Rantigny

Rantigny est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Rantignysiens et les Rantignysiennes.

Rantigny

La mairie de Rantigny.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Liancourtois
Maire
Mandat
Dominique Delion
2020-2026
Code postal 60290
Code commune 60524
Démographie
Gentilé Rantignysiens, Rantignysiennes
Population
municipale
2 526 hab. (2018 )
Densité 607 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 50″ nord, 2° 26′ 32″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 118 m
Superficie 4,16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Rantigny
Géolocalisation sur la carte : Oise
Rantigny
Géolocalisation sur la carte : France
Rantigny
Géolocalisation sur la carte : France
Rantigny
Liens
Site web http://www.rantigny.fr/

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes.

    À vol d'oiseau, la commune se situe à 64 kilomètres au sud d'Amiens, à 29 kilomètres à l'est de Beauvais, à 29 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 53 kilomètres au nord de Paris[1]. La superficie de la commune est de 416 hectares[2].

    Topographie et géologie

    Le territoire comprend une étendue limitée par la Brêche et par les coteaux du canton de Mouy[3]. Il s'étend en partie dans la Vallée Dorée et en partie sur le coteau qui constitue la montagne de Cambronne-lès-Clermont[a 1]. Il s'étend de 41 mètres d'altitude au bord de cette rivière jusqu'à 118 mètres au-dessus du la mer à l'ouest au point culminant, sur cette dernière montagne, à l'ouest[4]. Quelques cotes d'altitude font apparaître nettement la dépression de la vallée : 42,60 mètres au point le plus bas du marais, à l'allée des Fresnes, 44 mètres au pont sur la Brêche près du hameau d'Uny-Saint-Georges, 50 mètres au passage à niveau situé au nord de ce dernier, 54,110 mètres au repère de nivellement placé à l'église Saint-Césaire, au chef-lieu, ainsi que 58 mètres au carrefour de la Poste (D 916 et D 137)[a 2].

    Les coteaux de la rive droite de la Brêche sont pareils à ceux de Liancourt, sur la rive gauche : une masse puissante de sable couronnée par du calcaire en bancs horizontaux, constitue leur ensemble. Les variations de détail, les fossiles et autres accidents, sont les mêmes des deux côtés de la vallée. La vallée de la Brêche est tourbeuse[5]. Le coteau de Rantigny se constitue plus précisément de calcaire grossier. A mi-hauteur se trouvent des sables glauconneux et des sables à argiles et lignites. La vallée présente des terrains de transport et de la tourbe se trouve près de la rivière[a 3]. La commune se situe en zone de sismicité 1[6]. Les mouvements de terrains sont potentiels[7].

    Hydrographie

    La Brêche au Pont Bajac en 1912, à la limite avec Liancourt.

    La commune de Rantigny est située en majorité sur la rive droite de la Brêche qui la sépare de Liancourt. La rivière, prenant sa source à Reuil-sur-Brêche, rejoint la commune après avoir traversé Clermont avant de se jeter dans l'Oise à Creil. Elle longe le Grand Marais situé sur la rive gauche (commune de Liancourt), passe sous un ancien pont ferroviaire puis sous le pont Bajac (D 137) où Cauffry se trouve sur la rive droite[4]. Elle constitue partiellement la limite est de la commune. Dans sa partie de la rive gauche où s'étend la commune le terrain est marécageux. Mais des canaux transversaux recueillement les eaux qui s'écoulent, par un canal principal bien entretenu, parallèlement à l'allée des Fresnes et qui dessert en même temps deux étangs poissonneux, l'un sur Bailleval, l'autre sur Rantigny. La rivière décrit plusieurs circonvolutions provenant de travaux exécutés autrefois pour l'utilité des moulins. Mais cette raison d'être n'existe plus, et le syndicat Intercommunal de la Vallée de la Brêche, afin de réduire la longueur du cours d'eau à entretenir et d'accélérer l'écoulement des eaux, fait redresser et améliorer le lit principal, comme l'a déjà fait, sur sa propriété, la Compagnie de Saint-Gobain. Jadis un gué était aménagé, vis-à-vis d'Uny-Saint-Georges, permettant en période de basses-eaux, une communication plus directe entre ce hameau et Louveaucourt. Sur la rive droite, la limite nord avec Neuilly-sous-Clermont et Breuil-le-Vert est constituée par le ru de Coutances[8] (du Pré de Chelles ou de la Fontaine-Titancourt). Un autre petit ruisseau venant de Vaux, le ruisseau du Rayon, ou fossé Ruillon ou Rillon[9]. La Fontaine Cateau, située à l'ouest du lieu-dit la Folie, ne produit pas de ruisselet. Elle s'est appelée fontaine Saint-Césaire. Jusqu'en 1850, la croyance populaire lui attribuait une vertu dans les maladies des yeux. Vers le centre du bourg, les eaux de la Fontaine-Couverte ou Pissote s'écoulent dans une canalisation qui longe la rue d'Ars, passe sous le square de l'église Saint-Césaire, la route et la voie ferrée et se termine par un ruisseau à ciel ouvert qui rejoint la Brêche près de l'emplacement de l'ancien moulin Gannet. Le conduit souterrain reçoit le trop-plein de la Fontaine-des-Vignes, située elle aussi à mi-côte, dans l'ancien vignoble. Ces eaux ont été détournées pour favoriser l'établissement de la déviation de la D 1016. Le ruisseau du Clos-Moret, couvert également jusqu'au-delà de la voie ferrée, n'est long que de 450 mètres environ. Il séparait autrefois le pré communal de Rantigny du domaine de Cauffry[a 2]. Une station d'épuration se trouve à Uny-Saint-Georges et un réservoir se trouve en haut de la montagne d'Ars[4]. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[10].

