Barzan

Barzan est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Barzanais et les Barzanaises[1].

Pour les articles homonymes, voir Barzan.

Barzan

Le village de Barzan
vu des vignobles environnants.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Robert Maigre
2020-2026
Code postal 17120
Code commune 17034
Démographie
Gentilé Barzanais
Population
municipale
467 hab. (2018 )
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 31′ 36″ nord, 0° 51′ 17″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 47 m
Superficie 8,07 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Royan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saintonge Estuaire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Barzan
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Barzan
Géolocalisation sur la carte : France
Barzan
Géolocalisation sur la carte : France
Barzan

    La commune abrite le site gallo-romain de Barzan, site archéologique majeur, faisant l'objet de fouilles structurées depuis 1994. Les photographies aériennes et les premières fouilles archéologiques ont révélé la présence d'une ville portuaire gallo-romaine de grande importance (temple gallo-romain monumental, thermes, forum, théâtre...). D'autres vestiges font l'objet de fouilles annuelles.

    Il semble presque certain que cette ville gallo-romaine soit la Novioregum indiquée dans l'itinéraire d'Antonin[2]. Cette ville pourrait également être le Portus Santonum (port des Santons) décrit par Ptolémée.

    Géographie

    Localisation et accès

    Paysage vallonné autour de Barzan.

    La commune de Barzan se situe dans le Sud-Ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique[3], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Cette petite commune agricole est traversée par deux axes principaux : le plus important est la D 145, plus connue sous le nom de route verte. Il s'agit d'un itinéraire touristique reliant Royan à Bordeaux, en longeant l'estuaire de la Gironde. La D 114 coupe également la commune du nord au sud, reliant les bourgs de Barzan et d'Arces[4].

    Lieux-dits et hameaux

    La commune est composée du village de Barzan et de son pendant Barzan-plage, qui est un petit complexe balnéaire réalisé au cours de la décennie 1960-1970. Deux hameaux d'une certaine importance sont situés sur le territoire de la commune : le principal est le port des Monards, traversé par le chenal de Moque-souris. Ce port est une ancienne station de pilotage qui abrite aujourd'hui encore de nombreuses embarcations de pêche traditionnelle. Le second, appelé Les Maisons-Neuves, est situé au nord-ouest de la commune, et marque la frontière avec la commune voisine d'Arces-sur-Gironde. Plusieurs lieux-dits, tels Chez Garnier ou Chez Grenon, se sont constitués autour d'anciennes exploitations agricoles.

    Communes limitrophes

    Les communes de Saint-Vivien-de-Médoc et Jau-Dignac-et-Loirac sont sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde[5].

    Géologie et relief

    Vue aérienne du territoire communal.

    Le village s'est développé au cœur d'une région de collines calcaires dominant l'estuaire de la Gironde. Le littoral, qui s'étend depuis la baie de Chant-Dorat, à l'ouest de la commune, jusqu'au chenal des Monards, au sud, est formé pour l'essentiel d'une alternance d'estrans vaseux et de falaises calcaires relativement érodées, lesquelles sont qualifiées de mortes dans la partie méridionale de la commune. Ce terme s'explique par le recul progressif du rivage et un envasement partiel de l'estuaire à cet endroit, qui laisse les falaises, autrefois battues par les flots, à plusieurs centaines de mètres des eaux de l'estuaire, au milieu de zones marécageuses. Ce type de paysage, que l'on retrouve surtout non loin de Mortagne-sur-Gironde, marque le début de ce que l'on appelle parfois la Camargue charentaise[6]. Au nord-ouest de la commune, la falaise du Caillaud marque la limite avec la commune de Talmont-sur-Gironde.

    Végétation

    La commune, peu boisée, compte néanmoins une forêt, tapissant le vallon de la Font-Vieille.

    Les paysages sont fortement marqués par la culture des céréales, - spécialement blé et maïs - ainsi que par la viticulture : les vignes qui s'étendent sur les coteaux servent notamment à la production de cognac[7] (la commune est classée parmi les « Bons bois »[8]) ainsi qu'à la production de vin de pays charentais (dits du Talmonais).

