Betz (Oise)

Betz (prononcé [bɛ:]) est une commune française située dans le département de l'Oise.

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Betz

L'église paroissiale Saint-Germain.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Valois
Maire
Mandat
Marc Grandemange
2020-2026
Code postal 60620
Code commune 60069
Démographie
Gentilé Bessins, Bessines
Population
municipale
1 140 hab. (2018 )
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 27″ nord, 2° 57′ 22″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 140 m
Superficie 15,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nanteuil-le-Haudouin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Betz
Géolocalisation sur la carte : Oise
Betz
Géolocalisation sur la carte : France
Betz
Géolocalisation sur la carte : France
Betz

    Géographie

    Localisation

    La commune de Betz est située à 65 km au nord-est de Paris, au sud-est du département de l'Oise. Elle présente une forme allongée dans le sens nord-ouest - sud-est, avec km de long et km dans sa plus grande largeur. Cette forme résulte de la réunion, en 1824, de l'ancienne commune de Macquelines à celle de Betz, la première nettement plus petite que la seconde.

    Les communes environnantes sont Lévignen (nord-ouest), Bargny (nord), Antilly (est), Etavigny (sud-est), Acy-en-Multien et Bouillancy (sud), Villers-Saint-Genest (sud-ouest) et Boissy-Fresnoy (ouest).

    Hydrographie

    La direction nord-ouest – sud-est est aussi celle de la rivière Grivette. Celle-ci prend sa source au nord-ouest de la commune, non loin de Macquelines. Ici, le fond de la vallée est plat ; longtemps marécageux, il est maintenant planté en peupliers. La rivière coule vers le sud-est (altitude la plus basse : 110 mètres). La commune occupe les deux versants de la vallée de la Grivette, atteignant au nord comme au sud le sommet du plateau du Valois-Multien (134 à 136 mètres d'altitude).

    Morphologie urbaine

    Le centre du village de Betz est situé autour de l'église, sur la rive gauche de la Grivette, au carrefour de trois routes, vers le nord, le sud et l'est. L'ouest, entre les routes de Levignen et de Nanteuil-le-Haudouin, est entièrement occupé par le domaine du château et du parc. Le bâti dense suit ces trois routes et franchit la Grivette. Les lotissements récents sont situés au nord, sur les pentes exposées au sud.

    La commune comprend deux autres lieux habités : le village de Macquelines, ancienne commune, à km au nord-ouest ; et la grosse ferme du Bois-Milon, à 1,5 km à l'ouest.

    Voies de communication et transports

    Plusieurs routes convergent à Betz : la RD 922 depuis l'ouest (Nanteuil-le-Haudouin et Paris) et l'est (Antilly et Mareuil-sur-Ourcq) ; la RD 332 depuis le nord-nord-ouest (Levignen, Crépy-en-Valois) et le sud (Acy-en-Multien) ; la RD 51 depuis le nord (Bargny), ainsi que deux routes vicinales vers Macquelines (nord-ouest) et Etavigny (sud-est). De plus, l'ancienne ligne de chemin de fer Ormoy-Villers - Mareuil-sur-Ourcq, aujourd'hui démantelée, longeait la Grivette sur sa rive gauche. L'ancienne gare existe toujours.

    Occupation du sol

    L'essentiel de la surface communale est occupé par de la grande culture. Mais les surfaces en bois sont quand même assez importantes, sur les basses pentes de la vallée de la Grivette et au sud (bois de Montrolle, ancien domaine seigneurial).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 729 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Trumilly », sur la commune de Trumilly, mise en service en 1975[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 717,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 44 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Betz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), forêts (30 %), zones urbanisées (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Bes, Bet en 1150, Betissae en 1150, Beth en 1174-1180, Bez en 1180, Bets, Bais en 1463, Bethz XVIe siècle, Betz-en-Valois, Betz-en-Multien[21].

    Ce toponyme serait issu du germanique bach « ruisseau » selon une théorie soutenue par Auguste Vincent[22] et reprise par Albert Dauzat avec quelque réserve[23]. Ce dernier envisage également l'hypothèse d’un anthroponyme gaulois Bettius sans conviction cependant[24]. Dans ce dernier cas, il se base sur la forme Betissae de 1050 qui semble isolée. En revanche, les autres formes du XIIe siècle sont plus régulières et se ressemblent entre elles, ce qui incite à considérer Betissae comme une latinisation fantaisiste, procédé fréquent en toponymie.

