Rieux (Oise)

Rieux est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Rioliens et les Rioliennes.

Pour les articles homonymes, voir Rieux.

Rieux

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes des Pays d’Oise et d’Halatte
Maire
Mandat
Marc Mouilleseaux
2020-2026
Code postal 60870
Code commune 60539
Démographie
Gentilé Rioliens, Rioliennes
Population
municipale
1 556 hab. (2018 )
Densité 668 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 02″ nord, 2° 31′ 11″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 109 m
Superficie 2,33 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Sainte-Maxence
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Rieux
Géolocalisation sur la carte : Oise
Rieux
Géolocalisation sur la carte : France
Rieux
Géolocalisation sur la carte : France
Rieux
Liens
Site web https://mairie-rieux.fr/

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes.

    À vol d'oiseau, la commune se situe à 68 kilomètres au sud d'Amiens, à 35 kilomètres à l'est de Beauvais, à 26 kilomètres au sud-ouest de Compiègne et à 50 kilomètres au nord de Paris[1]. Le territoire s'étend sur 234 hectares[a 1], et Rieux est la dixième commune la moins étendue parmi les 694 communes de l'Oise[2]. L'Oise forme la limite méridionale de la commune.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Rieux (Oise)
    Angicourt Cinqueux
    Brenouille
    Villers-Saint-Paul Verneuil-en-Halatte

    Topographie et géologie

    La commune est située entre la rivière de l'Oise et les coteaux qui dominent la vallée de la Brêche[3]. Le territoire occupe l'angle sud-est du massif de Liancourt, la partie méridionale du Mont Moymont et l'extrémité sud-ouest de la montagne de Rocq. Le village est situé dans le vallon du Rhony[a 2]. Le terroir s'étend entre 27 mètres au bord de l'Oise et 109 mètres au-dessus du niveau de la mer au sommet des coteaux de la montagne de Liancourt[4]. Le confluent entre l'Oise et le Rhony se situe à 27,50 mètres d'altitude, 35 mètres au carrefour des rues Joseph Havy et Jean Mauguet, 38 mètres au hameau de Cafosse, 68 mètres à l'arrivée de la route départementale 75 en venant de Cinqueux, 105 mètres à la limite du territoire sur la montagne de Rocq et 106 mètres d'altitude à la limite communale sur le plateau de Liancourt[a 3].

    L'escarpement de la cavée de Rieux, à l'extrémité méridionale du plateau, offre la même série de roches, avec une plus grande puissance pour le calcaire grossier. Il y a plusieurs bancs de pierre exploitable, ensuite de la roche glauconieuse à nummulites, du sable verdâtre à nummulites et anomies, du sable à couleurs variées, et dans le bas du sable rubanné, grossier, mêlé de mica. La surface du plateau est en calcaire grossier qui augmente d'épaisseur en allant du nord au sud. La roche est recouverte de diluvium rougeâtre peu consistant. Il y a beaucoup de grès quartzeux à écorce rougeâtre épars en moellons, entre le village et Monchy-Saint-Éloi. Les collines de Moymont et de Rocq présentent un ensemble et une disposition de couches conformes en tout à celles du plateau de Liancourt, ce qui est une preuve de leur origine commune[5]. Il a été découvert dans le sol de la vallée du Rhony par un archéologue des fossiles d'huîtres[a 3]. Les effondrements de terrain sont potentiels[6]. La commune se situe en zone de sismicité 1[7].

    Hydrographie

    L'Oise depuis le chemin de halage à Rieux.

    Rieux se situe sur la rive droite de l'Oise[8], rivière prenant sa source à Chimay en Belgique et se jetant dans la Seine à Conflans-Sainte-Honorine[4]. Elle sépare la commune de Verneuil-en-Halatte. Il fut autrefois prévu l'établissement d'un pont entre ces deux communes. Un autre projet le prévoyait en aval, entre Villers-Saint-Paul et Verneuil-en-Halatte. C'est là que finalement une passerelle fut mise en place.

    Le Rhony[9], dont le nom signifie « petit ruisseau à la pente rapide », venant de Verderonne et drainant les eaux de la pente du plateau de Liancourt et des coteaux des monts de Berthaut et Moymont, rejoint l'Oise parmi les maisons du village. Le premier cadastre l'appelait « Rivière d'Eronnie ». Il coule avec une pente moyenne de 7 mètres par kilomètre. Par contre, l'Oise traverse le département à raison de 15 centimètres sur la même distance. À Rieux, entre les écluses de Sarron et de Creil, cette pente n'est que de 0,125 mètre par kilomètre[a 3].

