Labruyère (Oise)

Labruyère est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Labruyère.

Labruyère

Rue du Colonel-Fabien et église.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Liancourtois
Maire
Mandat
Jean-François Croisille
2020-2026
Code postal 60140
Code commune 60332
Démographie
Gentilé Labrurois, Labruroises ou Labruriens, Labruriennes
Population
municipale
700 hab. (2018 )
Densité 290 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 07″ nord, 2° 30′ 37″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 161 m
Superficie 2,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Labruyère
Géolocalisation sur la carte : Oise
Labruyère
Géolocalisation sur la carte : France
Labruyère
Géolocalisation sur la carte : France
Labruyère

    Ses habitants sont appelés les Labrurois et les Labruroises ou les Labruriens et les Labruriennes.

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes

    La commune de Labruyère se situe à 62 kilomètres au sud d'Amiens, à 32 kilomètres à l'est de Beauvais, à 24 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 56 kilomètres au nord de Paris[1]. Du point de vue de sa superficie, la commune est la plus petite de l'ancien canton de Liancourt, avec 240 hectares[a 1].

    Communes limitrophes de Labruyère
    Catenoy
    Bailleval Sacy-le-Grand
    Rosoy

    Topographie et géologie

    Il s'agit d'une petite commune adossée vers le nord au coteau qui porte le camp de César. Son territoire est montueux et boisé à l'ouest où il est limité par la route départementale de Liancourt à Catenoy. Il descend à l'est vers les marais de Sacy-le-Grand. Le chef-lieu est à peu près central[2], adossée à la montagne de Liancourt, face au sud-est où commence la grande cuvette qui fut le lac de Longa Aqua (actuel marais de Sacy-le-Grand)[a 1]. La commune s'étend entre 31 mètres et 161 mètres au-dessus du niveau de la mer[3]. La dénivellation constatée sur ce petit territoire est importante, du fait de sa situation entre l'ancien lac et le faîte de la colline. On relève 32 mètres d'altitude à l'origine des marais, 55 mètres dans le village, sur la route départementale 59, 136 mètres sur le plateau, à la limite de Bailleval, Labruyère et Rosoy, 153 mètres à l'extrémité de l'hôpital Paul-Doumer et 160 mètres au-dessus du niveau de la mer au point le plus élevé[a 1].

    En descendant de Liancourt à Labruyère on voit successivement du calcaire grossier blanc friable, du calcaire jaunâtre rocheux pétri de nummulites, d’huîtres et de moules d'autres coquilles, une roche dure sablonneuse, du sable jaunâtre à concrétions tuberculeuses et du sable jaune-verdâtre. Le talus des coteaux est couvert d'un dépôt sablonneux formant terrasse, qui paraît avoir été transporté ou remanié par les eaux. On y trouve beaucoup de petits galets, et en plusieurs lieux des lits ou amas de coquilles fossiles brisées pareilles à celles qui accompagnent les lignites du Soissonnais. On retrouve ces mêmes coquilles en fragments au-dessous du village[4]. La commune se trouve en zone de sismicité 1[5] et les coteaux du bois des Côtes peuvent être assujettis à des mouvements de terrain[6].

    Hydrographie et eau potable

    Labruyère ne possède pas de rivière, mais des sources, qui furent autrefois nombreuses. Elles apparaissent dans les bois ou dans la partie basse du territoire. Leurs eaux gagnent toutes les marais, où elles contribuent à alimenter en eaux les canaux qui aboutissent à la rivière de Frette[7],[a 1]. La partie orientale de la commune comprend une partie de la zone humide du marais de Sacy-le-Grand, dans laquelle se situent quelques mares et étangs. Un château d'eau se localisant au hameau de Demi-Lune alimente en eau les besoins de la commune[3]. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[8].

    Voies de communications et transports

    Angle entre la D 59 (rue du Colonel-Fabien) et la D 631 vers Liancourt (rue de la Source).

