Verneuil-en-Halatte

Verneuil-en-Halatte est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Verneuil.

Verneuil-en-Halatte

L'église Saint-Honoré depuis le sud-est.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes des Pays d’Oise et d’Halatte
Maire
Mandat
Philippe Kellner
2020-2026
Code postal 60550
Code commune 60670
Démographie
Gentilé Vernoliens
Population
municipale
4 677 hab. (2018 )
Densité 210 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 38″ nord, 2° 31′ 23″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 108 m
Superficie 22,26 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Creil
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Verneuil-en-Halatte
Géolocalisation sur la carte : Oise
Verneuil-en-Halatte
Géolocalisation sur la carte : France
Verneuil-en-Halatte
Géolocalisation sur la carte : France
Verneuil-en-Halatte

    Ses habitants sont appelés les Vernoliens[1].

    Géographie

    Localisation

    Verneuil-en-Halatte est située à une distance orthodromique de 48 km[2] au nord-nord-est de Paris, dans le sud du département de l'Oise. Peuplé de 4 650 habitants (2017), c'est un grand village, blotti en lisière de la forêt d'Halatte sur la rive gauche de l'Oise, en amont et au nord-est de Creil, dont il entre dans l'aire urbaine[3]. Outre le bourg qui lui donne son nom, la commune comporte quatre hameaux. Le Tremblay ne comporte qu'une poignée de maisons et se situe à l'ouest, à la limite avec Creil, à côté d'une zone d'activités. Mont la Ville, parfois orthographié Montlaville, désigne la partie du village située dans le vallon du ru Macquart, au sud-est, le long de la RD 565 en direction de Fleurines. Seulement 200 m séparent la première maison de ce hameau de la dernière maison du chef-lieu. Les Sablons correspond aux maisons le long de la rue du Docteur-Calmette, à l'est du bourg ; ce hameau forme aujourd'hui une entité presque homogène avec le centre-ville grâce à la rue Victor-Hugo. Finalement, la Rue des Bois est un hameau le long de la RD 120 près de la commune voisine de Beaurepaire, éloigné de plus de deux kilomètres du centre-ville. Avec 22,26 km2, deux fois plus que la superficie de la commune voisine de Creil, Verneuil est la onzième commune la plus étendue de l'Oise[4].

    En raison de son importante superficie, Verneuil comporte un nombre de communes limitrophes élevé, dix au total. La limite avec quatre de ces communes passe par le milieu de l'Oise : de l'ouest vers l'est, Villers-Saint-Paul, Nogent-sur-Oise, Rieux et Brenouille. Il n'existe donc aucun lien terrestre direct avec ces communes, à l'exception d'une passerelle non ouverte à la circulation automobile, entre Verneuil et l'usine chimique de Villers-Saint-Paul. Sinon, il faut passer par Creil ou Pont-Sainte-Maxence pour les atteindre. À noter que la limite commune avec Nogent ne porte que sur une quarantaine de mètres. Autre point qui mérite d'être signalé, le voisinage plutôt insoupçonné avec Senlis, le chef-lieu d'arrondissement, à une distance routière de près de 13 km par Fleurines. L'aérodrome de Creil est situé pour moitié environ sur la commune de Verneuil ; il occupe 1,9 km2 du territoire communal, soit 8,5 %.

    Topographie et relief

    Chemin des Bâtis dans la forêt d'Halatte.
    Le hameau de Mont-la-Ville depuis les ruines du château.

