Chemin de fer de la baie de Somme
Le Chemin de fer de la baie de Somme (CFBS) est un chemin de fer touristique français, géré par une association sans but lucratif, qui circule de février à décembre entre Le Crotoy et Cayeux-sur-Mer via Noyelles-sur-Mer et Saint-Valery-sur-Somme, sur une ligne à voie métrique appartenant à l'ancien réseau d'intérêt local de la Somme. Il dessert trois stations balnéaires de la Baie de Somme : Le Crotoy, Saint-Valery-sur-Somme et Cayeux-sur-Mer.
Association CFBS Chemin de fer de la baie de Somme | ||
Ligne du Crotoy à Cayeux-sur-Mer via Noyelles-sur-Mer et Saint-Valery-sur-Somme |
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Pays | France | |
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Villes desservies | Le Crotoy, Noyelles-sur-Mer, Saint-Valery-sur-Somme, Cayeux-sur-Mer, Lanchères et Pendé | |
Historique | ||
Mise en service | 1887 – 1971 | |
Fermeture | 1970 | |
Concessionnaire | Association CFBS (à partir de 1971) | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 27 km | |
Écartements | métrique (1,000 m) et standard (1,435 m) |
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Électrification | Non électrifiée | |
Nombre de voies | Voie unique |
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Signalisation | Règlement de Sécurité de l'Exploitation | |
Trafic | ||
Propriétaire | Département de la Somme | |
Exploitant(s) | Association CFBS | |
Trafic | Touristique | |
Schéma de la ligne | ||
L'association CFBS est née en 1970 et au fil des années, elle est devenue un acteur majeur du développement touristique de la Côte Picarde, mais aussi de la préservation de la sauvegarde et de la mise en valeur du patrimoine ferroviaire du Réseau des Bains de Mer, en restaurant complètement des voitures, wagons, locomotives à vapeur et des locomotives diesel.
Histoire jusqu'à la création du CFBS
- 1846-1848 : La Compagnie du Nord ouvre sa ligne Paris - Boulogne-sur-Mer, avec une gare à Noyelles-sur-Mer mise en service en novembre 1847.
- Par le décret du 17 octobre 1854 : La Compagnie des chemins de fer du Nord obtient l'autorisation de construire une ligne de chemin de fer à voie normale de Noyelles à Saint-Valery-sur-Somme, sous réserve que la construction soit réalisée dans un délai de quatre ans.
- Le 5 juin 1858, un embranchement est réalisé sur une longueur de 5 585 m et est prolongé par une voie en impasse de 1 490 m afin de desservir le port de Saint-Valery-sur-Somme; l'acheminement des wagons sur le port étant assuré par traction hippomobile.
- Loi du 17 janvier 1885 : une déclaration d'utilité publique du réseau d'intérêt local de la Somme qui comprenait au total 328 km de lignes, dont 68 km pour le groupe dit des « Bains de Mer » auquel appartenaient les lignes du CFBS ; l'exploitation en était assurée par la société générale des chemins de fer économiques (SE) ;
- 1887 : ouverture des lignes à la circulation : le 1er juillet pour la ligne de Noyelles - Le Crotoy, le 6 septembre pour la ligne de Noyelles - Saint-Valery-sur-Somme - Cayeux-sur-Mer.
- Par la convention en date du 26 mars 1887 et approuvée par décret du 28 mai 1887 passée entre la société générale des chemins de fer économiques (SE) représentée par MM Joubert, Président du conseil d'administration et G. Girod, ainsi que la Compagnie du Nord représentée par MM G. Griolet, A. de Waru et J. Hottinger autorisent la SE à exploiter le réseau en remplacement de la Compagnie du Nord pour la traction des trains des grands réseaux entre Noyelles et Saint-Valery-sur-Somme.
- 1937 : mise en service d'autorails de Dion-Bouton et rénovation des gares.
- 1947 : fermeture de la ligne Abbeville - Dompierre.
- 31 décembre 1969 : fermeture de la ligne Noyelles - Le Crotoy ; l'association CFBS est créée.
- 19 septembre 1970 : premier train d'essai de l'association CFBS sur la relation Noyelles - Le Crotoy.
- 4 juillet 1971 : début des circulations régulières sur cette ligne.
- 31 décembre 1972 : arrêt de l'exploitation par les Chemins de fer et de transports automobiles (CFTA) de la ligne Noyelles - Cayeux-sur-Mer ; le CFBS reprend l'exploitation de cette ligne, après avoir signé un accord avec la SNCF pour la desserte du port de Saint-Valery-sur-Somme. La section de ligne entre Noyelles et Saint-Valery est à double écartement - quatre files de rails - voie métrique et voie normale (1,435 m) et ainsi accessible au matériel à écartement normal.
Les lignes
L'ancien réseau des Chemins de fer départementaux de la Somme
Le réseau des chemins de fer départementaux de la Somme, concédé à la Société générale des chemins de fer économiques (SE), compta jusqu'à 329 km de lignes organisées en trois groupes géographiques, dont le groupe des Bains de Mer faisant le sujet du présent article, mais également :
- le groupe d'Amiens, qui ne comptait qu'une ligne :
- le groupe d'Albert, avec les lignes :
- Albert - Doullens
- Albert - Montdidier
- Albert - Ham (Somme)
- Offoy - Ercheu
La ligne Noyelles-sur-Mer - Le Crotoy
Cette ligne à voie métrique de 7 469 m a été mise en service en 1887. Elle longe la rive droite de la baie de Somme et desservait, au temps de l'exploitation commerciale, deux haltes : Morlay (commune de Ponthoile) et Favières, située à 2 km de ce village.
Entre les mois de novembre 2017 et mars 2018, la ligne a subi un renouvellement voie ballast complet, dont deux sections de 400 m et 1 200 m furent équipées de longs rails soudés posés sur des traverses en béton[1]. Durant ces travaux, la halte de Morlay a été équipée d'une voie d'évitement de 120 m permettant le croisement des trains. La halte de Favières a été réactivée, en collaboration avec les agriculteurs, pour la remise en état des chemins vicinaux[2].