    Hydrographie

    La commune, limitée dans sa partie sud-ouest par l'estuaire de la Gironde, est traversée par plusieurs ruisseaux et chenaux, de taille et de débit très variables. Le principal est le chenal de Moque-souris, qui se jette dans la Gironde au niveau du port des Monards.

    La commune est limitée à l'est par les ruisseaux le Désir et le Rambaud[7], qui s'étendent en partie sur la commune voisine d'Arces.

    • Rivière De Chauvignac

    Climat

    Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[9].

    Données générales

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Barzan[11] 225075541326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169
    Données climatiques à La Rochelle
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
    Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
    Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[12].

    Tempête de décembre 1999

    La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.

    Des témoins ont rapporté que pendant plusieurs jours, les eaux de la Gironde ont envahi les marais et les terres basses de Barzan, révélant le tracé ancien de la côte, dont l'emplacement probable du port gallo-romain (lotissement de Barzan-Plage, très sévèrement inondé).

    Urbanisme

    Typologie

    Barzan est une commune rurale[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

    La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (65,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (65,3 %), terres arables (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), cultures permanentes (6,9 %), zones humides côtières (6,3 %), forêts (1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de Barzan proviendrait du latin Barisiacum, formé d'après l'anthroponyme gallo-romain Barisii et le suffixe gallo-roman -acum, indiquant la propriété, traduit par le suffixe latin -anum. Au Moyen Âge, le village prit le nom de Barlan, puis de Balzan. Lors de l'érection du village en commune, le nom retenu fut Barzan[22].

    Histoire

    Des habitats préhistoriques

    Vue aérienne du site du Fâ.

    Le territoire communal a été occupé très tôt, au moins dès l'époque néolithique, ce qui est attesté par la découverte de nombreux vestiges en divers points de la commune, notamment à proximité de la colline de La Garde, un plateau surplombant l'estuaire de la Gironde. Dès 1877, Eutrope Jouan, un historien local, rapporte l'exhumation de fragments de haches polies et de pointes de flèches. Cette découverte est complétée presque un siècle plus tard, en 1970, par des restes de céramiques attribuées aux groupes des Matignons et des Peu-Richardiens[23],[7],[Note 3]. Des couches de cendres et des pierres de foyers retrouvées à proximité, ainsi que la présence d'une nécropole à quelques mètres du site, permettaient dès lors de prouver la présence d'un habitat à cet endroit, environ 3500 ans avant notre ère[24].

    En 1975, une campagne de prospection aérienne menée par Jacques Dassié confirmera ce fait, et montrera en outre la présence de fortifications autour de ce camp, celles-ci étant principalement composées de fossés et d'entrées en chicane[25], un ingénieux dispositif exposant dangereusement les éventuels assaillants. Deux autres sites préhistoriques plus récents, datés de l'âge du bronze, ont été découverts dans la commune : l'un près du moulin du Fâ, l'autre sur le flanc nord-est de la colline de La Garde, à proximité du lieu-dit les Piloquets. Ce dernier fut découvert en 1980, lors de la plantation d'une vigne : il révéla notamment des céramiques et plusieurs haches et des bracelets du milieu de l'âge bronze, datés d'environ 1400 avant notre ère, actuellement exposés au musée de Royan[25].

    Une ville celte

    Aux alentours du VIIe siècle avant notre ère, la Saintonge est habitée par un peuple celte, les Santons. Ceux-ci installent leur capitale d'abord à Pons, puis à Saintes. Les Santons s'installent sur le site du Fâ et y bâtissent le sanctuaire principal, lequel se situe sur une hauteur dominant l'estuaire de la Gironde. Ils fondent la ville, embryon de la métropole romaine qui s'étendra sur à cet endroit quelques siècles plus tard. Des prospections aériennes récentes ont par ailleurs révélé les traces de deux autres temples celtiques, localisés sur la colline de La Garde.

    Une campagne de fouilles entreprises sous la direction de Karine Robin de 1996 à 2002 a également permis de mettre au jour des céramiques gauloises et hispaniques datant du Ve siècle avant notre ère, ce qui permet d'envisager la présence d'un port de commerce dès cette époque. Le fait que la Saintonge se soit située sur l'une des routes de l'étain, commerce particulièrement actif entre les Îles Britanniques (principalement la Cornouaille) et la mer Méditerranée à cette époque, permet d'envisager le transit de cette matière première indispensable à la fabrication du bronze par le port de l'antique cité, expliquant la relative prospérité de la ville avant même l'établissement de la domination romaine.

