Mogneville
Mogneville est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Mognevillois et les Mognevilloises.
Ne doit pas être confondu avec Mognéville.
Mogneville | |||||
Mairie de Mogneville, Place Jean Jaurès. | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Liancourtois | ||||
Maire Mandat |
Michel Delahoche 2020-2026 |
||||
Code postal | 60140 | ||||
Code commune | 60404 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mognevillois, Mognevilloises | ||||
Population municipale |
1 494 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 382 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 18′ 54″ nord, 2° 28′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 36 m Max. 113 m |
||||
Superficie | 3,91 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Creil (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nogent-sur-Oise | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.mogneville60.com | ||||
Géographie
La commune est située dans le département de l'Oise, entre le chef-lieu de canton de Liancourt au nord et l'agglomération de Creil au sud, au pied du versant occidental d'une chaîne de collines, près de la rive gauche de la Brêche et à une distance orthodromique de 51 km au nord de Paris[1]. Compiègne est éloignée de 28 km[2], et le chef-lieu de département Beauvais de 29 km[3]. L'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 37 km au sud[4]. Mogneville entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil composée de 22 communes et regroupant 116 662 habitants en 2009[5],[6].
La commune compte cinq communes limitrophes, dont trois ne disposent pas d'un lien routier direct avec Mogneville : Cauffry, Verderonne et Angicourt. Par contre, la continuité urbaine est établie avec Liancourt, au nord, par l'ancien hameau de Mognevillette. Mogneville est lovée à la base d'une grande colline nommée la Montagne qui va de Monchy-Saint-Éloi à Liancourt. L'altitude du territoire de la commune varie entre 36 m et 113 m. Environ un tiers de sa superficie est boisée, constituée de parcelles privées. La plaine est quant à elle agricole, comme en témoigne la photo aérienne ci-contre. Un hameau de Mogneville est niché tout en haut de la Montagne. Il s'agit de l'Ordibée, près de l'hôpital Villemin, et mitoyen des communes d'Angicourt et de Verderonne. Dans le bas de la commune, sur une très courte distance, la rivière la Brêche baigne la limite entre Mogneville et Cauffry et reçoit la Béronnelle arrivant de Liancourt.
Sur le plan des voies de communication, Mogneville est desservi par la RD 62, en même temps route principale du village (rue Paul-Faure) et unique route départementale sur le territoire communal. La RD 62 est un axe secondaire nord-sud parallèle à la RD 1016, important axe nord-sud qui va de Paris à Amiens et se présente comme une voie rapide sur une grande partie de son parcours. La RD 1016 peut être rejointe à Monchy-Saint-Éloi, au sud (pour les directions de Creil et Paris), ainsi qu'à Cauffry par Liancourt, à l'ouest. Depuis Liancourt, d'autres routes départementales partent dans toutes les directions. Une voie communale relie Mogneville au hameau de l'Ordibée et à l'hôpital Villemin. Mogneville ne dispose pas d'une gare, mais la gare de Liancourt - Rantigny est à une distance routière de 3,2 km seulement. Concernant les transports en commun routiers, Mogneville est desservi par une ligne du Réseau départemental Sud-Oise du Conseil général de l'Oise, exploitée par Keolis Oise à Senlis. Il s'agit de la ligne no 1 Creil - Liancourt par Monchy-Saint-Éloi, qui propose cinq aller-retours du lundi au vendredi et un le dimanche, ainsi que des renforts en période scolaire[9]. Le tarif est consultable sur le site web[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[17] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[18],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 31 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[21] à 10,6 °C pour 1981-2010[22], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[23].
Urbanisme
Typologie
Mogneville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[27] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[28],[29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,6 %), terres arables (26,4 %), zones urbanisées (19,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].
Toponymie
Le nom du village « Mogneville » vient de Moignivilla donné en 1160, Monachivilla en 1182, puis Mognevillam en 1218. Le nom du village aurait alors eu des noms successifs comme : Monneville, Moinville, Moinneville, Moigneville, Mongneville (prononciation picarde), Monneville à nouveau au XVIIIe siècle (Cassini). La terminaison "villa" est précédée d'un nom de personne : Mona (ayant donné Monaevilla) ou Monachus (le moine)[34].