    Le bourg est bâti au pied du versant nord-ouest du massif de la forêt d'Halatte, qui sur Verneuil prend la forme d'un plateau d'une altitude variant autour de 90 m au-dessus du niveau de la mer, avec un point culminant à 90 m. Le village se situe plus précisément dans la partie finale du vallon du ru Macquart, large ici de 600 m, et formant un plateau à un niveau intermédiaire entre la forêt d'Halatte et l'Oise, à une altitude entre 30 m et 40 m. L'implantation correspond à un choix stratégique à plusieurs titres : ici seulement l'espace entre la rivière et les coteaux du massif d'Halatte fut suffisant pour la construction d'un village d'envergure, qui est ainsi protégé des crues. La situation dans une cuvette et l'arrosage par un ruisseau est en même temps favorable à la culture de potagers ou vergers. En effet, comme souvent dans des villages-clairières, les rues sont espacées les unes des autres, laissant de grands jardins derrière les maisons. Comme déjà mentionné dans le paragraphe ci-dessus, le hameau de Mont-la-Ville est implanté en amont dans le vallon du ru Macquart. Ce dernier est toutefois assez court et prend fin avant la limite même du territoire communal. L'expansion du village ne s'est pas fait en remontant le vallon, mais au contraire au nord, sur les flancs orientaux des collines et dans la plaine. Ces quartiers résidentiels et pavillonnaires sont pratiquement dissociés du centre-ville.

    Le vallon prend aussi un rôle structurant pour l'occupation des surfaces. À l'ouest, la forêt reste homogène et intacte, la nature domine. Hormis la forêt domaniale d'Halatte, qui n'atteint pas tout à fait les limites du village, l'on trouve deux bois privés au nord-est : le bois du Fossé près du village, et puis le bois de Monbuisson plus à l'est. Ces bois sont traversés par des chemins ruraux permettant de les traverser. À l'ouest, le plateau est par contre occupé par le « parc technologique Alata », une zone d'activités, un site de l'Institut géographique national, et bien entendu l'aérodrome de Creil. La forêt communale de Verneuil fait figure d'exception ; sa préservation est sans doute due au fait qu'il s'étale dans un vallon secondaire dont le relief ne permet pas d'autres usages. Sur les coteaux vers l'Oise au nord-ouest, des pelouses calcicoles se sont préservés au bois du Tremblay, cerné par des zones d'activités (voir la section Politique environnementale, ci-dessous). Hormis ces deux secteurs de part et d'autre du vallon, sur les plateaux, la commune de Verneuil est bien entendu marquée par le passage de l'Oise, avec sa plaine alluviale devenant de plus en plus large en amont, où des lacs témoignent de l'extraction des sables. L'Oise côtoie Verneuil sur 5,7 km environ. La limite entre la plaine de l'Oise et les coteaux du massif d'Halatte est matérialisée par la RD 120.

    Voies de communication et transports

    Verneuil-en-Halatte est traversée par deux routes départementales, la RD 120 Pont-Sainte-Maxence-Creil et la RD 565 Verneuil-Fleurines. La première contourne le village par le nord-ouest et par le nord, dans la vallée de l'Oise. Avant d'arriver à Creil, elle communique avec la déviation de l'agglomération, la RD 1016, ancienne nationale 16, reliant Amiens à Paris. La RD 1016 est en grande partie une voie express à deux fois deux voies. Elle donne accès à la RD 1330, l'ancienne nationale 330, à l'est du plateau de Creil. Cette voie express mène à Senlis et vers l'autoroute A1, l'autoroute du nord Paris - Lille (sortie no 8 Senlis / Creil). Senlis peut également être rejoint par la RD 565, qui traverse le village, et Fleurines, en empruntant ensuite la RD 1017, l'ancienne nationale 17. Cette route mène également vers Paris et donne aussi accès à la RD 1330 et l'autoroute A1.

    En transports en commun, Verneuil est desservie par une ligne du réseau départemental Sud-Oise, exploité par Keolis Oise via sa filiale transports Évrard : la ligne 3A Creil - Fleurines. Elle propose douze aller-retour pour la gare routière de Creil du lundi au vendredi, ainsi que de nombreux renforts en période scolaire, mais seulement deux aller-retour le samedi. Le temps de parcours est d'une vingtaine de minutes. Selon les services, les arrêts desservis à Verneuil ne sont pas toujours les mêmes ; certains services desservent le hameau de La-Rue-des-Bois, la zone industrielle et l'INERIS. Le tarif du ticket aller-retour est de 2,20 [7]. La gare la plus proche est celle de Creil à l'ouest, nœud ferroviaire de cinq lignes avec une desserte fréquente vers Paris et les principales villes de Picardie.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 669 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[14] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 35 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[18] à 11,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Verneuil-en-Halatte est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[22],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[24] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,6 %), terres arables (19,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,5 %), zones urbanisées (8,6 %), eaux continentales[Note 7] (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), prairies (1,9 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].

