Rosoy (Oise)

Rosoy est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. La commune comprend sur son territoire le hameau d'Hardencourt.

Pour les articles homonymes, voir Rosoy.

Rosoy

L'église Saint-Damien.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes du Liancourtois
Maire
Mandat
Gérard Lafitte
2020-2026
Code postal 60140
Code commune 60547
Démographie
Population
municipale
629 hab. (2018 )
Densité 127 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 28″ nord, 2° 30′ 07″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 139 m
Superficie 4,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Rosoy
Géolocalisation sur la carte : Oise
Rosoy
Géolocalisation sur la carte : France
Rosoy
Géolocalisation sur la carte : France
Rosoy
Liens
Site web commune.rosoy.free.fr

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes.

    À vol d'oiseau, la commune se situe à 63 kilomètres au sud d'Amiens, à 32 kilomètres à l'est de Beauvais, à 25 kilomètres au sud-ouest de Compiègne et à 54 kilomètres au nord de Paris[1]. La commune s'étend sur 495 hectares[a 1].

    Topographie et géologie

    Vue sur la montagne de Rosoy depuis le village. Elle culmine à 139 m.

    La commune est située entre la montagne de Liancourt et les marais de Sacy-le-Grand, dont une partie s'étend sur le territoire[2]. Le hameau d'Hardencourt se trouve près du Mont Berthault[a 2]. Les montagnes du Hêtre, du Moulin et de Berthaut occupent le sud du terroir. Celui-ci s'étend entre 32 mètres dans les marais de Sacy-le-Grand et culmine à 139 mètres au-dessus du niveau de la mer au sommet de la montagne de Rosoy, partie de la montagne de Liancourt comprise sur le territoire[3]. On relève les altitudes suivantes : 44 mètres sur la D 59, à la limite avec Labruyère, 68 mètres à la limite avec Verderonne, sur le même axe routier et au hameau d'Hardencourt, 113 mètres à 121 mètres sur la montagne de Berthaut, ou montagne de Verderonne, appelée également montagne du Hêtre à son extrémité nord, du Moulin près d'Hardencourt et 136 mètres au carrefour de la Lune, en limite de Bailleval et de Labruyère, où la D 137 rencontre l'ancien chemin stratégique de Villers-Saint-Paul à Catenoy[a 2].

    Les coteaux de la montagne de Liancourt sont formés d'une masse sablonneuse couronnée par des bancs de roche calcaire, le sable est gris-verdâtre, quelquefois roux, mêlé de paillettes de mica et de grains verts. Le coteau de Rosoy, qui s'étend de Liancourt à Labruyère, comprend successivement du calcaire grossier blanc friable, puis du calcaire jaunâtre ocreux pétri de nummulites, d'huîtres et de moules d'autres coquilles, une roche dure sablonneuse empâtant de nummulites, du sable jaunâtre à concrétions tuberculeuses et du sable jaune-verdâtre. On retrouve des cyrènes brisées près du chef-lieu. Certaines de ces couches, du calcaire grossier inférieur et moyen, forme plusieurs tertres entre les marais et le bois d'Hardencourt, et parvient jusqu'au pied de l'éminence qui porte le village. Sa superficie à l'aspect des sols de bruyère, on y trouve des blocs de grès lustré blanc, très dur, et des rognons ou fragments d'une roche qui a la plus grande analogie avec le calcaire silicieux. Il existe un dépôt de tourbe près d'Hardencourt, dans les marais de Sacy-le-Grand[4], qui marque l'origine de l'ancien grand lac de Longa Aqua[a 1]. Les collines de Verderonne (du Hêtre et du Moulin) présentent un ensemble et une disposition de couches conformes en tout à celles du plateau de Liancourt, ce qui prouve leur origine commune[5]. La commune se trouve en zone de sismicité 1[6]. Les effondrements de terrains sont potentiels[7]

    Hydrographie

    La commune ne possède pas de rivière sur son territoire. Les eaux de ses coteaux s'écoulent par des sources qui alimentent les marais et leurs étangs, situés à l'est[a 2], dans les marais de Sacy-le-Grand. Celui-ci est irrigué par des quelques canaux[3]. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[8].

    Voies de communications et transports

    Rosoy se situe à l'écart des grands axes de communication et n'est desservie que par une seule route départementale, la route départementale 59 reliant Liancourt à Sacy-le-Grand. Elle traverse la commune par les rues de l'Eguillon, de la Croix-Dupuis et de Labruyère. Cette route permet d'accéder à la RD 1016, voie rapide reliant Paris à Amiens, par Liancourt. Par Labruyère et Sacy-le-Grand, la route départementale 59 établit un lien avec la RN 31 Rouen - Reims. Deux voies communales (rue du Marais et rue de Hardencourt) distinctes relient le village au hameau d'Hardencourt. La rue du Prieuré, dans ce hameau, mène voie à Cinqueux, depuis où il est possible de rejoindre la RD 200, voie express Creil - Compiègne, ou la D 59 pour Pont-Sainte-Maxence[3].