    L'âge d'or de la cité

    Maquette des thermes antiques.

    La province des Santons est envahie par les Romains en 58 avant Jésus-Christ. C'est le début de l'âge d'or pour sa capitale, Mediolanum Santonum (Saintes), qui devient la première capitale de la province romaine d'Aquitaine. La ville de Novioregum est alors avant tout un emporium, c'est-à-dire un comptoir commercial, ce qui s'explique aisément par sa situation géographique, non loin de l'embouchure de la Gironde. Les premières constructions importantes furent probablement édifiées sous les Flaviens (de 69 à 96), comme l'attestent des restes de statues ainsi que plusieurs chapiteaux corinthiens datant de cette époque[26]. Néanmoins, la ville semble avoir connu son âge d'or vers le IIe siècle, sous le règne des Antonins. La ville se pare de monuments importants : théâtre, avenues, port et entrepôts. Les thermes sont agrandis. La ville, prospère, est signalée par l'Itinéraire d'Antonin, publié au IIIe siècle de notre ère, sous le règne de l'empereur Dioclétien. Ce véritable guide de voyage avant l'heure situe Novioregum sur l'axe routier menant de Saintes à Bordeaux via Blaye, à 15 lieues de Saintes (environ 35 kilomètres) et 12 lieues de Tamnum, une cité située probablement près de Consac (environ 29 kilomètres). La ville est abandonnée vers le IVe siècle ou le Ve siècle, sans que l'on sache véritablement pour quelles raisons. La théorie de l'envasement du port est envisagée, sans que de véritables preuves ne soient établies à l'heure actuelle. Ce phénomène fréquent dans la région, causera la perte, au XVIIe siècle, d'un autre grand port de la région : Brouage.

    Un village agricole

    À l'aube du Moyen Âge, l'antique cité romaine devient une carrière de pierres. Des éléments décoratifs sont réemployés dans des maisons ou des églises de la région, et des fûts de colonnes romaines serviront longtemps de margelles pour les puits des villages environnants. Le village devient une modeste paroisse dépendante des châtellenies de Théon, Conteneuil ou Uzet. Une église romane est construite au XIIe siècle : mal entretenue, elle sera démolie au XIXe siècle. L'économie du village, tournée vers les cultures céréalières, explique la présence de plusieurs moulins. Au XVIIIe siècle, les activités viticoles deviendront prépondérantes, mais les ravages du phylloxera un siècle plus tard mettront un frein à cette activité, qui reste cependant toujours importante aujourd'hui.

    Des ruines qui intriguent

    Vestiges du sudarium, l'une des salles des thermes que l'on pourrait assimiler au sauna moderne.

    Longtemps, les ruines éparpillées aux alentours intriguèrent : en 1715, Claude Masse, ingénieur et géographe du Roi, responsable des provinces d'Aunis et de Saintonge, constate déjà leur présence lors d'un déplacement. À partir de 1921, de nombreuses fouilles archéologiques sont effectuées sur le site du Fâ. Entre 1921 et 1926, Léon Massiou, un érudit local auteur de plusieurs ouvrages d'histoire, effectue des fouilles sur le site du moulin du Fâ, aboutissant au classement du temple par les monuments historiques en 1937. De 1935 à 1957, Louis Basalo effectue également des fouilles, explorant un aqueduc au nord de la commune[27] et fouillant les thermes. Cependant, c'est en 1975, à la faveur d'une importante sécheresse[28], que Jacques Dassié réalise des photographies aériennes dévoilant un site bien plus important que ce qui était soupçonné jusqu'alors[29]. Sous les cultures et la végétation, ce n'est rien de moins qu'une ville de 140 hectares, comportant temples, thermes, théâtre, entrepôts, forum, habitations, avenues qui est dévoilée.

    En 1994, le ministère de la Culture confie à Pierre Aupert, directeur de recherches au CNRS, les fouilles sur le sanctuaire du Fâ. Celles-ci révéleront notamment la construction de deux temples successifs, l'existence d'une vaste fosse - peut-être sacrificielle - et les repères de la construction du podium. En 1999, des sondages positifs ont été effectués par Laurence Tranoy au lieu-dit le Trésor, à l'emplacement de ce que l'on suppose avoir été le forum, au croisement du cardo maximus et du decumanus.