    Économie

    La commune abrite, notamment deux grandes entreprises :

    • Distribution Sanitaire Chauffage : 1 514 M€ de chiffre d'affaires et 4 340 salariés (une filiale de Saint Gobain Distribution)[31]
    • Les Ateliers de Verneuil-en-Halatte : une maroquinerie du groupe Chanel  : 104 M€ de chiffre d'affaires et 441 salariés[32]. Le siège social est à Paris 75001.

    Verneuil-en-Halatte possède 2 boulangeries, 1 charcuterie, 1 école de musique, 2 écoles primaires, un centré aéré, avec un skate parc où il y a plusieurs rampes avec 2 terrains de football, un tabac, une épicerie et un salon de massage.

    Histoire

    Le site fut occupé depuis l'époque gallo-romaine, comme l'attestent les restes de la villa dite « de Bufosse ».

    Ce fut ensuite une seigneurie, appartenant au comte de Saint-Pol, qui l'obtint de Philippe-Auguste.

    Le château fut commandé par le seigneur de Verneuil, Philippe IV de Boulainvilliers au milieu du XVIe siècle. Faute d'argent, celui-ci dut se résoudre à vendre le chantier à Jacques de Savoie-Nemours qui mourut sans pouvoir l'achever. Sa veuve, Anne d'Este, vendit le château à Henri IV qui l'offrit à sa maîtresse, Catherine de Balzac d'Entragues, en érigeant la terre en marquisat[33].

    Louis XIV l'érigea en duché-pairie en 1652 pour Henri de Bourbon-Verneuil, le fils naturel de Henri IV et de la marquise, qui mourut sans postérité en 1682.

    En 1705, les princes de Condé achetèrent le château qu'ils firent démolir en 1734 car il « faisait de l'ombre » au château de Chantilly. D'année en année, la végétation luxuriante recouvrit les ruines et l'édifice disparut.

    Le , la passerelle Jean-Biondi (en mémoire au maire de Creil), enjambant l'Oise et reliant Verneuil-en-Halatte à Villers-Saint-Paul est inaugurée en présence du préfet de l'Oise, Maurice Cuttoli, du sous-préfet de Senlis, des maires des deux communes et plusieurs autres élu(e)s.

    En 1987, la commune se résout à sauver ce qu'il reste du château en confiant le site au club du Vieux Manoir qui mobilise des jeunes pour sauvegarder ce monument. Depuis, on retrouve peu à peu la dépouille d'une splendeur déchue. Il ne reste aujourd'hui que les soubassements du château. Le musée Serge-Ramond et les Amis du vieux Verneuil ont aussi joué un rôle dans cette sauvegarde.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[34]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1848 1848 Jean Louis Adrien Cleret    
    1873 1876 Jean François Jules Boulanger    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 mars 1983 Yvan Sarrazin   Professeur agrégé de mathématiques
    mars 1983 mars 2008 Jean-Claude Hrmo RPR puis UMP Maraîcher retraité
    Conseiller général du canton de Pont-Sainte-Maxence (1985 → 2011)
    mars 2008 mai 2020 Christian Massaux[35] DVD Cadre
    Président de la CC des pays d'Oise et d'Halatte (2018 → 2020)
    mai 2020[36],[37] En cours
    (au 7 juillet 2020)
    Philippe Kellner DVD Enseignant
    Vice-président de la CC des pays d'Oise et d'Halatte (2020 → )

    Politique environnementale

    La commune n'a pas été incluse dans le parc naturel régional Oise-Pays de France, sauf pour la partie de son territoire entrant dans le site naturel classé de la forêt d'Halatte. Cette décision a été motivée par l'appartenance de Verneuil à l'agglomération creilloise, dont pourrait découler une logique de développement non compatible avec celle du parc, et qui fait que l'article L.302-5 du code de la construction et de l'habitation soit applicable[38], portant sur l'obligation des 20 % de logements sociaux[39]. De plus amples explications ne sont pas fournies dans la charte du parc, et il n'est pas dit pourquoi des logements sociaux seraient mal placés dans un parc naturel régional.

