Apremont (Oise)

Apremont est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Apremontois.

Pour les articles homonymes, voir Apremont.

Apremont

Rue Aristide-Briand et église Saint-Martin.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes de l'aire cantilienne
Maire
Mandat
Michel Dagniaux
2020-2026
Code postal 60300
Code commune 60022
Démographie
Gentilé Apremontois
Population
municipale
654 hab. (2018 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 27″ nord, 2° 30′ 35″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 126 m
Superficie 13,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chantilly
Législatives 4e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Apremont
Géolocalisation sur la carte : Oise
Apremont
Géolocalisation sur la carte : France
Apremont
Géolocalisation sur la carte : France
Apremont
Liens
Site web http://apremont.reseaudescommunes.fr/

    Géographie

    Description

    Vue sur l'église et le village depuis l'allée d'Apremont.
    L'allée d'Avilly.

    Apremont est située dans le sud du département de l'Oise, à une distance orthodromique de 43 km au nord-nord-est de Paris, à la limite entre les forêts de Chantilly, d'Halatte et de la Haute Pommeraie, dans le triangle entre Senlis, Creil et Chantilly.

    Village-clairière, le territoire de la commune est couvert sur 341 ha par le bois de la Basse Pommeraie et le bois du Lieutenant, ce qui représente un quart du territoire communal. Ces deux forêts sont la propriété de l'Institut de France et rattachées à son domaine de Chantilly, mais appartiennent géographiquement à la forêt d'Halatte. La forêt privée de la Haute Pommeraie représente un autre quart du territoire.

    Une partie de l'aérodrome de Creil est par ailleurs situé sur le territoire d'Apremont. Les terres non boisées autour du village sont occupées par le Polo Club et le golf d'Apremont.

    Le village lui-même s'étale sur le flanc sud du massif de la forêt d'Halatte, à une altitude autour de 80 m au-dessus du niveau de la mer, soit une différence d'une trentaine de mètres par rapport à Vineuil-Saint-Firmin, à km plus au sud. Le point culminant de la commune se situe sur la butte-témoin au milieu de la forêt de la Haute Pommeraie, à 126 m, et le point le plus bas à la limite avec Courteuil, à 54 m.

    Le paysage est marqué par les allées et perspectives géométriques aménagés par André Le Nôtre dans le cadre du parc du château de Chantilly. Les cours d'eau sont complètement absents à Apremont[1].

    Communes limitrophes

    Apremont possède six communes limitrophes.

    Transports et déplacements

    La RD 1330 Senlis - Creil constitue le principal axe routier, mettant la commune à 9,7 km de l'autoroute A1 par la déviation Nord de Senlis, et à 6,5 km de Creil. La RD 1330 ne traverse pas le village, mais passe à km au nord-est. La liaison est établie par la RD 606 (pour la direction de Creil) et la RD 606e (pour les directions d'Aumont et Senlis).

    En direction du sud, la RD 606 relie Apremont à Vineuil-Saint-Firmin et la RD 924 Senlis - Chantilly. En direction de l'ouest, une étroite voie communale passant par la forêt relie Apremont à Saint-Maximin et à la RD 1016, l'ancienne nationale 16.

    Sur le plan des transports en commun, Apremont est desservie par la ligne 7 Senlis - Creil du réseau départemental Sud-Oise, exploité par Keolis Oise. Cette ligne est desservie par sept aller-retours du lundi au vendredi (pendant les vacances scolaires, seulement quatre services en direction de Creil), ainsi que par quelques rares services le samedi[2]. La gare la plus proche est celle de Chantilly, avec une desserte fréquente par le TER Picardie pour Gare de Paris-Nord, Amiens et Compiègne.

    Environnement

    Le patrimoine naturel et paysager d'Apremont est protégé par deux ZNIEFF. La première, de type 1, est le « Massif forestier d'Halatte » n° national 220005064[3]. Du fait que la continuité entre les massifs d'Halatte et de Chantilly, important pour l'échange de grands animaux, soit interrompue par l'espace clôturé du parc du château de Chantilly, une seconde ZNIEFF, de type 2, a été instaurée. Appelée « Sites d'échanges interforestiers Halatte / Chantilly », n° national 220014330[4], elle porte sur les zones non boisés entre Apremont et la lisière de la forêt de Chantilly.

