monchy-Saint-Éloi en 2007 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,4 
    3,3 
    75 à 89 ans
    4,8 
    9,8 
    60 à 74 ans
    10,0 
    21,8 
    45 à 59 ans
    22,6 
    19,9 
    30 à 44 ans
    23,3 
    22,9 
    15 à 29 ans
    20,4 
    22,0 
    0 à 14 ans
    18,6 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Lieux et monuments

    Monchy-Saint-Éloi ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.

    Le château

    Pont et grille à l'entrée du château ; à gauche, l'un des deux pavillons de garde.

    Le château de Monchy-Saint-Éloi existe depuis l’époque féodale ; ses fossés proviennent encore de la forteresse primitive qui bordait la Brêche. Les quatre pavillons d'angle sont construits sur les fondations des anciennes tours. À partir de 1620, le château fort est remplacé successivement par un château à vocation résidentielle plus commode, de style Louis XIII. C'est un simple bâtiment rectangulaire allongé, terminé par deux pavillons carrés légèrement saillants. Les deux façades sont identiques. La reconstruction est due tout d’abord à Louis Leclerc puis à son gendre François Le Conte, trésorier général de l’extraordinaire des guerres et de la marine. Il détourne le chemin traversant le parc vers le nord, et la façade nord devient ainsi la façade principale. À la mort de François Le Conte, c’est son fils aîné, l’abbé Anthoine Le Conte, grand amoureux des lieux, qui terminera la construction. Conseiller et aumônier du roi, devenu évêque de Grasse en 1681, il meurt au château le . - En 1816, Didier Théophile Deyeux, fils du chimiste Nicolas Deyeux, installe sur la propriété une fabrique de carreaux étrusques, qui est toutefois déplacée vers la faïencerie de Liancourt en 1828.

    L’état actuel du château date de 1852, date à laquelle le comte de Poret fait construire les ailes ainsi que la galerie éclairée par des vitraux de différentes provenances. Il fait également surélever la partie centrale du second étage, afin d’équilibrer la perspective du bâtiment. Napoléon III se rendant au château de Compiègne effectue de fréquentes visites à Monchy, où il joue au billard avec son ami le comte de Poret. Le château de Monchy n’a pas eu de personnalités très marquantes parmi ses nombreux propriétaires. Il doit surtout sa réputation locale à deux d’entre eux : Marguerite Bellanger favorite de Napoléon III, qui en eut l’usufruit, car c’est pour le fils naturel de celle-ci, Charles Lebœuf, que Napoléon III achète fort discrètement le domaine (cet enfant étant probablement son fils). Puis le fameux industriel et affairiste Alexis Godillot célèbre par ses fournitures militaires et en particulier les chaussures auxquelles les soldats donnèrent son nom. En 1896, le château devient la possession de la famille Dailly, qui héberge le célèbre peintre Léon Bonnat, portraitiste officiel de la Troisième République, qui meurt au château le .

    En 1963, le domaine est morcelé par la construction de la nouvelle route nationale 16. Vingt-neuf hectares sont achetés par l'Association pour le développement de la formation professionnelle dans les transports, représenté par son président-délégué général et fondateur Gérard Dupont, afin de créer un centre régional de formation. En 1966, la Brèche est détournée du parc et son lit comblé. Après restauration du château, restauration et agrandissement des bâtiments de l’ancienne ferme, les premières formations sont dispensées en 1966[44]. De nouveaux bâtiments sont construits dès 1972 afin de répondre à la demande de formations toujours croissante.

    La glacière

    La glacière est située à une cinquantaine de mètres au nord-ouest du portail du château, de l'autre côté de la rue de Caucriaumont dans un terrain appelé « la Demi-Lune » au lieu-dit la Garenne. C'est une glacière de type maçonnée, en pierres calcaires provenant des carrières locales. Elle est intégrée dans une butte naturelle couverte de végétation. Le sas autour de l'entrée, au nord-est, constitue sa seule partie visible extérieurement. Il est en rocaille et de forme carrée (2,20 m sur 2,20 m). À l'intérieur du sas, une seconde porte ouvre sur le couloir conduisant à la cuve. Rectiligne, il descend en pente douce sur une longueur de m et est axé sur la coupole. Il était recoupé vers le milieu de sa longueur par une porte intermédiaire, formant ainsi un second sas ; puis la cuve est également fermée par une porte. Toutes les portes étaient en bois, mais ont aujourd'hui disparu. L'extrémité du couloir arrive sur la partie supérieure de la cuve au niveau maximum de remplissage. La cuve est et a une profondeur de 3,20 m et un volume de 20 m3 environ ; elle se rajeunit légèrement vers le fond. Celui-ci est constitué par le terrain naturel sablonneux, donc très perméable, ce qui permettait l'évacuation de l'eau de fusion. Une banquette permet de cheminer sur tout le pourtour supérieur de la cuve. Celle-ci est surmontée d'une coupole sphérique légèrement aplatie, réalisée en pierres soigneusement appareillées. Au plafond, un crochet permettait de suspendre une lanterne pendant les opérations de remplissage où d'extraction de la glace.