- Noyelles-sur-Mer P.K. 0,0 50° 11′ 13″ N, 1° 42′ 15″ E
- Morlay, P.K. 4 (halte) 50° 12′ 33″ N, 1° 40′ 48″ E
- Favières, P.K. 6 (halte) 50° 13′ 02″ N, 1° 39′ 35″ E
- Le Crotoy PK 7,4 50° 13′ 12″ N, 1° 37′ 53″ E
La ligne Noyelles-sur-Mer - Saint-Valery-Port
Cette ligne à voie unique[3], longue de 7,6 km, a été concédée à titre éventuel à la Compagnie des chemins de fer du Nord par une convention signée le 19 février 1852 entre le ministre des Travaux Publics et la compagnie. Cette convention est approuvée par un décret le même jour[4].
La ligne est inaugurée en 1856 par la Compagnie du Nord. Elle a été mise à double écartement (voie normale et voie métrique imbriquée) en 1887.
Elle comprend sur toute sa longueur quatre files de rail : au centre la voie métrique, à l'extérieur la voie normale, et est implantée sur une digue qui a remplacé en 1912 l'estacade en bois d'origine, qui avait 1 367 m de longueur. Les installations de la gare de Saint-Valery-Port ont été intégralement reconstruites en 2011 (grue à eau, plaque tournante, appareil de voie, bâtiment voyageur communal, augmentation des longueurs de voie, etc).
Peu avant de franchir le Canal de la Somme sur un pont-écluse rénové en 2006, elle longe le dépôt du CFBS, à proximité immédiate de l'ancienne gare de Saint-Valery-Canal 50° 10′ 34″ N, 1° 39′ 08″ E .
Cette ligne, initialement classée d'intérêt général, portait le no 324 000[5] (ligne de Noyelles-sur-Mer à Saint-Valery-Canal du réseau ferré national).
La ligne Saint-Valery-Ville - Cayeux-sur-Mer
Cette ligne constitue le prolongement à voie métrique de la ligne de Noyelles-sur-Mer à Saint-Valery-Canal. Elle a été ouverte par la SE le . Outre son trafic voyageurs, elle assurait le transport de galets en vrac, utilisés notamment dans l'industrie de la cimenterie, ainsi que le transport de coquillages.
- Saint-Valery-Ville, P.K. 6 50° 10′ 44″ N, 1° 38′ 38″ E
- Routhiauville, P.K. 11 (halte) 50° 10′ 22″ N, 1° 35′ 16″ E
- Lanchères - Pendé, P.K. 13 50° 10′ 00″ N, 1° 33′ 51″ E
- Hurt, P.K. 15 (halte) 50° 10′ 21″ N, 1° 32′ 13″ E
- Cayeux-sur-Mer - Brighton-Plage, km 18 50° 10′ 47″ N, 1° 30′ 03″ E
L'actuel réseau touristique
L'exploitation
À la fin de l'exploitation du service public par la CFTA, une association de bénévoles passionnés par les chemins de fer, l'Association à but non lucratif du Chemin de fer de la baie de Somme (CFBS), créée le , décide d'exploiter sous la forme d'un chemin de fer touristique la ligne du groupe des Bains de Mer reliant Noyelles-sur-Mer au Crotoy, fermée depuis le . L'exploitation de la ligne se fait alors uniquement pendant la période estivale. L'hiver est propice aux travaux d'entretien de la ligne et du matériel.
Le , la ligne Noyelles-sur-Mer - Cayeux-sur-Mer ferme à son tour et le CFBS la reprend signant un accord avec la SNCF afin que la société continue de desservir le port de Saint-Valery jusqu'en 1989. Durant la période des années 1970, le matériel roulant fait défaut au CFBS car le trafic augmente. Grâce à des marchés de ventes sur d'autres réseaux internationaux, en Suisse principalement, l'association rachète du matériel et le restaure.
Au début des années 1980, le rôle de l'association commence à être reconnu, le nombre de touristes est en hausse, l'accroissement du matériel roulant, mais surtout le soutien financier de différentes institutions comme les communes desservies, le Syndicat mixte Baie de Somme-Grand littoral picard (ex-SMACOPI), le Syndicat mixte Baie de Somme 3 Vallées, le Conseil général, le Conseil régional, l'État - la DRAC, l'Union Européenne... permet désormais au CFBS de réaliser des travaux d'entretien des voies, des gares, du matériel. Tout ceci favorise une augmentation continue du nombre de visiteurs au milieu des années 1990, qui passe de 20 000 à 100 000 par an[6]. En 2011, l'association a dépassée la barre symbolique des 150 000 voyageurs et ce sont plus de 187 000 voyageurs transportés en 2014[réf. nécessaire].
Le personnel
Le CFBS est une structure associative composée de plus de 400 membres dont au moins 80 bénévoles sont actifs, et emploie l'équivalent de 24 salariés à temps plein. Le fait que le CFBS emploie du personnel salarié au sein d'une association en fait une structure atypique. Le CFBS auto-finance ses frais de fonctionnement (salaires du personnel, entretien du matériel, et combustible charbon, gazole etc) et participe aux investissements (aménagements, infrastructures, matériels...)[6].
Les installations ferroviaires
Le CFBS exploite son réseau avec du matériel à voie métrique, mais la voie à double écartement subsiste entre la gare de Noyelles-sur-Mer et celle de Saint-Valery-Port. Des installations de transbordement pour le fret existent encore à Noyelles-sur-Mer, qui servent à chaque Fête de la Vapeur.
Les diverses lignes sont à voie unique, avec des évitements en gare, permettant des croisements des trains.
