Verderonne

Verderonne est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Verderonne

L'église Saint-Hilaire.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes du Liancourtois
Maire
Mandat
Philippe Lepori
2020-2026
Code postal 60140
Code commune 60669
Démographie
Gentilé Verderonnais, Verderonnaises
Population
municipale
487 hab. (2018 )
Densité 146 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 48″ nord, 2° 29′ 57″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 138 m
Superficie 3,33 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Verderonne
Géolocalisation sur la carte : Oise
Verderonne
Géolocalisation sur la carte : France
Verderonne
Géolocalisation sur la carte : France
Verderonne

    Ses habitants sont appelés les Verderonnais et les Verderonnaises.

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes.

    À vol d'oiseau, la commune se situe à 64 kilomètres au sud d'Amiens, à 32 kilomètres à l'est de Beauvais, à 26 kilomètres au sud-ouest de Compiègne et à 53 kilomètres au nord de Paris[1].

    Communes limitrophes de Verderonne
    Rosoy
    Liancourt
    Mogneville Angicourt

    Topographie et géologie

    Vue sur le village en venant d'Angicourt.

    Petite commune placée au centre du canton, à l'origine du vallon du Rhony, le village est dominé par les coteaux voisins[2]. La crête située à l'ouest appartient à la bordure occidentale du plateau de Liancourt, sous le nom de Montagne de Verderonne, s'abaissant doucement en direction du sud, vers l'Oise. Le coteau à l'est s'allonge sur plus de deux kilomètres avec les noms de Montagne du Hêtre, Montagne du Moulin (nommé colline de Verderonne) et Montagne Berthaut, s'étendant sur Verderonne, Rosoy, Angicourt et Cinqueux[a 1]. Au sud-ouest, le plateau de Liancourt comprise sur le territoire porte le nom de montagne de la Carrière, à proximité de Mogneville. Depuis les montagnes du Hêtre et du Moulin, naissent deux fosses, la fosse aux Buttes et la fosse Wallon. La commune s'étend de 48 mètres à l'entrée du ruisseau du Rhony sur la commune d'Angicourt, et culmine à 138 mètres d'altitude au sommet de la montagne de Verderonne, aux limites avec Liancourt et Rosoy[3]. Le ruisseau du Rhony atteint 62,5 mètres à sa sortie des fossés du château, le hameau de Corincourt se trouve à 66 mètres, 68 mètres au carrefour entre la route départementale 59 et la rue de l'Église, 110 mètres au carrefour de la route départementale 29 et du chemin de Rieux à Catenoy par le plateau de Liancourt et 121 mètres à la montagne du Hêtre[a 2].

    Entre Liancourt et Labruyère, sur la montagne de Verderonne, on voit successivement du calcaire grossier blanc friable, puis du calcaire jaunâtre ocreux pétri de nummulites, d'huîtres et de moules d'autres coquilles, une roche dure sablonneuse empâtant de nummulites, du sable jaunâtre à concrétions tuberculeuses et du sable jaune-verdâtre. La colline de Verderonne ou montagne du Hêtre et du Moulin présentent un ensemble et une disposition de couches conformes en tout à celles du plateau de Liancourt, ce qui prouve leur origine commune[4]. Dans l'ensemble, le terrain présente des sables glauconneux avec des numulites[a 3]. La commune se situe en zone de sismicité 1[5].

    Hydrographie

    Vieux puits, à l'intersection entre la rue du Pontceau et la rue de l'Église.

    Le Rhony (Rhodanus, Ronel)[6], dont le nom signifie « petit ruisseau à la pente rapide », naît en quatre sources dans le parc du château[a 4]. Il quitte l'étang aménagé autour de l'édifice et coule entre le chef-lieu et le hameau de Courincourt avant de traverser un second étang. Il rejoint ensuite la commune d'Angicourt avant de se jeter dans l'Oise à Rieux[3]. Les eaux de la vallée et celles du coteau convergent toutes vers le ruisseau du Rhony. La source située près de Courincourt, au Poneau, est la fontaine Maucreaux[a 4]. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[7].