    De 1998 à 2004, les fouilles des thermes romains, au nord du Fâ, sont conduites par Alain Bouet, maître de conférences HDR à l’université de Bordeaux et spécialiste de l'époque gallo-romaine. Celles-ci révèlent bientôt l'existence d'un des plus grands ensembles connus en Gaule à ce jour. Depuis 2005, le site des thermes est ouvert au public.

    Les vestiges du théâtre gallo-romain

    De 2003 à 2005, Alain Bouet participa également aux fouilles des entrepôts de stockage (les horrea) un peu au sud du sanctuaire du Fâ, révélant des magasins de grande dimension et l'importance du port antique[30]. Une campagne de fouilles menées entre 2006 et 2008 sur le sanctuaire du Fâ ont également révélé les murs du péribole montrant les deux enceintes successives, dont la seconde, monumentale, mesurait environ 106 m × 92 m.

    Reprises en 2007 par Graziella Tendron et Antoine Nadeau (EVEHA), les fouilles du théâtre, sur le site de La Garde, se sont déroulées jusqu'en 2017.

    Quant à la Grande Avenue révélée par les photographies aériennes de Jacques Dassié, elle est étudiée dans le cadre de fouilles actuelles, conduites sous la direction de Laurence Tranoy (université de La Rochelle) et d'Emmanuel Moizan (INRAP), qui ont pour objectif de comprendre le plan de circulation de la ville antique. Les deux archéologues expliquent leur recherche dans un reportage consacré à l'une de ces campagnes de fouille (2008)[31].

    Administration

    Administration municipale

    De 1789 à 1799, en vertu de la loi du 14 décembre 1789, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.

    De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.

    Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).

    Ce n'est que le , qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du 5 avril 1884 fixe le mandat à quatre ans, durée portée le à six ans[32].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2005 En cours Robert Maigre DVD Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Canton

    La commune appartient au canton de Saintonge Estuaire. Elle a appartenu jusqu'en 1802 à l'éphémère canton de Mortagne-sur-Gironde, puis au canton de Cozes jusqu'au mois de mars 2015.

    Intercommunalité

    Barzan est une des 33 communes de la communauté d'agglomération Royan Atlantique.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

    En 2018, la commune comptait 467 habitants[Note 4], en diminution de 0,43 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    375555715611606637621649641
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    624570577554568580564574571
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    527546537432401420400388414
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    431378344371410428449451467
    2017 2018 - - - - - - -
    470467-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (43,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (28,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,5 %, 15 à 29 ans = 10,5 %, 30 à 44 ans = 13,2 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 38,7 %) ;
    • 51,4 % de femmes (0 à 14 ans = 9,5 %, 15 à 29 ans = 8,2 %, 30 à 44 ans = 13,8 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 48,2 %).
    Pyramide des âges à Barzan en 2007 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,8 
    90  ans ou +
    6,0 
    16,4 
    75 à 89 ans
    22,4 
    20,5 
    60 à 74 ans
    19,8 
    21,9 
    45 à 59 ans
    20,3 
    13,2 
    30 à 44 ans
    13,8 
    10,5 
    15 à 29 ans
    8,2 
    15,5 
    0 à 14 ans
    9,5 
    Pyramide des âges de la Charente-Maritime en 2007 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,5 
    8,6 
    75 à 89 ans
    11,9 
    16,4 
    60 à 74 ans
    17,1 
    21,3 
    45 à 59 ans
    21,1 
    19,1 
    30 à 44 ans
    18,5 
    16,8 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,3 
    0 à 14 ans
    15,1 

    Économie

    La commune est au cœur d'un bassin d'emploi particulièrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, du Pays Marennes-Oléron et du Pays Royannais[39]), forte de 27 753 emplois en 2008[40]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle de La Rochelle, la plus dynamique de la région Poitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu économique et d'une démographie dynamiques » (Insee)[40]. La croissance y est particulièrement soutenue, du fait du développement des activités tertiaires.