    Rosoy n'a pas de gare, la gare la plus proche étant celle de Liancourt - Rantigny à une distance de 4,5 km[1].

    Concernant les transports en commun routiers, Rosoy est desservie par la ligne n° 8 reliant Sacy-le-Grand à Nogent-sur-Oise du réseau départemental Sud-Oise du conseil général de l'Oise, exploitée par Keolis Oise ainsi que par deux lignes de transports scolaires vers les établissements de Liancourt, Clermont et Pont-Sainte-Maxence. Son fonctionnement est cependant limité à la période scolaire, exception faite d'un aller-retour pour le marché de Liancourt, les mercredis et samedis[9]. La commune est également desservie par une navette de regroupement pédagogique intercommunal avec les communes de Labruyère, Verderonne et Angicourt[10].

    L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 31 km à l'ouest et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 40 km au sud[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 679 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[17] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[18],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 31 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[21] à 10,6 °C pour 1981-2010[22], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[23].

    Milieux naturels

    Hormis le bâti qui s'étend sur 33 hectares pour 7 % de la superficie, la commune est couverte aux trois-quarts par des espaces boisés, s'étendant du pied au sommet des coteaux de la montagne de Rosoy par les Bois du Jouart et Huon à l'ouest, entre le chef-lieu et Hardencourt par le bois Isabeau ainsi que sur la toute la partie méridionale de la montagne de Verderonne. La commune comprend également 33 hectares de zones marécageuses par les marais de Sacy-le-Grand, 22 hectares de vergers et prairies, 20 hectares de cultures ainsi que plus d'un hectare de landes[24],[3].

    Les montagnes de Rosoy, de Verderonne, du Moulin et de Berthaut, en tant que bois périphériques du bois des Côtes sur la commune de Bailleval, constituent une Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1 [25]. Les marais de Sacy-le-Grand, qui occupent le nord-est[3], font partie du réseau natura 2000[26] et sont également inscrits en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[27]. Ces marais constituent une zone importante pour la protection des oiseaux (ZICO)[28]. Ces différents écosystèmes constituent des corridors écologiques potentiels[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Rosoy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[30],[31],[32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33],[34].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), zones humides intérieures (7,7 %), terres arables (5,7 %), zones urbanisées (0,1 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[36].

    Hameaux et lieux-dits

    Hormis le chef-lieu, la commune comporte un hameau, Hardencourt, situé à près de km du chef-lieu[3]. Il existe en outre un écart, une maison de garde près du marais[a 2].

    Morphologie urbaine

    Rosoy est une commune résidentielle à caractère rural, en dehors de toute agglomération[37].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Rosetum en 1014, Rosolium en 1061, Rozetum en 1165, Rosoy en 1217, Rozacum en 1240, Rosaium en 1257[38], Rosoi en 1287, Rosay en 1303, puis Rozoy. En picard, il se prononce « Rozoe »[a 2].

    La forme moderne est déjà citée en 1217, la forme suivante Rosacum est une latinisation erronée, d'après les noms en -acum, souvent constatée dans ce cas. La forme Rosaium, latinisation de *Rosai montre une hésitation dialectale entre une finale en -ay / -ey (plus commune à l'ouest) et une finale en -oy (plutôt caractéristique du nord et de l'est). Ainsi note-t-on Rosay en Haute-Normandie, attesté sous la forme Rausedo en 750-775, de même étymologie[39]. Ce toponyme est issu d’un gallo-roman *RAUSETU > comme en témoigne d'ailleurs la forme archaïque de Rosay (Seine-Maritime) en 750-775, mentionnée ci-dessus, avec passage de [t] à [d], avant amuïssement complet caractéristique de l'ancien français. Cela explique la forme actuelle Rosoy, ancien français rosoi, rosei « lieu où il y a des roseaux »[40],[38], c'est-à-dire « roselière ». En ancien français ros signifiait « roseau », le mot rosel était un diminutif, encore attesté dans certains dialectes (d'où le dérivé roselière), devenu « roseau » en français central[41]. C'est un mot issu du vieux bas francique *raus(a), apparenté à l'allemand Rohr (cf. Schilfrohr « roseau, phragmite »). Le suffixe gallo-roman -ETU (latinisé en -etum dans les textes rédigés en latin médiéval) servait à dériver des noms de végétaux pour indiquer « un ensemble de végétaux appartenant à la même espèce ». Il est encore productif aujourd'hui sous une forme féminine issue de -ETA > -aie, d'où chênaie, hêtraie, roseraie, etc.