    Voies de communications et transports

    Plaque Michelin, rue du Plantin.

    Deux routes départementales passent sur le territoire : la route départementale 29 de Liancourt à Pont-Sainte-Maxence, qui serpente depuis le plateau de Liancourt séparant les vallées de la Brêche et du Rhony jusqu'aux hameaux d'Angicourt, et la route départementale 59, de Liancourt à Sacy-le-Grand, qui dessert le hameau de Courincourt par la place des Tilleuls, passe à la sortie nord du chef-lieu et gagne Rosoy. La D 29 a été mise en service en 1856 et la D 59 en 1866[a 4]. On peut rejoindre la route départementale 1016, voie rapide de Clermont à Creil par la D 29 puis les D 137 et D916a. Depuis la commune voisine d'Angicourt, on peut accéder à la D 525 qui conduit à la route départementale 200, axe de Creil à Compiègne. La rue du Ponceau relie également le chef-lieu à Courincourt et la rue du Plantin se dirige vers Angicourt. La route de la Montagne se sépare de la D 29 pour rejoindre l'Hôpital Villemin et Mogneville. Près de l'intersection entre les D 29 et D 59, une route[3].

    Verderonne ne possède pas de gare. Les gares qui desservent la commune sont celles de Rieux-Angicourt à 3,5 km au sud, sur la ligne de Creil à Jeumont et de Liancourt - Rantigny à 4,2 km à l'ouest[1], sur la ligne Paris-Nord - Lille.

    Concernant les transports en commun routiers, Verderonne est desservi par la ligne n° 8 de Sacy-le-Grand à Nogent-sur-Oise du réseau départemental Sud-Oise du conseil général de l'Oise, exploitée par Keolis Oise ainsi que par plusieurs lignes de transports scolaires vers Clermont, Liancourt et Pont-Sainte-Maxence. Son fonctionnement est cependant limité à la période scolaire, exception faite d'un aller-retour pour le marché de Liancourt, les mercredi et samedi. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal relie les communes de Labruyère, Rosoy et Angicourt[8].

    L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 32 km à l'ouest L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 39 km au sud[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 686 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[15] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 32 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[19] à 10,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels

    Hormis les surfaces urbanisées (10,3 % pour 34 hectares) et cultivées (19 % sur 64 hectares), la commune se compose à plus de 61 % de zones boisées sur 204 hectares. Elles occupent la majorité des coteaux des deux côtés de la vallée du Rhony, jusqu'au point culminant des montagnes du Hêtre et du Moulin. On les retrouve également sur les bords de ce ruisseau[3]. De plus, la commune comporte 26 hectares de prairies, près de deux hectares de zones humides et étangs, un hectare de terrains nus et éboulis ainsi qu'un hectare d'espaces verts publics[22],[3].

    Les montagnes de Verderonne, du Hêtre et du Moulin sont comprises dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1 commune au Bois des Côtes[23]. Elles constituent des corridors écologiques potentiels[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Verderonne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,3 %), terres arables (16,8 %), zones urbanisées (12,9 %), prairies (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].

    Hameaux et lieux-dits

    Verderonne comporte un hameau, Courincourt, localisé immédiatement à quelques centaines de mètres à l'est du village[3].

    Morphologie urbaine

    Verderonne est une commune résidentielle à caractère rural, en dehors de toute agglomération[32].

    Toponymie

    La commune s'est appelée Verderona vers 1014, Verderon en 1161, Verdrone en 1570 puis Verderonne. Dans le parler local, ce nom se prononce « Verdron - ne ». Le premier élément de ce nom paraît apparenté à l'ancien français verderet signifiant petit verger. Le second, le suffixe -onna, signifie source, cours d'eau. En pré-celtique, onna correspond au latin fontana, qui a donné le mot fontaine. Onna a servi aussi à désigner le petit cours d'eau qui naît dans le parc du château, le Rhony. Il a existé deux autres hameaux sur la commune : Maucreux, nom conservé par un lieu-dit près de la route d'Angicourt (mau signifie mal, mauvais et creux fait référence à un ravin, une vallée). L'ancien écart du Metz, près du château, se prononce «  ». Il a pour origine le latin mansus, qui désigne de la terre avec habitation, provenant d'un partage de domaine, de villa. Il y a eu de nombreux dérivés : manse, masure, mais, maise, maison et également mé, mai, mey, maix, ainsi que le mot mas (ferme provençale)[33],[a 4].