Sauf en gare de Noyelles-sur-Mer, équipée d'une signalisation mécanique de type SNCF, il existe peu de signalisation sur la ligne, et la sécurité des circulations est assurée par consignes. Un Chef de Ligne assure l'exploitation opérationnelle du Réseau et peut communiquer par radio « sol-train » avec tous les trains.
Des passages à niveau automatiques sont installés aux croisements avec les routes principales, et des passages à niveau non gardés aux autres croisements.
Le dépôt atelier du matériel est installé à la gare de Saint-Valery-Canal.
Des plaques tournantes existent à Noyelles-sur-Mer, Saint-Valery-Ville et Port, Cayeux et au Crotoy. Les locomotives peuvent cependant circuler dans les deux sens de circulation sans être tournées.
La Fête de la vapeur
La Fête de la vapeur est organisée par le Chemin de fer de la baie de Somme pour la première fois en 1988, à l'occasion du centenaire du Réseau des Bains de Mer. Un rassemblement de machines à vapeur (et d'autres anciens engins ferroviaires) se déroule à Noyelles-sur-Mer, point de correspondance avec le réseau de la SNCF. Le CFBS la réorganise tous les trois ans, avec de nombreuses machines à vapeur venues de toute l'Europe. À chaque édition, une affiche est réalisée, par des artistes peintres ferroviaires[7].
L'association a mis en place un site Internet consacré à cette manifestation, qui retrace l’épopée des différentes Fêtes de la vapeur jusqu'en 2016[8].
Pour l'édition 2013 qui a eu lieu les 27 et 28 avril, de nombreux matériels sont venus d'autres réseaux dont sept locomotives à vapeur : la 150 P 13 de la Cité du train, la 020T no 12 Peckett and Sons (en) « Marcia » du Kent and East Sussex Railway, la 030T « Bébert » La Meuse du Stoomcentrum Maldegem, la 020T no 11 ex-Entreprise Paul Frot du Train du Bas-Berry, la 030T no 75 ex-TIV du MTVS, la Mallet no 101 ex-POC des Voies ferrées du Velay, ainsi que la 030T no 5 Decauville du CFCD. Les autorails De Dion-Bouton JM4 no 11 du MTVS et X 2403 de l'Association des Chemins de Fer de la Haute-Auvergne étaient également présents, de même que la rame Sprague-Thomson du métro parisien préservée par l’ADEMAS, la draisine Billard de l'ACFCdN et deux voitures de voyageurs de l'AAPA. Cette édition a accueilli près de 21 000 visiteurs dont 7 250 voyageurs[9].
L'édition 2016 ayant intégré dans ses dates le « Festival OFF » du vendredi s'est déroulée du 15 au 17 avril, et fut officiellement inaugurée par un discours célébrant les vingt ans de jumelage du CFBS avec le Kent & East Sussex Railway.
Outre le matériel habituel du CFBS, à voie normale furent exposés l'autorail X 73609 en gare de Saint-Valery-Port, la 230 D 9 de la Cité du train avec la 231 K 8 du MFPN en gare de Noyelles-sur-Mer, ainsi que la BB 75024 Akiem spécialement pelliculée au thème de cette 10e édition de la Fête de la vapeur. La rame Sprague-Thomson de l’ADEMAS assurant des navettes entre Noyelles-sur-Mer et Saint-Valery, en alternance avec la 130 NSB 376 (no) du Kent and East Sussex Railway et la 020T Saddle tank « Fred » du Stoomcentrum Maldegem.
En voie métrique circulèrent également la 131T 99 6001 (en) du Chemin de fer du Harz, la 030T J-S 909 du Chemin de fer-musée Blonay-Chamby, l'autorail AR.86 de l'Association pour la Sauvegarde du Vicinal, et la 030T ex-TIV no 75 du MTVS qui a inauguré en octobre 2015 son nouveau train touristique en Gare de Crèvecœur-le-Grand[10]. Les deux draisines Billard de l'ACFCdN et de l'AAPA étaient également présentes.
En voie de 60 cm, la 030T no 5 Decauville du CFCD assurait des allers-retours avec une courte rame sur une voie provisoire posée avenue Paul Doumer à Cayeux-sur-Mer, tandis que l'autorail Crochat AT-1 du Musée des transports de Pithiviers proposait également des circulations sur une autre voie temporaire posée avenue de la gare au Crotoy. La voie de 40 cm était également représentée avec le « Tramway de Boutdeville » de l'ACFCdN circulant sur une voie installée en gare de Noyelles-sur-Mer.
Le samedi 16, un train spécial tracté par la 141 TB 424 rejoignait Noyelles-sur-Mer depuis Sotteville, et le dimanche 17 c'était au tour de l'autorail X 4719 du Chemin de fer touristique du sud des Ardennes de venir à Noyelles-sur-Mer depuis Amagne-Lucquy.
Cette Fête de la vapeur 2016 a reçu la visite de 24 000 personnes dont 7 200 qui empruntèrent les trains[11].
- La 131T 99 6001 du Chemin de fer du Harz à Saint-Valery-Canal en 2016.
- La 231 K 8 du MFPN avec la 231 G 558 du PVC à Noyelles en 1992.
Jumelages
Le Chemin de fer de la baie de Somme est jumelé avec le Kent and East Sussex Railway (Royaume-Uni) ainsi que l'Association des chemins de fer des Côtes-du-Nord (Côtes-d'Armor).
Le matériel préservé
Locomotives à vapeur
Le CFBS dispose de neuf locomotives à vapeur sur le réseau, dont cinq en état de marche et une en révision.