    L'économie de la commune est encore largement dominée par l'agriculture et la viticulture, même si le tourisme se développe rapidement, du fait de la présence du site gallo-romain de Novioregum. Celui-ci, peu à peu mis en valeur, est à l'origine d'un musée archéologique, avec présentation de vestiges issus du site, ainsi que de maquettes permettant de se représenter la ville à l'époque romaine.

    Touchant 18,2 % de la population active[41] en 1999, le taux de chômage est relativement élevé. Le taux d'activité des personnes entre 20 et 59 ans s'établit à 77 %, ce qui est inférieur à la moyenne nationale, laquelle est de 82,2 %. Le taux de personnes retraitées est sensiblement supérieur aux chiffres nationaux, soit 31,8 % pour 18,2 %. Les retraités dépassent les actifs, qui ne forment que 28,3 % de la population (contre 45,2 % à l'échelle nationale) et les jeunes scolarisés, qui sont 15 %, contre 25 % en moyenne dans le reste du pays. Parmi les actifs, agriculteurs, professions intermédiaires et ouvriers sont les mieux représentés : ils forment chacun 22,9 % de la population. Viennent ensuite les employés (20 %) et les artisans et chefs d'entreprises, qui ne forment que 5,7 %[42].

    Les revenus moyens par ménage sont inférieurs aux chiffres nationaux. Ils sont de 13 422 € / an contre 15 027 € / an. En revanche, le taux de personnes propriétaires de leur logement est supérieur à la moyenne nationale[43] (77,5 % contre 55,3 %).

    Lieux et monuments

    Site gallo-romain du Fâ

    Les thermes

    Ce site, dont le nom dérive sans doute de fanum (temple), est connu depuis le XVIIIe siècle (travaux de Claude Masse), mais son ampleur ne fut révélée qu'à partir de 1975 (prospections aériennes de Jacques Dassié).

    La trame urbaine s'étend sur une quarantaine d'hectares. On y trouve les vestiges d'une ville portuaire gallo-romaine, comprenant temples, rue principale, entrepôts, thermes, port...

    Le site, d'abord propriété privée, a été racheté par la municipalité en 1993. Une association s'est créée (ASSA Barzan), et l'ouverture au public décidée en décembre de la même année.

    Des fouilles sont en cours depuis 1995, principalement par l'université Bordeaux III et par l'université de La Rochelle. Un syndicat mixte (commune, département) a été créé pour l'acquisition de la zone classée et la mise en valeur tant scientifique que touristique du site.

    Église Saint-Pierre

    L'église Saint-Pierre

    Cet édifice fut construit entre 1875 et 1879, afin de remplacer une ancienne église datant du XIIe siècle, déjà remaniée au XVIIe siècle, dont le conseil municipal vota la démolition pour cause de vétusté. Lors de la démolition de l'édifice, des sarcophages au couvercle en bâtière furent mis au jour. Datant du Moyen Âge, ils révélèrent deux lames de poignard en fer et des fragments de vases, mêlés aux ossements[44].

    L'érection du nouveau sanctuaire fut confiée à l'architecte Gustave Alaux, lequel avait déjà œuvré à la construction de plusieurs églises dans la région bordelaise, ainsi qu'à l'église de Mortagne-sur-Gironde, à quelques kilomètres de la commune.

    Cet édifice de style néo-gothique, reprenant un plan en forme de croix latine, est constitué d'une nef unique de trois travées, entièrement voûtée d'ogives, éclairée par six larges baies ogivales ornées de vitraux exécutés par le maître-verrier E. Lagrange. Six contreforts en pierre de taille épaulent la nef.

    Un transept et une abside à pans coupés complètent le sanctuaire, qui fut consacré en 1879.
    Le clocher-porche, à trois niveaux, est surmonté d'une flèche de pierre de forme octogonale dominant le bourg[45].

    Obélisque de La Garde

    Ce monument, situé au sommet de la colline de la Garde, fut construit au XIXe siècle afin de servir d'amer. Situé au milieu des vignes, il forme une sorte d'obélisque en pierre de taille mesurant environ 5 mètres 50.