    La partie sud de la commune d'Apremont, au sud de la voie communale de Saint-Maximin et de la RD 606e, entre dans le site naturel classé « Domaine de Chantilly », créé par arrêté du sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque[5]. D'autre part, le secteur au-delà de la RD 1330 entre dans le site classé « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles » créé par décret du , à l'exception de l'aérodrome[6]. Quant à la forêt de la Haute-Pommeraie, elle a été classée en même temps avec la forêt d'Ermenonville, par arrêté du [7]. Ainsi, l'ensemble des forêts sur la commune sont des sites classés. S'y superpose le site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé antérieurement par arrêté du [8]. Ce site inscrit a préfiguré le Parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie située dans l'Oise, créé par décret du et incorporant l'ensemble de la commune d'Apremont[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 687 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[16] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 29 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[20] à 11,6 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Apremont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[24],[25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,4 %), prairies (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones urbanisées (3,3 %), terres arables (2,9 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

    Toponymie

    Du latin asper (rude ou escarpé), et mons (mont). D’après Michel Roblin, ce nom fait, partie de la série des noms de grands domaines gallo-romains dont le radical est formé par un mot commun exprimant une idée de relief. Deux hypothèses sont possibles : à l’origine ce nom n’aurait pas caractérisé un lieu habité, mais seulement un quartier du domaine. S’il désigne aujourd’hui un lieu habité, cet habitat n’est pas originel. Dans l’autre cas, ce nom a désigné originellement un fundus[30]. La composition même de ce toponyme reflète un usage gaulois.

    Histoire

    Une industrie de boutons a été introduite en 1675.

    Politique et administration

    La mairie, rue Louis-Wallon.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995  ? Jean Radola    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Gérard Manoussi DVD  
    2014[31] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Michel Dagniaux   Retraité
    Réélu pour le mandat 2020-2026[32]

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

    En 2018, la commune comptait 654 habitants[Note 7], en diminution de 5,22 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    445487535537603579602626697
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    673665701648656676669627632
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    570578603602574573549554595
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    603662785861862813742705673
    2018 - - - - - - - -
    654--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 14,3 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 25,1 %, plus de 60 ans = 20,7 %) ;
    • 51,1 % de femmes (0 à 14 ans = 17,7 %, 15 à 29 ans = 12,4 %, 30 à 44 ans = 19 %, 45 à 59 ans = 28,2 %, plus de 60 ans = 22,7 %).
    Pyramide des âges à Apremont en 2007 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,0 
    5,0 
    75 à 89 ans
    6,6 
    15,4 
    60 à 74 ans
    16,1 
    25,1 
    45 à 59 ans
    28,2 
    20,7 
    30 à 44 ans
    19,0 
    14,3 
    15 à 29 ans
    12,4 
    19,3 
    0 à 14 ans
    17,7 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Sports

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    Depuis 1999, Apremont accueille le Polo-Club Richard Mille de Chantilly sur la ferme d'Apremont et a été le théâtre des championnats du monde de cette discipline en septembre 2004.

    Apremont dispose d'un golf 18 trous (par 72) depuis 1992. Exploité par un groupe financier japonais, il fait partie depuis 2004 du groupe Club Albatros fondé par Patrick Wallaert (fondateur du Paris Country Club à Rueil-Malmaison). Les clubs frères de l'Apremont Golf & Country Club sont Béthemont-la-Forêt (Val-d'Oise), Rochefort-en-Yvelines (Yvelines) et Cély (Seine-et-Marne). Un Grand Prix fédéral (ligue de Picardie) y est régulièrement organisé le dernier week-end de juillet.

    Manifestations culturelles et festivités

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    Depuis 2015, sur les terrains du Polo Club de Chantilly, se déroule le Rallye d'Aumale, un rallye automobile touristique et de navigation de véhicules historiques ou de prestige, qui soutient l'Institut Curie pour la recherche contre les cancers infantiles.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Apremont compte un Monument historique, qui est situé à cheval sur la commune voisine de Vineuil-Saint-Firmin :

    • Le carrefour de la table d'Apremont, entre forêts et pâturages, à la limite avec la commune de Vineuil-Saint-Firmin (inscrit Monument historique depuis le [39]) : C'est un deuxième carrefour des environs de Chantilly à présenter une table en pierre, avec le carrefour de la table de Montgrésin à Orry-la-Ville. Il s'agit d'une table de vénerie, permettant aux cavaliers de descendre de cheval sans aide. Cette table se situe au milieu d'un carrefour autour duquel rayonnent huit routes, entre le bois de la Basse Pommeraie et le bois du Lieutenant, et fait partie des aménagements paysagers dus à André Le Nôtre. Les perspectives de vue s'ouvrent sur le village d'Apremont au nord, et sur le terrain de golf de Saint-Firmin au sud[40].