    Un étang se trouve au sud du village, un réservoir a été établi rue de la Montagne et des bassins de rétention d'eau ont été aménagés près de la route départementale 200[4]. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[10].

    Voies de communications et transports

    La gare de Rieux-Angicourt, sur la ligne de Creil à Jeumont.

    La commune est desservie par trois routes départementales : la route départementale 75, la route départementale 200 et la route départementale 525.

    La route départementale 200, reliant Thiverny à Compiègne traverse le territoire d'ouest en est. Son tracé, dont une partie a été aménagé en voie express[4], a nécessité des travaux considérables parmi les habitations et a nécessité le rétablissement de nombreuses voies de communications existantes[a 2]. La mise à quatre voies de la route entre Pont-Sainte-Maxence et Creil, qui supporte un trafic journalier 15 000 véhicules, est engagée par le département depuis 2018[11].

    La route départementale 75 débutant à Rouvillers, arrive dans le village par la rue de Cinqueux et rejoint la D 200 par un échangeur. La route départementale 525 débute à ce même échangeur puis se dirige vers Angicourt par les rues Jean-Carette et Jean-Mauguet[4].

    L'ancienne route départementale 123, de Cires-lès-Mello à Gilocourt par Villers-Saint-Paul et Brenouille formait la rue principale du village (rues Joseph-Havy et Fanny-Duvivier), se développant à peu près parallèlement à l'Oise[a 2] a été déclassée en voie communale à la suite du doublement de la D 200.

    La gare de Rieux-Angicourt, sur la ligne de Creil à Jeumont, est desservie par la ligne 12 du TER Picardie reliant Paris à Saint-Quentin[12].

    La commune est desservie par plusieurs arrêts du réseau départemental d'autocars exploité par Kéolis Oise sur la ligne 2 reliant Pont-Sainte-Maxence à Villers-Saint-Paul par Brenouille ainsi que par deux lignes de transports scolaires se dirigeant vers le collège René-Cassin de Brenouille et les établissements de Pont-Sainte-Maxence[13].

    L'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 33 kilomètres au sud-ouest et l'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 34 kilomètres à l'ouest[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[16]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 658 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[20] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[21],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[22]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 35 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[24] à 10,6 °C pour 1981-2010[25], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[26].

    Milieux naturels

    La surface communale est constituée à 30,7 % d'espaces cultivés sur 72 hectares situés au bas des coteaux et au sommet de la montagne de Liancourt. La commune rassemble 51 hectares d'espaces boisés (21,9 %) répartis sur les coteaux des montagnes de Liancourt et de Rocq, au fond du vallon du Rhôny et au sud-ouest du territoire dans le vallée de l'Oise. On compte également 20 hectares de vergers et prairies et 1,3 hectare de landes. Malgré un espace bâti qui s'étend sur 80 hectares soit 33 % de la superficie, la commune comprend 4 hectares d'espaces verts. Les 6 derniers hectares sont occupés par le cours d'eau de l'Oise[27],[4].

    Une partie des coteaux de la montagne de Liancourt, près de Villers-Saint-Paul, constitue une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[28]. Ces espaces se situent également sur le passage de corridors écologiques potentiels[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Rieux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[30],[31],[32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[33] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[34],[35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[36],[37].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,9 %), prairies (23,7 %), terres arables (17,9 %), forêts (13,2 %), eaux continentales[Note 7] (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[39].

    Hameaux et lieux-dits

    La commune, hormis le chef-lieu, comprend un unique hameau, Cafosse[4].

    Morphologie urbaine

    En 1838, le chef-lieu était disposé en une longue et large rue assez bien bâtie, parallèle à l'Oise[3]. Les constructions se sont multipliées rapidement dans la commune, sous forme de pavillons individuels ou d'immeubles collectifs. Les maisons anciennes se sont transformées. Plusieurs maisons voisines de Cafosse, bâties sur Angicourt, portent le même nom de lieu[a 2].

    Rieux entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil composée de vingt-deux communes totalisant 116 662 habitants en 2009[40],[41].