Histoire
Fondation
Il est possible que l'emplacement du village ait été le lieu de séjour des mercatores qui accompagnaient le camp situé sur la colline, dont les traces (en particulier de nombreuses monnaies) ont été reconnues lors de l'installation de l'Établissement d'Angicourt. Lors de la guerre des Gaules par Jules César, l'établissement d'un camp romain aux abords de Catenoy a pu s'étendre jusqu'à Sailleville et Angicourt dont Mogneville. Des cercueils de pierre avec ossements et poteries ont été retrouvés dans les terrains sableux.
Moyen Âge
La commune a eu autrefois des fiefs assez nombreux, mais on n'y connaît pas d'ancien manoir. Un prieuré devait être près de l'église. D'ailleurs diverses communautés religieuses y possédaient des biens : l'abbaye de Chaalis, l'abbaye de Lannoy, le prieuré de Wariville.
Vers 1080, il est cité Alix de Mogneville comme bienfaiteur de la paroisse et de l'abbaye de Saint-Martin-aux-Bois, qui y possédait aussi. En 1373, le chapitre de Notre-Dame de Clermont jouissait du droit de la haute-justice sur une partie du territoire.
À la même époque les seigneurs de Villers-Saint-Paul furent également en partie seigneur de Mogneville. Il y ont possédé pendant quatre siècles[35]. Un de leurs vassaux fut Gilles de Chaule. On cite, en 1218, le fief de Cepoy, à Eudes de Mogneville.
Mais sous Henri IV, une partie de Mogneville, avec Villers et d'autres terres, fut incorporée au marquisat de Verneuil, créé en faveur de Henriette de Balzac d'Entragues[36].
Ancien Régime
Au temps où les seigneurs de Monchy avaient des terres et bois sur Mogneville, des querelles s'élevaient fréquemment entre les gardes des propriétés voisines. En particulier, après que le marquisat de Liancourt, créé en 1673, se fut étendu lui aussi sur une partie de la paroisse, il y eut mort d'hommes à la suite de coups de feu échangés dans les bois de Corbonval, et le procès qui suivit fut fort long[34].
XXe siècle
Les derniers conflits mondiaux n'ont pas occasionné de destructions sur le territoire. Mais la population a subi des pertes en vies humains qui furent relativement lourdes. De plus, le résistant local : Paul Faure fait la renommée de Mogneville. L'habitation de ses parents, Auguste et Louise Desplanque, est située à l'actuel 55 rue Paul-Faure de Mogneville où une plaque commémorative fut placée. Livré aux Allemands, incarcéré dans le quartier allemand de la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne), Paul Faure fut condamné à mort le par le tribunal militaire de la Wehrmacht FK 758 de Saint-Cloud (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine). Il a été fusillé le avec deux autres FTP de la région P3, André Deveze et Adolphe Wersand[37].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Mogneville appartient à l'arrondissement de Clermont-de-l'Oise et à la Septième circonscription de l'Oise (législatives). Elle est rattachée au canton de Nogent-sur-Oise depuis les élections départementales de 2015 défini par la loi du 17 mai 2013[38].
Intercommunalité
En 1963, Mogneville avec six autres communes voisines, fondent le District Urbain Local (DUL) du Liancourtois[39]. En 2003, celui-là est devenue communauté de communes du Liancourtois Vallée Dorée[40]. La commune possède sur son territoire plusieurs infrastructures communautaires comme la station d'épuration du réseau d'eau et d'assainissement de la Valée Dorée[41] et le Parc Chédeville[42].
Liste des maires successifs
Tendances politiques et résultats
À Mogneville, lors de l'élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen avec 27,58 %, suivi par le président sortant Jacques Chirac avec 15,04 %, puis de Lionel Jospin avec 13,57 % et Noël Mamère avec 6,34 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil de 6 %[44]. Au second tour, les Mognevillois ont voté à 68,68 % pour Jacques Chirac (national : 82,21 %) contre 31,32 % pour Jean-Marie Le Pen (national :17,79 %) avec un taux d'abstention de 17,31 % (national : 20,29 %). La participation est relativement supérieure à la moyenne nationale mais le vote de la commune est plus largement lepéniste[44].