    Église Saint-Éloi

    Façade occidentale (le bâtiment à droite ne fait pas partie de l'église).

    L'église Saint-Éloi conserve son clocher et son chœur romans du second quart du XIIe siècle. L'intérieur a perdu presque toute son authenticité lors d'une lourde restauration à la fin du XIXe siècle, qui explique que l'édifice n'est pas classé ou inscrit au titre des monuments historiques. Il est néanmoins intéressant pour son parti architectural, avec une voûte d'ogives archaïque pour la base du clocher, une voûte en berceau pour le chœur, et un chevet éclairé par un triplet ; ainsi en tant que témoin de l'évolution de l'édifice. En effet, il y reste les traces des ouvertures anciennes, bouchées en partie au dernier quart du XIIe siècle, quand une nef et un chœur plus spacieux sont ajoutés au nord de l'édifice roman, dans le style gothique primitif. L'église Saint-Éloi devient ainsi un édifice à double vaisseau. Le chœur est partiellement reconstruit en 1667, et est également concerné par la restauration de la fin du XIXe siècle. Il conserve un retable de pierre assez remarquable de la Renaissance, malheureusement privé de sa polychromie d'origine. Quelques éléments du mobilier sont classés[45],[46].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alain Bourguignon (dir.), Monchy-Saint-Éloi: ses rues, ses commerces, industrie et agriculture, promenade au fil du temps qui passe, Cauffry, Les Amis de l'Histoire, coll. « D'un clocher à l'autre, volume 13 », , 57 p. (ISBN 2-9525290-0-0, ISSN 1779-188X, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[16].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Monchy-Saint-Éloi. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    8. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    9. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    10. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    11. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    12. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    13. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    14. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    15. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    16. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Monchy-Saint-Éloi.
    17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    Références

    1. « Orthodromie entre Monchy-Saint-Éloi et Paris », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
    2. « Composition communale de l'agglomération : 60601-Creil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. « Résumé statistique - unité urbaine de Creil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre Monchy-Saint-Éloi et Tremblay-en-France », sur lion1906 (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre Monchy-Saint-Éloi et Amiens », sur lion1906 (consulté le ).
    6. « Orthodromie entre Monchy-Saint-Éloi et Beauvais », sur lion1906 (consulté le ).
    7. « Orthodromie entre Monchy-Saint-Éloi et Compiègne », sur lion1906 (consulté le ).
    8. « Communes limitrophes de Monchy-Saint-Éloi » sur Géoportail..
    9. « Communes limitrophes de Monchy-Saint-Éloi » sur Géoportail..
    10. [PDF] « Amiens - Paris, horaires valables du 11 décembre 2011 au 14 juillet 2012 et du 19 août 2012 au 8 décembre 2012 », sur TER Picardie (consulté le ).
    11. [PDF] « Horaire de la ligne 1 Creil - Liancourt - Clermont », sur Oise Mobilité, .
    12. « Tarifs réseau interurbain du CG 60 », sur Oise mobilité (consulté le ).
    13. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    14. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    15. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    16. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    17. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    18. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
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    26. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    35. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    36. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 p. (lire en ligne), p. 73-75.
    37. « Alain Boucher réélu », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3284, , p. 15 (ISSN 1144-5092).
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    42. « Évolution et structure de la population à Monchy-Saint-Éloi en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    43. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    44. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome I. Beauvaisis, Vexin, Pays de Bray, Plateau picard et Pays de Clermont, Paris, Éditions de la Morande, s.d. (2009), 323 p. (ISBN 2902091389) ; p. 225-226.
    45. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 p. (lire en ligne), p. 37-38 et 73-75.
    46. Eugène Müller, « Monchy-Saint-Éloi », Comité archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, 3e série, vol. VI « année 1891 », , p. XXXVI-XVII (lire en ligne, consulté le ).
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