    Toponymie

    Rieux (en picard Riu) s'est appelé « Rivus », « Riolum », « Riu » en 1213 et « Rieulx-en-Beauvoisis », « Rieux-sur-Oise » sous la Révolution française[a 2]. Le nom de Rieux est d'origine gallo-romaine, signifiant rivière, comme le nom même du ruisseau du Rhony[a 4]. On connaissait le hameau de Cafosse sous le nom de « Cafossis » en 1168, « apud Cafosses » en 1170, « Caffosse » en 1243 et « Caffosses » en 1383[a 2]. Le préfixe Ca- n'a pas d'origine certaine. Mais le suffixe -Fosse (fossa) indique un trou dans le sens de vivier, comme dans Efosse (commune de Brenouille) et dans Bufosse (commune de Verneuil-en-Halatte)[a 4].

    Histoire

    Origines

    Au XIXe siècle, au cours de recherches archéologiques, il a été découvert, à quelques pieds sous terre, dans la vieille cavée de Rieux à Liancourt, des ustensiles en bronze et des poteries, dont une marmite montée sur trois pieds, avec une anse en fer et un porte-lampe également en bronze, semblable à ceux trouvés aux Ageux. Si la localité n'avait pas d'habitants sédentaires avant la conquête romaine, son emplacement, choisi à l'entrée de la petite vallée et en aval de la Grande Mer qui s'étendait sur Brenouille et Les Ageux, a dû être occupé à cette époque. En effet, au cours de la seconde campagne contre les Bellovaques, en 51 av. J.-C., c'est par là que Jules César devait diriger les renforts et les ravitaillements qu'il attendait au Grand Camp du Bois des Côtes. Les ouvrages de protection alors installés de part et d'autre de l'Oise y ont amené une population qui fut le noyau du futur village. On sait que les ruines du dernier établissement romain ont été retrouvées dans la plaine de Verneuil-en-Halatte, en un lieu symétriquement placé par rapport à Rieux[a 5].

    Près de Rieux a existé un hameau aujourd'hui disparu : Œncourt, origine franque. Un autre lieu, d'origine gallo-romaine, dénommé Thérigny, a laissé son nom à un lieu-dit. Quant au fief de Rocquemont, qui devait être au Mont de Roc, il n'a pas laissé de trace au cadastre[a 3]. Il apparaît certain que les Francs, envahissant plus tard la région, se sont installés dans la vallée du Rhony et l'ont remontée en direction de Liancourt et au-delà, comme en témoignent les nombreux noms en « court » des lieux habités de ce territoire[a 4]. Le village de Rieux est cité pour la première fois en 1061, dans le cartulaire du prieuré Saint-Christophe-en-Halatte, aujourd'hui dépendance de la commune de Fleurines, dans le canton de Pont-Sainte-Maxence. Ce prieuré y possédait des biens ainsi que l'abbaye de la Victoire de Senlis.

    Moyen Âge et Époque moderne

    Rieux, carte de Cassini.

    Le premier possesseur des terres connu pour Rieux au Moyen Âge fut l'abbaye Saint-Germer-de-Fly. Elle céda ses biens en 1190 à Raoul, comte de Clermont. Ils entrèrent ainsi dans le domaine royal. Il a été cité que, au cours de la guerre de Cent Ans, en 1417, le connétable d'Armagnac, luttant pour les Anglais contre Charles VI, fit couper les vignes, en particulier à Rieux, pour détruire une richesse du pays. Cette époque a raréfié la population et ruiné les maisons et les champs.

    La paroisse devint le siège d'une mairerie[C'est-à-dire ?] royale et le demeura jusqu'au , date où eut lieu son transfert à Brenouille. Elle relevait du bailli de Senlis. Son personnel comprenait un maire, un procureur du roi, un greffier et un clerc, cinq sergents et quatre procureurs ordinaires. Sa juridiction s'étendait sur les Ageux, Angicourt, Brenouille, Cinqueux (en partie), Labruyère, Liancourt (en partie), Saint-Martin-Longueau, Verderonne et Villers-Saint-Paul.

    François Ier vendit la seigneurie de Rieux à Charles d'Aumaille. En 1578, le fief de Haulcourt appartenait à Nicolas d'Aumaille, écuyer[a 4]. Comme fief important il existait sur la colline, à la limite d'Angicourt, de Rieux et Villers-Saint-Paul, la terre d'Haulcourt. Une borne cornière[Quoi ?] se trouvait à l'intersection de ces dix-mages[Quoi ?]. Le siège de cette seigneurie était dans le village, où se trouve la ferme[a 6].

    Le , des lettres de Henri IV confirmaient que Rieulx-en-Beauvaisis faisait partie des biens du chapitre de Saint-Frambourg, de Senlis.

    En 1685 le château de Rieux fut pillé et dévasté par les grenadiers du roi parce que le sieur Muission, qui en était propriétaire, professait la religion reformée.