    La commune est desservie par trois routes départementales : la D59, la D137 et la D631. La route départementale 137, de Noailles à Maimbeville[3], venant de Liancourt et descendant vers Catenoy, sépare les deux communes de Labruyère et de Bailleval, au milieu du bois des Côtes[a 1]. Il constitue la limite ouest du territoire en passant par l'hôpital Paul-Doumer et le hameau de Demi-Lune. Il s'agit du principal axe routier de la commune. La route départementale 59, de Verderonne à Sacy-le-Grand, en passant par Rosoy, traverse le village par les rues de la Libération et du Colonel-Fabien. La route départementale 631 relie la D 137, au hameau de Demi-Lune, à la D 59 dans le chef-lieu. Elle constitue la rue Henri-Legrand à Demi-Lune et la rue de la source dans le village. Une voie communale relie Demi-Lune à Bailleval, en croisant la D 137[3].

    La halte ferroviaire la plus proche est la gare de Liancourt-Rantigny, sur la ligne de Paris-Nord à Lille, qui se trouve à 5,5 km kilomètres à l'ouest. La gare de Rieux-Angicourt, sur la ligne de Creil à Jeumont, au sud, se situe à la même distance[1].

    Le village est desservi par le réseau Kéolis Oise du conseil général de l'Oise par la LR8 de Sacy-le-Grand à Nogent-sur-Oise ainsi que par plusieurs lignes de transports scolaires vers Liancourt, Clermont et Pont-Sainte-Maxence[9]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal a été mise en place avec les communes de Rosoy, Verderonne et Angicourt[10].

    L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 31 km à l'ouest de la commune et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 39 km au sud[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 668 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[17] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[18],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 31 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[21] à 10,6 °C pour 1981-2010[22], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[23].

    Milieux naturels

    Hormis le tissu urbain, qui recouvre 12,8 % de la surface sur 31 hectares, le territoire est couvert à 73,5 % d'espaces boisés sur 181 hectares. Ils s'étendent sur la « Montagne » du Bois des Côtes, sur une partie des pentes et sur les terrains humides favorables aux peupleraies. Le Bois des Côtes ne fut régulièrement boisé qu'à partir du XVIIIe siècle[a 2]. Sur les coteaux, les bois de Labruyère et Maupin complètent cet écosystème, jusqu'aux marais de Sacy-le-Grand. Cette zone humide, qui constitue la partie méridionale du territoire, s'étend jusqu'à Saint-Martin-Longueau. Formée par de nombreux étangs, elle occupe 20 hectares de la superficie communale, soit 8,2 %. Les vergers et prairies rassemblent 11 hectares et 2,4 hectares sont consacrés aux cultures[24],[3]. Auparavant il y avait sur la colline des landes parcourues par des troupeaux et habitées par de nombreux lapins. On y trouvait également des fleurs de bruyère[a 2].

    Les marais de Sacy-le-Grand font partie du réseau natura 2000[25] et sont également inscrits en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[26]. Ces marais constituent une zone importante pour la protection des oiseaux (ZICO)[27]. Le bois des Côtes constitue une Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[28]. Les différents bois et marais constituent des corridors écologiques potentiels[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Labruyère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[30],[31],[32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33],[34].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,1 %), zones urbanisées (18,6 %), zones humides intérieures (9,1 %), prairies (7,2 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[36].

    Hameaux et lieux-dits

    Labruyère n'avait pas de hameau jusqu'en 1932, époque où fut ouvert, sur le Plateau, dans la forêt, l'établissement de l'hôpital Villemin-Paul-Doumer[a 1]. Le hameau de Demi-Lune a été construit au carrefour des D 137 et D 631, près de l'hôpital[3].

    Morphologie urbaine

    La commune a reçu, dans les années 1960, 1,59 hectare retiré à Bailleval en vue de l'implantation d'une école et de quelques maisons[a 1]. Un lotissement a été construit au lieu-dit les Sablons, dans le prolongement du village[3].