    Les espaces naturels sur la commune de Verneuil sont protégés par deux ZNIEFF type 1, « Massif forestier d'Halatte »[40], et « Coteaux de Vaux et de Laversine »[41]. La première englobe l'ensemble des forêts à l'est du village et à l'est de la RD 565, avec les bois privés, ainsi que la forêt communale de Verneuil, où se situe le château ruiné. La seconde concerne sur la commune le petit bois du Tremblay sur les coteaux au sud de la RD 120, près de l'Oise, et cerné de toutes parts par les zones d'activités.

    Le site naturel classé « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles », et donc la partie de la commune intégrée dans le parc naturel régional, ne correspond pas exactement à la ZNIEFF : est exclue la forêt communale de Verneuil, mais est incluse une zone non boisée au sud-est de Mont-la-Ville, au lieu-dit les Fronces. Le site classé a été créé par décret du [42], et il a été précédé par un site inscrit « Vallée de la Nonette » créé par arrêté du . Vu l'éloignement de Verneuil de la Nonette, le nom du site semble inapproprié ; il correspond en fait à la partie du parc naturel régional situé dans l'Oise, et englobe la totalité du territoire communal de Verneuil, même l'aérodrome de Creil et le parc technologique[43].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

    En 2018, la commune comptait 4 677 habitants[Note 8], en augmentation de 0,43 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3321 2011 2321 2101 2991 2311 1381 1361 116
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0801 0771 0951 1131 0351 0611 1581 1411 135
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1021 0771 1971 4661 3481 3851 3761 4431 807
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    2 2182 5872 5603 4633 6144 0374 3204 4864 690
    2018 - - - - - - - -
    4 677--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,5 %, 15 à 29 ans = 14,6 %, 30 à 44 ans = 24,1 %, 45 à 59 ans = 23,6 %, plus de 60 ans = 16,2 %) ;
    • 50,1 % de femmes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 13,5 %, 30 à 44 ans = 25,1 %, 45 à 59 ans = 22,4 %, plus de 60 ans = 18,2 %).
    Pyramide des âges à Verneuil-en-Halatte en 2007 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,5 
    3,8 
    75 à 89 ans
    5,6 
    12,2 
    60 à 74 ans
    12,1 
    23,6 
    45 à 59 ans
    22,4 
    24,1 
    30 à 44 ans
    25,1 
    14,6 
    15 à 29 ans
    13,5 
    21,5 
    0 à 14 ans
    20,8 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Culture locale et patrimoine

    Oppidum

    L' oppidum de Verneuil-en-Halatte ou Camp romain est situé au lieu-dit « le Tremblay », cavée Louis-Douche (classé Monument historique par arrêté du [50]) : en 1866, des vases en terre cuite y ont été découverts par des ouvriers, tout à fait par hasard[51]. Cette trouvaille a motivé des fouilles par la suite. Leurs produits sont pour partie exposés au musée d'art et d'archéologie de Senlis[52].

    Église Saint-Honoré

    Le porche de l'église Saint-Honoré.

    Verneuil-en-Halatte compte deux monuments historiques classés ou inscrits sur son territoire, et est riche également de monuments non encore protégés officiellement.