    Le château actuel date de la fin du XVIIe siècle. Au début de ce siècle[Lequel ?] il y avait encore un pont fixe et un pont-levis. Les abbayes du Moncel et du Parc-aux-Dames eurent des terres dans la commune. Celle-ci avait un notaire. Le territoire fut incorporé au marquisat de Liancourt[a 7].

    Époque contemporaine

    Le faible courant de l'Oise est une des raisons pour lesquelles l'importante masse d'eau gèle au cours des hivers froids. Ainsi on sait que les voitures ont pu passer d'une rive à l'autre, en particulier en 821, 1407 (le pont de Compiègne fut alors rompu par la glace), 1423, 1423, 1776, 1784, 1788, 1794, 1879, 1828. En 1895 les troupes du Génie durent détruire avec des explosifs les glaçons charriés par l'Oise, qui menaçaient la solidité des arches du pont de Creil[a 3]

    Louis Graves rappelle que Rieux avait eu une école d'enseignement mutuel, comme Laigneville, Liancourt et Rantigny. Jadis la presque totalité de la population travaillait à la terre. Quelques personnes étaient employées à la pêche ou la navigation sur l'Oise. La commune fut longtemps un relais de chevaux de halage des bateaux, alors qu'aucun moteur n'était utilisé à cette fin[a 6].

    Dans les années 1960, l'agriculture utilisait peu de bras. Les travailleurs étaient surtout employés aux usines de la commune ou de la vallée, à la SNCF et à l'hospice d'Angicourt[a 6].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la septième circonscription de l'Oise.

    La commune appartenait au canton de Liancourt dès 1790, sauf de 1801 à 1802 où elle a été rattachée au canton de Mouy[a 2],[42]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune a été intégrée au canton de Pont-Sainte-Maxence.

    En 1947 le rattachement de la commune au canton de Creil avait été envisagé[a 2]

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes des pays d'Oise et d'Halatte, créée fin 1998.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      février 1810 Pierre Pinson    
    février 1810 13 janvier 1824 Sébastien Louis Ciron de Rieux    
    août 1824 octobre 1831 Cicaire Ciron de Rieux[Note 8]    
    janvier 1832 juin 1837 Pierre Cyprien Lambert    
    juin 1837 août 1852 Louis Paris    
    août 1852 février 1880 Louis Octave Ciron    
    février 1881 15 mai 1892 Rieul Alexandre Floury    
    22 février 1897 20 mai 1900 Etienne Prudent Legrand   Marchand de fromages
    15 mai 1892 janvier 1897 Alexandre Cuvinot    
    20 mai 1900 septembre 1902 Achille Théodule Duvivier   Cultivateur
    14 septembre 1902 17 mai 1908 Gaston Floury   Cultivateur
    17 mai 1908 21 juin 1908 Joseph Monnier   Rentier
    21 juin 1908 10 décembre 1919 Edmond Roguet    
    19 décembre 1933 1955 Jean Carette    
    Les données manquantes sont à compléter.
    21 mars 1971   Denise Schrobiltgen Indépendant  
    27 mai 2020[43] En cours
    (au 28 mai 2020)
    Marc Mouilleseaux   Professeur agrégé d’histoire-géographie à Nogent-sur-Oise

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].

    En 2018, la commune comptait 1 556 habitants[Note 9], en diminution de 0,51 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    244232257226213200203196203
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    185210186220196202210199233
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    236274325502533529551702735
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    9551 1401 2331 2661 2611 6051 6011 6001 567
    2017 2018 - - - - - - -
    1 5671 556-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Selon le recensement de 1999, Rieux est la 94e commune du département par le nombre de ses habitants[47].

    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 16,8 %, 30 à 44 ans = 23,7 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 18,8 %) ;
    • 52,1 % de femmes (0 à 14 ans = 17,9 %, 15 à 29 ans = 17,9 %, 30 à 44 ans = 19,6 %, 45 à 59 ans = 21,6 %, plus de 60 ans = 23,1 %).
    Pyramide des âges à Rieux en 2007 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90  ans ou +
    0,5 
    5,1 
    75 à 89 ans
    8,4 
    13,6 
    60 à 74 ans
    14,2 
    21,4 
    45 à 59 ans
    21,6 
    23,7 
    30 à 44 ans
    19,6 
    16,8 
    15 à 29 ans
    17,9 
    19,3 
    0 à 14 ans
    17,9 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Santé

    Après le départ en retraite de son médecin, la munocipalité a engagé une campagne pour le remplacer en 2019, et crée en 2020 une maison médicale pour l'accueillir[50].