    Le germanique bach cité par ces auteurs est en fait le moyen haut allemand bach (allemand Bach) qui ne convient pas ici. En effet, seule la forme du germanique westique *baki « ruisseau » peut avoir été utilisée en Picardie. Selon Louis Guinet, ce terme a été emprunté précocement par le gallo-roman sous la forme *BĀCIS, dont les latinisations courantes dans les textes sont bacis, bacus, bacum, bacium et plus rarement batium[25]. Pourtant dans le cas de Betz, l'absence de formes suffisamment anciennes ne permet pas de le relier directement au gallo-roman *BĀCIS, d'autant plus que l'évolution phonétique de *BĀCIS en Betz ne va pas forcément de soi. On peut cependant comparer avec le second élément -bets de Rebets (Seine-Maritime; Rosbatium en 735 - 743 et Rosbacium en 854[26]) ou encore -bez de Wambez (Oise; Wabesium en 1135, de Wambasio en 1163, Wambes en 1235[27]) qui assurément remontent au germanique *baki.
    Si cette étymologie est juste, le vocable a dû s'appliquer à la petite rivière Grivette, avant qu'il ne se transfère au nom du village suivant un processus fréquent en toponymie.

    En ce qui concerne Macquelines, on trouve : Macquelines et Macline (Macqueliniae[Quoi ?])[28].

    Histoire

    Comme en témoigne son toponyme probablement germanique, Betz fut sans doute l'un des villages les plus récents d'une région où beaucoup de localités ont une origine gauloise ou gallo-romaine.

    Moyen Âge

    Au Xe siècle, Betz était une terre des comtes de Champagne, qui fut cédée aux seigneurs de Crépy. À la mort de Raoul II, Betz échoit avec Nanteuil à son fils cadet, Thibaut I de Crépy, et possède jusqu'en 1227 les mêmes seigneurs que Nanteuil[21]. En 1227, à la mort de Philippe I de Nanteuil, commence un long imbroglio familial. Betz est partagé entre ses 5e et 6e fils, Guillaume et Gérard. À sa mort (1240), les biens de ce dernier passent à son frère aîné Thibaut IV. Ce dernier cède Betz à l'ordre des Trinitaires en 1262, mais le dernier fils de Philippe I, Renaud de Nanteuil, devenu évêque de Beauvais, fait opposition. Ayant eu gain de cause, Renaud fait don de Betz au chapitre de Beauvais, sous condition que la jouissance du bien soit conservée de leur vivant, à lui-même puis aux deux fils de Philippe II, 2e fils de Philippe Ier. Les deux fils en question devinrent d'ailleurs évêques, l'un de Troyes, l'autre de Beauvais[29]. Mais l'oubli se fait alors sur Betz, peut-être parce que le système féodal s'affaiblit, peut-être parce que le chapitre de Beauvais s'occupe peu d'une terre trop éloignée, qu'il finit par affermer[30].

    Époque moderne

    Au XVIe siècle, la seigneurie de Betz est dans la famille de Romain. Louis de Romain émerge d'un conflit de 27 ans avec le chapitre de Beauvais. Sa pierre tombale est toujours dans l'église. Son fils Charles de Romain établit à Betz une foire annuelle et un marché hebdomadaire (1564)[31]. Le fils de celui-ci, également prénommé Charles, vend tous ses biens à Jean d'Autry.

    Jean d'Autry, vicomte de Levignen et de Betz (1636-1645) fait construire un château et dans l'église une chapelle qui existe toujours (1637-1642). À la mort de son fils Charles (1678), les biens sont mis en vente forcée. Ils sont achetés par Jean Gaillardon (1678), puis par Charles-Louis Lallemand (1706). Celui-ci, riche fermier général, achète Macquelines et d'autres terres, et obtient le titre de comte de Levignen[32]. Il s'intéresse au développement de l'économie et il ouvre notamment la route entre Nanteuil-le-Haudouin et Levignen, qui permet d'éviter Crépy-en-Valois et de raccourcir le trajet entre Paris et Soissons (1728-1730). Cela provoque le transfert de la foire et du marché de Betz à Levignen (1725)[33].