    • Église Saint-Honoré (inscrite monument historique par arrêté du [53]) : de l'église initiale des années 1170, ne subsistent qu'une portion de mur au nord et une arcade de la première travée du chœur avec deux chapiteaux. L'essentiel de l'édifice date de la fin du XVe siècle et du premier quart du XVIe siècle. Orienté sud-est - nord-ouest, il se compose d'un vaisseau central de sept travées et de deux bas-côtés. Les cinq premières travées sont considérées comme nef, dépourvues par ailleurs de fenêtres et éclairées seulement indirectement par les bas-côtés, et les deux dernières travées forment le chœur, qui se termine par une abside rectangulaire au chevet plat. Le chœur et son bas-côté nord sont les parties les plus anciennes et de largeur égale. Cette largeur a dû paraître insuffisante pour la nef lors de sa reconstruction. De ce fait, sa cinquième travée est de forme trapézoïde, pour établir la transition entre le chœur et le reste de la nef. Sur les façades, la distinction entre nef et chœur se remarque facilement par la différence de hauteur et de forme des toitures ; en effet, le toit de la nef est plus haut que celui du chœur, alors que pour les bas-côtés, l'invers est le cas. L'ensemble de l'église est voûté d'ogives, quadripartites en général, mais sexpartites pour la première et deuxième travée de la nef, et avec des liernes pour la seconde et quatrième travée. Comme c'est la règle à la période flamboyante, les nervures prismatiques des voûtes sont pénétrantes, et les chapiteaux sont entièrement absents. Les piliers ondulés correspondent exactement au style du voûtement et rendent l'espace intérieur très élégant. Le clocher s'élève au-dessus de la première travée du bas-côté nord ; il est épaulé par deux massifs contreforts par angle et coiffé d'une élégante flèche octogonale en pierre. L'on remarquera sa similitude avec celui de l'église Saint-Médard de Creil. Le clocher initial, qui s'est écroulé au XVe siècle, était situé au-dessus de la première travée du chœur : sa souche subsiste dans les combles. L'entrée principale se situe au milieu de la façade nord-est, sous un porche ajouré par deux baies des deux côtés. Il est attribué à Salomon de Brosse, et serait donc un exemple de collaboration entre un protestant et l'église catholique. Avec son décor flamboyant richement sculpté, c'est bien l'élément le plus remarquable des façades de l'église. Un portail secondaire se situe dans la façade nord-ouest. Il présente la particularité d'unir dans un même ensemble, entièrement décoré, le portail en anse de panier et la baie qui le surmonte[54],[55],[56].

    Le musée Serge-Ramond

    Le musée se situe place de Piegaro, au centre-ville, près de la mairie. Ouvert en 1987, il prend le nom « musée de la Mémoire des Murs et d'Archéologie » en 1996, avant de devenir récemment le « musée Serge-Ramond » en hommage à son fondateur. Cet artiste et archéologue amateur a commencé à réunir ses collections en 1969, et pendant trente ans, n'a pas relâché son effort de recherche. Le musée, devenu entièrement communal en 2000 et unique en France en son genre, est consacré aux inscriptions gravées anciennes, appelées également graffiti. On les trouve sur les murs de bâtiments anciens de tout genre, dans les cachots, dans des carrières souterraines ou sur des rochers[57]. Selon le contexte, les inscriptions et dessins étaient moyen d'expression, de communication ou de contestation. Ils témoignent des modes de vie de leur époque, des croyances et des centres d'intérêt au fil des siècles, et peuvent se rapporter à la religion, la vie militaire, la vie quotidienne, ou bien avoir un rôle décoratif. Dans vingt-deux salles, le musée expose au total 3 500 moulages de ces graffiti, mais également les produits des fouilles du site de Bufosse et des vestiges de l'ancien château de Verneuil (voir ci-dessous). L'association Association de Sauvegarde du Patrimoine Archéologique et Glyptographique, créée en 1981[58], soutient le travail du musée depuis 1992[59],[60].