    Toponymie

    On a noté successivement les noms sous les formes Alta Brueria vers 1170, Brogaria villa au XIIIe siècle, la Bruiere vers 1350, la ville de la Bruyère-lez-Catenoy-en-Beauvoisis en 1371, la Brière au XVIe siècle. Le toponyme Labruyère est issu du nom de la plante des bois homonyme. En picard il se prononce « Eulbruier »[a 1]. Le radical du mot bruyère est issu du gaulois bruco- (cf. breton brug « bruyère »), suivi du suffixe -ière d'origine latine -aria.

    Histoire

    Origines et Moyen Âge

    Il ne semble pas que le territoire de la commune ait eu des habitants sédentaires au temps des Gaulois ni pendant l'occupation romaine. Mais, dès l'installation des légions sur le Plateau, il avait reçu un détachement chargé du service et de la sécurité du port établi à l'extrémité ouest du lac de Longa Agua (actuel marais de Sacy-le-Grand). Des bateaux plats apportaient là, depuis la Seine, par l'Oise et la Grande Mer, du matériel destiné aux Romains. Une estacade existait vers les lieux-dits la Cour Noël, Cornelle et la Corne. On y a découvert des pièces de bois du communs aux madriers et de celles utilisées à la construction des « pontes » ou ponts de Fascines du marais de Breuil-le-Sec. D'autre part, la cavée joignant ce port à la colline était protégée à son arrivée sur celle-ci par l'ouvrage qui traverse la D 137 actuelle. Ce Camp sud se trouvait sensiblement où se trouve la chaufferie actuelle de l'hôpital Paul-Doumer, à mi-chemin entre le hameau de Demi-Lune et l'extrémité du Grand Camp. Les habitants qui se sont ensuite fixés dans de lieu eurent plus tard, comme tous ceux de la contrée, à se défendre contre les Normands envahisseurs, au IXe siècle. Ils auraient creusé un souterrain dans la montagne, souterrain-refuge probablement. Selon certains documents, cet ouvrage gagnait directement au nord le château de Catenoy ou celui du Fayel. Son entrée serait une ferme dans le village. La tradition rapporte qu'un traité aurait été signé jadis à Labruyère. Au XIIe siècle la localité était hameau de Catenoy. Mais elle devint indépendante et reçut une charte de commune, qui lui donnait le titre de « ville », au XIVe siècle. Cette décision de Louis VII fut plus tard contestée par la mairie royale de Brenouille, les lettres originales ayant été perdues par suite des guerres. Mais Charles V confirma les privilèges accordés dans sa lettre datée de mai 1371. En 1380, le seigneur de Labruyère, Verderonne, Villers-lès-Catenoy et Villers-Saint-Paul était Pierre de Villers. En 1382 il donnait aveu au roi de la terre de Labruyère, mouvante du château de Senlis[a 3].

    De l'époque moderne à nos jours

    La commune de Labruyère par la carte de Cassini.
    Le monument aux morts.

    Le , Charlotte de Labruyère, épouse de Christophe de Lannoy, seigneur de La Boissière, vendit la seigneurie de Labruyère à Louis Pottier de Gesves, secrétaire d'État, qui possédait déjà Verderonne. Le , Jeanne de Villers, veuve en secondes noces de Jean de Pons, vendait la part qu'elle possédait de la terre de Labruyère à Charles du Plessis, seigneur de Liancourt, époux d'Antoinette de Pons. La paroisse entrait dans le marquisat de Liancourt[a 4]. La population était chiffrée à 210 habitants en 1720[a 1]. La commune fut incorporée à Sacy-le-Grand le et reprit son autonomie le . Elle fut alors rattachée au canton de Liancourt après avoir été en 1790 à celui de Sacy puis à celui de Bailleul-le-Soc. Gaétan de La Rochefoucauld, qui fut maire de Liancourt, avait été conseiller municipal de Labruyère, de 1834 à 1837[a 4]