    Le petit-fils de Charles-Louis Lallemand revend le domaine en 1769, et après plusieurs propriétaires, c'est Marie-Catherine de Brignoles, princesse de Monaco, qui l'achète en 1780. Elle est l'épouse d'Honoré III de Grimaldi, prince de Monaco, mais étant aussi l'amante de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé, elle a été séparée de son mari de corps et d'habitation après jugement. Elle choisit Betz pour conserver son autonomie tout en se rapprochant du prince de Condé, qui réside à Chantilly[32]. Les neuf années que la princesse de Monaco passa à Betz furent d'une prodigieuse activité. Le château de d'Autry est détruit et un « château dans l'isle » construit avec ses dépendances. Un magnifique parc est aménagé, jardin pré romantique anglais agrémenté de « fabriques »[34],[35]. La princesse possède d'autres biens à Betz ; elle construit et fait des aménagements, comme celui du bois de Montrolle qu'elle redessine.

    Révolution et Empire

    C'est assez naturellement qu'Honoré-Charles-Maurice Grimaldi de Monaco, comte de Valentinois, fils de la princesse, devient le premier maire de Betz. Il deviendra Honoré IV en 1795, à la mort de son père, mais ne régna à Monaco qu'après la fin de l'occupation française (1815-1819), mais sans jamais administrer sa principauté. Mais la princesse de Monaco fait partie, avec le prince de Condé, des premiers émigrés, et son fils démissionne de ses fonctions de maire.

    Les biens de la princesse de Monaco sont mis sous séquestre en 1792 et vendus aux enchères en 1794. En 1793 et 1794, dans le cadre de nombreuses perquisitions qui pèsent lourdement sur les paysans, le mausolée de la famille d'Autry (qui était paraît-il magnifique) est détruit pour en récupérer les marbres. Pourtant, le curé Quentin Varenguien traverse la période sans trop de dommage. Il prête serment à la nation (1791), cesse d'exercer ses fonctions de curé (1793) mais célèbre encore la messe ; et quand le presbytère est réquisitionné pour en faire l'école du village, il devient "gardien des archives communales" et occupe le logement de fonction du 1er étage. Il propose officiellement le rétablissement du culte en 1795, juste avant de mourir ; il est inhumé sous le porche de l'église.

    Époque contemporaine

    Après la Révolution, le château et le parc passent de mains en mains. Le château est détruit en 1817, pour récupérer les matériaux. Le parc est laissé à l'abandon, les arbres vendus. Ce n'est qu'en 1913 que Mme Vincent fait construire le château actuel dans le style de l'hôtel Normandie à Cabourg[32].

    Le XIXe siècle apporte son lot de changements. Betz devient chef-lieu de canton en 1801, et accueille à ce titre plusieurs services administratifs. La grande culture domine, largement orientée sur les céréales, tandis que progressent les plantes fourragères (après 1805), le colza et surtout la betterave à sucre (surtout après 1820). Les jachères diminuent, les plantations progressent au détriment des friches. Le village s'équipe : cadastre en 1827, déplacement du cimetière en 1835, règlement d'alignement en 1837, pompe à incendie avant 1866, éclairage public en 1866, arrivée du chemin de fer (ligne d'Ormoy-Villers à Mareuil sur Ourcq, reliant les réseaux du Nord et de l'Est) au début du XXe siècle. Les villages sont très vivants[21].

    Après ce lent XIXe siècle, la Première Guerre mondiale est un choc brutal. Betz se retrouve au cœur de la première bataille de la Marne. Les 1er et 2 septembre 1914, les Anglais passent à Betz, fuyant devant l'avancée de von Kluck. Mais constatant que les Allemands se sont avancés de manière aventureuse, le général Joffre se décide à attaquer. La bataille de la Marne commence le 5 septembre, surtout entre Betz et la Marne. Les Français attaquent au sud, grâce à l'acheminement des troupes par les taxis de la Marne (7-9 septembre). Mais les Allemands attaquent aussi, au nord ; c'est la bataille de Montrolles. Toutefois, les Allemands se replient rapidement. Betz n'a été occupée que huit jours, mais au prix de grandes destructions.