Numéro | Configuration | Constructeur | Année | Poids à vide | Numéro d'usine | Photo | Notes |
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25 | 020 | Corpet-Louvet | 1927 | 14,5 t | 1672 | « La Verte » ; ex-Entreprise Paul Frot - récupérée avec deux autres 020 et deux 040 - restaurée en 2007, chute de timbre en avril 2016, en attente de révision [12]. | |
1 | 130 | Corpet-Louvet | 1906 | 19 t | 1097 | ex-Compagnie des chemins de fer départementaux de l'Aisne (CDA) no 1 - restaurée en 2006, révisée en 2016, en service Classé MH (1987)[13]. | |
2 | 130 | Cail | 1889 | 22 t | 2296 | ex-Chemin de Fer de Porto Rico (FCPR) no 2 - restaurée en 2003, révisée en 2012-2013, en service. | |
101 | 030 | Pinguely | 1905 | 17,5 t | 165 | Ex-Chemins de fer du Morbihan (CM) no 101 - confiée par la FACS - restaurée puis hors service à partir de 1996 - nouvelle restauration entre 2009 et 2013, en service Classé MH (1994)[14]. | |
15 | 130 | Haine-St-Pierre | 1920 | 24,8 t | 1316 | Ex-Compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et Lassigny (VFIL) no 15 ; a fini sa carrière sur la ligne Saint-Just-en-Chaussée - Crèvecœur-le-Grand (Oise) - restaurée en 1998, révisée en 2011, en révision en 2018 Classé MH (1992)[15]. | |
3714 | 031 | Buffaud & Robatel | 1909 | 20 t | Ex-SE-réseau de Seine-et-Marne no 3714 « Beton-Bazoches »[16] - Restaurée en 1980 puis à nouveau en 2000, puis révisée en 2012 et de nouveau révisée entre 2015 à 2017, en service [17] Classé MH (1987)[18]. | ||
E.332 | 230 | Fives-Lille | 1909 | 33,5 t | 3587 | Ex-SE / Réseau breton (RB), acquise en novembre 2003 auprès du Blonay-Chamby - remise en service le 20 avril 2009 - chaudière à chute de timbre depuis le 12 novembre 2018 - locomotive en attente de révision générale. | |
4 | 030 | Piguet | 1912 | 18,5 t | ex. Tramways de la Corrèze (TC) - confiée par l'AMTUIR - en cours de restauration. | ||
24 | 030 | Corpet-Louvet | 1907 | 16,7 t | 1087 | « La Scarpe » ; ex-râperie Béghin de Lanchères, Ex TTA (Belgique). Seule loco rescapée ayant circulé sur le réseau. En cours d'inspection[19]. | |
47 | 030T | Corpet-Louvet | 1903 | 927 | ex-chemins de fer économiques des Charentes. Récupérée chez le ferrailleur Vaillant à Saint-Valery-sur-Somme. À remettre en état de présentation. |
- 130T Haine-Saint-Pierre no 15.
- 031T Buffaud & Robatel no 3714.
- 130T Corpet-Louvet, ex-CDA no 1.
- La 030 T Pinguely no 101 en 1992.
- La 030 T Pinguely no 101 a été remise en service pour la fête de la vapeur 2013.
- La 020T Corpet-Louvet no 25.
- Double traction assurée par la 020T no 25 et la 130T no 1, pour cette rame en gare de Saint-Valery-Ville au départ pour Cayeux.
- Détail de l'embiellage de la 020T no 25.
Locotracteurs
Le CFBS possède dix locotracteurs diesel dont sept en état de service, d'origines diverses : Somme, Chemins de fer Catalans, etc.) :
Numéro | Configuration | Constructeur | Année | Puissance | Poids à vide | Photo | Notes |
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351 | C-dm | Ateliers VFIL de Lumbres | 1951 | 180 ch | 19,5 t | Type « Flandres ». 1973 ex-CFTA Somme, avril 1957 ex-VFIL Flandres[20], en service. | |
352 | C-dm | Ateliers VFIL de Lumbres | 1951 | 180 ch | 19,5 t | Type « Flandres ». 1973 ex-CFTA Somme, avril 1957 ex-VFIL Flandres[20], en attente de révision. | |
Y 2107 | B-dm | Baudet Donon Roussel | 1952 | 45 ch | 14 t | À voie normale ; ex-Y 2107 SNCF, offert en 1987 par l'usine de machines agricoles John Deere de Fleury-les-Aubrais (Loiret). Entièrement restauré par le CFBS en 2009, en service. | |
301 | C-dm | Ateliers VFIL de Lumbres | 1948 | 180 ch | 18 t | 1973 ex-CFTA Somme no 353, 1960 ex-RDTA, 1956 ex-VFIL Nord-Pas-de-Calais no 301[20]. A servi de prototype pour les no 351 et 352. Exposé à la Fête de la Vapeur 2013, restauration suspendue. | |
824 | C-dm | Naval | 1966 | 230 ch | Ex-Chemin de Fer Catalans. Transmission par bielles, anciennement motorisé Rolls-Royce. En service (septembre 2016) avec un nouveau moteur Deutz. | ||
2 | B-dh | Klöckner-Humboldt-Deutz | 1953 | 115 ch (Deutz) | 2010 ex-Chemin de fer Montreux - Oberland Bernois ; 1982 ex-CF de Juist, 1971 ex-CF de Sylt, 1966 ex-CF de l'arrondissement de Herford. Modèle A6M 517 R construit en de nombreux exemplaires ; deux autres existent au Train du Bas-Berry. Récupéré en bon état de marche. Remotorisé IVECO en 2013, en service. | ||
15 | B-dm | Raco Landquart "Pilou" | 1957 | 84 ch | 9 t | Ex-Chemins de fer rhétiques no Tm 2/2 15, réceptionné le 16-11-2010. Moteur Cummins 4BT 3.9 de 1989 ; transmission par chaînes. Fait partie d'une série de 12 unités. Remis en peinture livrée CFBS, en service. | |
21 | B-dm | Raco Landquart "Pilou" | 1965 | 84 ch | 9 t | Ex-Chemins de fer rhétiques no Tm 2/2 21, réceptionné le 16-11-2010. Moteur Cummins 4BT 3.9 de 1989 ; transmission par chaînes. Fait partie d'une série de 12 unités. Remis en peinture livrée CFBS, en service. | |
986 | Tmh | RACO (Robert Aebi AG, Zürich) | 1965 | 140 ch | 13 t | Ex-Chemin de fer du Brünig (de), ex-entreprise ferroviaire (caténaires) Furrer-Frey. | |
60002 | B-B | FAUR (en) | ? | 770 ch | 32 t | Type L45H (de) no L45H-21877, ex-Chemins de fer roumains à voie de 76 cm, reconditionné pour la voie métrique en 2003 par la société Constructions Ferroviaires GIRAGR, ensuite utilisé par Colas Rail sur des chantiers de renouvellement voie ballast. Transmission hydraulique ; remotorisé avec un moteur Caterpillar 3412. D'abord en location auprès de Colas Rail, puis acquis par le CFBS fin 2019, en service. |
Autorails
Le CFBS possède huit autorails, dont un en service.