    Autres éléments du patrimoine

    • Vestiges du château, à l'ouest de la rue du Président-Wilson, dans la forêt communale : il a été conçu vers 1558 par Jacques Ier Androuet du Cerceau pour Philippe IV de Boulainvilliers, chez qui le graveur et architecte huguenot avait trouvé refuge. Boulainvilliers habitait alors le « château d'en-bas » construit pour son grand-père au début du siècle. La position du nouveau château a été choisie volontiers sur la hauteur, afin de permettre un étagement des jardins et terrasses. Cette disposition entraîne d'autres particularités, les galeries et salles souterraines simulant des grottes, et le vestibule dissocié du château et situé à un niveau inférieur. Le château proprement dit s'organisait autour d'une cour rectangulaire, avec des bâtiments à un étage de trois côtés, et fermée par une galerie sans étage à l'arrière. À chacun des quatre angles du château, s'élevaient deux pavillons d'angle à deux étages coiffés par un dôme. L'architecture était inspirée du maniérisme et alliait pierre de taille et brique. Tout en renonçant aux ordres classiques, elle était d'une grande richesse ornementale, comportant beaucoup d'éléments sculptés, dont quarante statues grandeur nature. Elles ont pour partie été exécutées par Pierre Bontemps. Le château n'est pas achevé quand Boulainvilliers est contraint de le vendre en 1575, ne pouvant plus faire face à ses dettes. Le duc Jacques de Savoie-Nemours et son épouse Anne d'Este rachètent le château et font appel au gendre de l'architecte, Jean de Brosse, pour poursuivre les travaux. Les premières pièces sont habitables dès la fin de la même année, mais à la mort du duc en 1585, l'aile sud et le pavillon d'entrée ne sont toujours pas construits. Le roi Henri IV se porte acquéreur du château abandonné en 1599 et l'offre à Henriette d'Entragues, qui devient marquise de Verneuil. Le fils de Jean de Brosse, Salomon de Brosse, dirige les derniers travaux. Le château appartient à Henri de Bourbon-Verneuil de la mort de sa mère, la marquise de Verneuil, jusqu'à sa disparition en 1682, puis à sa veuve Charlotte Séguier jusqu'en 1704. Les terres de Verneuil sont rachetées par Henri Jules de Bourbon-Condé. Son successeur, Louis IV Henri de Bourbon-Condé, n'utilise pas le château qui se dégrade rapidement, et décide en 1724 de ne plus l'entretenir. La démolition commence vers 1734 et se poursuit pendant une bonne quarantaine d'années, avec récupération des pierres pour l'agrandissement du château de Chantilly, et des statues et colonnes pour le jardin de Betz. Les ruines présentent certes de l'intérêt, mais ne permettent pas de se faire une idée du château avant sa démolition. Le château de Montceaux (également en ruines) et le palais du Luxembourg sont inspirés du château de Verneuil[61],[62],[63].
    • Manoir Salomon de Brosse et son parc, rue Salomon-de-Brosse, au hameau de Mont-la-Ville : Salomon de Brosse est né à Verneuil vers 1571 dans une maison construite par son père, qui était lui aussi architecte. Cette maison est située près d'un manoir du XVIe siècle nommé l'hôtel de Saint-Quentin. Salomon de Brosse rachète ce manoir en 1613 pour en faire son domicile. Il fait ajouter la tour carrée de deux étages devant la façade nord, en remplacement d'une tour hexagonale plus ancienne. Le manoir est un rare exemple d'architecture Renaissance à la campagne et s'est longtemps assez bien conservé[64]. Laissé à l'abandon plus récemment, il a été victime de vandalisme, et les meneaux des fenêtres ont été cassés[65]. Consciente de la valeur du bâtiment, la commune l'a acquis et commencé sa restauration, qui s'est arrêtée après la réfection du toit. Toutes les ouvertures ont été murées afin d'éviter des actes de vandalisme supplémentaires, et les murs continuent de se dégrader.
    • Site gallo-romain de Bufosse, RD 120, au nord de la commune près des étangs : il s'agit des vestiges de la partie résidentielle d'une grande exploitation agricole du Ier siècle, qui a fonctionné jusqu'au IVe siècle. Les bâtiments étaient construits en bois et torchis, avec une fondation en pierres. Une reconstruction complète est intervenue vers 250. Découverte peu après la Seconde Guerre mondiale, la villa a été explorée partiellement au début des années 1950, puis d'une façon plus poussée entre 1986 et 1990 en vue de la construction d'un complexe sportif. Les moyens n'ont cependant pas permis de fouilles exhaustives, la partie centrale de la ferme ayant occupé une surface considérable de 6 ha. Les produits des fouilles sont exposés au musée Serge Ramond. Sur place, l'on peut suivre au sol le plan de différents composants de la résidence, et voir deux puits, un bassin et deux balnéaires[66],[67].
    • Lavoir couvert, rue de Verdun : ce lavoir construit en briques et couvert d'un toit en appentis a été bâti à la fin du XIXe siècle. Il est établi sur un petit ruisseau, le « fossé Sainte-Geneviève », qui provient de la vallée du même nom et se jette dans le rû Macquart au niveau de la rue Victor Hugo. Deux étroits bassins se succèdent, où l'on pouvait retenir ou faire évacuer l'eau grâce à une vantelle[68].
    • Vestiges d'une cave, cavée Lerambert : cette cave appartenait à une maison aujourd'hui disparue, construite près de l'enceinte du parc du château. Certains vestiges de cette muraille subsistent, mais le portail représentatif une cinquantaine de mètres plus loin, appelé « les Tourelles », a été détruit par les occupants allemands pour la récupération des pierres[68].
    • Maison de l'Archer, 25 rue Victor-Hugo : au-dessus de la porte, dans un renfoncement surmonté d'un fronton à jour, est apposée une statue du martyre de saint Sébastien. Elle sort d'un bas-relief servant de décor, avec un arbre auquel est accroché le martyr moyennant des cordes, et en haut à droite, un ange qui sort d'un nuage.
    • Ville fleurie : une fleur a été attribuée en 2007 par le Conseil des villes et villages fleuris[69]. de France au Concours des villes et villages fleuris[70].