    Histoire

    La première agglomération fut probablement d'origine gauloise. Devenue romaine, ce fut un viculus, avec administration propre correspondant aux communes de nos jours. Certains objets remontant à l'époque de l'occupation romaine ont été découverts, dont un porte-lampe identique à ceux trouvés à Villers-les-Catenoy[a 3]. Il est question du hameau de Courincourt dans un acte de 1178, passé entre le comte Raoul Ier de Clermont et l'abbaye de Saint-Denis. En 1202 un autre accord intervint entre Louis de Blois, comte de Blois et de Clermont et les moines de Saint-Denis[a 5].

    Verderonne est relatée dans un diplôme de 1060, par lequel le roi Philippe Ier donnait à l'abbaye Saint-Lucien de Beauvais tous les droits qu'il avait en ce lieu, ainsi qu'à Cinqueux et Rosoy. Un document de 1161 dit que l'abbaye de Chaalis avait alors des biens à Verderonne, à Brenouille et à Villers-Saint-Paul. Au siècle suivant la seigneurie appartenait à la maison de Villers-Saint-Paul, alors une des plus illustres du Beauvaisis. Simon de Villers, qui possédait, outre sa terre nominale, de nombreux fiefs dans la région, reçut au XIIIe siècle de Mathilde de Bourgogne, comtesse de Clermont, épouse du roi Alphonse III de Portugal le principal fief de Verderonne, qui devint la souche d'une nouvelle seigneurie[a 6].

    Le fief de l'ancien hameau de Maucreux dépendait du seigneur de Liancourt. L'ancien écart du Metz se trouvait proche du château. On trouve le fief de ce nom vers 1532[a 4]. Certains documents se réfèrent à des constructions qui auraient été alors prévues entre Verderonne et Liancourt, et qui auraient relevé de la seigneurie de Liancourt. Il ne semble pas qu'elles aient été réalisées[a 7].

    En 1787 la commune comptait 66 feux et avait trois charrues. Un notaire y résidait. Elle a conservé très longtemps une certaine importance administrative, en particulier la perception de ce nom n'a été supprimée qu'au début du XXe siècle[a 5]. La commune a toujours appartenu au canton de Liancourt, sauf du 15 octobre 1801 au 22 février 1802, période au cours de laquelle elle fut rattachée à celui de Bailleul-le-Soc. Le village voisin de Rosoy, ayant été réuni à Verderonne en 1826, reprit son indépendance en juillet 1832[a 4].

    Héraldique

    Blason
    Inconnu.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2008 Gérard Degletagne[34]    
    2008 2020 Bernard Guerre   Fonctionnaire retraité
    Vice-président de la CC du Liancourtois (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[35]
    2020 En cours
    (au 04/05/2021)
    Philippe Lepori    

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

    En 2018, la commune comptait 487 habitants[Note 7], en diminution de 7,24 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    253249233257531247251231242
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    234233230221227215218230204
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    186150150144155140140170281
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    293301306403571530511554494
    2018 - - - - - - - -
    487--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (54 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 54 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,7 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 19,6 %, 45 à 59 ans = 30,1 %, plus de 60 ans = 16,4 %) ;
    • 46 % de femmes (0 à 14 ans = 14,5 %, 15 à 29 ans = 22,6 %, 30 à 44 ans = 25,5 %, 45 à 59 ans = 26 %, plus de 60 ans = 11,5 %).
    Pyramide des âges à Verderonne en 2007 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    0,4 
    2,9 
    75 à 89 ans
    3,4 
    13,1 
    60 à 74 ans
    7,7 
    30,1 
    45 à 59 ans
    26,0 
    19,6 
    30 à 44 ans
    25,5 
    16,3 
    15 à 29 ans
    22,6 
    17,7 
    0 à 14 ans
    14,5 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    Les communes de Rosoy, Verderonne et Labruyère gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[42].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Art gallery Constantin Verderonne - association loi 1901 reconnue d'intérêt général ayant pour objet l'organisation de diverses événements artistiques, expositions, concerts, spectacles, la popularisation de la culture européenne, la promotion de l'art sous toutes ses formes, le soutien des jeunes talents et des artistes démunis.[43]

    Monuments historiques

    Verderonne compte deux ensembles de monuments historiques sur son territoire.