Numéro | Constructeur | Année | Puissance | Photo | Notes |
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M 31 | Ateliers VFIL de Lumbres | avant 1957 | 100 ch | Acquis neuf en 1957. Unidirectionnel ; garé hors service. | |
M 41 | Ateliers VFIL de Lumbres | 1936 | 180 ch | Ex-VFIL Flandres. Autorail à bogies ; garé hors service. | |
M 42 | Ateliers VFIL de Lumbres | 1936 | 180 ch | Ex-Chemin de fer de Hermes à Beaumont. Autorail à bogies ; châssis construit à neuf, à motoriser, en attente d'une nouvelle caisse. | |
M 43 | Ateliers VFIL de Lumbres | 1936 | 180 ch | Ex-Chemin de fer de Hermes à Beaumont. Autorail à bogies ; garé hors service. | |
X157 | De Dion-Bouton | 1938 | 180 ch | Autorail OC1 no 15 ex-CdN puis Réseau breton. Exposé à la Fête de la Vapeur 2016, en attente de restauration. | |
AM 23 | Billard | 1938 | anciennement 150 ch | Démotorisé, devenu remorque R-6, ex-Tramways d'Ille-et-Vilaine puis Réseau breton, en attente de restauration. | |
X212 | SCF.Verney | 1951 | 147 kW | Mis à disposition par la SNCF, ex-Blanc-Argent. Remis en marche en 2012 ; en service[21]. | |
X213 | SCF.Verney | 1951 | 147 kW | Mis à disposition par la SNCF, ex-Blanc-Argent. En cours de restauration. |
Véhicules de service
- une draisine Billard no 1 à moteur à essence Ballot (1928) ex-SE Somme. (Hors service, en cours de restauration)
- une caleuse de traverses provenant des Chemins de fer de Provence. Elle est équipée d'un lorry moteur pour faciliter son déplacement sur le Réseau.
- une bourreuse provenant de l'Aare Seeland mobil en Suisse. En service, elle a été fabriquée par Robel.
- Bourreuse Robel ex Aare Seeland mobil.
Voitures voyageurs
Le CFBS détient 33 voitures voyageurs (à bogies écartement métrique, sauf mention contraire) dont 26 en service.
Origine française
Voiture | Constructeur | Origine | Année | Type | Observations | Photo |
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ACf 10301 | Manage (Belgique) | ex-SE Somme | 1920 | bogies | caisse en cours de reconstruction (hors service)[22] | |
ACf 10302 | Manage (Belgique) | ex-SE Somme | 1920 | bogies | restaurée, caisse reconstruite, en circulation Classé MH (1993)[23] | |
ACf 10303 | Manage (Belgique) | ex-SE Somme | 1920 | bogies | restaurée, caisse reconstruite, remise en service en 2017 | |
ACf 10305 | Manage (Belgique) | ex-SE Somme | 1920 | bogies | caisse à reconstruire (hors service)[24] | |
ACf 10308 | Manage (Belgique) | ex-SE Somme | 1920 | bogies | restaurée, caisse reconstruite, remise en service en 2009, en circulation | |
BCf 10501 | Manage (Belgique) | ex-SE Somme | 1920 | bogies | restaurée, en circulation Classé MH (1993)[25] | |
BCf 10502 | Manage (Belgique) | ex-SE Somme | 1920 | bogies | restaurée en livrée verte, en circulation | |
BCf 10504 | Manage (Belgique) | ex-SE Somme | 1920 | bogies | restaurée en livrée verte, ex-CFTA[26], en circulation | |
BCf 10507 | Manage (Belgique) | ex-SE Somme | 1920 | bogies | en circulation Classé MH (1993)[27] | |
BCf 10508 | Manage (Belgique) | ex-SE Somme | 1920 | bogies | caisse et châssis rénovés, remise en service en mai 1994, ex-CFTA, en circulation Classé MH (1983)[28] | |
BCf 10510 | Manage (Belgique) | ex-SE Somme | 1920 | bogies | en livrée verte, ex-CFTA, en circulation Classé MH (1993)[29] | |
Salon | Desouches David & Cie | ex-SE Allier | 1889 | bogies | voiture Salon, en circulation Classé MH (1995)[30] | |
ABef 4 | Decauville | ex-PLM (Ligne d'Orange à Buis-les-Baronnies) | 1906 | bogies | en cours de restauration | |
ABef 5 | Decauville | ex-PLM (Ligne d'Orange à Buis-les-Baronnies) | 1906 | bogies | en circulation | |
ABCDf 12 | De Dietrich | ex-État/Réseau breton (exploitation SE) | 1894 | bogies | (propriété AMTUIR, sous convention avec le CFBS) | |
BCf 101 | ANF/Blanc-Misseron | ex-VFIL Oise (Ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand) |
1894 | essieux | (propriété FACS, sous convention avec le CFBS), en service Classé MH (1993)[31] |
- Intérieur de la voiture-salon.