    Sports

    La Compagnie d'archers de la commune a été créée en 1851. C'est une des plus actives de la vallée de l'Oise. Le tir à l'arc de chasse, sport très actif en Amérique, a été créé en France par la compagnie de Rieux[a 8].

    Autres services publics

    La municipalité conteste en 2019 la volonté de la Poste de réduire les horaires d'ouverture du bureaui de poste de Rieux, qui fermerait les mardis et mercredis après-midi[51].

    Économie

    La maisie a acueuilli un dépôt de pain de 2008 à 2009, le temps qu'un nouveau commerçant reprenne la boulangerie du village[52].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vue d'ensemble de l'église.
    Façade nord-est du château.
    Portail de ferme, rue Fanny-Duvivier.

    Rieux compte un monument historique sur son territoire, l'Église Saint-Denis (inscrite monument historique en 1926[53]) :

    Elle a été bâtie en plusieurs étapes entre le XIIe et le XIVe siècle, et on y trouve encore des vestiges de style roman dans le transept et le clocher, de forme octogonale.

    Entre 1815 et 1872, en raison de son mauvais état, l'édifice a profondément changé d'aspect en subissant des démolitions et transformations qui lui confèrent son aspect actuel : démolition des bas-côtés en 1815 ; séparation de la nef (ni voutée ni même dallée) du transept par un mur en 1857 ; installation de l'école dans une partie de la nef en 1867 ; aménagement de la mairie et du logement de l'instituteur dans le reste de la nef en 1870 ; démolition de la pyramide terminale en pierre du clocher en 1872.

    Ce qui est actuellement utilisé comme nef de l'église est le chœur de trois travées bâti au XIIIe siècle, l'autel étant maintenant placé au nord. Le transept tient lieu de collatéral. L'on remarque que le chœur est désaxé par rapport à l'axe de la nef et de la croisée du transept. Sa voûte d'ogives du XVe siècle, qui s'appuie toujours sur trois piles romanes, n'atteint qu'une hauteur de 6,27 m au-dessus du sol, et l'arc la reliant au chœur est de faible dimension, de sorte que la visibilité du chœur depuis la nef était réduite. Au sud de l'extrémité sud du croisillon sud du transept, une chapelle a été ajoutée dès la fin du XIIIe siècle ; elle a été transformée en sacristie depuis.

    Dans le croisillon nord, l'on remarque toujours la trace de l'arc qui s'ouvrait à l'origine sur une absidiole, car du fait du désaxement du chœur, sa chapelle latérale nord ne communique pas avec le transept. Une deuxième absidiole identique existait au sud. Ces deux absidioles cantonnaient l'ancien chœur roman en cul-de-four, configuration rare dans la région mais fréquente dans le midi de la France. Les croisillons du transept sont voûtées en berceau brisé, ce qui est également peu courant[54]. Plusieurs éléments du mobilier sont classés au titre des objets : la cloche fondue en 1550 et haute de 95 cm[55] ; les fonts baptismaux du XIIe siècle[56] ; et une dalle funéraire à effigie gravée de Villers et Alice de Rieux[57].

    On peut également signaler :

    • Château, entre la rue du Château et l'impasse Abbé, près de la RD 200 : l'eau de la source du château a été mise en bouteille entre 1893 et le début de la Première Guerre mondiale, comme eau de table et eau de régime autorisée par l'État et approuvé par le conseil d'Hygiène[58]. C'est un bâtiment sobre en pierre de taille, de dimensions modestes, et à un étage. Le corps principal de sept travées est couvert d'un toit mansardé. L'aile secondaire en retour d'équerre est très basse et sans caractère. Les deux ailes cantonnent une cour ouverte vers le sud-ouest et le sud-est, où se situait une fontaine alimentée par la source.
      Aujourd'hui, le château a perdu sa splendeur et est devenu une maison d'habitation ordinaire.
    • Portail de ferme, rue Fanny-Duvivier : Avec une grande porte cochère surmontée d'un arc en anse de panier et une petite porte sous une ogive surbaissée à sa droite, ce portail bien conservé représente, avec l'église, le dernier vestige d'architecture médiévale à Rieux.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Rieux se blasonnent ainsi :
    Taillé d’or et d’azur