    • Château de Verderonne (classé monument historique par arrêté du 17 avril 1984, ainsi que certains annexes ; l'ensemble des autres éléments étant inscrit par trois arrêtés ultérieurs[44]) : La seigneurie de Verderonne a été établie en 1240, quand le chevalier Simon de Villers-Saint-Paul, déjà seigneur de plusieurs lieux dans les environs, reçoit des mains d'Alphonse III de Portugal et de Mathilde de Dammartin son épouse, un fief à Verderonne. La famille de Villers-Saint-Paul vend la seigneurie au baron de Gesvres en 1575, qui la cède à la maison de Laubespine vers 1600. - Le château se situe au nord du territoire communal, au sein d'un grand domaine, sur une île du grand étang. L'intérieur du domaine est aménagé en jardin anglais, le reste est occupé par des bois. L'allée d'accès au château part de la place des Tilleuls au hameau de Courincourt. Comme elle n'est pas rectiligne, le château n'est pas visible depuis la grille ; l'on peut seulement entr'apercevoir depuis le chemin de la Tour, chemin rural menant vers Rosoy. Le secteur nord du domaine est par ailleurs situé sur le territoire communal de Rosoy. Le château est issu de la transformation d'un château fort dont subsistent les deux tours rondes aux extrémités de la façade principale sud-ouest. L'édifice, à un étage et au toit à la Mansart, comporte une aile centrale et deux plus courtes ailes latérales en retour d'équerre, à l'arrière. La façade principale en pierre d'apparat s'établit sur neuf travées, dont trois incombent au corps central en légère saillie, surmonté par un fronton. Le perron comporte un escalier en double révolution. Parmi les éléments protégés au titre des monuments historiques à l'intérieur du château, l'on peut citer l'escalier principal avec sa rampe en fer forgé ; au rez-de-chaussée, la salle à manger, le grand salon, la chambre à alcôve (petit salon), la bibliothèque et la chambre ouest ; au premier étage, la chambre avec cheminée à trumeau rocaille, les deux chambres dans le pavillon central, la chambre de la tour est et la chambre au-dessus de la bibliothèque ; au deuxième étage, la chambre mitoyenne de la tour ouest. Plusieurs bâtiments et éléments patrimoniaux, tous protégés, sont disséminés dans le parc : les vestiges des anciens communs (à l'ouest), les anciennes écuries, une grange, la laiterie, un théâtre avec sa machinerie, une serre, une glacière, un pédiluve pour chevaux, un lavoir. Parmi ces éléments protégés, trois seulement sont bien visibles depuis le domaine public : le colombier octogonal (rue du Château), le bâtiment appelé la Tour et le saut-de-loup (chemin de la Tour)[44],[45].
    • Ferme du Boulanc dite Manoir du Boulanc (inscrite monument historique avec tous ses annexes par arrêté du 7 mars 2008[46]), rue du Château : Cette ferme avec son petit manoir présente les caractéristiques d'une ferme seigneuriale du XVIIe siècle. La ferme devient une dépendance du château avec son rachat par le seigneur Louis-Étienne de Laubespine, en 1736, trois ans avant que ce dernier ne cède la seigneurie à François Eléonor, comte d'Andlau, puis également marquis de Verderonne. S'y ajoutent des dépendances, partiellement visibles depuis la rue. Du manoir, l'on n'aperçoit que les lucarnes au toit rampant, ainsi que la toiture. C'est un bâtiment sobre, qui conserve à l'intérieur sa décoration du XVIIIe siècle, dont les ornements en stuc au-dessus des cheminées, ainsi que ses plafonds à solives apparentes.