    La Seconde Guerre mondiale est marquée à Betz par les préparatifs français de l'hiver 1939-1940, par l'exode des habitants et par leur retour en juin 1940, par la dévastation des maisons en leur absence[36], par l'occupation du château durant toute la guerre par les Allemands, puis par les Américains[32].

    L'après-guerre voit de grands bouleversements : modernisation de l'agriculture ainsi que sa mutation productiviste, poursuite de l'exode rural avant une reprise démographique liée à la croissance de l'influence parisienne et du pôle d'activités de Roissy, création de lotissements, et malgré tout poursuite de la dévitalisation des villages.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Les maires successifs[37]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790   Charles-Maurice Grimaldi   Comte de Valentinois
    Démissionnaire
    1790 1791 François Gibert   Fermier
    1791 1795 Jean-Nicolas Thierry    
    an XII   Pierre-Fidèle Tourneur   Cultivateur au Bois-Milon
    1814 1814 M. Cachet    
    1814 1834 Charles-Honoré Dhuicque   Marchand
    1834 1837 Frédéric Carriat   Notaire
    Appelé aux fonctions de juge de paix
    1837 1837 Pierre-Antoine Dupuis   Propriétaire
    1837 1843 Louis Caillet   Notaire
    1843 1848 Jean-Simon Prosper Oudin de Bry   Propriétaire du château de Macquelines
    1848 1848 Louis-François Triboulet   Propriétaire
    1848 1848 Jean-Nicolas Dhuicque   Cultivateur
    1848 1856 Louis-François Triboulet    
    1856 1859 Charles Hebert   Propriétaire
    Démissionnaire
    1859 17 mai 1864 Jean-Simon-Prosper Oudin de Bry   Propriétaire du château de Macquelines
    Décédé en fonction
    1864 1871 Marie-Augustin Dubois de Hoves de Fosseux    
    1871 1905 André-Gabriel Roblin   Propriétaire du château de Betz
    1906 1919 Nestor Mareux   Épicier
    1919 1925 François Herouin    
    1925 1929 René Herluison    
    1929 1929 Alphonse Brisset    
    1929 1941 Alexis Thiou    
    1941 1941 Alphonse Brisset    
    1941 1945 Pierre Duchesne    
    1945 1947 Marthe Plez    
    1947 1951 André Rodrigue   Médecin
    1951 1959 Olivier Brisset    
    1959 1968 Gaston Penot    
    1968 1977 Marcel Grosbois    
    1977 1995 Philippe Hamelin   Agriculteur à Macquelines
    1995 2004 Philippe Boulland UMP Médecin généraliste à Betz
    Conseiller Général
    Vice-président de la communauté de commune
    2004 2014 Colette Thellier   Secrétaire de mairie retraitée
    2014[38] En cours
    (au 24 août 2014)
    Marc Grandemange    

    Éducation

    École maternelle :

    • École maternelle

    Collège :

    • Collège Marcel-Pagnol

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].

    En 2018, la commune comptait 1 140 habitants[Note 7], en augmentation de 2,52 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    321352379331640534492551606
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    596590584541570581630638627
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    598579601533628623618578529
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    4594575316408719349991 0721 133
    2018 - - - - - - - -
    1 140--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (12,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 51,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 25,7 %, 15 à 29 ans = 18,4 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 11,7 %) ;
    • 48,9 % de femmes (0 à 14 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 18,7 %, 30 à 44 ans = 26,7 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 12,8 %).
    Pyramide des âges à Betz en 2007 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,4 
    1,8 
    75 à 89 ans
    2,7 
    9,9 
    60 à 74 ans
    9,7 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,4 
    23,2 
    30 à 44 ans
    26,7 
    18,4 
    15 à 29 ans
    18,7 
    25,7 
    0 à 14 ans
    21,4 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Héraldique

    Les armes de Betz se blasonnent ainsi : Parti :au premier de gueules à six fleurs de lys d’or (ordonnées 3.2.1); au second de sinople à cinq épis de blé d’or ordonnés 3 et 2 ; à une divise ondée d’argent brochant en pointe sur le tout, le tout sommé d’un chef fuselé d’argent et de gueules.