    On peut également signaler :

    • La Porte d'Apremont, à l'extrémité sud-est du village : Bâtiment de ferme très sobre, d'orientation approximativement est-ouest, pourvu au centre d'un portail monumental à fronton, de style néoclassique, et regardant vers le sud. La vocation de cet aménagement d'autour de 1800 est d'accrocher le regard dans le cadre de la grande perspective s'ouvrant sur Apremont depuis Saint-Firmin. La porte représente le point final de l'allée de Saint-Firmin (voie communale n° 2) et est effectivement visible dès que l'on s'engage sur ce chemin[40]. Elle s'inscrit dans la ferme du Parc ou ferme d'Apremont appartenant au domaine de Chantilly de l'Institut de France, qui est louée au Polo Club.
    • Le pavillon de chasse, allée du parc : maison à un étage, de trois travées, avec un corps central légèrement saillant surmonté d'un fronton. Ce pavillon proche de la porte d'Apremont présente le même style néoclassique et appartient également au domaine de Chantilly[40].
    • L'église Saint-Martin, rue Louis-Wallon : Elle se compose de parties issues d'époques différentes et représente le résultat de reconstructions partielles successives. Du côté de la façade occidentale, la tour-porche de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe siècle est d'un style Renaissance tardif qui annonce déjà le Classicisme à venir. Le décor du portail est d'une belle facture, avec deux pilastres ioniques de chaque côté et un fronton triangulaire. Suit une nef avec un bas-côté au nord, les deux sans caractère et bâtis en 1769. Les deux vaisseaux communiquent entre eux par trois arcades en plein cintre, et sont éclairés par trois baies plein cintre au sud, mais d'une seule baie au nord. La chapelle latérale nord du chœur comporte deux travées et se termine par un chevet plat. Curieusement, les deux travées se partagent un pignon unique au nord, et le toit est donc perpendiculaire à l'axe de la nef. Les contreforts d'angle biais et les trois fenêtres aux réseaux flamboyants indiquent une période de construction au milieu du XVIe siècle. Le vaisseau principal du chœur représente la partie la plus ancienne de l'église et remonte à la seconde moitié du XIIe siècle. De style gothique primitif, il comporte également deux travées et se termine également par un chevet plat, dominé par un pignon. Les deux fenêtres du chœur sont encore en plein cintre, et celle du chevet est décorée par un bandeau en forme de sourcil. Une corniche de corbeaux subsiste au sud. L'intérieur de l'église a malheureusement perdu presque authenticité lors d'une restauration très radicale au XIXe siècle, avec grattage systématique de toutes les surfaces et application d'un enduit uniforme. Toutes les voûtes ont été supprimées, sauf celle de la base du clocher. Ainsi, seul l'extérieur revèle encore l'histoire de l'édifice et est bien mis en valeur[41],[40].
    • Notre-Dame de la Côte, en haut de la route du Connétable, à la lisière de la forêt de la Haute Pommeraie : Petit oratoire qui consiste d'une statue abrité dans une structure métallique du XIXe siècle, coiffé d'un toit en dôme à pans porté par quatre colonnes en fonte[42]. Le nom provient de sa position en haut de la côte, assez raide, que monte la rue du Connétable. De nombreux ex-voto ont été posés autour de la statue de la Vierge.

    Héraldique

    Les armes d'Apremont se blasonnent ainsi :
    de gueules au pal d'argent

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Apremont », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Cf. Collectif, Étude urbaine d'Apremont : Phases I et II, Orry-la-Ville, Parc naturel régional Oise-Pays de France, , 38 p. (lire en ligne [PDF]) ; p. 1-18.
    2. Cf. « Recherche d'horaires », sur Oise Mobilité (consulté le ).
    3. Cf. « Présentation de la znieff Massif forestier d'Halatte », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    4. Cf. « Présentation de la znieff Sites d'échanges interforestiers (passage de grands animaux) Halatte / Chantilly », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    5. Cf. [PDF] « Domaine de Chantilly », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    6. Cf. [PDF] « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    7. Cf. [PDF] « Forêt d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute-Pommeraie, clairière et butte de Saint-Christophe », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    8. Cf. [PDF] « Vallée de la Nonette », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    9. Cf. [PDF] « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    12. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    13. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    16. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    17. « Orthodromie entre Apremont et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Apremont et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    40. Cf. Étude urbaine d'Apremont, op. cit., p. 21.
    41. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis, , 54 p., p. 7.
    42. Cf. Étude urbaine d'Apremont, op. cit., p. 22.
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