    Réseau routier

    Rond-point avenue Jean-Jaurès (RD 916a) / rue de la Passerelle.

    Rantigny est contournée par l'ouest par la voie rapide de la route départementale 1016 depuis 1965[4]. Ancienne route nationale 16 de Paris à Dunkerque et précédemment route royale n°1 dite de Picardie, elle traversait l'agglomération sensiblement du sud au nord, formant la rue principale. Elle est bordée de constructions, sur près de km[a 4]. Cet ancien tracé, par les avenues Jean Jaurès et Pierre Curie ainsi que par la rue Anatole-France, a été déclassé en D 916A de Rantigny à Nogent-sur-Oise. La commune est accessible par deux échangeurs depuis cette voie rapide : en venant de Clermont-de-l'Oise, au nord par la sortie Rantigny - Cambronne-lès-Clermont et de Creil, au sud par la sortie Rantigny - Liancourt - Cauffry Rantigny ne possède pas d'autre grand axe sur son territoire. Comme autres routes secondaires, la route départementale 630, partant du centre-ville, se dirige vers Liancourt et Bailleval par les rues Dunant, de la Brêche et Émile-Zola. Les voies communales se dirigent vers les villages alentour. La voie communale 1 part de l'échangeur de Rantigny - Cambronne-lès-Clermont pour se diriger vers cette dernière commune. Une autre route débute rue de la Brêche pour rejoindre Uny-Saint-Georges, ancien village rattaché à Rantigny. La route se dirige ensuite vers Breuil-le-Vert puis Clermont[4].

    Transports ferroviaires

    La gare de Liancourt - Rantigny.

    La voie ferrée de Paris à Amiens par Creil court à peu près parallèlement à la route départementale 1016. Elle fut inaugurée le , et la station communale le même jour. Celle-ci porte le nom de Liancourt-Rantigny. Plusieurs embranchements industriels y étaient reliés[a 5]. Située entre les gares de Clermont-de-l'Oise et de Creil, à proximité du centre-ville, elle est desservie par les trains TER Picardie (relation 22 Amiens - Creil - Paris). Quatorze à quinze trains par jour et par sens s'arrêtent du lundi au vendredi, et six à sept les dimanches et jours fériées. Du lundi au vendredi, la moitié des trains proviennent ou terminent à Creil, un changement étant donc nécessaire pour les déplacements entre Liancourt et Paris. Un TER Picardie met en moyenne 43 min pour atteindre la capitale, avec quatre arrêts intermédiaires[11].

    Transports en commun et accès aux aéroports

    Rantigny est desservie par deux lignes d'autocars du réseau départemental Sud-Oise du conseil général de l'Oise, exploitées par Keolis Oise à Senlis.