    Lieux et monuments

    • Le parc du château de Betz (inaccessible au public) a été dévasté au XIXe siècle par les propriétaires successifs. Toutefois, la plupart des fabriques de la princesse de Monaco subsistent : le temple à l'Amitié, en très bon état, temple néo-grec d'ordre ionique ; la chapelle de l'Hermitage, de style néo-gothique avec chœur en colombages et peut-être des éléments romans authentiques (la princesse de Monaco rémunérait un ermite, soumis à une règle sévère) ; le corps de garde, néo-gothique en brique et pierre, avec écusson du comte de Nanteuil ; la glacière ; la Vallée des Tombeaux, censée abriter la dépouille de Thibaut IV de Nanteuil ; un obélisque du XVIe siècle provenant du cimetière des Innocents de Paris ; la colonne de Tancrède ; un pigeonnier en faux colombages. S'ajoutent les ruines d'un château féodal et d'une tour (celle-ci visible depuis le collège), avec inscriptions gothiques, cheminée, armoiries et statues. Le château et la tour sont manifestement une fabrique de la princesse de Monaco, construite sous la forme de ruines ; toutefois, cette dernière a si bien brouillé les pistes, par exemple avec la confection possible de faux documents de XIIe siècle, que l'on ne peut savoir si cet ensemble ne repose pas sur des fondations authentiques. De même, cette pratique de la princesse de Monaco rend incertains plusieurs événements de l'histoire du village. Dans le parc, il y a aussi une jolie cascade sur la Grivette.
    • L'église Saint-Germain (Germain de Paris) conserve quelques restes du XIIe siècle (porche en plein cintre avec pointes de diamant, partie du chœur). Elle fut largement reconstruite au XVIe siècle et remaniée au XVIIe siècle, quand le seigneur de Betz Jean d'Autry lui ajouta la chapelle Notre-Dame-de-Lorette (1642, à droite du chœur), de style Renaissance avec une belle voûte[46]. Parmi le mobilier, on remarque la série des statues en bois du Christ et des Apôtres devant la tribune, la pierre tombale de Louis de Romain, seigneur de Betz (1547), une pietà du XVIIe siècle, les grandes statues du chœur (saint Germain et saint Nicolas, XVIIIe siècle, amenées à la Révolution de Saint-Thomas de Crépy), les boiseries du chœur (1782-1786). L'intérieur de l'église a aussi gardé les restes du litre et des armoiries de la famille Lallemand, qui tenait le comté de Lévignen (XVIIIe siècle). La façade de l'église conserve des traces des éclats d'obus de la première bataille de la Marne.
    • La chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption de Macquelines (1837) a été bâtie par le propriétaire du château, Jean-Simon-Prosper Oudin de Bry, qui avait obtenu l'autorisation de détruire l'ancienne église pour la reconstruction de son château.
    • Le château de Macquelines, vers 1835.
    • La nécropole nationale du bois de Montrolles : dans ce petit cimetière militaire de 605 m2, situé à km de Betz sur la route d'Acy-en-Multien[47], reposent les dépouilles de 44 soldats français qui furent tués lors de la bataille de la Marne, entre le 7 et 9 septembre 1914.