À l'élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 28,89 %, suivi par Ségolène Royal avec 20,85 %, Jean-Marie Le Pen avec 17,62 %, François Bayrou avec 13,47 % et Olivier Besancenot avec 5,05 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %[45]. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 57,75 % (national : 53,06 %) contre 42,25 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)[45].
À l'élection présidentielle de 2012, les Mognevillois ont largement soutenu Marine Le Pen avec 31,40 %, suivi par François Hollande avec 26,23 %, puis Nicolas Sarkozy avec 20,20 %, puis Jean-Luc Mélenchon avec 10,71 % et François Bayrou avec 5,79, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %[46]. Le second tour a vu François Hollande en tête avec 51,06 % (national : 51,64 %) contre Nicolas Sarkozy avec 48,94 % (national : 48, 36 %)[46].
À l'élection présidentielle de 2017, les habitants ont très largement soutenu Marine Le Pen avec 39,74 %, suivi par Jean-Luc Mélenchon avec 18,72 %, puis Emmanuel Macron avec 16,92 %, François Fillon suit avec 10,38 %, puis Nicolas Dupont-Aignan avec 5,77 % et Benoit Hamon avec 5,38 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %[47]. Au second tour, les Mognevillois ont confirmé leur choix du premier tour en portant Marine Le Pen avec 55,32 % (national : 33,90) contre Emmanuel Macron avec 44,68 % (national : 66,10 %)[47].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].
En 2018, la commune comptait 1 494 habitants[Note 7], en diminution de 1,32 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (12,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,3 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 25,7 %, 15 à 29 ans = 18,1 %, 30 à 44 ans = 21,7 %, 45 à 59 ans = 23,3 %, plus de 60 ans = 11,2 %) ;
- 49,7 % de femmes (0 à 14 ans = 24,4 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 23,1 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 13,5 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Mogneville ne compte qu'un seul Monument historique sur son territoire.
- Église Saint-Denis (classée monument historique par liste de 1862 et par arrêté du [54]) : Elle remonte au début du XIIe siècle, mais uniquement la base et le premier étage du clocher central subsistent de l'église romane primitive. La courte nef non voutée, les bas-côtés, le transept et le chœur au chevet plat proviennent de deux campagnes de construction au cours du XIIe siècle et témoignent de la transition du style roman vers l'architecture gothique. L'élément le plus remarquable de l'église, le second étage du clocher et sa flèche dont le sommet atteint une hauteur de 39 m depuis le sol, datent de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle. Finalement, deux chapelles latérales gothiques remplacent les absidioles romanes vers 1250 et 1300. La façade occidentale, sans intérêt, daterait de 1381. À gauche et plus encore à droite, elle comporte les vestiges des bas-côtés, démolis pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, peut-être à la Révolution. Les six arcades à arc brisé les reliant à la nef et au transept sont toujours visibles de l'extérieur. L'église menace ruine dès la fin du XIXe siècle, la base du clocher ayant été négligé pendant les restaurations précédentes[55]. Une restauration profonde n'est lancée qu'en 1974 selon un plan pluriannuel[56].
Autres éléments du patrimoine
- Fontaine Saint-Denis, rue Paul-Faure, à l'angle avec la rue Fontaine-Saint-Denis : Cette fontaine représente en fait une combinaison entre fontaine et calvaire. La fontaine actuelle est une borne-fontaine d'un modèle courant installée par la commune en 1949 ; elle a remplacé une borne-fontaine plus ancienne. Il n'existe pas de témoignages sur un caractère sacré de la fontaine, comme pourrait le suggérer sa vocation à un saint, en l’occurrence le patron de l'église de Mogneville. Quant au calvaire, il se compose de trois éléments. Le socle consiste en deux blocs de pierre de taille superposés, le second de plus faible envergure que le premier, surmonté par un gable. En sort une colonne à la base octogone, mais au fût simple et sans ornements. Le crucifix est un beau travail filigrane en fer forgé, caractéristique de son époque : il a été offert à la commune par son maire, M. Fontaine, en 1869. Aujourd'hui, la fontaine s'est tarie, la canalisation amenant l'eau depuis la source ayant été obturée[57].