    La ligne n° 12 Clermont - Creil propose quatorze allers-retours du lundi au vendredi et six à sept le samedi (même pendant les vacances scolaires), desservant au passage Nogent-sur-Oise, Laigneville, Rantigny et la zone commerciale de Neuilly-sous-Clermont. La ligne n° 6 assure la navette entre la gare et les différents quartiers de la ville voisine de Liancourt, à raison de neuf allers et six retours, circulant du lundi au vendredi pendant toute l'année. Plusieurs lignes de transports scolaire se dirigent vers les établissements de Cauffry, Clermont et Creil[12].

    L'aéroport de Beauvais-Tillé est situé à 28 km à l'ouest tandis que l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle se trouve à 39 km au sud[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 649 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[19] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[20],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[21]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 28 km[22], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[23] à 10,6 °C pour 1981-2010[24], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[25].

    Milieux naturels

    Malgré la présence du tissu urbain sur un tiers de sa surface sur 127 hectares, la commune de Rantigny possède des milieux naturels diversifiés. Les espaces cultivés s'étendent sur plus de 174 hectares pour 41,7% de la superficie, tandis que les espaces boisés présents sur les coteaux, sur les bords du ruisseau du Rayon ainsi que sur la rive droite de la Brêche constituent un ensemble de 91 hectares soit un cinquième du territoire (22 %). Cette diversité résulte également de la présence de zones marécageuses sur les bords de la Brêche, de ses affluents et des étangs (2 hectares), d'espaces de landes (1 hectare), ainsi que de vergers et prairies sur une vingtaine d'hectares. La ville compte également plus d'un hectare d'espaces verts publics (Parc Municipal)[26],[4].

    Les marais composent l'espace compris dans le fond de la vallée de la Brêche. Ils font partie d'une zone classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[27]. Ces derniers se situent sur le passage de corridors écologiques potentiels[28] et d'un biocorridor de grande faune (sanglier, chevreuil, cerf)[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Rantigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[30],[31],[32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[33] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[34],[35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[36],[37].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,8 %), forêts (22 %), zones urbanisées (17,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,8 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[39].

    Hameaux et lieux-dits

    La commune comprend deux agglomérations : le chef-lieu, Rantigny et Uny-Saint-Georges, ancien village rattaché à la commune[4].

    Morphologie urbaine

    Rantigny entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil composée de 22 communes et regroupant 116 662 habitants en 2009[40],[41]. L'agglomération se développe en longueur, dans un sens nord-sud, le long de l'ancienne RN 16, jusqu'à Cauffry et Liancourt[4]. Uny-Saint-Georges, au nord-est du territoire, s'est agrandi jusqu'au chef-lieu, grâce à des habitations nouvelles et à l'extension des constructions industrielles de la Compagnie de Saint-Gobain. Près d'Uny l'écart de la Folie est aujourd'hui réuni à l'agglomération principale par des maisons bâties sur l'ancienne route nationale. Le carrefour de la Poste, en limite de Cauffry, n'eut que pendant 20 ans une maison sur Cauffry et l'auberge Lardeur sur Rantigny. Ce lieu est devenu le centre de constructions nombreuses qui s'étendent sur les deux localités. Des habitations se sont implantées sur les quartiers de la Gare et du Clos-Moret, le tout se soudant au chef-lieu. Deux groupes de logements sociaux sont venus augmenter le nombre d'habitants de cette partie de la commune[a 1].

    Toponymie

    La première mention de la commune, datant de 1190, où on fait mention d'un « Baldearius de Rantigny », qui est une donation de Raoul, comte de Clermont. Elle s'est ensuite appelée « Ranteni » au XIIe siècle, « Rantenni » dans la charte de fondation du prieuré en 1206, « Ranteny » en 1235 et 1303, « Ranteniacum » en 1258 (la racine « -acum » aurait donné le y de Rantigny comme dans beaucoup de villages terminés par cette terminaison), « Rentini » en 1270, « Rentiny lès Clermont » en 1384, « Raitigni » en 1580 et au XVIIIe siècle et Rantigny depuis 1840[2].

    Histoire

    La gare de Liancourt - Rantigny avant la Première Guerre mondiale.
    Elle a été mise en service en 1846.

