Épargnes

Épargnes (prononcé [e.paʁɲ]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Épargnes

Mairie d'Épargnes.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Frédéric Duret
2020-2026
Code postal 17120
Code commune 17152
Démographie
Gentilé Épargnais
Population
municipale
854 hab. (2018 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 32′ 32″ nord, 0° 48′ 10″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 59 m
Superficie 23,40 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saintonge Estuaire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Épargnes
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Épargnes
Géolocalisation sur la carte : France
Épargnes
Géolocalisation sur la carte : France
Épargnes
Liens
Site web www.mairie-epargnes.com

    Ses habitants sont appelés les Épargnais et les Épargnaises[1].

    Géographie

    La commune d'Épargnes se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Épargnes est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,1 %), cultures permanentes (22,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), forêts (17,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989 2014 Gérard Martin DVD  
    2014 2020 Elisabeth Martin   Agricultrice
    2020 En cours Frédéric Duret    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2018, la commune comptait 854 habitants[Note 2], en augmentation de 0,47 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4601 4091 2701 3471 5251 4911 5281 5161 443
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4931 4661 4641 3701 3671 3721 2811 2551 166
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1531 1601 046934940936898845773
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    686677683681676734781789843
    2017 2018 - - - - - - -
    843854-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune est au cœur d'un bassin d'emploi particulièrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, du Pays Marennes-Oléron et du Pays Royannais[13]), forte de 27 753 emplois en 2008[14]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle de La Rochelle, la plus dynamique de la région Poitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu économique et d'une démographie dynamiques » (Insee)[14]. La croissance y particulièrement soutenue, du fait du développement des activités tertiaires

    La commune abrite le siège social de l'éditeur de logiciels destinés aux petites et moyennes bibliothèques Microbib[15].

    La foire au Pineau

    Le terroir autour d'Épargnes est réputé pour sa production de Pineau, apéritif régional.

    La foire au Pineau réunit pour l'Assomption les producteurs locaux autour de divers activités sportives, culinaires, festives.

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Vincent d'Épargnes.
    • L'église Saint-Vincent d'Épargnes existait déjà à l'époque mérovingienne, comme l'ont révélé des fouilles pratiquées en 1952. Des colonnes, dont les bases datent du XIIe siècle, attestent une construction voûtée en berceau. De l'ancien clocher roman, détruit lors des guerres de Religion, il ne reste que les quatre énormes bases visibles dans la nef.

    Dans sa partie sud, l'église abrite une chapelle placée au-dessus d'une crypte ossuaire. Pour accéder à la chapelle, il faut monter un petit escalier, nécessaire car la voûte de la crypte est située au-dessus du niveau du sol de l'église. La crypte est entourée d'un trottoir qui se poursuit par un passage sous l'église. Ce passage débouche probablement sur une crypte cultuelle.

    Sur le mur sud, au sommet d'un contrefort, se trouve une sculpture du milieu du XXe siècle ayant pour sujet une tête de gaulois.

    • La Tombe à Bernard
      Une tombe sur la route de la tombe Bernard, porte l'inscription : « Ici le fut enterré Bernard Sailonaok né à Bade 1780 trouvé noyé dans un puits du village des Cramail ».
    • De l'autre côté de la tombe, on peut lire : « Mais le cette tombe fut élevée au malheureux étranger mort loin de son pays ».
    • À la sortie est du village, se trouve un calvaire, dans un enclos grillagé octogonal. Sous la croix, se trouvent les statues des quatre évangélistes.
    Le Bilboquet.
    • Le village abritait aussi une des plus anciennes discothèques de la région royannaise, le « Bilboquet », créé par M. François Lucazeau en 1970.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Présentation de la zone d'emploi de Saintonge maritime, site de l'ARTLV
    14. « Treize nouvelles zones d’emploi en Poitou-Charentes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    15. Microbib

    Voir aussi

    Articles connexes

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