Offoy (Somme)

Offoy est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Offoy.

Offoy

La mairie-école.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Célestin Joannes
2020-2026
Code postal 80400
Code commune 80605
Démographie
Population
municipale
212 hab. (2018 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 43″ nord, 3° 00′ 43″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 77 m
Superficie 7,1 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Ham
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Offoy
Géolocalisation sur la carte : Somme
Offoy
Géolocalisation sur la carte : France
Offoy
Géolocalisation sur la carte : France
Offoy

    Géographie

    Localisation

    Installé dans la vallée de la Somme, entre Voyennes et Eppeville, le village est desservi au niveau routier par la route départementale 17 (RD 17).

    Par la route, Offoy est à 59 km d'Amiens[1].

    Communes limitrophes

    Matigny
    Voyennes N Sancourt
    O    Offoy    E
    S
    Hombleux

    Transports en commun routiers

    La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 52, Nesle - Hombleux - Ham)[2].

    Hydrographie

    La commune est limitée au sud et à l'ouest par la Somme, ses étangs et le canal de la Somme.

    Urbanisme

    Typologie

    Offoy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,8 %), forêts (12 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,8 %), zones urbanisées (3,5 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le nom du village a subi de nombreuses variations au cours du temps. Il est passé de Ulfois en 1137 à Oufois en 1141, Olphois, Olfoiz puis Alfaiz et bien d'autres encore[1].

    Histoire

    Première Guerre mondiale

    La commune est longuement occupée par l'armée allemande, qui mène la vie dure aux habitants. L'ennemi se livre au pillage et à l'incendie d'un quartier évacué de ses habitants par réquisition[10].

    À la fin du conflit, le village a subi d'importantes destructions de guerre[11]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [12].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

    La commune fait partie depuis 1793 du canton de Ham[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant passe de 19 à 67 communes.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie depuis 2002 de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960.

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[14], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[15].

    La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[16],[17].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[18]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Jean-Marie Rimette    
    mars 2008[19] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Célestin Joannes   Réélu pour le mandat 2020-2026[20],[21],[22]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

    En 2018, la commune comptait 212 habitants[Note 4], en diminution de 5,78 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    296300337295306252341370375
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    365390371358358357364379393
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    354370301225213214200201224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    232202212231230224218217216
    2013 2018 - - - - - - -
    225212-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Le syndicat intercommunal scolaire des 9 clochers (SISCO) regroupe en 2018 les élèves de Croix-Moligneaux, Douilly, Matigny, Offoy, Quivières, Sancourt, Ugny-l'Équipée , Voyennes et Y[26].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Le duc de Brancas habite le château d'Offoy en 1814[29].

    Héraldique

    Blason
    D'argent au sautoir d'azur cantonné de quatre alérions de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, archives départementales de la Somme, Amiens, tome 2, p. 127, vue 66/267. Lire en ligne sur le site des archives départementales.
    2. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Ham », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Rapports et procès-verbaux d'enquête de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l'ennemi en violation du droit des gens (décret du 23 septembre 1914). Tome 5, signé Georges Payelle.
    11. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    12. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    15. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
    16. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard, (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
    17. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50, , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
    18. « Les maires de Offoy », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    19. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    20. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Ces maires déjà installés », Le Journal de Ham, nos 14/2014, , p. 3.
    21. « Le maire d’Offoy Célestin Joannès brigue un troisième mandat à la demande de ses colistiers », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Maire de la commune d’Offoy depuis 2008, Célestin Joannès, 79 ans, brigue un troisième mandat à la tête de la commune pour les élections municipales du 15 mars. « J’avais d’abord décidé d’arrêter, je pensais avoir assez donné pour ma commune. Je suis entré au conseil municipal en 2001, d’abord comme simple conseiller puis j’ai été nommé premier adjoint en 2003 suite au décès de la personne en poste. Et je suis donc maire depuis 2008 », explique-t-il ».
    22. « Célestin Joannès réélu pour un 3e mandat de maire à Offoy », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « Syndicat intercommunal scolaire des 9 clochers (N° SIREN : 200039402) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur - DGCL, (consulté le ).
    27. « A) Église d'Offoy. - [Aquarelle d'Oswald Macqueron], d'après nature, 17 octobre 1876.
      B) Château et église d'Offoy : environs de Ham. - [Carte postale] Imp. Juniet-Rasse, à Ham
       »
      , Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le )
      .
    28. Arnaud Brasseur, « Offoy-Canisy à pied : c’est bientôt possible : Le chantier d’insertion de la communauté de communes est lancé dans un vaste chantier : rendre accessible le chemin pédestre entre Offoy et Canisy le long de la Somme », Le Journal de Ham, nos 38/2017, , p. 9 « Il n’y a pas eu d’entretien depuis au moins vingt ans. Ces bords de Canal appartiennent à Voies Navigables de France », précise Hervé Frizon, maire de Croix-Moligneaux. Le chantier durera encore de longues semaines : « Les promenades pourraient se faire d’ici six mois sans doute. Pour le moment, les marcheurs qui partent de Ham s’arrêtent à Canisy ».
    29. Notice historique sur le village de Douilly, Hector Josse de la Société des antiquaires de Picardie, édit. Laforest, Amiens, 1888, p. 225.
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