    Politique et administration

    LListe des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 1987 Paul Eiselé PCF  
    1987 avril 2014[42] Michel Bance PCF  
    avril 2014[42] En cours
    (au 27 mai 2020)
    M. Dominique Delion   Réélu pour le mandat 2020-2026[43]

    Jumelages

     Villamagna (Italie)

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].

    En 2018, la commune comptait 2 526 habitants[Note 7], en diminution de 2,36 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    200237284297471438430442458
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5916848601 0019661 0261 0461 0361 195
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2661 3101 3811 3021 2661 2871 1261 2171 324
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 4581 9012 0462 0342 5002 5212 5152 5632 495
    2018 - - - - - - - -
    2 526--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,1 %, 15 à 29 ans = 21,3 %, 30 à 44 ans = 23,7 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 14,2 %) ;
    • 52 % de femmes (0 à 14 ans = 19,5 %, 15 à 29 ans = 21 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 21,7 %, plus de 60 ans = 17,3 %).
    Pyramide des âges à Rantigny en 2007 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90  ans ou +
    0,3 
    3,4 
    75 à 89 ans
    6,5 
    10,7 
    60 à 74 ans
    10,5 
    21,9 
    45 à 59 ans
    21,7 
    23,7 
    30 à 44 ans
    20,5 
    21,3 
    15 à 29 ans
    21,0 
    19,1 
    0 à 14 ans
    19,5 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église d'Uny-Saint-Georges.
    L'église Saint-Césaire de Rantigny.

    Monuments historiques

    Rantigny ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire.

    • Église Saint-Georges au hameau d'Uny Saint-Georges (inscrite monument historique par arrêté du [50]) : Ce petit édifice à nef unique a été édifié vers le début du XIIIe siècle ou la fin du XIIe siècle, pendant la période de transition du roman au gothique. Le clocher d'origine a été remanié au XIIIe siècle et coiffé d'un toit en bâtière, et le chœur initialement de faible hauteur a été rehaussé à la même occasion. Le porche a été ajouté au XVe siècle. L'église n'est plus utilisée à la fin du XIXe siècle et tombe en ruines. Un prieuré était associé à l'église[51],[52]. Les murs et la toiture ont récemment été restaurés, mais les baies restent encore sans vitres.

    Autres éléments du patrimoine

    • Église Saint-Césaire : De petites dimensions, sa façade occidentale donne directement sur une propriété privée et n'a pas été développée, et le chevet touche à la rue principale du village. L'élément le plus remarquable est le chœur gothique bâti en 1240 par les moines de Saint-Fuscien-aux-Bois près d'Amiens. Composé de trois travées, il se termine par une abside à pans coupés, dont les cinq pans sont inégaux. Les contreforts sont terminés par des chaperons en bâtière. À L'intérieur, une clé de voûte représente un roi, apparemment saint Louis. La courte nef de deux travées ne provient que du XVIe siècle[51]; le clocher fut achevé en 1702 et la toiture actuelle date de 1869. Elle est en ardoise, sa flèche octogonale reçut à sa base quatre clochetons qui furent supprimés lors de la dernière réfection de la toiture. En 1967, un autel moderne a remplacé l'ancien, qui a été placé dans la chapelle. L'édifice comporte une chapelle latérale nord, construite en 1869 sur l'emplacement d'une ancienne chapelle seigneurale de la petite sacristie. Un christ en bois polychrome du XVIe siècle, fixé sur une croix ébranchée est placée au-dessus de l'autel. Les fonts baptismaux sont en fonte. Le bénitier de pierre à vasque godronné date de la Renaissance[52]. Les pierres tombales de Jacques Cuissard et Jean Allon, receveurs du domaine de Rantigny, sont classés depuis 1912[53],[54].
    • Le monument aux morts, place Jean-Jaurès.

    Personnalités liées à la commune

    • Auguste Albaret (1824-1891) : inventeur et industriel, décédé à Rantigny.
    • Abbé Toussaint Desmares (1599-1687) : il est inhumé dans l'église Saint-Césaire.
    • Pierre-Antoine Ponchon, curé martyr de la commune dès 1788.

    Rantigny et le cinéma

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Tremblot, Le prieuré et la seigneurie de Rantigny, Chaulnes, Office d'édition & de diffusion du livre d'histoire, , 427 p. (ISBN 2-84126-059-3)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[16].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 317-332
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