    Personnages liés à la commune

    Héraldique

    Les armes de Verneuil-en-Halatte se blasonnent ainsi :

    d'azur aux trois fleurs de lys d'or accompagnées, en abîme, d'un bâton péri de gueules en barre.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Léon Boursier, « Oppidum de Verneuil », Comité archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, année 1874, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen, 1re série, vol. X, , p. 123-127 et planches V+VI (ISSN 1162-8820, lire en ligne)
    • André Ploix, Verneuil, château royal oublié : de 1550 à 1734, Verneuil-en-Halatte, Les Amis du vieux Verneuil (réédition), 1988 (1re édition 1957), 222 p.
    • Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, 2de partie : Autour de la forêt : Verneuil-en-Halatte », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94, , p. 74-87
    • « Bulletin des amis du vieux Verneuil », Bulletin des amis du vieux Verneuil, Verneuil-en-Halatte, Les amis du vieux Verneuil, nos 1-116, à partir de 1978, 1 à 4 numéros par an — Chaque numéro est consacré à un sujet. Beaucoup de numéros traitent des sujets liés à l'histoire régionale de la Picardie, à l'histoire française en général, ou à des communes voisines.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Verneuil-en-Halatte (60550) », sur Habitants.fr - Nom des habitants des communes françaises (consulté le ).
    2. Distance mesurée par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ), sur la base de la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN.
    3. Code de l'aire urbaine : 60601 ; cf. « Composition de l'unité urbaine 2010 de Creil », sur INSEE (consulté le ).
    4. « Résumé statistique national (fichier Excel) » [zip+xls], sur INSEE (consulté le ).
    5. « Communes limitrophes de Verneuil-en-Halatte » sur Géoportail..
    6. « Communes limitrophes de Verneuil-en-Halatte » sur Géoportail..
    7. « Recherche d'horaires », sur Oise Mobilité (consulté le ) ; et Horaire de la ligne 3A.
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    11. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    14. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Verneuil-en-Halatte et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Verneuil-en-Halatte et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Unité urbaine 2020 de Creil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    25. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    26. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    30. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    31. « distribution sanitaire chauffage », sur www.verif.com (consulté le ).
    32. « les ateliers de verneuil en halatte », sur www.verif.com (consulté le ).
    33. Verneuil, à un quart de lieue à la gauche de l'Oise entre Creil & le Pont Ste. Maxence, érigé en marquisat en 1600 en faveur d'Henriette de Balzac, & en duché & pairie en 1652 en faveur de Henri son fils légitimé de Bourbon & du roi Henri IV mort en 1682; Jean-Joseph Vaissète, Géographie historique, ecclésiastique et civile, Tome Second, (lire en ligne) ; p. 429.
    34. « Les maires de Verneuil-en-Halatte », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    35. Hervé Sénamaud, « Verneuil : un dernier mandat pour Massaux », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Si je suis réélu, ce sera mon deuxième et dernier mandat. » Après trois mandats en tant qu’adjoint et un en qualité de maire, Christian Massaux (UMP), le maire de Verneuil-en-Halatte se lance dans ce qui sera son ultime combat politique ».
    36. « L'exécutif », Les élus, sur https://www.ccpoh.fr, (consulté le ).