    Mairie et ancienne école

    Mairie et ancienne école

    Au début du XIXe siècle, dans les communes rurales, la mairie et l'école communale étaient souvent situées dans un même bâtiment. À Barzan, les travaux, dirigés par l'architecte saintais Georges Naud, très actif dans le canton, furent effectués en deux temps : une première campagne entre 1904 et 1906, suivie d'un agrandissement du bâtiment entre 1907 et 1908, afin d'abriter le logement de l'instituteur.

    Cet édifice très simple, de plain-pied, se compose d'un corps de bâtiment de cinq travées, couvert de tuiles romanes, flanqué d'un pavillon en saillie de même facture[45].

    Monument aux morts

    Ce monument aux morts fut édifié en 1922 sur la place de l'Église. Il se présente sous la forme d'une statue polychrome en fonte de 1,60 mètre de haut représentant un poilu, présenté l'arme au pied.

    Ce monument fut commandé à une entreprise située dans le département du Nord, à Jeumont, puis monté sur un piédestal érigé par un entrepreneur local[45].

    Le port des Monards

    Le port des Monards.

    Le hameau des Monards abrite le port de la commune, établi le long d'un chenal tributaire de la Gironde. Autrefois port de pêche et station de pilotage sur l'estuaire, il est cité dès 1681[7]. Au XIXe siècle, ce petit port fut particulièrement actif, exportant farines, céréales, vin, eaux-de-vie et important notamment de la houille venue d'Angleterre[7]. Ce port est aujourd'hui partiellement reconverti en port de plaisance. Celui-ci se compose de deux bassins totalisant 78 anneaux[46]. Le hameau renferme plusieurs maisons anciennes, dont les origines remontent aux XVIIe et XVIIIe siècles pour les plus anciennes, ainsi qu'un ancien moulin à marée. Deux auberges sont implantées de part et d'autre du port.

    Une entreprise d'extraction et de vente de sable et de granulats est basée dans le hameau, en bordure de l'estuaire de la Gironde.

    Barzan-Plage

    Le site de Barzan-plage regroupait un petit complexe balnéaire, situé en bordure de la baie de Chant-Dorat. Un centre de loisirs, appelé Therm'océan, composé de trois piscines, jouxtait un centre thermal[46]. En 2013, ce centre est rasé.

    Aux alentours

    Située non loin de la Côte de beauté, la commune n'est qu'à quelques minutes de voiture des stations balnéaires de Meschers-sur-Gironde, Saint-Georges-de-Didonne ou Royan. Le village de Talmont-sur-Gironde, à 5 kilomètres du centre-bourg, est une ancienne bastide anglaise édifiée sur une falaise dominant l'estuaire : classé parmi les cent plus beaux villages de France, c'est un site touristique majeur de la région. Barzan, autrefois situé sur l'une des routes de Saint-Jacques de Compostelle, est entouré d'églises romanes, mais aussi de vignobles. Enfin, le port de Saint-Seurin d'Uzet, situé à quelques kilomètres au sud de la commune, fut au début du XXe siècle l'une des capitales européennes du caviar[47].

    Équipements et services

    Enseignement

    La commune ne possédant plus d'école, les enfants du village sont principalement scolarisés au groupe scolaire de la commune voisine d'Arces-sur-Gironde. Une ligne de bus permet également de rejoindre le collège du canton, localisé à Cozes. Les lycées les plus proches sont ceux de Royan et de Saintes.

    Santé

    Les services de santé sont localisés à Cozes, le chef-lieu du canton, ainsi qu'à Meschers-sur-Gironde. Les centres hospitaliers les plus proches sont ceux de Royan et de Saintes. Une caserne des pompiers est située à Meschers-sur-Gironde.

    La commune est dotée d'une maison de retraite, Les Jardins de l'estuaire.

    Vie locale

    Cultes

    L'église de Barzan intègre la paroisse Notre-Dame de l'Estuaire, laquelle regroupe plusieurs lieux de cultes disséminés dans le canton de Cozes. Les messes ne sont célébrées que de manière occasionnelle en l'église de Barzan ; cependant, un service a lieu le dimanche en l'église de Cozes, à 11 heures[48].

    Le village de Barzan ne compte pas de temple protestant : les plus proches sont situés à Cozes et à Meschers-sur-Gironde[49].