    Une rapprochement avec le nom de la rose n'est pas justifié, bien que cette fleur apparaisse sur la plupart des blasons des communes de type Rosay, Rosoy. Outre le fait que le terme d'ancien français rosoi, rosei « lieu où il y a des roseaux » ne soit jamais attesté avec le sens de roseraie dans les textes anciens, le suffixe -ETU n'est en principe jamais associé à un nom de fleur, mais au nom d'une plante, arbuste ou arbre. Ainsi le mot roseraie est-il formé sur le nom du rosier. Il n'y a en outre, pas de formation analogue dans le sud de la France, car la variante occitane rausa n'a pas le sens général qu'a le mot roseau en français et est circonscrite à une petite partie du domaine occitan. Un village homonyme se trouve dans le même département, Rosoy-en-Multien.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988  ? Jean-Philippe Carron    
    1989 En cours
    (au 27 septembre 2014)
    Gérard Lafitte SE Réélu pour le mandat 2014-2020[42]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

    En 2018, la commune comptait 629 habitants[Note 7], en augmentation de 2,78 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    241263252247250240245225215
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    217215211197187198185170166
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    204193199165185166176226180
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    162260386429592620615631629
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (9,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,2 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,8 %, 15 à 29 ans = 12,2 %, 30 à 44 ans = 28,3 %, 45 à 59 ans = 26 %, plus de 60 ans = 8,7 %) ;
    • 49,8 % de femmes (0 à 14 ans = 25,2 %, 15 à 29 ans = 12,6 %, 30 à 44 ans = 30,1 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 9,7 %).
    Pyramide des âges à Rosoy en 2007 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,0 
    1,3 
    75 à 89 ans
    1,3 
    7,4 
    60 à 74 ans
    8,4 
    26,0 
    45 à 59 ans
    22,3 
    28,3 
    30 à 44 ans
    30,1 
    12,2 
    15 à 29 ans
    12,6 
    24,8 
    0 à 14 ans
    25,2 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    Les communes de Rosoy, Verderonne et Labruyère gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[49].

    Lieux et monuments

    La commune ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.

    • Église Saint-Côme-et-Saint-Damien, rue de l'Église : Il s’agit d’un bâtiment très composite, avec clocher central, deux collatéraux, transept et deux chapelles latérales du chœur, au chevet plat. La nef et le collatéral nord forment une entité homogène, mais sont modernes, exception faite de quatre grosses colonnes et du portail occidental, qui proviennent de l’église romane initiale, marquée par la transition vers le style gothique. Le clocher carré ne comporte qu’un seul étage et présente sur chaque face deux baies plein cintre encadrées par des colonnettes. Le toit à quatre versants est couvert d’ardoise, tout comme la nef et le collatéral sud. Le chœur est éclairé à l’est par une simple baie ogivale orné de dentelures, à l’instar des baies des chapelles latérales et du transept. Comme particularité, le toit est rampant et accolé au clocher. De chaque côté, le croisillon respectif du transept et la chapelle latérale du chœur présentent un pignon commun, mais celui du nord est nettement plus élevé que celui du sud. Les murs extérieurs sont également dissemblables : celui du nord est doté de deux contreforts aux extrémités et est percé d’une unique baie, alors que celui du sud possède trois contreforts très massifs et deux baies de dimensions différentes. Le transept nord présente à l’intérieur des arcades à plein cintre figurées sur les parois[50],[51].
    • Chapelle du hameau de Hardencourt : C'est un petit bâtiment rectangulaire en briques rouges, avec des chaînages d'angle en pierre de taille, un toit couvert d'ardoise et un clocher en charpente à l'extrémité ouest du toit. La chapelle date vraisemblablement de 1807 et a été restaurée bénévolement par les habitants du hameau entre 2004 et 2007, qui la sauvent ainsi de l'effondrement[52].
    • Ancien prieuré templier au hameau de Hardencourt : Notamment la porte cochère ogivale au sud est bien conservée. Le reste des bâtiments conservent une grande partie des structures d'origine, mais le bâtiment a perdu son caractère suite aux remaniements successifs. L'ensemble garde toutefois un certain intérêt patrimonial, et l'aile septentrionale vient par ailleurs d'être restaurée dans le respect de l'histoire du lieu.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[14].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 343-347
    1. p. 344.
    2. p. 343.

    Autres références

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, p. 81.
    3. « Carte 1/25 000e » sur Géoportail..
    4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, p. 12,14 et 15.
    5. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, p. 14.
    6. « Risques naturels potentiels à Rosoy » [archive du ], sur macommune.prim.net (consulté le ).
    7. « Mouvements de terrain à Rosoy », sur mouvementsdeterrains.fr (consulté le ).
    8. « Carte de remontées des nappes », sur www.inondationsnappes.fr (consulté le ).
    9. « oise-mobilite.fr », sur oise-mobilité.fr (consulté le ).
    10. « RPI Labruyère », sur oise-mobilité.fr (consulté le ).
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    13. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    14. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    15. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    16. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
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    19. « Station Météo-France Airion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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