- Plaque de constructeur du châssis de la voiture salon.
Voitures à essieux
- ex-Chemins de fer électriques veveysans, construction Schlieren de 1911 :
- BDf 201, en circulation (révision générale en 2014, adaptée PMR en 2017)
- Bf 204, en circulation
- ex-Chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix, construction SIG Neuhausen de 1893 :
- Bf 22, en circulation, ex C 22;
- BDf 26, en circulation, ex C 27, devenue BC 12 en 1907 puis C 26 en 1924;
- Bf 27, en circulation, ex C 21, devenue BC 13 en 1907 puis C 27 en 1924, transformée en Bf 27, (suppression du compartiment fourgon);
Voitures à bogies
Voiture | Constructeur | Origine | Année | Type | Observations | Photo |
---|---|---|---|---|---|---|
Bf 31 | SIG Neuhausen | ex-Chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix | 1929 | plateformes d’extrémités ouvertes | acquise en 1984, en circulation | |
Bf 32 | SIG Neuhausen | ex-Chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix | 1929 | plateformes d’extrémités ouvertes | acquise en 1984, en circulation | |
Bf 231 | SIG/WAB | ex-Berner Oberland-Bahn | 1952 | plateformes d’extrémités ouvertes | en circulation | |
Bf 236 | SIG Neuhausen | ex-Berner Oberland-Bahn | 1954/1956 | plateformes d’extrémités ouvertes | en circulation | |
Bf 237 | SIG Neuhausen | ex-Berner Oberland-Bahn | 1954/1956 | plateformes d’extrémités ouvertes | en circulation | |
ABf 207 | SIG Neuhausen | ex-Berner Oberland-Bahn | 1954/1956 | plateformes d’extrémités ouvertes | en circulation | |
ABf 208 | SIG Neuhausen | ex-Berner Oberland-Bahn | 1954/1956 | plateformes d’extrémités ouvertes | mise en service en 2015, en circulation | |
ABf 210 | SIG Neuhausen | ex-Berner Oberland-Bahn | 1954/1956 | plateformes d’extrémités ouvertes | en circulation | |
B 2212 | SIG Neuhausen | ex-Chemins de fer rhétiques, a transité sur le Dampfbahn Furka-Bergstrecke | 1913, métallisée en 1960 | plateformes d’extrémités fermées | hors service, en attente de restauration et réaménagement pour un train restaurant | |
B 2214 | SIG Neuhausen | ex-Chemins de fer rhétiques, a transité sur le Dampfbahn Furka-Bergstrecke | 1913, métallisée en 1960 | plateformes d’extrémités fermées | hors service, en attente de restauration et réaménagement pour un train restaurant | |
WR 3816 | FFA | ex-Chemins de fer rhétiques | 1987 | dotée d'un compartiment cuisine équipé, en couplage dit « Jumbo » avec la WR 3817 | en attente de restauration et réaménagement pour un train restaurant, arrivée en décembre 2015 | |
WR 3817 | FFA | ex-Chemins de fer rhétiques | 1887 | plateforme d’extrémité fermée, en couplage dit « Jumbo » avec la WR 3816 | en attente de restauration et réaménagement pour un train restaurant, arrivée en décembre 2015 | |
WR 3822 | FFA | ex-Chemins de fer rhétiques | 1982 | plateformes d’extrémités fermées | voiture-restaurant, arrivée en janvier 2018 |
Fourgons à bagages
- 8 fourgons dont 5 en circulation (diverses origines : SE Somme, Suisse, etc)
Fourgon | Constructeur | Origine | Année | Type | Observations | Photo |
---|---|---|---|---|---|---|
Dz 62 | Schweizerische Industrie Gesellschaft (SIG) | ex-Chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix (Suisse) | 1912 | bogies | ex voiture BC 15, en attente de restauration, acquis en 1993 | |
Df 422 | Schweizerische Wagonsfabrik Schlieren (SWS) | ex-Chemins de fer électriques de la Gruyère (Suisse) | 1905 | essieux | ex-couvert K 301, en cours de reconstruction | |
Df 522 | Schweizerische Industrie Gesellschaft (SIG) | ex-Berner Oberland-Bahn, BOB (Suisse) | 1916 | bogies | en circulation, aménagé pour le transport de vélos et poussettes | |
Df 523 | Schweizerische Industrie Gesellschaft (SIG) | ex-Berner Oberland-Bahn, BOB (Suisse) | 1908 | bogies | aménagé en cuisine et affecté aux trains-repas | |
Df 803 | Blanc Misseron | ex-SE réseau de Seine-et-Marne | 1901 | essieux | reconstruit en 2019, en circulation, livrée bois vernis Classé MH (1993)[32] | |
Df 852 | ex-SE Chemins de fer départementaux de la Somme | essieux | en circulation, livrée verte, Classé MH (1993)[33] | |||
Df 10801 | ex-SE Chemins de fer départementaux de la Somme | essieux | hors service (ancienne billetterie aujourd'hui converti en wagon atelier) | |||
D 4218 | FFA-SIG | ex-Chemins de fer rhétiques | 1970 | bogies | arrivé le , sera aménagé en fourgon-générateur | |
D 71 | Schweizerische Industrie Gesellschaft (SIG) | ex-chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix (Suisse) | 1908 | essieux | entièrement reconstruit par les ateliers des RhB en 1965, arrivé au mois de , aménagé pour le transport de vélos | |
D 72 | Schweizerische Industrie Gesellschaft (SIG) | ex-chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix (Suisse) | 1908 | essieux | entièrement reconstruit par les ateliers des RhB en 1965, arrivé au mois de , aménagé pour le transport de vélos |
Wagons de marchandises
Le CFBS détient vingt-cinq wagons de marchandises.