    37. « Procès verbal du lundi 25 mai 2020 : installation du conseil municipal » [PDF], Comptes rendus des conseils municipaux, sur http://www.verneuil-en-halatte.fr/ (consulté le ).
    38. Collectif, Charte « Objectif 2014 » : Rapport, Senlis, Parc naturel régional Oise-Pays de France, , 229 p. (lire en ligne [PDF]) ; p. 26.
    39. « Code de la construction et de l'habitation, article L.302-5 », sur Legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    40. ZNIEFF 220005064 - Massif forestier d'Halatte sur le site de l’INPN..
    41. ZNIEFF 220013833 - Coteaux de vaux et de Laversine sur le site de l’INPN..
    42. « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le ).
    43. « Vallée de la Nonette » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le ).
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    48. « Évolution et structure de la population à Verneuil-en-Halatte en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    49. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    50. « Camp de Tremblay », notice no PA00114947.
    51. Charles Milice, « Compte-rendu de la séance du 3 mai 1866 : Découverte de poteries à Verneuil », Comité archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, année 1866, Senlis, Imprimerie de Charles Duriez, 1re série, vol. IV, , p. XXII-XXIII (ISSN 1162-8820, lire en ligne).
    52. « L'archéologie en Picardie », sur Musées de Senlis (site officiel) (consulté le ).
    53. « Église Saint-Honoré », notice no PA00114948, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, 2de partie : Autour de la forêt : Verneuil en Halatte », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'étude des monuments et œuvres d’art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94, , p. 83-84.
    55. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Pont-Sainte-Maxence, Valois et vallée de l’Oise, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours de l’O.T.S.I. de Verneuil-en-Halatte, ca. 1998, 32 p., p. 25.
    56. « L'Église Saint-Honoré », sur Verneuil-en-Halatte (site officiel) (consulté le ).
    57. Télérama, n° 2534, 5 août 1998, p. 18.
    58. « Chasseurs de graffiti », sur Musée Serge Ramond (site officiel) (consulté le ).
    59. « Les pierres gravées », sur Musée Serge Ramond (site personnel) (consulté le ).
    60. « Histoire du musée », sur Musée Serge Ramond (site officiel) (consulté le ).
    61. « Les vestiges du Château Royal Henri IV », sur Verneuil-en-Halatte (site officiel) (consulté le ).
    62. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome II. Valois, Paris, Éditions de la Morande, s.d., 356 p. (ISBN 978-2-9020-9139-3), p. 43-46.
    63. Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, 2e partie : Verneuil en Halatte », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94, , p. 74-87.
    64. « Le manoir Salomon de Brosse », sur Verneuil-en-Halatte (consulté le ).
    65. « Le manoir Salomon de Brosse », sur archivage wikipédia (consulté le ).
    66. « La Villa gallo-romaine de Bufosse », sur Verneuil-en-Halatte (site officiel) (consulté le ).
    67. Jean-Luc Collart, « La naissance de la villa en Picardie : la ferme gallo-romaine précoce : Verneuil-en-Halatte « Le Bufosse » », Revue archéologique de Picardie « Numéro spécial 11 », , p. 24-32 (lire en ligne).
    68. « Tour de ville », sur Verneuil-en-Halatte (site officiel) (consulté le ).
    69. « Verneuil-en-Halatte », sur Site officiel des villes et villages fleuris (consulté le ).
    70. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise, .
    • Portail de l’Oise
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.