- Ancienne mairie-école, rue Paul-Faure, face à l'église : Il s'agit d'une ancienne chaumière sans étage acquise par la commune en 1840 au bout de quatre années de discussions. La maison n'accueille d'abord que l'école et le logement ; elle est en très mauvais état mais ne reçoit une nouvelle toiture en tuile qu'en 1851. L'ajout d'un étage en 1867, affecté à la mairie, provoque l’affaissement du rez-de-chaussée. En 1908, quand le nombre d'élèves atteint les soixante-treize, une seconde salle de classe est construite à l'arrière, perpendiculairement au bâtiment initial. Elle servira d'école de filles. Une nouvelle façade est également réalisée. L'école déménagera dans un nouveau bâtiment en 1998[58], et la nouvelle mairie est inaugurée en 2007.
Personnalités liées à la commune
- Paul Faure (1913-1944), résistant communiste lors de la Seconde Guerre mondiale[37].
Héraldique
|
Les armes de Mogneville se blasonnent ainsi : écartelé d'azur à trois fleur de lys d'or et d'or a trois lionceaux de gueules |
---|
Voir aussi
Bibliographie
- Marcel Aubert, « L'église de Mogneville », Congrès archéologique : Séances générales tenues à Beauvais en 1905, Paris et Caen, A. Picard et H. Delesques, no 72, , p. 475-488 (lire en ligne, consulté le )
- Lionel Duchâtel, Mogneville : Son histoire 1, Mogneville, Mairie de Mogneville, , 72 p. (lire en ligne)
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 p. (lire en ligne), p. 70-71
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[14].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Orthodromie entre Mogneville et Paris », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mogneville et Compiègne », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mogneville et Beauvais », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mogneville et Tremblay-en-France », sur lion1906 (consulté le ).
- « Composition communale de l'agglomération : 60601-Creil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résumé statistique - unité urbaine de Creil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Communes limitrophes de Mogneville » sur Géoportail..
- « Communes limitrophes de Mogneville » sur Géoportail..
- [PDF] « Horaire de la ligne 1 Creil - Liancourt - Clermont », sur Oise Mobilité, .
- « Tarifs réseau interurbain du CG 60 », sur Oise mobilité (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Airion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Mogneville et Airion », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Airion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mogneville et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Creil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Lucien Charton, Liancourt et sa région, Liancourt, , 535 p., p. 270.
- carticulaire de Chantilly : pièce 63 - 119 D - 17
- « LES BOURBONS », sur chrisagde.free.fr (consulté le ).
- « FAURE Paul, Auguste [Pseudonymes : Robert, Gaston et François DARIEN] - Maitron », sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr (consulté le ).
- LOI n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, (lire en ligne).
- Gaston Pontal, Arrêté préfectoral instituant la création du District urbain local de Liancourt, Beauvais, Préfecture de l'Oise, , 2 p., p. 1.
- « Vallée Dorée - Communauté de communes du Liancourtois », sur Vallée Dorée (consulté le ).
- « Assainissement collectif », sur Vallée Dorée (consulté le ).
- « Parc Chédeville La Vallée Dorée - Accueil du public », sur Vallée Dorée (consulté le ).
- « Mogneville », Cartes de France (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2002 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2012 » (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Mogneville en 2016 », sur www.recensement-2007.insee.fr (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Notice no PA00114748, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- M. Marcel Aubert, « L'église de Mogneville », Congrès archéologique : Séances générales tenues à Beauvais en 1905, Paris et Caen, A. Picard et H. Delesques, no 72, , p. 475-488 (lire en ligne, consulté le ).
- Lionel Duchâtel, Mogneville : Son histoire 1, Mogneville, Mairie de Mogneville, , 72 p. (lire en ligne), p. 29-30.
- Lionel Duchâtel, Mogneville : Son histoire 1, op. cit., p. 46-49.
- Lionel Duchâtel, Mogneville : Son histoire 1, op. cit., p. 13-17.
- Portail de l’Oise