Wagons couverts
- 13 wagons couverts dont 4 en circulation utilisés comme fourgons occasionnels,
- ex-SE Somme
- K 11013, construit par Manage en Belgique, restauré en 2009
- K 1219, attente de restauration
- K 1247, attente de restauration
- K 1254, attente de restauration
- K 1276, attente de restauration
- Kf 2222, restauration totale, en circulation
- Kf 2224, attente de restauration
- K 2225, attente de restauration, Classé MH (1993)[34]
- Kf 2246, attente de restauration
Le chiffre 1 devant le numéro, désigne les wagons remplacés en 1920 suite aux destructions de la guerre.
- ex-Réseau breton
- ex-Chemins de fer électriques de la Gruyère
- Kf 603, SWS 1903, ex-CEG K 46, puis GFM K 603, en service
- Wagon K11013.
- Le wagon couvert Kf 2222 à Cayeux.
- Le wagon couvert Kf 1590 à Saint-Valery-Canal.
Wagons Tombereaux
- 7 tombereaux dont 2 en circulation
ex-SE Somme
- U 13021, en cours de reconstruction, Classé MH (1993)[36]
- U 3305, en attente de restauration, Classé MH (1993)[37]
- U 3387, en attente de restauration
Le chiffre 1 placé devant les numéros, concerne les véhicules reconstruits en 1920.
- ex-Chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix (Y-StC) (Suisse), ex L 205, Pétolat 1912 et L 209 à L 211 Ferrovia Apennino Centrale puis Y-StC en 1948,
- Uf 4501, en circulation,
- Uf 4502, en circulation,
- Uf 4503, en attente de restauration
- Uf 4504, en attente de restauration
Wagons Plats
- 5 plats, tous en circulation
ex-Chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix (Suisse) ex 302 (SIG 1893), 305 (Pétolat 1905), 309 et 310 (SIG 1893)[38]
- Hf 9501 à 9504, en circulation
- T 9209, plat à double tamponnement, en restauration
Wagons spéciaux
- wagons plats à rails,
- wagon plat à traverse pivotante,
ex-Dampfbahn Furka-Bergstrecke (Suisse)
- wagon trémie à bogies, Ff 4801, 1956, ex-Mitteldeutsche Braunkohle (Allemagne), monté sur bogies munis de crémaillère, provenant de la ligne ex-CFI de Đà Lạt - Nha Trang au Viêt Nam
- wagon atelier à bogie no 4902 (Rastatt 1906), ex RhB arrivé le 17 septembre 2014 [39]
- wagon à 2 essieux, ex-SE Somme,
- trois wagons plats surbaissés ex-TSO dont un adapté en porte-engins au service de l'équipe voie,
- un wagon-grue de 5 tonnes, ex-SE Somme de 1890.
Matériel roulant ayant quitté le réseau
- Locomotive FROT no 11 "La Grise", 020 Corpet-Louvet, départ en 2007 pour le train du Bas-Berry, revenue temporairement sur le Réseau à l'occasion de la Fête de la Vapeur 2013.
- Voitures ex-Chemins de fer de Madagascar no B 317 et B 326, départ en novembre 2010 pour l'association des chemins de fer des Côtes-du-Nord
- Locotracteur CFD BA 12, ex chemin de fer du Blanc-Argent, départ le 7 octobre 2011 pour le train du Bas-Berry
- Wagons trémie à bogies no 4 et 6, ex Mine d'Orne, départ le 22 septembre 2011 pour le chemin de fer du Vivarais
- Wagon trémie Ff 40 ex-SNCF à voie normale, départ en janvier 2014 pour le CFT du Périgord Vert (vélorail)
- Locomotive FROT no 15 "La Marron", 020 Corpet-Louvet (propriété FACS), départ en 2014 pour l'association des chemins de fer des Côtes-du-Nord
- Draisine DU65 no 046, ex SNCF, départ en 2015 pour la Transvap.
Autorail
ex-Blanc-Argent
- X 214 SCF.Verney, autorail accidenté, en épave, déconstruit
Wagons couverts
ex-SE Somme
- K 11008, construit par Manage en Belgique, en cours de déconstruction
- K 11025, construit par Manage en Belgique, en cours de déconstruction
- Kf 12005, construit par Manage en Belgique, en cours de déconstruction
Wagons Tombereaux
ex-SE Somme
- U 13053, déconstruit
- U 13056, déconstruit
- Uf 14008, déconstruit
Notes et références
- Vincent Herve, « Petit train de la Baie de Somme: la ligne Le Crotoy-Noyelles totalement refaite », sur courrier-picard.fr (consulté le )
- Alexandra Mauviel, « Une inauguration à toute vapeur en baie de Somme », sur courrier-picard.fr (consulté le )
- Afin de contrer l'offensive allemande de 1918, la Compagnie du Nord est sollicitée pour créer en trois mois une ligne à double voie à grand débit hors de portée des canons allemands, afin d'éviter le passage par Amiens. Cette ligne raccorderait celle de Paris à Beauvais, Abancourt et Le Tréport-Mers à la ligne du littoral Abbeville - Boulogne-Ville.
Pour cela, la section Noyelles - Saint-Valery fut mise à double voie sous la direction de Raoul Dautry. Ces travaux importants, 90 km de ligne à double voie, plus 60 km de voies de service, soit 350 000 t de déblais et 250 000 t de remblais à charrier, ainsi que 300 000 m3 de ballast) ont été réalisés par dix compagnies de sapeurs, ainsi que par le corps expéditionnaire chinois amené par l'armée anglaise. Le cimetière de ce corps expéditionnaire se trouve à Nolette, hameau de Noyelles-sur-Mer.
La paix revenue, ces installations furent démontées vers 1919-1920. - « N° 3716 - Décret qui approuve la convention passée, le 19 février 1852, entre le ministre des Travaux Publics et la compagnie du chemin de fer du Nord : 19 février 1852 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, x, vol. 9, no 496, , p. 527 - 531 (lire en ligne).