    L'hôpital Villemin-Paul-Doumer reçoit depuis 1932 des personnes âgées. En complément une école a été créée, en 1961, pour les enfants du personnel, sur un terrain provenant de la commune de Bailleval. Au recensement de 1962 la population totale s'élevait à 669 personnes, dont 326 comptées à part. On ne comptait autrefois dans la commune que des cultivateurs et des vignerons. Dans les années 1960 les salariés sont en très grande majorité des ouvriers d'usines ou agents de services de l'Assistance publique[a 1].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    septembre 1974 24 septembre 2012 Alain Crevits   Gestionnaire en assurance
    conseiller général (1984 → 1988)
    Décédé en fonction[37],[38]
    novembre 2012 En cours
    (au 3 juin 2020)
    Jean-François Croisille DVD Réélu pour le mandat 2020-2026[39]

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

    En 2018, la commune comptait 700 habitants[Note 7], en augmentation de 5,74 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    260225261261278247260248257
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    247238256265267246224213198
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    183170157146187574627726563
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    699803779721588648651658691
    2018 - - - - - - - -
    700--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (43 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (57,6 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 42,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,4 %, 15 à 29 ans = 12 %, 30 à 44 ans = 18,5 %, 45 à 59 ans = 21,7 %, plus de 60 ans = 30,4 %) ;
    • 57,6 % de femmes (0 à 14 ans = 11,2 %, 15 à 29 ans = 7,7 %, 30 à 44 ans = 14,9 %, 45 à 59 ans = 13,9 %, plus de 60 ans = 52,2 %).
    Pyramide des âges à Labruyère en 2007 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    14,1 
    14,1 
    75 à 89 ans
    28,5 
    15,9 
    60 à 74 ans
    9,6 
    21,7 
    45 à 59 ans
    13,9 
    18,5 
    30 à 44 ans
    14,9 
    12,0 
    15 à 29 ans
    7,7 
    17,4 
    0 à 14 ans
    11,2 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    Les communes de Rosoy, Verderonne et Labruyère gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[46].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

    Labruyère ne compte aucun bâtiment classé ou inscrit au titre des monuments historiques sur son territoire.

    • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, rue de l'Église : Il est fait mention d'une église en ce lieu en 1149. Si sa nef et ses bas-côtés sont néo-romans et sans intérêt particulier, les parties orientales et le clocher en bâtière central datent encore de la première église paroissiale, qui fut achevée pendant la seconde moitié du XIIe siècle. Le chœur du second quart du XIIe siècle est la partie la plus ancienne. Il se compose de deux travées voûtées en berceau brisé, dont la première sert de base au clocher. Ses quatre chapiteaux romans sont d'une facture archaïque et paraissent anachroniques à la période de construction. Les bases des colonnes engagées sont flanquées de griffes aux angles, dont chacune reproduit un motif différent. Leur authenticité n'est toutefois pas assurée. Les deux croisillons ou chapelles sont un peu plus tardifs. Leur intérêt réside surtout dans les niches d'autel, qui sont rares dans la région. Le croisillon sud, qui fut bâti en premier lieu, possède une voûte d'ogives qui peut encore passer pour romane. La voute du croisillon nord a été refaite à la période gothique flamboyant. À l'extérieur, l'étage de beffroi du clocher et la deuxième travée du chœur méritent l'attention pour leur décor sculpté très abouti, qui fait appel à certains motifs peu répandus, tout en s'inscrivant dans les traditions architecturales de la région[47].

    Personnalités liées à la commune

    • Georges Tainturier (1890-1943), militaire, escrimeur (deux fois champion olympique) et résistant, né à Labruyère.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[14].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 218 à 223
    1. p. 218
    2. p. 219
    3. p. 220-221
    4. p. 221

    Autres sources

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, page 56
    3. « Carte 1/25 000e » sur Géoportail..
    4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, pages 12 et 14
    5. « Risques naturels majeurs : Labruyère », sur macommune.prim.net (consulté le ).
    6. « Mouvements de terrain : Labruyère », sur macommune.prim.net (consulté le ).
    7. « La rivière de la Frette », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    8. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
    9. « Transports en commun à Labruyère (carte, lignes et arrêts) », sur Oise mobilité (consulté le ).
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