    Personnalités liées à la commune

    • Famille de Romain, dont sont issus trois seigneurs de Betz : Louis de Romain (-1547), Charles de Romain (1547-), Charles de Romain fils (-1636).
    • Famille d'Autry, dont sont issus deux seigneurs de Betz : Jean d'Autry (1636-1645), Charles d'Autry (1645-1678).
    • Famille Gaillardon, dont sont issus deux seigneurs de Betz : Jean Gaillardon (1678-), Jean-Baptiste-Jacques Gaillardon (-1706).
    • Famille Lallemant, dont sont issus trois seigneurs de Betz, comtes de Lévignen : Charles-Louis Lallemant, seigneur de Betz (1706-1730), fermier général ; Louis-François Lallemant de Lévignen (1730-1767), Louis-Charles-François Lallemant (1767-1769).
    • Marie-Catherine Brignole, princesse de Monaco, propriétaire du château (1780-1789).
    • Honoré-Charles-Maurice-Anne Grimaldi, duc de Valentinois, fils d'Honoré III et de Marie-Catherine Brignole, 1er maire de Betz (1790), futur prince de Monaco sous le nom d'Honoré IV (en titre en 1795, de fait en 1814-1819).
    • Beauxis Lagrave (1797-1881), médecin, conseiller municipal de Betz (1848-1881).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Anonyme, Betz, histoire du château et des propriétaires successifs : Exposition « Mémoires de nos villages », Foyer rural du Valois-Multien, 1982, 55 p.
    • Éric Dancoisne, « Les municipalités face au pouvoir résistant à la Libération : l'exemple du Valois », in Annales Historiques Compiégnoises, printemps 2011, n° 121-122, p.37-45.
    • Éric Dancoisne, « Être maire sous l’Occupation dans le Valois: Crépy-en-Valois, Nanteuil-le-Haudouin, Betz », in Actes des journées d’études des Archives départementales de l’Oise (18-19 mars 2005), Beauvais, 2007, p. 148-168.
    • Éric Dancoisne, « Trois maires du Valois sous l’Occupation (Betz, Crépy-en-Valois, Nanteuil-le-Haudouin », in Volum, Bulletin de la société d’histoire et d’archéologie du Valois, numéro 1, janvier 2007, p 154-185.
    • Albert Hérouin, Raconte..., L'église Saint-Germain de Betz, 1995, 16 p.
    • Gustave Macon, « Les jardins de Betz, suivi de : Description historique de Betz », Comité archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, année 1907, Senlis, Imprimerie d'Eugène Dufresne, , p. 177-263 (ISSN 1162-8820, lire en ligne)
    • Jean-Luc Piermay, Betz et ses environs dans l'histoire, 1995, 130 p.
    • Pierre de Ségur, La dernière des Condé : Louise-Adélaïde de Condé ; Marie-Catherine de Brignole, princesse de Monaco, Paris, Calmann Lévy, 1899, 463 p.
    • Dominique Vasseur, Betz – Histoire du château et des propriétaires successifs, brochure historique.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Trumilly - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Betz et Trumilly », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Trumilly - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Betz et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Betz, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 178 p. (lire en ligne), p. 71-74.
    22. Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937, 418 p.; reprint Gérard Montfort, 1984.
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
    24. ibidem
    25. Louis Guinet, Les Emprunts gallo-romans au germanique : du Ier à la fin du Ve siècle, éditions Klincksieck, 1982, p. 30 - 31.
    26. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 127.
    27. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes ..., Volume 2, Droz, p. 728.
    28. Louis Graves, op. cit.
    29. Gross (abbé), Notice sur Levignen et ses environs, Typographie des Célestins-Bertrand, Bar-le-Duc, 1878, p. 29-39.
    30. Claude Carlier (abbé), Histoire du duché de Valois, Paris, Compiègne, Guillyn, Louis Bertrand, 1764, I.
    31. Betz, Histoire du château et de ses propriétaires successifs. Mémoire de nos villages, Foyer rural du Valois, Betz, 1982.
    32. Betz, Histoire du château, op. cit.
    33. Gross (abbé), op. cit., p. 70.
    34. Macon 1908, p. 177-263.
    35. Alexandre Laborde, Description des nouveaux jardins de la France et de ses anciens châteaux, Bibliothèque de l'Institut National d'Histoire de l'Art, collections Jacques Doucet, Paris, 1808 ; Joseph Cerutti, Les jardins de Betz, poème…, Desenne, Paris, 1792.
    36. Chantal Hamelin, L'évacuation, 15 mai 1940 - 24 juin 1940, Mémoires de nos villages, Foyer rural du Valois-Multien, Betz.
    37. « Les maires de Betz », sur francegenweb.org (consulté le ).
    38. « Betz », Cartes de France (consulté le ).
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    43. « Évolution et structure de la population à Betz en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    44. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    45. Maxence Eloi, « Mohammed VI et son château picard : entre Histoire et petits secrets », sur lepoint.fr, (consulté le ).
    46. Eugène Müller, « Quelques notes de voyage : Cuise-la-Motte… ; Betz ; et les environs de La Ferté-Milon », Comité archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, année 1884, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 2e série, vol. IX, , p. 25-46 (ISSN 1162-8820, lire en ligne).
    47. Voir http://1418bd.free.fr/labase/dosmonumcimetiere%20militaire%20Betz%2060%201914.pdf
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