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Eugène Müller, « Rieux », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1891, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 3e série, vol. VI, , p. XLIV-L (lire en ligne)
    • René Parmentier, « L'église de Rieux », Bulletin et mémoires de la société archéologique & historique de Clermont-de-l'Oise, année 1926, Laval, Imprimerie Barnéoud, , p. 106-128 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Rieux », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[17].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Cicaire Ciron de Rieux a été maire de Marques en Seine-Maritime, de 1816 à 1819, source Archives départementales de la Seine-Maritime : état civil de Marques 1816-1819
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 333-342
    1. p. 207.
    2. p. 333.
    3. p. 334.
    4. p. 337
    5. p. 336-337
    6. p. 335
    7. p. 337-338
    8. p. 338-339

    Autres sources

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. « Commune de Rieux (Oise) (60539), Département de l'Oise (60), résumé statistique », sur Insee (consulté le ).
    3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, p. 79.
    4. « Carte 1/25 000e » sur Géoportail..
    5. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, p. 12-14.
    6. « Mouvements de terrains à Rieux », sur www.mouvementsdeterrain.fr (consulté le ).
    7. « Risques naturels à Rieux », sur macommune.prim.net (consulté le ).
    8. « L'Oise », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    9. « Le Rhony », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    10. « Carte de remontées des nappes », sur www.inondationsnappes.fr (consulté le ).
    11. Julien Barbare, « Oise : le projet d’une D 200 entièrement à quatre voies est de retour : Mis de côté en 2015, faute de budget, par la nouvelle majorité départementale, le projet d’élargissement de la D 200 entre Pont-Sainte-Maxence et Creil, où 15 000 véhicules circulent chaque jour, vient d’être relancé. Les travaux devraient prendre plusieurs années », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    12. « Gare de Rieux-Angicourt », sur Ter-Sncf.com (consulté le ).
    13. « Transports en commun à Rieux », sur www.oise-mobilité.fr (consulté le ).
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    16. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    17. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    18. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    19. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    20. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    21. « Orthodromie entre Rieux et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    22. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    23. « Orthodromie entre Rieux et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    24. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    25. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    26. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    27. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune de Rieux », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Coteaux de Villers-Saint-Paul et de Monchy-Saint-Éloi, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
    29. « Corridor écologique potentiel sur la commune de Rieux », sur www.donnes.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    30. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    31. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    32. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    33. « Unité urbaine 2020 de Creil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    34. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    35. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    36. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    37. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    38. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    39. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    40. « Composition communale de l'agglomération : 60601-Creil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    41. « Résumé statistique - unité urbaine de Creil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    43. « Marc Mouillesseaux élu à 25 ans remplace Denise Schrobiltgen et ses huit mandats à Rieux », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Ce mercredi 27 mai, près d’un demi-siècle après sa première élection comme conseillère municipale du village de Rieux et depuis 1971, huit mandats consécutifs comme maire (élue à chaque fois avec liste complète), Denise Schrobiltgen, 84 ans, a cédé sa place, sans pour autant quitter la scène puisqu’elle redevient conseillère municipale ».
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    47. « Résumé statistique national (fichier Excel) », sur Insee (consulté le ).
    48. « Évolution et structure de la population à Rieux en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    49. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    50. Benjamin Derveaux, « Rieux prête à tout pour attirer un nouveau médecin : Depuis le départ fin décembre du dernier médecin généraliste de la commune, la ville recherche désespérément un remplaçant », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    51. Benjamin Derveaux et Simon Gourru, « L’Oise en guerre contre la réduction des horaires de la Poste : A Nogent-sur-Oise, Saint-Leu d’Esserent ou encore Rieux, les municipalités se battent contre la réduction des horaires d’ouverture des bureaux de Poste », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    52. « Rieux retrouve enfin un boulanger : Deux ans après le départ à la retraite de l'unique boulanger, Rieux lui a enfin trouvé un successeur. Il rouvre aujourd'hui en offrant une baguette à chaque habitant », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    53. « Église Saint-Denis », notice no PA00114839, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. René Parmentier, « L'église de Rieux », Bulletin et mémoires de la société archéologique & historique de Clermont-de-l'Oise, année 1926, Laval, Imprimerie Barnéoud, , p. 108-128 (lire en ligne).
    55. « Cloche de 1550 », notice no PM60001361, base Palissy, ministère français de la Culture.
    56. « Fonts baptismaux », notice no PM60001359, base Palissy, ministère français de la Culture.
    57. « Dalle funéraire », notice no PM60001360, base Palissy, ministère français de la Culture.
    58. « Le château », sur Rieux (site officiel) (consulté le ).
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