    Autres éléments du patrimoine

    Façade sud de l'église Saint-Hilaire et monument aux morts.
    • Église Saint-Hilaire : Elle est parfaitement orientée est-ouest, mais suit un plan irrégulier, avec un unique bas-côté au sud, dont la toiture est commune avec celle de la nef. Cette dernière est basse, sombre mais longue de cinq travées ; elle est séparée du bas-côté par des arcades ogivales. L'unique portail de l'église se situe sur la quatrième travée du bas-côté, donc au sud ; il est en anse de panier. Le clocher central s'élève au-dessus de la cinquième travée de la nef ; il est coiffé d'un toit en bâtière et flanqué par une tourelle d'escalier carré au nord. Cette tourelle est cantonnée par les contreforts du clocher, occupent toute sa largeur et se retraitent après chacun des trois glacis intermédiaires. Ses deux baies gémellées au nord et au sud sont ogivales et sans décor, mais Louis Graves évoque encore des restes d'un cordon d'étoiles dans le mur. À l'est, l'église possède deux chœurs similaires sur deux travées, au chevet plat, et avec deux pignons sur la rue. Les chœurs, tous les deux dotés d'un autel, dépassent nettement en hauteur la nef et sont voûtés d'ogives, sur des hautes colonnes romanes. Les chœurs sont éclairés par deux grandes baies au sud et deux autres baies identiques à l'est ; elles se composent de deux lancettes surmontées d'une rosace. Parmi les baies du bas-côté, deux présentent un remplage flamboyant. Toutes les autres fenêtres (deux pour le bas-côté, deux pour la nef et un pour le chœur, au nord) sont des petites ogives sans remplage[47],[48].
    • Ancienne croix de cimetière, devant l'église : La petite croix en fer est montée sur une colonne biseautée mais carrée aux extrémités, qui quant à elle est plantée dans un genre d'autel, orné par des colonnes engagées aux quatre angles.
    • Pierre tombale des comtes d'Andlau devant la façade sud du chœur de l'église : Elle évoque le souvenir de Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau (1736-1820) dont le père avait racheté la seigneurie de Verderonne en 1734 ; de Armand-Gaston-Félix d'Andlau (1779-1860) ; et de Pauline Joséphine d'Hennezel de Gemmelaincourt (1804-1873). Curieusement, les années de naissance sont toutes fausses (1740, 1780 et 1805).
    • Monument aux morts, devant l'église.
    • Au village, certaines maisons disposent de caves externes, face à la maison ou à proximité. Elles sont creusés dans des coteaux et recouvertes de terre à la manière d'une glacière.
    • Au carrefour rue du Pontceau / rue de l'Église, se trouve un puits couvert, sous la forme d'un édicule en briques rouges avec une porte qui ne commence qu'à 80 cm du sol.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 371-378
    1. p. 371-372
    2. p. 372-373
    3. p. 373
    4. p. 371
    5. p. 376
    6. p. 374
    7. p. 377

    Autres références

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, p. 89.
    3. « Carte 1/25 000e » sur Géoportail..
    4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, p. 12 et 14.
    5. « Risques naturels potentiels à Verderonne », sur macommune.prim.net (consulté le ).
    6. « Le Rhony », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    7. « Carte de remontées des nappes », sur www.inondationsnappes.fr (consulté le ).
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    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    12. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    43. « Art gallery Constantin Verderonne », sur Verderonne.
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    46. « Ferme du Boulanc », notice no PA60000076, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    47. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 p. (lire en ligne), p. 89-91.
    48. Lucien Charton, Liancourt et sa région, Paris/Autremencourt, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 (1re édition 1968), 557 p. (ISBN 978-2-84178-053-2 et 2-84178-053-8), p. 377-378.
    49. Fanny Dollé, « Michel Piccoli a eu la révélation pour le théâtre au collège d’Annel dans l’Oise : Le comédien Michel Piccoli a fait ses gammes au collège d’Annel. À 9 ans, il a eu comme une révélation en interprétant un rôle dans un conte d’Andersen », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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