- Fascicule Gares et lignes du nord édité par le COPEF (Cercle Ouest Parisien d'Études Ferroviaires) en 1985.
- « L'association : La structure ; ainsi que les deux sections consécutives », sur CFBS (site officiel) (consulté le ).
- « Fête de la Vapeur », sur cfbs.eu (consulté le ).
- « Les précédentes Fêtes de la Vapeur en Baie de Somme », sur fetevapeur.fr (consulté le )
- MERCI !, site internet du CFBS, mis en ligne le 2 mai 2013, consulté le 2 mai 2013.
- C. Masse, « Un X 73500 en baie de Somme », Rail Passion, no 219, , p. 113 (ISSN 2264-5411).
- Fête de la vapeur 2016 : la grande cavalcade du CFBS, par Jehan-Hubert LAVIE, Ferrovissime no 82, Juillet / 2016, Édité par LR Presse.
- http://www.fetevapeur.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=111%3Anewsfrot25
- Notice no PM80001294, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM80000682, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM80000681, base Palissy, ministère français de la Culture
- La 3714 a été construite par Buffaud-Robatel sur le modèle des 3701 à 3713 de l'entreprise Cail pour des lignes autour de Jouy-le-Châtel des chemins de fer départementaux de Seine-et-Marne. Elle sera utilisée par la sucrerie de Nangis par la suite.
Acquise en 1965 pour un musée des chemins de fer secondaires à Verneuil qui n'aboutira pas, puis en 1970 pour un réseau touristique en Lozère, également sans suite, cette machine est rachetée par le tout jeune CFBS en 1971, qui la restaurera jusqu'en 1981. Elle servira régulièrement jusqu'en 1998, où elle sera à nouveau restaurée, car elle tracte encore régulièrement les rames du CFBS. - (Rochaix 2009, p. 30-33)
- Notice no PM80001293, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Levage de la locomotive La Scarpe. », sur passion-metrique.net (consulté le )
- Construite pour les lignes de Bergues à Hazebrouck et Hondschoote. En rampe de 15 mm/m, ils remorquent une charge de 130 t à 15 km/h. Moteur Willème 180 ch, 8 cylindres en ligne. Cf. Jean-Claude Riffaud, « Les locotracteurs VFIL (1948-1953) », Magazine des tramways à vapeur et des secondaires (MTVS), Gan, Éditions MTVS, no 38 « Numéro spécial locotracteurs », , p. 26-27 et 46.
- Retour d'un autorail sur le Réseau des Bains de Mer - Site internet du CFBS - 10 juillet 2012
- Voiture dont la caisse avait été démolie du temps de la CFTA et dont il ne subsistait qu'un châssis nu qui avait été converti en wagon plat pour transporter des containers de poudre de galet.
- Notice no PM80001516, base Palissy, ministère français de la Culture
- Voiture dite de Rainneville. La caisse et le châssis de l'ACf 10305 furent vendus par la CFTA à un particulier dans la Somme, et récupérés en 2003. Les tirants de châssis ont disparu et doivent être reposés.
- Notice no PM80001517, base Palissy, ministère français de la Culture
- La BCf 10504 a la particularité d'avoir un plancher en béton qui avait pour but de la lester, car cette voiture servait de remorque d'autorail. Son grand compartiment est équipé de sièges rembourrés provenant de rame de métro RATP MP 55 ou MP 59.
- Notice no PM80001519, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM80001518, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM80001520, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM80001585, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM80001522, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM80001521, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM95000813, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM80001526, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM80001523, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM80001525, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM80001524, base Palissy, ministère français de la Culture
- Transformation des wagons couverts K 105 et K 111 en 1934 à Yverdon
- http://www.dfb-rollmaterial.ch/index1.htm
Bibliographie
Ouvrages
- Philip Pacey (dir.), Roland Arzul, Guy Lenn et Geoffrey Nickson, Les chemins de fer de la Baie de Somme : Le Réseau des Bains de Mer [« Railways of the Baie de Somme »], Grande-Bretagne, Oakwood Press, coll. « Séries X », (1re éd. 1999), 176 p. (ISBN 978-0-85361-590-3, présentation en ligne)En 176 pages illustrées de 170 photos, cartes et plans, l’auteur retrace les premiers pas, la croissance, le déclin et la résurrection du « Réseau des Bains de Mer », caractérisé de 1887 à 1972 par un double rôle de transport des estivants et de service à l’économie locale.
- Maurice Testu, Patrice Candillon, Jean-Michel Candillon, Alain Valegeas et Nicolas Novel-Catin, Le Chemin de fer de la baie de Somme, Éditions du Cabri (réimpr. 2003), 2e éd. (1re éd. 1993), 32 p. (ISBN 978-2-914603-09-6 et 2-914603-09-6)
- Maurice Testu, Le Chemin de fer de la baie de la Somme : Du réseau des bains de mer au CFBS, Paris, La Vie du Rail, , 160 p. (ISBN 978-2-918758-25-9)
Articles
- Maurice Testu, « L'Histoire du Chemin de fer de la baie de la Somme », Chemins de fer régionaux et urbains, Paris, FACS et UNECTO, no 273 « La Grande Histoire du Chemin de fer de la baie de la Somme », (ISSN 1141-7447)
- Jean-Louis Rochaix, « Beton-Bazoches bientôt centenaire », Voie Libre, Auray, LR Presse, no 55, , p. 30-33 (ISSN 1277-3646)
- « Le Chemin de fer de la baie de la Somme : un ex-départemental en terre picarde », Rail Passion (hors série), , p. 10-24 (ISSN 1261-3665)
Voir aussi
Articles connexes
Glossaire
Liens externes
- Site officiel du Chemin de fer de la baie de Somme
- Pascal Lando, « Images en Somme : petit train de la baie de somme », sur images-en-somme.fr
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