    Associations communales

    Le village regroupe plusieurs associations. La plus connue est l'ASSA Barzan, chargée de la promotion du patrimoine communal ainsi que de la gestion du site archéologique du Fâ. La commune compte également un club de ball-trap, une association de chasse, un comité des fêtes, une amicale du troisième âge et un club de pétanque. Durant l'été, des manifestations (« sardinade », bals, concours de pétanque) sont régulièrement organisées[46].

    Télévision

    De par sa situation géographique au cœur d'une région parsemée de collines, la réception de la TNT reste très aléatoire, malgré la présence d'un émetteur de moyenne puissance situé à Vaux-sur-Mer, à l'ouest de l'agglomération royannaise. Celui-ci couvre principalement la partie nord de la commune, incluant le hameau de Barzan-plage[50]. L'émetteur de Vaux-sur-Mer permet la réception des 18 chaînes nationales gratuites, incluant la déclinaison locale de France 3 Poitou-Charentes, France 3 Atlantique. Le reste de la commune est également couvert par la TNT, cependant la réception est plus aléatoire. L'émetteur de référence est celui de Bordeaux-Bouliac, diffusant les 18 chaînes gratuites, la version locale de France 3 Aquitaine (France 3 Bordeaux-Métropole) ainsi que la télévision locale TV7 Bordeaux.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. La civilisation de Peu-Richard (IIIe millénaire) est caractérisée par une céramique décorée de cannelures horizontales et ocelées et par des « camps » entourés de doubles fossés. Elle doit son nom au hameau de Peu-Richard, situé à Thénac, commune voisine de Barzan.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. in Novioregum, ville portuaire antique, par Karine Robin, article paru dans Archéologia numéro 430, en date du 02/02/2006
    3. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    4. Via Michelin
    5. Carte IGN sous Géoportail
    6. Ce terme, relativement récent, n'a pas de valeur officielle et est principalement utilisé à des fins touristiques
    7. « Patrimoine du pays royannais »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur pays-royannais-patrimoine.com.
    8. Carte des crus du Cognac
    9. Données Météo France.
    10. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    11. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    12. « Climatologie mensuelle à La Rochelle », sur infoclimat.fr (consulté le )
    13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    19. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. in Origine des noms de villes et villages de Charente-Maritime, par Jean-Marie Cassagne et Stéphane Seguin
    23. [Rouvreau 1972] Michel Rouvreau, « Les vases du groupe des Matignons à Barzan (Charente-Maritime) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 69, no 1 « Études & Travaux », , p. 408-416 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
    24. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 269
    25. « Orange », sur pagesperso-orange.fr (consulté le )
    26. Chapiteaux corinthiens du sanctuaire, Le Fâ
    27. Fouilles archéologiques au Fâ
    28. Jacques Dassié déclarera : ’Nos premiers clichés de prospection aérienne remontent à 1962. Ils ne révélèrent rien de décisif ou d’interprétable comme gallo-romain, en dehors des superstructures existantes. Il fallut attendre fin juin 1975, pour que la conjonction des conditions de cultures et d’une météorologie très favorables, apporte les résultats spectaculaires. Au début de l’été, le jaunissement des céréales fut particulièrement révélateur et tous les grands pôles d’une ville apparurent’
    29. Sources : Bernezac.com
    30. in Les Dossiers d'Archéologia no 323, les thermes de Barzan,par Alain Bouet-p31
    31. La fouille de la "Grande Avenue" à Barzan (site du Fâ), ethnomedia pour scienceculture.univ-lr.fr | 6 minutes
    32. La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    37. « Évolution et structure de la population à Barzan en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    38. « Résultats du recensement de la population de la Charente-Maritime en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    39. Présentation de la zone d'emploi de Saintonge maritime, site de l'ARTLV
    40. « Treize nouvelles zones d’emploi en Poitou-Charentes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    41. Taux de chômage en 1999
    42. Données économiques, L'internaute
    43. Sources économiques : L'internaute
    44. in La Charente-Maritime, par Louis Maurin et Dominique Tardy, pré-inventaire archéologique, page 105
    45. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic
    46. « Site non officiel de la commune »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur tourisme-cozes.com.
    47. Caviar de Gironde
    48. Horaire des Messes
    49. Culte protestant
    50. Zone de couverture de l'émetteur TNT de Vaux-sur-Mer
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